Peyroules
Peyroules | |||||
Mairie et bibliothèque de Peyroules. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Cluet 2020-2026 |
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Code postal | 04120 | ||||
Code commune | 04148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
248 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 59″ nord, 6° 38′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 919 m Max. 1 894 m |
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Superficie | 33,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castellane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Peyroules est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Peyrouliens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La Bâtie est située essentiellement sur un promontoire.
Peyroules est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.
Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est établie autour de la source de deux rivières : celle de l’Artuby, affluent du Verdon qui s’écoule vers le sud et les Alpes-Maritimes, et celle du Jabron, lui aussi affluent du Verdon[2].
Relief
[modifier | modifier le code]Crête de la Blachette.
Environnement
[modifier | modifier le code]La commune compte 1 818 ha de bois et forêts, soit plus de 54 % de sa superficie[1].
Hameaux-écarts
[modifier | modifier le code]- le Village (ou la Rivière) ;
- la Bâtie ;
- la Foux de Peyroules ;
- le Mousteiret.
Écarts :
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Transports en commun
[modifier | modifier le code]Peyroules est traversée par la route Napoléon (route nationale 85).
Le village de La Foux est desservi par la ligne 40 du réseau de bus Sillages (réseau des transports publics dans le pays de Grasse) reliant la ville de Grasse à celle de Saint-Auban. Cela avec 4 A/R en semaine et 3 A/R le samedi[5].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune de Peyroules est également exposée à trois risques naturels[6] :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[7].
La commune de Peyroules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale 4085 (ancienne route nationale 85) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses : elle passe à proximité de deux hameaux, la Bâtie et le Mousteiret[9].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8] et le Dicrim n’existe pas[10].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011[6].
Sismicité
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Peyroules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[11], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- rivière le Jabron (affluent du Verdon) ;
- rivière l'Artuby ;
- vallons des Demuèyes, de Sainte-Anne ;
- torrent des Bonnes Fonts ;
- ruisseau du col des Lattes ;
- ravins de Blay, de Canebiers, de Mal Bouisset, du Fonduas, de Ville, du Gabre, de Trébec, de la Colle, du Villard, de la Pégourière, de la Route, de la Couissine, de la Séouve, de la Buissière, de Barrissi, de la Péguière.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes » et « Alpes du sud »[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1045 sous la forme Peirolas, puis de Petrolis (1300) et Perrolas au XVIe siècle, ce qui désigne un ensemble de pierres[19], un endroit pierreux, voir une ruine[20].
Le Mousteiret est une autre forme du mot monastère, et indique donc la présence d’un couvent ou d’un prieuréFenié et Fenié 2002.
Économie
[modifier | modifier le code]Aperçu général
[modifier | modifier le code]En 2009, la population active s’élevait à 98 personnes, dont 19 chômeurs[21] (15 fin 2011[22]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (56 salariés et 24 indépendants)[23] et travaillent majoritairement hors de la commune (76 %)[23].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[24].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de sept en 2010. Il était de neuf en 2000[25], de 19 en 1988[26]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin (quatre exploitants spécialisés)[25]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 555 à 739 ha[26]. Elle s’est ensuite effondrée, à 181 ha en 2010[25].
Artisanat et industrie
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant un seul salarié[24].
Activités de service
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec un emploi salarié), auxquels s’ajoute l’unique établissement du secteur administratif, salariant une personne[24].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[27], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[28]. Les seuls hébergements spécialisés sont des meublés labellisés[29]. Les résidences secondaires constituent l’essentiel de la capacité d’accueil[30] : au nombre de 174, elles représentent 57 % des logements[31],[32].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site de la grotte de Mousteiret est fréquenté à plusieurs moments distincts au néolithique. Toujours au Mousteiret, une enceinte préhistorique a été retrouvée.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045 (Peirolas)[33]. Le village est alors situé sur une petite colline, proche du site actuel. Les Castellane sont les seigneurs du lieu du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, puis les Valbelle leur succèdent jusqu’à la Révolution française[34]. La paroisse relevait de l’évêque de Senez, alors que le prieuré Saint-Jean-de-la-Foux relevait de l’abbaye de Lérins[33]. La communauté relevait de la viguerie de Castellane[33].
Au Moyen Âge, les habitants du Mousteiret et de La Bâtie (La Bastida Jabroni[35], la Bastide du Jabron en 1251) formaient deux communautés autonomes[36]. La paroisse du Moustier d’Aups relevait de l’abbaye de Lérins qui en percevait les revenus (à partir du XIIIe siècle). En 1441, ce prieuré est réuni à celui de Gratemoine (à Séranon) ; il semble alors disparaître en tant que prieuré, puis c’est son église, utilisée jusqu’au XVIIIe siècle qui disparaît[33].
Les communautés se réunissent progressivement : Le Mousteiret est annexé par celle de Peyroules dès 1278 ; La Bâtie est annexée au XVe siècle, fortement touchés par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[34].
Au début du XIXe siècle, la chapelle Sainte-Anne du hameau de la Rivière devient l’église paroissiale, ce qui concrétise le déperchement de l’habitat[33].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Peyroules est achevé[37].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Peyroules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[38].
Comme de nombreuses communes du département, celle de Peyroules se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, installées au village chef-lieu, à la Bâtie et à la Foux, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[39]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : si la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[40] , ne concerne pas Peyroules, la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliquée[41]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Peyroules sont régulièrement scolarisées.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]La commune possède un point-lecture informatisé[48].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Peyroules a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon. Depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Peyroules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[49]. Elle est située hors unité urbaine[50] et hors attraction des villes[51],[52].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (5,4 %)[53].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :
- total des produits de fonctionnement : 191 000 €, soit 808 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 153 000 €, soit 650 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 200 000 €, soit 846 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 304 000 €, soit 1 287 € par habitant.
- endettement : 8 000 €, soit 34 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 0,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 0,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 678 €[55].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Date | 1278 | 1315 | 1471 | 1504 | 1698 |
---|---|---|---|---|---|
Peyroules | 25 | 52 | 12 | 46 | 85 |
La Bâtie | 10 | 14 | inhabitée | ||
Le Mousteiret | 12 | 10 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].
En 2021, la commune comptait 248 habitants[Note 2], en évolution de +8,3 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L’histoire démographique de Peyroules, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’en 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Dans les années 1920, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[61]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Succède alors à ce mouvement séculaire une croissance continue de 1975 à nos jours.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'ancien village, ou Vieux-Peyroules, est un bourg castral, établi à proximité d’un château fort (en ruines).
L’église de Peyroules dite de Ville[62], placée sous le vocable de Saint-Pons (romane, construite dans la seconde moitié du XIe siècle selon Raymond Collier, fondée au VIIe siècle et remaniée au XIVe siècle selon la DRAC) y a été restaurée (les derniers travaux datant de 2013[63]) : éclairée seulement de baies étroites comme des meurtrières, la nef débouche dans une abside semi-circulaire. Le portail principal, sur la façade méridionale, est en plein cintre, avec des claveaux. Elle est inscrite comme monument historique[64],[65].
Au bourg de Peyroules, ou de la Rivière, la mairie est installée dans l’ancienne maison seigneuriale, date du XVIIIe siècle (réparée en 1844)[66]. L’église paroissiale Sainte-Anne[67] abrite une bannière de procession représentant L’Adoration du saint sacrement (125 cm sur 73), où le saint sacrement est adoré par des anges. Datant du XIXe siècle, elle est protégée comme objet inscrit depuis 1987[68].
Monument aux morts[69] et plaques commémoratives[70].
La Foux
[modifier | modifier le code]La Foux est également un bourg castral[71],[72], dont le château est construit au lieu-dit croix de Peyssivier dans la seconde moitié du XIIIe siècle.
- Église Saint-Jean-Baptiste et sa cloche de 1560[73], à La Foux[74], une séquence du film Jeux interdits y fut tournée ;
- L'oratoire Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste[75] ;
- Ferme fortifiée à La Foux également, avec pigeonnier.
La Bâtie
[modifier | modifier le code]La Bâtie est également un ancien bourg castral, appelé autrefois la Bastide-du-Jabron, fondée au XIIIe siècle[76].
La chapelle de La Bâtie, sous l’invocation de la Transfiguration[77],[78] mais appelée communément Saint-Sauveur, ancienne succursale de la paroisse de Peyroules[33], date de 1651. Son clocher-mur se trouve au-dessus de la façade occidentale[79].
Mousteiret
[modifier | modifier le code]Au Mousteiret, se trouve un autre bourg castral[80], avec un abri troglodytique, très difficile d’accès[81].
Chapelle Notre-Dame, actuellement ferme[82].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gilbert Sauvan né à Peyroules, maire de 1983 à 2008 et député.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Cavité naturelle des fées, Baume di Fodo
- Daniel Thiery, « Peyroules - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », sur archeoprovence, (consulté le ).
- Peyroulles , de Castellane, sur le site Dignois
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavité souterraine naturelle des fées, Baume di Fodo
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Peyroules sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Roger Brunet, « Canton de Castellane », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
- « IGN, Carte topographique de la commune de Peyroules » sur Géoportail.
- « écart Granges du Mousteiret (les) », notice no IA04000329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « écart Granges de la Bâtie (les) », notice no IA04000321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fiche horaire de la ligne Grasse - Saint-Auban
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 9 août 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 9 août 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Peyroules et Castellane », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).. Notice 23950, p 1289
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 90.
- Dossier local - Commune : Peyroules, Insee (lire en ligne), p.5.
- Dossier local, p. 8.
- Dossier local, p. 7.
- Dossier local, p. 16.
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, (lire en ligne), p.6.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 7.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 32.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 44.
- Dossier local, p. 17.
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
- Daniel Thiery, « Peyroules - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », sur archeoprovence, (consulté le ).
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 189
- « présentation de la commune de Peyroules », notice no IA04000196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 163 et 186.
- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 18.
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
- Dominique Cureau, « Teillon : Peyroules », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
- « D'une victoire à l'autre, le parcours d'un militant », La Marseillaise, 16 octobre 2012, p. 4
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Montfuron à Puimichel (liste 5), consulté le 8 mars 2013
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- Catalogue en ligne sur le site des médiathèques A3V.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Base Mérimée, consultée le 17 décembre 2009.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
- « église paroissiale Saint-Pons puis chapelle Saint-Antoine », notice no IA04000203, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Peyroules : report de l’inauguration de la chapelle », La Provence, 2 novembre 2013, p. 12.
- Collier 1986, p. 58.
- Arrêté du 11 septembre 2006, notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008.
- Collier 1986, p. 271.
- « église paroissiale Sainte-Anne », notice no IA04000137, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Arrêté du 19 novembre 1987, « bannière de procession de la Sainte Famille », notice no PM04001936, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 février 2014.
- « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA04000140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM04003051, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture deux plaques commémoratives de la guerre de 1914-1918
- « bourg castral de la Foux », notice no IA04000211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008
- Notice no IM04000519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
- « église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA04000208, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste », notice no IA04000218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008
- « église paroissiale Saint-Sauveur, puis de la Transfiguration de Notre-Seigneur », notice no IA04000209, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IM04000518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Sauveur, puis de la Transfiguration de Notre-Seigneur
- Collier 1986, p. 232.
- « bourg castral du Mousteiret », notice no IA04000207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- notice de la Base Mérimée, consultée le 1er décembre 2008
- « chapelle Notre-Dame, actuellement ferme », notice no IA04000217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture