Arènes de la Haute-Plante
Arènes de Pau | |||||
Les arènes de Pau en 1912 | |||||
Données générales | |||||
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Coordonnées | 43° 17′ 53″ nord, 0° 22′ 40″ ouest | ||||
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Ville | Pau | ||||
Organisation | |||||
Statut | Public | ||||
Catégorie d'arènes | 2e catégorie | ||||
Gestionnaire | Société des Arènes de Pau | ||||
Données historiques et techniques | |||||
Date de construction | |||||
Date d'inauguration | |||||
Capacité d'accueil | 2 000 places | ||||
Principales dates | Fêtes de Pau | ||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Les arènes de la Haute-Plante, étaient les arènes principales de la capitale béarnaise, située dans le département français des Pyrénées-Atlantiques, dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Une première version de ces arènes sont édifiées en bois en 1891[1]. Celles-ci faisaient le plein pour des courses landaises[2]. Provisoires, les arènes furent démontées et déplacées à Morlaàs en Aout 1896[3].
Au début des années 1900, le comité des Fêtes de Pau militait pour la construction d'Arènes en dur, d'une capacité de 10 000 à 12 000 places[4]. Après avoir fait édifier les arènes de la Croix-Du-Prince en bois en 1912, les frères Brienne récidivent et en implante de nouvelles à la Haute-Plante (Place Verdun) dédiées aux courses landaises [5],[6],[7].
Tauromachie en Béarn
[modifier | modifier le code]La ville de Pau n'est pas à proprement parler une ville de tradition taurine, même si l'on trouve de nombreuses arènes en Béarn : arènes du Pesqué à Orthez ou arènes de Garlin[8].
Le Béarn est toutefois une terre de tradition taurine, puisque l'on retrouve des traces de la présence de la course landaise dès le XVe siècle en Béarn, en 1469 une course de vaches a lieu à Moumour et s'achèvera devant un tribunal ecclésiastique, pour des raisons inconnues.
Lors des fêtes patronales, en Béarn comme en Gascogne on note des courses "bouchères", notamment à Salies-de-Béarn, malgré les interdictions.
Après l'annexion du Béarn à la France, ces règles seront plus ou moins appliquées, en raison du refus des Béarnais et des Gascons de s'y soumettre.
C'est en 1757 que Antoine Mégret d'Étigny, responsable de la généralité de Gascogne, Béarn et Navarre, fait interdire les courses de taureaux ou de bœufs à l'intérieur des villes. Cependant, les courses taurines sont alors autorisée en dehors des bourgs, dans des endroits clos par des barrières et vérifiés par des experts charpentiers (ordonnance royale du 16 février 1757)[9].
Dax est la première ville à se doter en 1784 d'arènes en dur[10].
Des arènes sont présentes au Nord de Pau, rue Monge dans les années 1870[11].
En 1866, le comité des Fêtes de Pau organisait une « Grande course aux taureaux sur la place Napoléon » sur la place aujourd'hui appelée place de Verdun. « Une quadrille landaise choisie parmi les meilleurs écarteurs s’y produit, et 4 prix de 100, 150, 250 et 300 francs sont répartis entre les vainqueurs. Par ailleurs, 400 francs d’encouragement sont décernés par le jury et les commissaires spéciaux »[12].
Les jeux tauromachiques avaient été choisis avec soin pour éviter le côté sanglant de la corrida espagnole, qui n'était pas du gout de la population béarnaise[13],[14].
Les taureaux venaient de Navarre et de Colmenar.
La presse parisienne et locale évoque toutefois les arènes de Pau au début des années 1900 comme un lieu traditionnel de spectacles tauromachiques[15],[16].
Arènes de la Croix du Prince
[modifier | modifier le code]Les arènes de la Croix du Prince sont construites près du stade de la Croix-Du-Prince pendant l'Entre-deux-guerres, près de la Gare de La Croix-du-Prince, avenue Bernadotte à Jurançon [17].
Inauguration des arènes de la Haute-Plante
[modifier | modifier le code]De 1881 à 1896, des arènes en bois étaient déjà disponibles à la Haute-Plante et proposaient tous les sports tauromachiques : course landaise, course camarguaise, course portugaise et corrida[18],[19],[20].
Une affiche ultérieure devait donner d’autres détails, mais elle n'a été retrouvée[21].
Les arènes de Pau ont été construites par la Société des Arènes de Pau à la Haute-Plante, l'actuelle Place de Verdun, à côté de la caserne Bernadotte.
La Société des Arènes Paloises avait émis 1000 actions de 250 francs afin de financer l'infrastructure[22].
Ces arènes pouvant accueillir 2 000 personnes étaient en dur, construites entièrement en bois[23].
La corrida est rapidement abandonnée, et ces arènes ne furent seulement utilisées que pour les courses landaises et des manifestations culturelles.
Utilisation
[modifier | modifier le code]Ces arènes ont également servies de salles de spectacles, à une époque où la ville ne disposait pas d'infrastructures équivalentes au Zénith de Pau.
Les arènes ont notamment été utilisée pour des combats de boxe organisés par le Ring Béarnais et la diffusion de films de cinéma parlant avec la diffusion en plein-air de films tels que Ben-Hur, Trois Jeunes Filles nues (film), Nuits de Venise ou encore Charlot policeman [24],[25],[26],[23]. Des spectacles d'opéra-comique se tenaient également aux arènes[27].
Un cirque et un combat entre un ours et des taureaux y ont été organisés[28].
Un fronton de pelote basque était également présent sur le site, où étaient disputées des rencontres nationales [29],[30].
Des corridas, courses landaises et spectacles taurins sont attestés jusque dans les années 1930[31].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Collectif, Géographies culturelles, Presses Univ. du Mirail, (ISBN 978-2-85816-550-6, lire en ligne)
- « Courses hispano-landaise », sur Pireneas, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- Mondot, « La Société des Fêtes », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées , (consulté le )
- « Les Arènes de Pau », sur Gallica, L'Avenir de Pau et des Pyrénées, (consulté le )
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
- « Fronton des Arènes », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Chronique Landaise », sur Gallica, Midi taurin, (consulté le )
- « La corrida, une histoire béarnaise », sur La République des Pyrénées (consulté le )
- Patrice Larrosa, Histoire de la tauromachie à Dax, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-12193-4, lire en ligne)
- Jean-Yves Puyo et Marylis Dauga, « La course landaise, sport-spectacle au défi de sa pérennisation (XIXe – XXe siècle) », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 8, no 1, , p. 15–22 (lire en ligne, consulté le )
- « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région] », sur Gallica, (consulté le )
- « Fêtes de Pau (2e journée). – Les courses de taureaux avaient attiré mardi une foule considérable au vaste amphithéâtre élevé sur la Place Napoléon. », Mémorial de Pau, (ISSN 1261-5919, lire en ligne)
- « Comité des Fêtes de Pau », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Pau », sur La course landaise et son patrimoine (consulté le )
- « Bavardage », sur Gallica, Le Radical, (consulté le )
- « Courses hipano-landaises », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- Revue des Pyrénées, E. Privat., (lire en ligne)
- « Courses de Taureaux », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- Collectif, Géographies culturelles, Presses Univ. du Mirail, , 96 p. (ISBN 978-2-85816-550-6, lire en ligne)
- « Tauromachie », sur Gallica, La Presse, (consulté le )
- Patrimoinecourselandaise, « 10 mars 1912 : inauguration des arènes de Pau (64) », sur La course landaise et son patrimoine, (consulté le )
- « Société des Arènes Paloises », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région], (consulté le )
- Syndicat des directeurs de cinéma Auteur du texte, « Une impressionnante séance de "parlant" aux arènes de Pau », sur Gallica, Le Courrier des cinémas, (consulté le )
- « Nuits de Venise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Ring Béarnais Club », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Boxe aux arènes de Pau », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Opéra-Comique », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Aux Arènes », sur Gallica, L'Union catholique des Basses-Pyrénées : paraissant le lundi et le jeudi, (consulté le )
- « Une équipe parisienne battue à Pau », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
- « Au fronton des arènes de Pau », sur Gallica, L'Aéro, (consulté le )
- « Plaza de Toros », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )