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Antoine Jean Auguste Durosnel

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Antoine Jean Auguste Durosnel
Antoine Jean Auguste Durosnel

Naissance
Paris
Décès (à 77 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17831849
Distinctions Comte de l'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 31e colonne.
Autres fonctions Pair de France

Antoine Jean Auguste Durosnel, né à Paris le et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il siège à l'Assemblée nationale sous la monarchie de Juillet.

Fils de Jean-Baptiste Simon Barthélémy Henry-du-Rosnel, secrétaire d’un fermier général qui devient par la suite chef de division au ministère de la Guerre, Antoine Jean Auguste Durosnel est né à Paris le . Affecté en , à l’âge de douze ans, comme surnuméraire à la compagnie des gendarmes écossais, il n’est titularisé dans ses fonctions qu’à quinze ans révolus le . Réformé avec le corps le , il reprend du service lors de la Révolution comme lieutenant au 26e régiment d’infanterie le . Rapidement nommé capitaine et aide de camp du général d’Harville le , il fait campagne à ses côtés à l’avant-garde de l’armée du Nord en 1792 et 1793. Son général étant vu comme suspect après la défection de Dumouriez, le capitaine Durosnel est finalement versé dans la cavalerie légère et passe au 16e régiment de chasseurs à cheval le .

Il passe rapidement par tous les grades avant d'être nommé, sous le Directoire le , colonel du régiment. Il fait en 1800 la campagne d'Allemagne, se distingue à la bataille de Moesskirch, où il enfonce et détruit une force triple de la sienne ; à Hohenlinden, et en 1805, au combat d'Ems. Sa conduite à Austerlitz lui vaut le grade de général de brigade le , dont il se rend une nouvelle fois digne lors de la bataille d'Iéna, où ses charges impétueuses dégagent l'Empereur un moment exposé. En 1807, il se distingue encore au combat de Glottau en Pologne, où il défait complètement l'arrière-garde russe. Commandeur de la Légion d'honneur le , puis chevalier de l'Ordre du Lion « de Bavière », il est créé comte de l'Empire en 1808, et gouverneur de l'École militaire des Pages. Napoléon Ier le choisit pour l'un de ses aides de camp le , et lui confie le commandement des gendarmes d'élite de la Garde impériale. La même année, il suit l'Empereur en Espagne, et s'y fait remarquer en détruisant une colonne anglaise avec 400 cavaliers de la Garde impériale.

Le , il fait la campagne d'Autriche et est nommé général de division le même jour. Il combat au passage de la Traunn, sur le pont d'Ebersberg, ainsi qu'à la bataille d'Essling, où il est blessé et fait prisonnier, ce qui le fait passer pour mort au moment de l'armistice. En , lui et sa femme assistent aux festivités célébrant le mariage de l'Empereur et de Marie-Louise d'Autriche ; ils sont présents durant l'incendie de l'ambassade d'Autriche à Paris, au cours duquel la générale Durosnel est grièvement brûlée. Elle en reste blessée durant plusieurs années. Le général Durosnel est nommé grand officier de la Légion d'honneur en 1811 et reçoit peu après l'ordre de l'Éléphant du Danemark. Il fait la campagne de Russie comme aide-major général, et c'est lui qui est chargé de surveiller toute la cavalerie de la Grande Armée. Après la prise de Dresde en 1813, il est nommé gouverneur de cette ville où il reste jusqu'à la capitulation.

À la Première Restauration, le comte Durosnel est fait chevalier de Saint-Louis. Pendant les Cent-Jours, Napoléon l'ayant nommé pair de France et commandant en second de la garde nationale de Paris, les Bourbons le laissent en non-activité après leur retour. Après la révolution de Juillet 1830, la ville de Meaux l'envoie à la Chambre des députés, où il vote avec le centre. En , il reçoit la grand-croix de la Légion d'honneur et est enfin nommé pair de France, président du conseil général de Seine-et-Marne et aide de camp de Louis-Philippe Ier.

Un mal incurable indéfini, contracté lors de la retraite de Russie, termine à 77 ans, en , la carrière de ce général. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 29)[1].

Notes et références

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  1. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 309-310

Bibliographie

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Liens externes

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