Voir la source de XD 1000-1200

{{Infobox Matériel ferroviaire/Début
| Type    = autorail
| modèle  = XD 1000-1200
| image   = PO-Midi ZZ PEty 23921.jpg
| légende = PO-Midi ZZ PEty 23921 (puis XD 1201 SNCF).
}}
{{Infobox Matériel ferroviaire/Identification
| Type               = autorail 
| titre              = Identification
| Exploitant         = 
| Désignation        = 
| Surnom             = Glouglou<br />De Dietrich 210 ch
| Type2              = [[autorail]]
| Motorisation       = Diesel
| Composition        = M
| Conduite           = 
| Couplage           = 
| Maître d'œuvre     = 
| Concepteur         = 
| Conception         = 
| Commande           = 
| Construction       = 
| Transformation     = 
| Modèle d'origine   = 
| Constructeur       = [[De Dietrich]]
| Modernisation      = 
| N° de série        = 
| Mise en service    = 1933-1935
| Période de service = 
| Effectif           = 0
| Service commercial = 
| Retrait            = 1960
| Nombre             = 1 + 34
| Diffusion          = 
| Affectation        = 
| Aménagement        = 
| Utilisation        = 
}}
{{Infobox Matériel ferroviaire/Caractéristique technique
| Type                    = autorail
| titre                   = Caractéristiques techniques
| Disposition des essieux = 1A'A1'
| Écartement              = standard
| Carburant               = 
| Moteur thermique        = 2 * [[Indenor|CLM]] 85L4 puis <br/> 2 * [[Poyaud]] 4 PDT
| Génératrice             = 
| Alternateur             = 
| PuissanceMoteur         = CLM : 77 kW<br />Poyaud : 84,5
  | RégimePuissance       = 1 500
| Couple                  = <!--unité : kN m -->
  | RégimeCouple          = <!--unité : tr/min -->
| Puissance               = CLM : 154 kW<br />Poyaud 169
| Effort                  = <!--préciser 'démarrage' ou la vitesse ; intitulé "Effort de traction" modifiable avec |titreEffort = ; unité : kN ; modifiable avec |unitéEffort = -->
| Transmission            = mécanique Mylius  CV2
| Diamètre roues AV       = <!--unité : mm-->
| Diamètre roues motrices = <!--unité : mm-->
| Diamètre roues AR       = <!--unité : mm-->
| Capacité en carburant   = 
| unitéCarburant          = [[Litre|L]]
| Consommation            = <!--préciser les conditions ; unité : L/km ; modifiable avec |unitéConsommation = -->
| Masse                   = <!--intitulé "Tare" (masse à vide) ; unité : t ; modifiable avec |unitéMasse = -->
| Masse en service        = 
| Masse adhérente         = <!--unité : t ; modifiable avec |unitéMasse = -->
| Longueur hors tampons   = 17,900
| Largeur                 = 
| Hauteur                 = 
| Masse totale            = 
| Longueur totale         = 
| Empattement             = 
| Empattement rigide      = <!--unité : m (si non définie par |unitéEmpattement =) -->
| Empattement total       = <!--unité : m (si non définie par |unitéEmpattement =) -->
| Voie                    = <!--unité : m -->
| Bogies                  = 
| Empattement du bogie    = 3,200
| Diamètre                = 
| Accès                   = 
| Portes                  = 
| Intercirculation        = 
| Passagers               = 
| Aménagement             = <!--également disponible dans {{m|Séribox identification}} -->
| Capacité                = 
| Places assises          = 
| Capacité fourgon        = 
| Acoustique              = <!--unité : dB  ; modifiable avec |unitéAcoustique = -->
| Climatisation           = <!--N.B. la présence d'une climatisation peut se signaler dans Aménagement (ex. "salle climatisée") -->
| Vitesse                 = 
}}
{{Infobox Matériel ferroviaire/Fin
| Type = autorail
}}

Les '''XD 1000-1200''' sont une série d'[[autorail]]s à [[moteur Diesel]] fabriqués par [[De Dietrich]] pour le compte des compagnies ferroviaires françaises avant la création de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]].

Un protoype est mis en service en 1933 ; les commandes et les mises en service de {{nobr|34 engins}} de série surviennent dans les deux ans qui suivent. Si les différents lots partagent des caractéristiques communes (longueur de caisse, motorisation, puissance), la SNCF décide finalement de les immatriculer finalement dans des séries différentes selon la compagnie qui les avait achetés. Les derniers exemplaires sont radiés en {{date-|septembre 1960}}.

Le son particulier des deux [[moteur Diesel|moteurs Diesel]] à [[moteur à deux temps|cycle deux temps]] qui les équipent à l'origine leur vaut le surnom générique de « Glouglou » tout comme l'appellation « autorail {{nobr|De Dietrich 210 ch}} » est parfois retenue, eu égard à la puissance cumulée de ces deux moteurs.

== Genèse de la série ==
Outre sa production d'appareils de chauffage, l'entreprise [[De Dietrich]] de [[Reichshoffen]] construit des wagons et des voitures pour les compagnies de chemin de fer françaises. Les commandes baissant, elle cherche à se diversifier en se lançant dans la construction d'autorails, mode de transport alors en plein développement en France{{Sfn|Didelot|2019|p=36}}.

Voulant de démarquer de [[Renault]] et de [[Autorail Bugatti|Bugatti]], alors très présents sur le marché{{Sfn|Broncard|1986|p=10}}, {{nobr|De Dietrich}} opte pour des solutions techniques inédites. Le principe retenu repose sur une double motorisation avec des groupes de faible puissance installés directement sur les [[bogie]]s {{incise|cela simplifie la transmission, améliore la tenue de voie en abaissant le centre de gravité et réduit les vibrations de la caisse}}, associée à une caisse légère. Les moteurs, en position inclinée sur les bogies, sont plus facilement démontables{{Sfn|Didelot|2019|p=37-38}}. Le chauffage des compartiments voyageurs est réalisé au moyen d'une chaudière {{nobr|De Dietrich}} au fioul qui alimente des radiateurs à eau, le chauffage par circulation de l'eau de refroidissement du moteur n'étant pas jugé assez efficace{{Sfn|Didelot|2019|p=41}}.

Le [[prototype]] effectue sa première circulation le {{date-|24 juin 1933}} sur la ligne appartenant à {{nobr|De Dietrich}} qui relie [[Mouterhouse]] à [[Bannstein]]{{Sfn|Didelot|2019|p=41}}. Le constructeur réalise, les {{nobr|8 et {{date-|9 septembre 1933}}}}, un voyage de démonstration entre [[Paris]], [[Dreux]] et [[Bagnoles-de-l'Orne]], auquel participent les dirigeants des grandes compagnies ferroviaires françaises{{Sfn|Broncard|1986|p=11}}. Toutes passent commande du modèle auprès de {{nobr|De Dietrich}}, sauf la [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée]] (PLM) qui estime la puissance de l'autorail insuffisante pour les lignes à profil difficile de son réseau{{Note|group=N|Le PLM commande à {{nobr|De Dietrich}} un modèle à la motorisation renforcée ({{unité|221|kW}}) dont les huit exemplaires lui sont livrés en 1935-1936{{Sfn|Didelot|2019|p=47}}.}} et la [[Compagnie des chemins de fer du Nord]] qui s'équipe localement auprès des [[ADN & Standard|Aciéries du Nord]]{{Sfn|Broncard|1986|p=12}}. L'[[Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine]] (AL), outre sa commande d'autorails neufs, achète le prototype{{Sfn|Didelot|2019|p=41}}.

== Description ==
=== Caractéristiques techniques ===
La caisse du prototype possède une ossature en alliage léger recouverte de plaques en [[duralium]] ; sur les exemplaires de série, toutes ces structures sont en acier{{Sfn|Didelot|2019|p=42}} mais dans tous les cas la longueur hors tampons de l'appareil est fixée à {{unité|17.900|m}}{{Sfn|Didelot|2019|p=43}}.

Les moteurs d'origine de ces autorails, construits par la [[Indenor|compagnie lilloise de moteurs]] ({{nobr|CLM 85L4}}) sous licence [[Junkers]], sont déjà largement utilisés dans l'industrie automobile<ref name="CL">{{Lien web|auteur=[[Clive Lamming]]|titre=De Dietrich : un nom prestigieux lié au chemin de fer|site=trainconsultant.com|url=https://trainconsultant.com/2023/06/25/de-dietrich-un-nom-prestigieux-lie-au-chemin-de-fer/|consulté le=26/01/2024}}.</ref>. Ce sont des moteurs Diesel à [[moteur à deux temps|cycle deux temps]], à quatre cylindres et à huit pistons où deux pistons par cylindre travaillent en opposition {{incise|le rendement de ce type de moteurs n'est pas optimal<ref name="K93">{{ouvrage|auteur=Fabienne Klinguer|titre=De l'autorail à la voiture Corail : le matériel roulant De Dietrich, 1933-1978.|année=1993|pages totales=89|passage=11}}.</ref>|stop}}. Leur puissance s'élève à {{unité|77|kW}} ({{unité|105|ch}}){{Sfn|Didelot|2019|p=46}}. Sur chaque bogie, un moteur est accouplé à une boîte de vitesses mécanique {{nobr|Mylius CV2}} à commande pneumatique, à quatre rapports avec inverseur, qui transmet le mouvement à l'essieu intérieur du bogie{{Sfn|Broncard|1986|p=10}}. Les roues du prototype, qui possèdent entre le [[boudin (ferroviaire)|boudin]] et le [[moyeu]] trois anneaux élastiques destinés à amortir les vibrations, sont remplacées par des roues monobloc sur les autorails de série{{Sfn|Didelot|2019|p=41}}. Pour améliorer l'inscription du bogie dans les courbes de la voie et assurer une meilleure adhérence, les roues porteuses de chaque bogie (côté extrémité de l'autorail) ont un diamètre de {{unité|760|mm}} et les roues motrices (côté intérieur) sont plus grandes avec {{unité|850|mm}} ; en outre, le pivot du bogie est décalé vers l'intérieur{{Sfn|Didelot|2019|p=40}}. Le freinage est assuré par un double dispositif : [[frein à tambour|tambours]] calés sur les essieux et patin électro-magnétique plaqué sur le rail{{Sfn|Didelot|2019|p=41}}. Comme sur la plupart des autorails à cette époque, aucun dispositif d'attelage n'est prévu<ref>{{Article |auteur=Jehan-Hubert Lavie |titre=Remorquer ou pas ?|titre numéro=L'art de composer les trains d'autorails |périodique=Correspondances ferroviaires|numéro=2 (hors série) |mois=1 |année=2004 |pages=11-12 |issn=1634-8206}}.</ref>.

À partir de 1952, les {{nobr|XD 1000-1200}} bénéficient d'un nouveau moteur Diesel {{nobr|[[Poyaud]] 4 PDT}} à l'architecture conventionnelle qui permet d'augmenter de {{unité|20|ch}} leur puissance globale. Vers la même époque, d'autres modifications sont apportées : remplacement des freins à tambour par des [[frein à sabot|freins à sabot]] plus efficaces et plus faciles d'entretien, démontage du frein par patin électro-magnétique et installation d'un attelage Willison permettant la circulation en jumelage (un conducteur par autorail){{Sfn|Didelot|2019|p=46}}.

=== Aménagements intérieurs ===
L'aménagement intérieur des autorails de série de l'[[Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine|AL]] est identique à celui du prototype : les sièges (brevet [[Épéda]]) sont confortables voire luxueux avec un revêtement en cuir<ref name="K93"/> mais les dossiers des banquettes ne sont plus individuels{{Sfn|Didelot|2019|p=42}}. Parmi tous les engins livrés, ceux destinés à ce réseau sont les seuls dont le pupitre de conduite soit disposé à droite{{Sfn|Broncard|1986|p=12}}.

La [[Compagnie des chemins de fer de l'Est]] choisit deux types d'aménagement ; l'un favorise le service « banlieue » avec plus de sièges répartis en deux classes et des accès facilités ; l'autre est orienté vers le service « grandes lignes » avec moins de places mais en classe unique et avec un local à bagages agrandi{{Sfn|Didelot|2019|p=44}}.

Les autorails de l'[[Administration des chemins de fer de l'État|État]] sont aménagés avec deux compartiments en classe unique et un local à bagages agrandi, des strapontins et des banquettes rabattables{{Sfn|Didelot|2019|p=45}}.

Le [[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et du Midi|PO-Midi]] retient pour ses autorails un aménagement intérieur voisin de celui des « grandes lignes » de l'Est, avec toutefois des portes plus larges pour le local à bagages{{Sfn|Didelot|2019|p=45}}.

{|class="wikitable centre"
|+ Aménagements intérieurs des autorails De Dietrich 210 ch de la SNCF{{Sfn|Didelot|2019|p=43}}.
! Réseau
! Nombre d'exemplaires
! N° réseau origine
! N° SNCF final
! Places assises
! Strapontins
! Aménagements<br />particuliers
|-
|rowspan="2"|[[Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine|AL]]
|style="text-align: center;"|1
|ZZr 11 puis 12
|rowspan="2"|XD 1001 à 1011
|rowspan="2"style="text-align: center;"|69
|rowspan="2"style="text-align: center;"|6
|rowspan="2"|
|-
|style="text-align: center;"|10
|ZZr 13 à 22
|-
|rowspan="2"|[[Compagnie des chemins de fer de l'Est|Est]]
|style="text-align: center;"|2
|ZZ ABCEt 90001 et 90002
|XD 1021 et 1022
|style="text-align: center;"|69
|style="text-align: center;"|6
|Banlieue<br />(deux portes latérales)
|-
|style="text-align: center;"|6
|ZZ ABsCEty 70001 à 70006
|XD 1031 à 1036
|style="text-align: center;"|59
|style="text-align: center;"|6
|Grandes lignes<br />(une porte latérale)
|-
|[[Administration des chemins de fer de l'État|État]]
|style="text-align: center;"|6
|ZZy 24801 à 25806
|XD 1101 à 1106
|style="text-align: center;"|48
|style="text-align: center;"|12
|Fourgon agrandi
|-
|[[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et du Midi|PO-Midi]]
|style="text-align: center;"|10
|ZZ PEty 23921 à 23930
|XD 1201 à 1210
|style="text-align: center;"|59
|style="text-align: center;"|6
|}

== Carrière et services ==
[[Fichier:XD 1000-1200 lignes.svg|vignette|redresse=1.2|Lignes européennes parcourues par les {{nobr|XD 1000-1200}} vers 1935<ref>{{Article|auteur=M. Henon|titre=L'exploitation par De Dietrich|périodique=Traction nouvelle|numéro=3|date=mai-juin 1936|page=planche hors-texte}}.</ref>.]]
Tous les autorails sont livrés aux différents réseaux entre 1933 et 1935. Les exemplaires de l'AL, arrivés les premiers, sont affectés à [[Strasbourg]] et [[Mulhouse]] d'où ils quadrillent les lignes d'Alsace et de Lorraine, de [[Sarreguemines]] au nord à [[Belfort]] au sud et jusqu'à [[Bâle]]. Ceux de l'Est, affectés à [[Vitry-le-François]], rayonnent notamment vers [[Reims]] ou [[Troyes]]. Les autorails de l'État sont basés à [[Rennes]] et assurent des services sur un large périmètre allant de [[Saint-Malo]] au [[Le Mans|Mans]]. Les unités du PO-Midi, dépendant du dépôt d'[[Agen]], circulent vers [[Auch]] ou [[Tarbes]]{{Sfn|Broncard|1986|p=11-12}}.

Après la [[Seconde Guerre mondiale]], et alors que quatre unités ont été détruites par faits de guerre, toutes les autres sont regroupées dans la région Est de la SNCF{{Note|group=N|Dès la fin du conflit, la SNCF met en place un plan de rationalisation de son parc d'autorails en regroupant les séries par région SNCF en fonction des constructeurs{{Sfn|Didelot|2019|p=45}}.}} et affectées à [[Mohon]], Vitry-le-François puis [[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]] puis [[Langres]], Strasbourg et [[Île Napoléon|Mulhouse-Île Napoléon]] ; ils assurent des dessertes omnibus autour de ces villes, les autorails de Mulhouse conservant leur tournée vers Bâle{{Sfn|Didelot|2019|p=45}}.

Au milieu des années 1950, l'arrivée des [[X 3800]] restreint leur activité à des navettes de service à [[Chaumont (Haute-Marne)|Chaumont]], Mohon, Mulhouse et Strasbourg{{Note|group=N|Dans le langage ferroviaire, une « navette de service » ou « navette ouvrière » désigne un court train, reliant généralement une grande gare à un centre de triage ou un dépôt voisin, destiné au transport exclusif des agents du chemin de fer entre ces deux points. Plusieurs séries d'[[automotrice]]s ou d'autorails finissent leur carrière dans ce rôle<ref>{{Article|auteur=Loïc Fieux|titre=Z 4000, Z 4100 et Z 4400 : l'armada du PO|périodique=Correspondances ferroviaires|numéro=3 hors-série|année=2004|titre numéro=L'art de composer les trains : les automotrices|pages=24}}.</ref>.}}. Les dernières unités sont radiées en {{date-|septembre 1960}} : aucun de ces autorails ne bénéficie de la renumérotation dans la série des {{nobr|X 41000}} qui devait leur échoir deux ans plus tard{{Sfn|Didelot|2019|p=46}}.

== Les De Dietrich 210 ch en-dehors de la SNCF ==
=== Houillères du bassin de Lorraine ===
{{média externe|image1=[https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/8B3877E4-8B3F-4F8B-8545-D689337D6ADE/NW_detail/cet-autorail-de-dietrich-a-servi-au-transport-du-personnel-entre-les-puits-reumaux-et-nord-a-merlebach-c-est-le-dernier-exemplaire-de-ce-modele-photo-rl-1559494182.jpg Navette De Dietrich des HBL] sur le site du [[Le Républicain lorrain|Républicain lorrain]].}}
L'un des autorails (ex État) est gravement endommagé dans un incendie en 1939. Racheté par De Dietrich mais resté inemployé par cette entreprise après la Seconde Guerre mondiale, il est vendu en 1952 aux [[Houillères de Lorraine|Houillères du bassin de Lorraine]] (HBL). Débarrassé de la plus grande partie de ses aménagements intérieurs pour accroître sa capacité et équipé de portes coulissantes à commande pneumatique, il sert, pendant de nombreuses années, de navette transportant les ouvriers entre les différents sites, dont le siège de [[Merlebach]]. Remotorisé en 1964 avec deux moteurs Diesel Poyaud, il reste en service jusqu'en 1980, date à laquelle il est remplacé par un {{nobr|X 3800}}{{Sfn|Didelot|2019|p=46}}{{,}}<ref>{{Lien web|titre=État autorail « X-41106 » – Petite-Rosselle|site=Patrimoine ferroviaire français|url=https://www.patrimoine-ferroviaire.fr/etat-autorail-x-41106/|consulté le=04/02/2024}}.</ref>.

Il est conservé au [[La Mine, musée du carreau Wendel|musée du carreau Wendel]] à [[Petite-Rosselle]]{{Sfn|Didelot|2019|p=46}}.

=== Proche-Orient ===
En 1934, quatre exemplaires de ce type d'autorail circulent en [[Syrie]] sur le [[Chemin de fer de Damas à Alep]]. Deux d'entre eux sont longs de {{unité|18.120|m}}, les deux autres de {{unité|19.520|m}}. Ils sont modifiés pour répondre aux contraintes du climat local : refroidissement des moteurs amélioré, ventilation des compartiments renforcée par la pose de prises d'air orientables en toiture, installation de distributeurs de boissons fraîches pour les passagers. Dépourvus d'attelage, ils ne peuvent opérer qu'en solo. Ils circulent entre [[Alep]], [[Rayak]] et [[Tripoli (Liban)|Tripoli]], allant même jusqu'à [[Beyrouth]]{{Sfn|Didelot|2019|p=44}}{{,}}<ref name="Bej">{{Article|auteur=[[Pascal Bejui]]|titre=Autorails De Dietrich : de l'Est à l'Orient et autres lieux|périodique=Le Train Nostalgie|numéro=19|date=octobre 2020|pages=58-60|issn=2496-204X}}.</ref>.

Après l'indépendance du [[Liban]] (1943) et de la Syrie (1946), ils sont versés en 1956 au parc des [[Chemins de fer syriens]] mais continuent d'assurer les mêmes services jusque vers 1980{{Sfn|Didelot|2019|p=44}}.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=N}}

=== Références ===
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons = Category:SNCF Class XD 1000-1200
}}
=== Bibliographie ===
* {{article|auteur=Yves Broncard|titre=De Dietrich : autorails pour tous usages|périodique=[[La Vie du rail (hebdomadaire)|La Vie du rail]]|numéro=2071|date=14 décembre 1986|pages=9-14}}.
* {{Article|auteur=Frédéric Didelot |titre=De Dietrich : le {{2e}} grand constructeur français d'autorails |périodique=[[Ferrovissime]] |mois=juillet-août |année=2019 |numéro=100 |issn=1961-5035 |pages=34-66}}.

=== Articles connexes ===
* [[Matériel moteur de la SNCF]]

{{Palette|Matériel moteur hors service de la SNCF}}

{{Portail|chemin de fer}}

[[Catégorie:Automotrice thermique De Dietrich]]
[[Catégorie:Ancien autorail de la SNCF]]
[[Catégorie:Matériel roulant de la Compagnie de l'Est]]