Aller au contenu

« Utilisateur:Kawtar Belahmira/Brouillon » : différence entre les versions

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
NicoV (discuter | contributions)
 
(2 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Avantage non déclaré|date=septembre 2024}}

{{Admissibilité à vérifier|date=septembre 2024}}
{{Admissibilité à vérifier|date=septembre 2024}}


Ligne 6 : Ligne 8 :


{{À wikifier|date=septembre 2024}}
{{À wikifier|date=septembre 2024}}
[[Fichier:Mustapha- Belahmira.jpg|bordure|vignette|291x291px| '''Mustapha Belahmira en''' '''2017''']]
Mustapha Belahmira "Ceinture noire 7ème Dan" est l’un des premiers judokas marocains ayant participé pour la première fois aux Jeux Olympiques à Munich en 1972<ref name=":1">{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-04-09|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_royale_marocaine_de_judo_et_arts_martiaux_assimil%C3%A9s|consulté le=2024-09-02}}</ref><ref>{{Lien web |titre=Olympic Games Munich 1972 / IJF.org |url=https://www.ijf.org/competition/1907/judoka_nations?nation=mar |site=www.ijf.org |consulté le=2024-09-03}}</ref>.


A partir de 1983<ref name=":0" />, il est devenu l'entraineur de l'équipe nationale de judo et ayant contribué à former des judokas marocains.
[[Fichier:Belahmira--Mustapha.jpg|bordure|vignette|434x434px| '''Mustapha Belahmira en 2017''']]
Mustapha Belahmira "Ceinture noire 7ème Dan" est l’un des premiers judokas marocains ayant participé pour la première fois aux Jeux Olympiques à Munich en 1972<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-04-09|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_royale_marocaine_de_judo_et_arts_martiaux_assimil%C3%A9s|consulté le=2024-09-02}}</ref>.

Ses réalisations en tant qu'athlète ont marqué la scène nationale, arabe et internationale.

A partir de 1983, il est devenu l'entraineur de l'équipe nationale de judo et ayant contribué à former des judokas marocains les poussant à remporter plusieurs médailles.


Mustapha était également arbitre africain de catégorie A et mondial de catégorie B.
Mustapha était également arbitre africain de catégorie A et mondial de catégorie B.
Ligne 21 : Ligne 20 :


=== '''Vie privée et Famille''' ===
=== '''Vie privée et Famille''' ===
Né en 1950 et marié en 1976, Mustapha a eu quatre filles Fatima Zahra, Hanane, Hasnaa et Kawtar. Il entretenait une relation exceptionnelle avec elles, basée sur le soutien, l'encouragement et la protection attentive. Dans son entourage, il était très connu par son sens d’humour, sa gentillesse et sa bienveillance.
Né en 1950, Mustapha s'est marié en 1976 et a eu quatre filles : Fatima Zahra, Hanane, Hasnaa et Kawtar. Il était réputé pour maintenir avec elles une relation marquée par le soutien, l'encouragement et une protection attentive. Connu pour son sens de l'humour, sa gentillesse et sa bienveillance, il a laissé une impression positive sur son entourage


Mustapha est décédé le 21 mars 2024 à l'âge de 74 ans.
Mustapha est décédé le 21 mars 2024 à l'âge de 74 ans.


=== '''Réalisations en tant que judoka''' ===
=== '''Réalisations en tant que judoka''' ===
Il a débuté sa carrière sportive très jeune et a eu son premier contact avec le tatami dès l’âge de 10 ans. Il avait la chance de croiser les grands maîtres du judo comme Tifrawi. Il était connu par sa capacité à apprendre rapidement comme en témoigne son entourage<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |nom=ALM |titre=Mustapha Belhamira, un judoka né |url=https://aujourdhui.ma/archives/mustapha-belhamira-un-judoka-ne-87838 |site=Aujourd'hui le Maroc |date=2007-06-21 |consulté le=2024-09-02}}</ref>.
Il commence sa carrière sportive très jeune, faisant ses premiers pas sur le tatami dès l'âge de 10 ans. Au cours de ses débuts, il rencontre des figures emblématiques du judo, telles que Tifrawi, et se distingue par sa capacité à assimiler rapidement les techniques de judo, comme le confirment ses pairs.<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |nom=ALM |titre=Mustapha Belhamira, un judoka né |url=https://aujourdhui.ma/archives/mustapha-belhamira-un-judoka-ne-87838 |site=Aujourd'hui le Maroc |date=2007-06-21 |consulté le=2024-09-02}}</ref>.


