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Androgynie

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Saint Jean-Baptiste (Léonard de Vinci) en qui coexistent natures féminine et masculine.

L'androgynie est la particularité d'un être humain (androgyne), dont l'apparence (physique et/ou gestuelle) ne permet pas de savoir clairement à quel sexe ou genre il appartient[1]. Le terme est aussi revendiqué, de manière moins courante, par certaines personnes qui revendiquent une identité de genre ni tout à fait masculine ni tout à fait féminine, quelle que soit leur apparence physique.

Ce terme peut aussi évoquer le mythe de l’androgyne (platonicien), qui relate l'origine de l’androgynie humaine du point de vue hellénique. L'androgynie ne doit pas être confondue avec des notions auxquelles elle est fréquemment amalgamée, telles que l'intersexuation, la transidentité ou le travestissement[2], ni même comme un « stade » précédant l'un ou l'autre de ces statuts : des individus peuvent se faire désigner ainsi en raison d’une apparence morphologique (féminine pour un homme, masculine pour une femme) à différents niveaux de promiscuité sans pour autant vouloir y être associés, alors que certains s’en réclament ouvertement, et ce sans pour autant y insérer une implication identitaire. Certains mannequins et figures publiques sont fréquemment qualifiés d'androgynes, sans pour autant s’identifier d’un point de vue identitaire ou culturel à ce style ou approche des genres (ni même vouloir y être identifiés). Alors qu’au contraire, d’autres y voient un « troisième genre ».

Lorsqu'une personne présente des attributs génitaux ambigus, indépendamment de sa perception psychologique, on parle en médecine d'intersexuation.

Étymologie

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Le substantif masculin[3] et adjectif[4] « androgyne » est un emprunt[5],[6], par l'intermédiaire[5] du latin androgynus[6], au grec ἀνδρόγυνος / andrógunos, composé de ἀνήρ / anḗr, ἀνδρός / andrós (« homme ») et de γυνή / gunḗ (« femme »)[5].

Mythe platonicien

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Le premier mythe platonicien de l'androgyne est relaté par le personnage d'Aristophane, dans le Banquet (189c - 193e) au cours duquel plusieurs personnages décrivent leur conception de l'amour. Pour Aristophane, au commencement, il y avait trois sortes d'êtres humains, et non deux comme aujourd'hui : la femelle, issue de la terre, le mâle, issu du soleil, et l'androgyne, un être « composé des deux premiers et qui les renfermait tous deux »[7], issu de la lune. Les androgynes étaient des êtres ronds possédant deux visages (des deux côtés d'une même tête), quatre bras, quatre jambes, deux appareils génitaux, etc., et se reproduisant sans sexualité.

Ayant provoqué la colère des dieux en tentant de les égaler, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés. L'humanité est alors divisée en deux espèces, hommes et femmes. Chaque nouvel être recherche alors sa moitié antérieure pour reformer l'être originel, dans un élan qu'Aristophane nomme erôs : « chaque moitié cherchait à rencontrer celle qui lui appartenait »[8]. Une fois les deux moitiés réunies, celles-ci ne cherchent plus qu'à s'unir et se confondre à nouveau, et, n'y parvenant pas, finissent par mourir de faim et d'inaction. Pour éviter l'extinction de la race humaine, Zeus déplace les organes génitaux sur le devant, afin de leur permettre de s'unir provisoirement, formant les êtres humains actuels. Ce mythe explique ainsi le phénomène amoureux et sa recherche, dont l'origine se trouve dans un puissant désir de complétion de soi[9].

Les peuples de l'Antiquité faisaient une nette différence entre ce que Mircea Eliade appelle l’« hermaphrodite concret » et l’« androgyne rituel » : un nouveau-né présentant des signes d'hermaphrodisme était dans certaines cultures et à des époques particulières, considéré comme un signe de la colère des dieux et mis à mort sur le champ. Seul était toléré l'androgyne rituel en tant que modèle de la coïncidence des opposés, réunissant les puissances magiques et religieuses liées à chacun des deux sexes ; dans ce cas, il ne s'agissait plus d'hermaphrodisme physiologique, mais de l'acquisition des pouvoirs des deux sexes par des pratiques rituelles, notamment par le fait de se travestir.

Ainsi, chez les Romains, la naissance à Sinuessa d'une androgyne durant la deuxième guerre punique est rangée avec d'autres phénomènes hors normes, tous considérés comme des prodiges, signes de la colère des dieux. L'enfant fut jeté à la mer[10]. Julius Obsequens rapporte aussi plusieurs cas d'enfants androgynes, nouveau-nés ou âgés de quelques années, éliminés en les jetant à la mer ou dans le fleuve, tandis que la ville concernée est purifiée par des processions de neuf jeunes filles chantant des hymnes[11].

Le regard sur l'androgynie se modifia ensuite graduellement : selon Pline l'Ancien, au Ier siècle après J.C, les androgynes étaient devenus des deliciae, des objets de plaisir, et ne suscitaient donc plus les mêmes craintes.

XIXe siècle

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Balzac a centré son roman Séraphîta sur un personnage d'androgyne directement issu des théories de Swedenborg. Séraphîtüs-Séraphîta, aimé en tant qu'homme par Minna et en tant que femme par Wilfred, fait preuve d'une érudition et de capacités intellectuelles largement supérieures à la moyenne ; se réalisant dans l'amour humain, concret, il n'est cependant pas un ange descendu sur terre, mais un humain parfait, c'est-à-dire un être « total ».

Dans les romans et les nouvelles appartenant au mouvement décadent du XIXe siècle, la figure de l'androgyne est récurrente, mais sous la forme d'un hermaphrodite morbide, voire satanique, qui ne connaît d'existence que sensuelle. On a affaire à une « dégradation du symbole »[12].

Les dandies d'Europe au XIXe siècle brillaient par leur androgynie au sein de leur société, androgynie remarquée par Baudelaire qui consacre un essai au peintre Constantin Guys ainsi que par Barbey d'Aurevilly qui écrit sur le célèbre dandy anglais Georges Brummel. Le dandy, qui se distingue par son détournement et son reniement des lois de la nature telles le vieillissement ou la sexualité vient se positionner en dehors de la différence des sexes : il se réapproprie les qualités asexuées de l'ange tel qu'il est conçu au XIXe siècle. Si l'androgynie est une des caractéristiques du dandy, c'est parce qu'elle est symptomatique du refus d'une catégorisation sexuelle et même d'une vie sexuelle puisque l'androgyne dandy n'est théoriquement attiré ni par l'homme, ni par la femme. Barbey d'Aurevilly les définit d'ailleurs comme « des natures doubles et multiples, d'un sexe intellectuel indécis » jusqu'à hésiter, de façon remarquablement moderne, sur le genre à attribuer au mot « androgyne »[13].

XXe siècle

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Coco Chanel en marinière.

La figure de l'androgyne est mise en valeur par des peintres du début du XXe siècle, notamment Marcel Duchamp, Marc Chagall et Jean Cocteau[14]. Ils se réfèrent généralement aux philosophies ésotériques comme l'alchimie et la Kabbale pour justifier cette valorisation. L'usage du terme comme critère de beauté physique et/ou spirituel est également répandu dans la littérature, sans implication avec l'intersexuation et la transidentité la plupart du temps, tel que chez Georges Hérelle ou Roger Peyrefitte. On trouve également le thème de l'androgynie dans le domaine de la mode.

XXIe siècle

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Si le terme qualifie toujours, notamment dans les milieux littéraires, une personne dont l'apparence physique est ambiguë (toujours sans rapport absolutiste avec la transidentité ou le travestisme), il sert aussi occasionnellement en dehors des cercles médicaux à qualifier un individu qui estime ne pas trouver sa place dans le schéma binaire homme/femme des sociétés actuelles. Ainsi, la militante trans Phaedra Kelly le revendique dès les années 1970, expliquant qu'elle « ne veut être ni un homme, ni une femme, mais les deux à la fois » et s'affirmant par ailleurs « gender transient » (« d'un genre impermanent »)[15].

Quand la personne s'identifie au genre social opposé à son sexe biologique, il s'agit de transidentité. Quand la personne refuse d'être catégorisée sous les deux seules étiquettes admises, il s'agit d'une personne dite « agenre ». Certaines personnes se qualifient plutôt d'intergenre, bien que pouvant être considérées comme faisant partie de la catégorie des transgenres au sens large du terme. L'androgynie désigne aussi un style vestimentaire dans les mouvements glam rock et Cosplay, où hommes et femmes s'habillent sans tenir compte des codes vestimentaires habituels, piochant allègrement dans les registres censés appartenir au genre opposé.

Parmi les personnalités et groupes les plus connues pour leur apparence androgyne aux XXe et XXIe siècles on retrouve entre autres : Ronan Parke, Jeffree Star, Conchita Wurst, Katherine Moennig, Annie Lennox, David Bowie, Marc Bolan, Mick Jagger, Klaus Nomi, Marilyn Manson, Lil Uzi Vert, Young Thug, Yohio, Bilal Hassani, Vincent Mc Doom, Brian Molko (membre du groupe Placebo), Boy George (chanteur du groupe Culture Club), Nicola Sirkis (chanteur du groupe Indochine), Bill Kaulitz (chanteur du groupe Tokio Hotel), Dero (chanteur du groupe Oomph!), Ville Valo (chanteur du groupe HIM), Pete Burns (chanteur du groupe Dead or Alive), Park Jimin (chanteur du groupe BTS), Mika Doll, Adam Lambert, Michael Jackson, Prince, Cinema Bizarre (groupe de pop rock allemand), le chanteur français Chris, la chanteuse française Desireless ainsi que la chanteuse britannique Elly Jackson (La Roux). On peut également évoquer le mannequin Andreja Pejić qui fait actuellement fureur sur les podiums grâce à son physique très androgyne.

L'androgynie est l'une des bases du mouvement musical japonais visual kei, avec des artistes et des groupes comme Mana de Malice Mizer et Moi dix Mois, X Japan, Dir En Grey, Miyavi (lorsqu'il était membre de Dué le Quartz), Versailles, The GazettE, Dio - Distraught Overlord, An Cafe, James Charles, SuG, Exist†trace, D'espairsRayetc. Il existe également des personnages fictifs androgynes, tel que les Jasdebi dans le manga D.Gray-man, Leo dans Tekken 6, Deidara et Haku dans Naruto ou encore Karuto, Neferupito et Kurapika dans Hunter x Hunter. Hideyoshi Kinoshita est un exemple flagrant d'androgynie dans le manga Baka To Test To Shoukanjuu Ni; tout comme Envy dans Fullmetal Alchemist.

Le terme ne peut être confondu avec l'homosexualité, l'intersexuation et la transidentité.

L'androgynie n'a aucun rapport avec l'orientation sexuelle ou l'identité de genre. Il s'agit surtout d'hommes et de femmes qui s'épanouissent dans un style brisant les tabous des genres vestimentaires hommes/femmes et/ou qui ont une image (psychologique) de soi qui mélange le masculin et le féminin. Il ne faut donc pas la confondre avec l'intersexuation, qui concerne des personnes « nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » et « femelle » », selon l'ONU[16], ou avec les personnes transgenres qui modifient ou non leurs corps ; l'androgynie relève d'un caractère également génétique, certains individus ayant simplement un visage ambivalent, surtout à l'adolescence[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. Bénédicte Fichten, « Être écrivain et femme », L'Acrobate des mots : la revue de toutes les littératures, no 1 : « Été 2013 »,‎ , p. 32-37 (lire en ligne, consulté le )

    « L'androgyne est un être humain dont l'apparence ne permet pas de savoir à quel sexe ou genre il appartient, mais il peut désigner une personne, comme moi, à l'identité de genre complexe, quelle que soit son apparence. »

  2. Mikaël Quilliou-Rioual, Identités de genre et intervention sociale, Paris, Dunod, coll. « Santé social / Métiers et pratiques », , 1re éd., 280 p. (ISBN 978-2-10-070242-8 et 2-10-070242-4, OCLC 892844675, BNF 44214644, SUDOC 180921118, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 2 (« L'origine des questionnements sur le genre »), p. 16, « L'origine médicale conduisant à des luttes communautaires ».
  3. Entrée « androgyne, n.m. » des Dictionnaires de français, sur le site des éditions Larousse [consulté le 24 mai 2017].
  4. Entrée « androgyne, adj. » des Dictionnaires de français, sur le site des éditions Larousse [consulté le 24 mai 2017].
  5. a b et c « Androgyne », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 24 mai 2017].
  6. a et b Informations lexicographiques et étymologiques d'« androgyne » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 24 mai 2017].
  7. Platon, « Le Banquet (trad. Cousin) - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le ), p. 272.
  8. Platon, « Le Banquet (trad. Cousin) - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le ), p. 275.
  9. Sandra Boehringer, « Comment classer les comportements érotiques ? Platon, le sexe et erôs dans le Banquet et les Lois. », Études platoniciennes, no 4,‎ , p. 45–67 (ISSN 2275-1785, DOI 10.4000/etudesplatoniciennes.902, lire en ligne, consulté le ).
  10. Tite-Live, histoire romaine, livre XXVII, 11.
  11. Julius Obsequens, Des prodiges, 86 ; 92 ; 94 ; 96 ; 107 ; 108 ; 110.
  12. Monneyron, Frédéric., L'androgyne décadent : mythe, figure, fantasmes, Grenoble, Ellug, , 180 p. (ISBN 2-902709-94-3 et 9782902709946, OCLC 34901070, lire en ligne), p. 10.
  13. Maxime Foester, « De l'androgynie au transgenre : le dandysme ou l'échappée belle », Esprit créateur, Vol. 53, N°1,‎ , p. 131-144 (lire en ligne).
  14. « le thème de l'androgyne chez Duchamp, Chagall et Cocteau », sur lenouveaucenacle.fr
  15. (en) « Our Under Cover Girl », Our Sorority, no 23,‎ , p. 3-4 (lire en ligne)
  16. « Libres & égaux: visibilité intersexe », Libres et égaux Nations Unies,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • Luc Brisson, Le sexe incertain : Androgynie et hermaphrodisme dans l'Antiquité gréco-romaine, Paris, Les Belles Lettres, , 174 p. (ISBN 2-251-32425-9)
  • Frédéric Monneyron, L'imaginaire androgyne d'Honoré de Balzac à Virginia Woolf, thèse d'État, Paris IV, Sorbonne,
  • Frédéric Monneyron (dir.), L'androgyne dans la littérature, Paris, Albin Michel,
  • Frédéric Monneyron, L'androgyne romantique du mythe au mythe littéraire, Grenoble, ELLUG,
  • Frédéric Monneyron, L'androgyne décadent : mythe, figure, fantasmes, Grenoble, Éditions littéraires et linguistiques de l'Université de Grenoble (ELLUG), , 180 p. (ISBN 2-902709-94-3, présentation en ligne).
  • Patricia Bourcillier, Androgynie & Anorexie, Flying Publisher, , 306 p. (lire en ligne)
  • Michel Foucault, Les anormaux : cours au Collège de France, 1974-1975, Paris, Seuil, , 368 p. (ISBN 2-02-030798-7)
  • Marie-Agnès Chauvin, Devenez androgyne, ça ira mieux ! : Essai sur la bisexualité psychique, Gap, Le Souffle d'or, coll. « Champ d'idées », , 261 p., 15 x 21 cm (ISBN 978-2-84058-455-1).
  • [Rey 2010] Jean-François Rey, « L'épreuve du genre : que nous apprend le mythe de l'androgyne ? », Cités : philosophie, politique, histoire, no 44 (2010/4) « Genre et sexe : nouvelles frontières ? »,‎ , p. 13-26 (DOI 10.3917/cite.044.0013, lire en ligne [html], consulté le ).
  • Christine Delphy, « Présentation :Lesbianisme, androgynie, transgression », Nouvelles Questions Féministes, vol. 18, no 1,‎ , p. 1–6 (ISSN 0248-4951, lire en ligne, consulté le ).
  • Fabio Lorenzi-Cioldi Fabio, « « Retour à l’androgynie », dans : Les androgynes », Psychologie sociale »,‎ , p. 1-20 (lire en ligne).
  • Ghaïss Jasser, « Le mythe de l’androgyne et la consécration des genres dans le roman français d’entre-deux-guerres », Nouvelles Questions Féministes, 2004/1 (Vol. 23),‎ , p. 83-102 (DOI 10.3917/nqf.231.0083, lire en ligne).
  • Bernard Saladin d’Anglure, « troisième genre », Revue du MAUSS, 2012/1 (n° 39),‎ , p. 197-217 (DOI 10.3917/rdm.039.0197, lire en ligne).
  • A. Mia Élise Adjoumani, Perpétue Dah et Léontine Troh Gueyes, La traversée culturelle du genre, (ISBN 978-2-343-23049-8, 2-343-23049-8 et 978-2-343-23082-5, OCLC 1266640026, lire en ligne).
  • (de) Dorothee Bierhoff-Alfermann, Androgynie : Möglichkeiten und Grenzen der Geschlechterrollen., VS Verlag für Sozialwissenschaften, (ISBN 978-3-322-84026-4 et 3-322-84026-3, OCLC 958568592, lire en ligne).
  • Guy Bouchard, Lise, (20 avril- Pelletier et Université Laval. Faculté de philosophie, Féminisme et androgynie : explorations pluridisciplinaires, Faculté de philosophie, Université Laval, [1990?] (ISBN 2-9801037-3-X et 978-2-9801037-3-5, OCLC 23969065, lire en ligne).
  • Barbara Gagné, L'androgynie psychique chez Carl Jung, Université Laval, (lire en ligne).
  • « Androgyne », sur SOS homophobie (consulté le ).

Articles connexes

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Dans les arts

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