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Amanlis

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Amanlis
Amanlis
Mairie d'Amanlis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Roche aux Fées Communauté
Maire
Mandat
Loïc Godet
2020-2026
Code postal 35150
Code commune 35002
Démographie
Gentilé Amanlissiens
Population
municipale
1 762 hab. (2021 en évolution de +4,38 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Population
agglomération
28 707 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 26″ nord, 1° 28′ 29″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 93 m
Superficie 25,25 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Janzé
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Amanlis
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Amanlis
Liens
Site web amanlis.fr

Amanlis [amɑ̃lis] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Géographie

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Amanlis est desservie par la ligne 3 (Rennes - Châteaugiron - La Guerche-de-Bretagne) du réseau régional BreizhGo.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Amanlis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (36,9 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Attestée sous la forme Amanliarum vers 1245, Amanliis en 1127[13].

La ville se nomme Amanli en gallo[14], langue locale, prononcé [amɑ̃li][15].

En 1943, Théophile Jeusset crée un premier nom en breton pour la localité : Ameliz[16]. L'Office Public de la Langue Bretonne propose Amanlez en breton, bien qu'Amanlis se trouve hors de la zone d'expansion maximum de la pratique traditionnelle de la langue.

Le trésor d'Amanlis a été trouvé en 1835 et devait comprendre environ 10 000 pièces, des monnaies de billon vénètes, riedones et de type à l'octopède[17], mais ce trésor fut malheureusement dispersé ; 310 pièces se trouvent toutefois au Musée de Bretagne ; un second lot du même trésor fut découvert dans la décennie 1940[18].

Le XIXe siècle

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Amanlis abrita la terre de Jacques-Joseph de Corbière, important membre du parti ultraroyaliste sous la Seconde Restauration. Corbière s'y retira après la révolution de juillet 1830 et y demeura jusqu'à sa mort en 1853.

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, Amanlis fut un haut lieu de la production de toiles à voile, économie prospère pour toute une région[19].

Le XXe siècle

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La Seconde Guerre mondiale

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Deux jeunes femmes ouvrirent en 1943 à Janzé un foyer d'accueil pour enfants abandonnés (des enfants juifs) venus de la région parisienne : le « refuge des Aulnaies » ; après quelques mois, le refuge fut transféré à la « Belle Motte » en Amanlis, un lieu d'accueil plus vaste qui accueillit jusqu'à 17 enfants pendant l'hiver 1943-1944. Ce lieu d'accueil fut soutenu par un réseau local de solidarité[20].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Pierre-Marie Bigot   Cultivateur
1947 mars 1989 Claude de Talhouët   Avocat
mars 1989 mars 2008 Rémy Morel DVD Artisan menuisier
mars 2008 En cours
(au 29 mai 2020)
Loïc Godet[22],[23]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Chef de travaux retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 1 762 habitants[Note 2], en évolution de +4,38 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4132 4132 5082 6342 8012 8542 8202 7642 721
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6802 4332 5462 4092 3442 1052 0661 9571 856
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7521 8081 7601 5121 4181 4401 4751 4441 403
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 3631 3761 3391 3371 3441 4421 5521 5671 611
2017 2021 - - - - - - -
1 7191 762-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église paroissiale Saint-Martin.

La commune abrite un monument historique :

  • L'église Saint-Martin-de-Tours, édifiée pour l'essentiel au XIVe siècle sur les bases d’une église datant des XIe et XIIe siècles. Le chevet a été construit en 1625. L’église a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du [28].

Autre monument :

La chapelle Sainte-Anne.

Personnalités liées à la commune

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  • Jacques Lucas, auteur de « La Maison Sculptée », au lieu-dit Lessard (dite aussi « Maison de l'Essart ») ; elle est en ruines désormais et définitivement fermée[29].
  • Certains membres du groupe de musique Baradoz sont originaires d'Amanlis. D'où la référence à ce village dans la musique Maezioù. Le chanteur du groupe est connu pour sa capacité à grimper dans les aigus. Le guitariste, quant à lui, célèbre chaque concert en fracassant sa guitare sur le sol.
  • Le ministre Jacques-Joseph Corbière (1766-1853), qui fut aussi député d'Ille-et-Vilaine.

Festival de Rock aux Fées

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Le festival de Rock aux Fées[30] était un festival de musique ayant eu lieu de 2006 à 2010, organisé par l'association « Poudre d'artistes ». Il se déroulait le dernier week-end de juillet au lieu-dit la Pucelais et rassemblait des groupes de rock, ska et electro. Son nom provient du dolmen préhistorique voisin de la Roche-aux-Fées.

Bibliographie

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  • Aussant, « Découverte d'un souterrain traversant le bourg d'Amanlis et se dirigeant vers la Seiche », Extrait des procès verbaux 1844-1857 de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine,‎ , p. 98
  • Raymond Chabirand, Amanlis, histoire d'une paroisse rurale, Rennes, Imprimerie Les Nouvelles,
  • Thomas Perrono, Les marchands de toiles d'Amanlis. Une petite élite rurale au cœur de la manufacture des toiles à voiles. 1750 – v. 1900, t. 2, Rennes,
Mémoire de master en histoire à l'université Rennes 2.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Amanlis et Arbrissel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Arbrissel » (commune d'Arbrissel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804), p. 322.
  14. Régis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes, , 1000 p. (ISBN 2-906064-64-5), p. 559
  15. Chubri, « ChubEndret ».
  16. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 65 (lire en ligne)
  17. Cheval à 8 pattes, dans le but probablement d'illustrer un cheval au galop.
  18. Katherine Gruel, Le monnayage armoricain et le contexte de la Guerre des Gaules, "Trésors enfouis de l'âge du Fer à la Révolution", Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, éditions Locus Solus, 2013, (ISBN 978-2-36833-016-6).
  19. Thomas Perrono, "La production toilière en Ille-et-Vilaine au XIXe siècle : un témoignage d'une époque révolue ?", En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, no 3, hiver 2014, en ligne
  20. « La Belle Motte durant la Seconde Guerre mondiale », sur ajpn.org, (consulté le ).
  21. pas de maire mais un agent municipal
  22. « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534,‎ , p. 10-11 (ISSN 1285-7688).
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Notice no PA00090494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. http://lamaisonsculptee.net/fr/histoir.htm
  30. www.rockauxfees.org Festival Rock aux Fées
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