1316 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1313 1314 1315 1316 1317 1318 1319 Décennies : 1280 1290 1300 1310 1320 1330 1340 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1313 - 1314 - 1315 - 1316 - 1317 - 1318 - 1319 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1280 - 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1316 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Juillet : fondation de l'hôpital de la Madeleine à Saint-Denis, faubourg de Paris, par Imbert de Lyons « pour y recevoir les pauvres femmes qui ne faisaient que passer[1] » et qui sera confié par Jean de Meulan, évêque de Paris, aux sœurs hospitalières de Saint-Gervais, dites les Filles-Dieu.
- Institution d'une « pharmacie du Vatican » (speciarius vaticanus), « dont le chef fournissait non seulement les médicaments au pape, mais encore dirigeait l'activité des maîtres en pharmacie[2] ».
- L'hôpital de Strasbourg, probablement fondé en 1119, est transféré hors de l'enceinte de la ville à cause de la peste et de la famine ; détruit en 1393, il sera installé en 1398 sur les lieux qu'occupe aujourd'hui le Nouvel Hôpital civil.
- Fondation de l'hôpital Saint-Georges, hors les murs de la ville de Sion dans le Valais, non loin de la porte de Loèche, par le forgeron Christian de Husogny[3].
- Fondation de la maladrerie de Peyrouzes, sur le territoire actuel de la commune de Venerque en Languedoc[4].
- Une maladrerie est attestée à Embrun, en Savoie[5].
- 1316-1319 : fondation de l'hôpital de Molsheim, en Alsace, par Jean Ier, évêque de Strasbourg[6],[7].
Publication
[modifier | modifier le code]- Mondino de Liuzzi achève son Anathomia, traité où il affirme avoir disséqué le cadavre de deux femmes, en janvier et mars 1315.
Décès
[modifier | modifier le code]- 22 décembre : Gilles de Rome[8] (né en 1247), disciple de Thomas d'Aquin, docteur de l'université de Paris, précepteur du futur roi de France Philippe le Bel, prieur général des augustins, archevêque de Bourges, auteur d'un ouvrage médical de référence « sur la formation du corps humain dans l'utérus » (De formatione corporis humani in utero[9]).
- Vers 1316 : Nicolas de Pologne (né vers 1235), médecin dominicain, probablement originaire de Silésie.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste-Michel Jaillot, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, Paris, chez l'auteur et chez A.-M. Lottin aîné, , 56 p. (lire en ligne), p. 26 et suiv..
- Tommaso Aurelj, « Les Pharmaciens des papes », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 25, no 99, , p. 119 (lire en ligne).
- Laura Bottiglieri, Liquidation totale (catalogue d'exposition), La Grenette : Galerie de la Ville de Sion, (lire en ligne), « La Chapelle Saint-Georges. État d'origine ».
- Roland Chabbert, Patrick Roques, Sofia Katsoulidou et Benoît de Geyer, « Présentation de la commune de Venerque », sur le site du patrimoine de Midi-Pyrénées, 23 décembre 2013 (lire en ligne).
- Joseph Roman, Tableau historique de département des Hautes-Alpes, vol. 1, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne).
- Philippe-André Grandidier, Œuvres historiques inédites, vol. 6, Colmar, au bureau de la Revue d'Alsace, , 475 p. (lire en ligne), p. 84.
- Bernhard Metz, « Essai sur la hiérarchie des villes médiévales d'Alsace (1250-1350), 2e partie », Revue d'Alsace, vol. 134 « Varia », , § 55, n. 103 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), p. 200.
- Voir l'édition de 1515 : (la) Gilles de Rome, Tractatus aureus Egidii Romani de formatione corporis humani in utero, Paris, Le Preux Poncet, (lire en ligne).