La carrière sportive de Mustapha a été très marquée par la présence de M’hammedi Benomar l’ancien président de la Fédération Royale Marocaine de judo. Il était son mentor et représentait une figure paternelle qui n’a ménagé aucun effort à l’orienter et le soutenir.
La carrière sportive de Mustapha a été très marquée par la présence de M’hammedi Benomar l’ancien président de la Fédération Royale Marocaine de judo. Il agissait en tant que mentor et représentait une figure paternelle, offrant orientation et soutien.


Son dévouement envers le judo l’a rapidement propulsé vers le succès. Après seulement 5 ans de pratique, il a remporté pour la première fois, en 1965, le titre de champion du Maroc des jeunes, un titre qu’il a conservé en 1966 et 1967<ref name=":0" />.
En 1965, après seulement cinq années de pratique, Belahmira remporte son premier titre de champion du Maroc des jeunes, qu'il conserve en 1966 et 1967<ref name=":0" />. En 1968, il obtient le titre de champion du Maroc junior, marquant le début d'une série de succès. L'année suivante, en 1969, il réalise un doublé en remportant les titres de champion du Maroc junior et senior<ref name=":0" />.


Les années 1970 sont particulièrement brillantes pour Belahmira. Il conserve le titre de champion du Maroc dans la catégorie des -63 kg pendant trois années consécutives (1970, 1971 et 1972)<ref name=":0" /> mais pas seulement. En 1970, il est également couronné champion arabe par équipe en Algérie et remporte le tournoi de Casablanca. En 1971, il obtient la deuxième place au tournoi de Tunis par équipe, la troisième place au tournoi de Valence et la quatrième place aux Jeux Méditerranéens à Izmir. En 1972, il se classe troisième au tournoi de Séville et participe aux Jeux Olympiques de Munich, marquant ainsi l'histoire du judo marocain<ref name=":1" /><ref>{{Lien web |langue=en-US |nom=lordneo |titre=Moroccan Royal Federation of Judo and Assimilated Martial Arts – Wikipedia – Enzyklopädie |url=https://wiki.edu.vn/all2en/wiki36/moroccan-royal-federation-of-judo-and-assimilated-martial-arts-wikipedia/ |date=2018-10-18 |consulté le=2024-09-03}}</ref>.
En 1968, il a décroché son premier sacre en remportant le championnat du Maroc junior. Cette réalisation représentait le début d’une série de succès démontrant son engagement et son talent exceptionnel dans sa discipline. Depuis lors, Mustapha n’a cessé de briller en décrochant les titres, les uns après les autres. En 1969, il a remporté le titre de champion du Maroc junior et sénior, un doublé qui a marqué sa carrière sportive<ref name=":0" />.


Surnommé "le Renard" en raison de son intelligence tactique et de sa ruse sur le tatami, Mustapha Belahmira est reconnu pour sa capacité à anticiper les mouvements de ses adversaires et à adapter ses stratégies en conséquence.
Les années soixante-dix représentaient « les années de gloire » pour l’athlète Belahmira. Il a conservé le titre de champion du Maroc trois ans consécutifs dans la catégorie de -63kg (1970, 1971 et 1972) mais pas seulement<ref name=":0" />. En 1970, il était également champion arabe par équipe et a occupé la 1ère place au tournoi de Casablanca (Sénégal-Algérie- Maroc). En 1971, il a commencé à marquer la scène internationale en se classant en troisième place au tournoi de Valence et en quatrième place aux Jeux Méditerranéens organisé à Izmir. En 1972, il a occupé la troisième place au tournoi de Séville (open) et a marqué l’histoire du judo marocain grâce à sa participation aux Jeux Olympiques de Munich qui ne passa pas inaperçu.


En 1974, il remporte le titre de champion du Maroc et obtient la troisième place au tournoi de Tenerife en Espagne. En 1975, il se classe deuxième au championnat du Maroc et cinquième au championnat open en Allemagne.
Ses adversaires le surnommaient "le Renard" en raison de son intelligence tactique et de sa ruse sur le tatami. Il avait la capacité à anticiper les mouvements de ses adversaires et à trouver des solutions astucieuses pour remporter ses combats. Son intelligence et sa finesse technique ont contribué à faire de lui un compétiteur redoutable et respecté dans le monde du judo.


Mustapha Belahmira conclut sa carrière en 1976 avec un palmarès impressionnant, comprenant des titres de champion du Maroc en individuel et par équipe. Sa participation aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976<ref>{{Chapitre|langue=en|titre chapitre=Judo at the 1976 Summer Olympics – Men's 63 kg|titre ouvrage=Wikipedia|date=2023-06-25|lire en ligne=https://en.wikipedia.org/wiki/Judo_at_the_1976_Summer_Olympics_%E2%80%93_Men's_63_kg|consulté le=2024-09-02}}</ref> et sa victoire en médaille d'or aux Jeux Panarabes en Syrie soulignent l'ampleur de ses réalisations et son dévouement au judo.
En 1974, Mustapha a réussi encore une fois à monter la première marche du podium national en remportant le titre de champion du Maroc<ref name=":0" /> et se classe troisième au tournoi de Tenerife en Espagne. En 1975, il se contente de la deuxième place en championnat du Maroc et occupe la cinquième au championnat open en Allemagne.

Mustapha a brillamment clôturé sa carrière sportive en tant qu’athlète en 1976 en accumulant un palmarès impressionnant. Il a remporté le championnat du Maroc à la fois individuel et par équipe, démontrant ainsi sa polyvalence et son excellence dans sa discipline. Il a participé pour la deuxième fois aux Jeux olympiques de Montréal <ref>{{Chapitre|langue=en|titre chapitre=Judo at the 1976 Summer Olympics – Men's 63 kg|titre ouvrage=Wikipedia|date=2023-06-25|lire en ligne=https://en.wikipedia.org/wiki/Judo_at_the_1976_Summer_Olympics_%E2%80%93_Men's_63_kg|consulté le=2024-09-02}}</ref>qui est déjà une réussite en soi, et décrocha une médaille d'or aux Jeux Panarabes en Syrie qui est une véritable consécration de son talent et de son travail acharné.


=== '''Réalisations en tant que coach''' ===
=== '''Réalisations en tant que coach''' ===
En tant que coach de l'équipe nationale de judo, il a guidé ses athlètes vers des succès impressionnants et était le spécialiste du kata en particulier le [[Nage-no-kata|nage no kata]]. Sa carrière de coach a débuté en 1983<ref name=":0" /> avec une médaille d'argent et une médaille de bronze aux Jeux Méditerranéens<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Jeux méditerranéens de 1983|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-02-01|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_m%C3%A9diterran%C3%A9ens_de_1983|consulté le=2024-09-02}}</ref>.
En tant que coach de l'équipe nationale de judo, il a guidé ses athlètes vers des succès impressionnants et était le spécialiste du kata en particulier le [[Nage-no-kata|nage no kata]]. Sa carrière de coach a débuté en 1983<ref name=":0" /> avec une médaille d'argent et une médaille de bronze aux Jeux Méditerranéens<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Jeux méditerranéens de 1983|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-02-01|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_m%C3%A9diterran%C3%A9ens_de_1983|consulté le=2024-09-02}}</ref>.


En 1990, il a conduit l'équipe à trois médailles de bronze au championnat d'Afrique<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Championnats d'Afrique de judo 1990|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-11-08|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnats_d'Afrique_de_judo_1990|consulté le=2024-09-02}}</ref>.En 2005, il a mené l'équipe à quatre médailles de bronze en individuel et une médaille de bronze par équipe au championnat d'Afrique en [[Championnats d'Afrique de judo 2005|Afrique du Sud.]] L'année suivante, en 2006, ses athlètes ont décroché une médaille d'or et deux médailles de bronze en équipe féminine en Tunisie, suivies par une performance similaire en 2007. La même année, l'équipe nationale a également remporté deux médailles d'or et deux médailles de bronze en Syrie, ainsi qu'une médaille d'or, une médaille d'argent et deux médailles bronze en Tunisie pour les juniors.
En 1990, il a conduit l'équipe à trois médailles de bronze au championnat d'Afrique<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Championnats d'Afrique de judo 1990|titre ouvrage=Wikipédia|date=2023-11-08|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnats_d'Afrique_de_judo_1990|consulté le=2024-09-02}}</ref>.
En 2005, il a mené l'équipe à quatre médailles de bronze en individuel et une médaille de bronze par équipe au championnat d'Afrique en [[Championnats d'Afrique de judo 2005|Afrique du Sud.]] L'année suivante, en 2006, ses athlètes ont décroché une médaille d'or et deux médailles de bronze en équipe féminine en Tunisie, suivies par une performance similaire en 2007. La même année, l'équipe nationale a également remporté deux médailles d'or et deux médailles de bronze en Syrie, ainsi qu'une médaille d'or, une médaille d'argent et deux médailles bronze en Tunisie pour les juniors.


En 2008, sous sa direction, l'équipe nationale a remporté deux médailles d'or, deux médailles d'argent et deux autres de bronze au tournoi de Tunis<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=LE |nom=MATIN |titre=Les Marocains s'illustrent |url=https://lematin.ma/journal/2008/Judo_Les-Marocains-s-illustrent/88650.html |site=Le Matin.ma |date=2008-04-04 |consulté le=2024-09-02}}</ref>. Cette année-là, il a également conduit l'équipe au [[Championnats d'Afrique de judo 2008|championnat d'Afrique,]] où ils ont remporté deux médailles d'or et six médailles de bronze, et a participé aux Jeux Olympiques de Pékin en tant que coach.
En 2008, sous sa direction, l'équipe nationale a remporté deux médailles d'or, deux médailles d'argent et deux autres de bronze au tournoi de Tunis<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=LE |nom=MATIN |titre=Les Marocains s'illustrent |url=https://lematin.ma/journal/2008/Judo_Les-Marocains-s-illustrent/88650.html |site=Le Matin.ma |date=2008-04-04 |consulté le=2024-09-02}}</ref>. Cette année-là, il a également conduit l'équipe au [[Championnats d'Afrique de judo 2008|championnat d'Afrique,]] où ils ont remporté deux médailles d'or et six médailles de bronze, et a participé aux Jeux Olympiques de Pékin en tant que coach.

Dernière version du 3 septembre 2024 à 11:34

Mustapha Belahmira en 2017

Mustapha Belahmira "Ceinture noire 7ème Dan" est l’un des premiers judokas marocains ayant participé pour la première fois aux Jeux Olympiques à Munich en 1972[1][2].

A partir de 1983[3], il est devenu l'entraineur de l'équipe nationale de judo et ayant contribué à former des judokas marocains.

Mustapha était également arbitre africain de catégorie A et mondial de catégorie B.

À la fin de son parcours professionnel, il a assumé le rôle de conseiller auprès du président de la Fédération Royale Marocaine de judo.

Vie privée et Famille

[modifier | modifier le code]

Né en 1950, Mustapha s'est marié en 1976 et a eu quatre filles : Fatima Zahra, Hanane, Hasnaa et Kawtar. Il était réputé pour maintenir avec elles une relation marquée par le soutien, l'encouragement et une protection attentive. Connu pour son sens de l'humour, sa gentillesse et sa bienveillance, il a laissé une impression positive sur son entourage

Mustapha est décédé le 21 mars 2024 à l'âge de 74 ans.

Réalisations en tant que judoka

[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière sportive très jeune, faisant ses premiers pas sur le tatami dès l'âge de 10 ans. Au cours de ses débuts, il rencontre des figures emblématiques du judo, telles que Tifrawi, et se distingue par sa capacité à assimiler rapidement les techniques de judo, comme le confirment ses pairs.[3].

La carrière sportive de Mustapha a été très marquée par la présence de M’hammedi Benomar l’ancien président de la Fédération Royale Marocaine de judo. Il agissait en tant que mentor et représentait une figure paternelle, offrant orientation et soutien.

En 1965, après seulement cinq années de pratique, Belahmira remporte son premier titre de champion du Maroc des jeunes, qu'il conserve en 1966 et 1967[3]. En 1968, il obtient le titre de champion du Maroc junior, marquant le début d'une série de succès. L'année suivante, en 1969, il réalise un doublé en remportant les titres de champion du Maroc junior et senior[3].

Les années 1970 sont particulièrement brillantes pour Belahmira. Il conserve le titre de champion du Maroc dans la catégorie des -63 kg pendant trois années consécutives (1970, 1971 et 1972)[3] mais pas seulement. En 1970, il est également couronné champion arabe par équipe en Algérie et remporte le tournoi de Casablanca. En 1971, il obtient la deuxième place au tournoi de Tunis par équipe, la troisième place au tournoi de Valence et la quatrième place aux Jeux Méditerranéens à Izmir. En 1972, il se classe troisième au tournoi de Séville et participe aux Jeux Olympiques de Munich, marquant ainsi l'histoire du judo marocain[1][4].

Surnommé "le Renard" en raison de son intelligence tactique et de sa ruse sur le tatami, Mustapha Belahmira est reconnu pour sa capacité à anticiper les mouvements de ses adversaires et à adapter ses stratégies en conséquence.

En 1974, il remporte le titre de champion du Maroc et obtient la troisième place au tournoi de Tenerife en Espagne. En 1975, il se classe deuxième au championnat du Maroc et cinquième au championnat open en Allemagne.

Mustapha Belahmira conclut sa carrière en 1976 avec un palmarès impressionnant, comprenant des titres de champion du Maroc en individuel et par équipe. Sa participation aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976[5] et sa victoire en médaille d'or aux Jeux Panarabes en Syrie soulignent l'ampleur de ses réalisations et son dévouement au judo.

Réalisations en tant que coach

[modifier | modifier le code]

En tant que coach de l'équipe nationale de judo, il a guidé ses athlètes vers des succès impressionnants et était le spécialiste du kata en particulier le nage no kata. Sa carrière de coach a débuté en 1983[3] avec une médaille d'argent et une médaille de bronze aux Jeux Méditerranéens[6].

En 1990, il a conduit l'équipe à trois médailles de bronze au championnat d'Afrique[7].

En 2005, il a mené l'équipe à quatre médailles de bronze en individuel et une médaille de bronze par équipe au championnat d'Afrique en Afrique du Sud. L'année suivante, en 2006, ses athlètes ont décroché une médaille d'or et deux médailles de bronze en équipe féminine en Tunisie, suivies par une performance similaire en 2007. La même année, l'équipe nationale a également remporté deux médailles d'or et deux médailles de bronze en Syrie, ainsi qu'une médaille d'or, une médaille d'argent et deux médailles bronze en Tunisie pour les juniors.

En 2008, sous sa direction, l'équipe nationale a remporté deux médailles d'or, deux médailles d'argent et deux autres de bronze au tournoi de Tunis[8]. Cette année-là, il a également conduit l'équipe au championnat d'Afrique, où ils ont remporté deux médailles d'or et six médailles de bronze, et a participé aux Jeux Olympiques de Pékin en tant que coach.

  1. a et b « Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  2. « Olympic Games Munich 1972 / IJF.org », sur www.ijf.org (consulté le )
  3. a b c d e et f ALM, « Mustapha Belhamira, un judoka né », sur Aujourd'hui le Maroc, (consulté le )
  4. (en-US) lordneo, « Moroccan Royal Federation of Judo and Assimilated Martial Arts – Wikipedia – Enzyklopädie », (consulté le )
  5. (en) « Judo at the 1976 Summer Olympics – Men's 63 kg », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  6. « Jeux méditerranéens de 1983 », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  7. « Championnats d'Afrique de judo 1990 », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  8. LE MATIN, « Les Marocains s'illustrent », sur Le Matin.ma, (consulté le )
pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy