1365 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1362 1363 1364 1365 1366 1367 1368 Décennies : 1330 1340 1350 1360 1370 1380 1390 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1362 - 1363 - 1364 - 1365 - 1366 - 1367 - 1368 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1365 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 12 mars : sous le nom d'Alma mater rudolphina vindobonensis, Rodolphe IV, duc d'Autriche, fonde l'université de Vienne qui comprend dès son origine une faculté de médecine[1].
- 6 juin : à la requête de Raymond IV, seigneur des Baux, l'empereur Charles IV fonde l'université d'Orange en Provence, où la médecine est enseignée dès l'origine[2].
- Construction à Avignon, par la confrérie Notre-Dame de la Major, de l'hôpital dit de Saint-Michel ou des Lombards[3].
- Fondation de bourses de médecine au collège de Laon, à Paris, par Jean de Coucy, ancien médecin du roi Jean le Bon[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- Martin de Saint-Gilles, maître ès arts et en médecine de l'université de Paris, au service de Jeanne de Bourbon, reine de France, termine la rédaction du Livre des Amphorismes Ypocras, traduction et commentaire des Aphorismes d'Hippocrate et de leur commentaire par Galien, avec des extraits du Canon d'Avicenne[5],[6].
- 1362-1365 : Jean de Tournemire rédige à Montpellier son « Commentaire du neuvième livre du Traité de Rhazès » (Clarificatorium super nono Almansoris una cum textu ipsius Razi), manuscrit perdu, mais que l'on connaît par « différentes copies fragmentaires et surtout la première édition imprimée, l'incunable de 1490 sorti des presses lyonnaises de Jean Trechsel[7] ».
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Augustin Amploteti, barbier à Avignon[8], membre de la confrérie de la Major[9].
- Fl. Dreux de Mosonio, clerc du diocèse de Reims, maître ès arts et en médecine de l'université de Paris[8].
- Fl. Hugues Girouart, barbier, pensionné par le seigneur de Glénouze, en Anjou[10].
- 1329-1365 : fl. Adam Le Bercher de Franconville, maître régent à Paris, doyen de la faculté de médecine en 1350-1351, « envoyé à la cour romaine pour défendre les privilèges de la compagnie [des médecins] contre les individus exerçant illicitement[8] ».
- 1348-1365 : fl. Jean de Lovanio, étudiant de la nation anglaise, maître ès art et en médecine de l'université de Paris[11].
- 1362-1365 : fl. Jean Gortenbeke, maître ès arts et en médecine à Paris[8].
- 1363-1365 : fl. Étienne Boucat, barbier, probablement à Saint-Trivier en Franche-Comté[12].
- Vers 1365 : fl. Adenet de Wevere, barbier de Louis de Male, comte de Flandre[8].
- 1365-1366 : fl. Henselin Wissenburg, représentant des baigneurs et des barbiers au conseil de la ville de Strasbourg[8].
- 1365-1367 : fl. Jean Bernardi, médecin à Nîmes[8]
- 1365-1367 : fl. Geoffroi Vaurognies, chirurgien de l'hôtel de Louis Ier, duc d'Anjou[8].
- Vers 1365-1372 : fl. Jean de La Rochelle[11], médecin, au service de Jean d'Armagnac-Fézensaguet ; soigne son fils Géraud[13].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Alonso Chirino (es) (mort vers 1429), médecin de Jean II, roi de Castille, auteur en 1411-1417 de deux traités de médecine intitulés Espejo de la Medicina (« Miroir de la médecine ») et Menor daño de la Medicina (« Moindre mal de la médecine[14] »).
Décès
[modifier | modifier le code]- Robert Tassili (date de naissance inconnue), médecin à Montpellier[12].
- Vers 1365 : Barnabas de Reggio (né vers 1300), médecin italien, auteur de deux traités de diététique : un Libellus de sanitate tuenda, et un Compendium de naturis et proprietatibus alimentorum achevé en 1338[15].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Pansier, « Inventaire de la pharmacie de Pernes en 1365 », Annales d'Avignon et du Comtat Venaissin, vol. 14, , p. 114-123 (lire en ligne).
Références
[modifier | modifier le code]- « Universïtät Wien », sur le site masteretudes.fr (lire en ligne.
- « Université d'Orange (notice détaillée) », sur le site des archives départementales de Vaucluse [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2017)].
- « Aumône confrérie Notre-Dame la Majour et hôpital des Pèlerins d'Avignon », sur le site des archives départementales de Vaucluse [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2017)].
- Jean-Patrice Boudet, « Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du collège de maître Gervais », Médiévales, vol. 52, 2007, mis en ligne le 6 septembre 2009, § 12 (lire en ligne, consulté le ).
- BNF 16625266.
- Martin de Saint-Gille et Germaine Lafeuille (éd.), Les Amphorismes Ypocras de Martin de Saint-Gille, 1362-1365, Genève, Droz, coll. « Travaux d'humanisme et Renaissance » (no 9), , 167 p. (présentation en ligne).
- Stanis Perez, Histoire des médecins : Artisans et artistes de la santé de l'Antiquité à nos jours, Paris, Perrin, coll. « Pour l'histoire », (ISBN 978-2-262-05114-3, lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Augustin Amploteti », p. 56, « Dreux de Mosonio », p. 123, « Adam Bercherii de Francovilla », p. 6, « Jean Gortenbeke », p. 411, « Adenet de Wevere », p. 9, « Henselin Wissenburg », p. 291, « Jean Bernardi », p. 361, « Geoffroi Vaurognies », p. 180.
- « Aumône confrérie Notre-Dame la Majour et hôpital des pèlerins d'Avignon », archives départementales du Vaucluse, état général des fonds (lire en ligne, consulté le 23 mars 2017).
- Laurence Moulinier, « Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) », dans Bruno Laurioux et Laurence Moulinier-Brogi, Scrivere il Medio evo. Lo spazio, la santità, il cibo : Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, Viella, (lire en ligne), p. 5.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Lovanio », p. 441, « Jean de La Rochelle », p. 430.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Étienne Boucat », p. 69, « Robert Tassili », p. 261.
- Voir « Jean Ier d'Armagnac-Fézensaguet (Jean d'Armagnac-Fézensaguet, vicomte de Fézensaguet et de Creyssels, ca 1335-1390) ; son fils, Géraud III d'Armagnac-Fézensaguet (ca 1355-1403) », sur Généanet (lire en ligne, consulté le 23 mars 2017).
- Adeline Rucquoi, « Contribution des studia generalia à la pensée hispanique médiévale », dans José-Maria Soto Rábanos (éd.), Pensamiento hispano medieval : Homenaje a D. Horacio Santiago-Otero, Madrid, CSIC, (lire en ligne), p. 21.
- Marilyn Nicoud, « L'Adaptation du discours diététique aux pratiques alimentaires : L'Exemple de Barnabas de Reggio », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 107, no 1 « Moyen Âge », , p. 207 et 210 (lire en ligne).