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Assassin's Creed Origins

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Assassin's Creed Origins
Logo officiel de Assassin's Creed Origins.

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Ashraf Ismail
Jean Guesdon
Compositeur

Début du projet
Début 2014
Date de sortie
INT : 27 octobre 2017
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Moteur
Version
1.6.0 ()[1]

Évaluation
PEGI 12 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Assassin's Creed

Assassin's Creed Origins est un jeu vidéo d'action-aventure/RPG développé par Ubisoft Montréal et édité par Ubisoft, sorti en octobre 2017 sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One. Il s’agit du dixième jeu principal de la franchise Assassin's Creed, après Syndicate sorti en 2015.

L'intrigue est située principalement en Égypte ancienne à la fin de la période lagique, sous Ptolémée XIII. Elle suit l’histoire de Bayek et d’Aya qui cherchent à venger la mort de leur fils assassiné par un groupe précurseur des Templiers, l’Ordre des Anciens. Cette quête va les mener à créer les origines de ce qui deviendra plus tard les Assassins : Ceux qu’on ne voit pas. En parallèle, la trame suit le présent de Layla Hassan, qui revit les souvenirs de Bayek et Aya à l’aide de l’Animus.

Chronologie de la série
Assassin's Creed

Assassin's Creed Origins présente deux intrigues connectées à des périodes différentes. La première présente Bayek et Aya qui, en cherchant à se venger de l'Ordre des Anciens, un groupe précurseur des Templiers responsables de la mort de leur fils, vont finalement créer l'ordre aujourd'hui connu sous le nom d'Assassins. La deuxième introduit Layla Hassan, une employée d'Abstergo qui cherche à se faire intégrer au projet Animus et décide d'explorer les mémoires de Bayek et Aya contre l'avis de ses employeurs.

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Villes et régions traversées.
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Villes et régions traversées.
L'oasis de Siwa, lieu de départ de l'action.

Layla Hassan est envoyée à la recherche d'artefacts en Égypte, aidée à distance par sa collègue et amie Deanna Geary. Elle découvre les momies de deux précurseurs des Assassins et décide, sans en avertir sa hiérarchie, de mettre de côté sa mission pour explorer leurs mémoires génétiques, espérant ainsi évoluer au sein d'Abstergo et rejoindre le programme Animus.

Elle explore ainsi, en en Égypte antique[2], les mémoires de Bayek, le Medjaÿ de Siwa, et d'Aya, son épouse. Dans leur village, Bayek et son fils Khemou sont faits prisonniers par cinq hommes masqués possédant un orbe doré et lumineux (une Pomme d’Éden). Les ravisseurs somment Bayek de leur ouvrir la porte d'un sanctuaire situé sous le temple d'Amon mais celui-ci refuse. Khemou aide son père à se défaire de ses liens mais, pendant la bagarre qui s'ensuit, l'un des hommes masqués dirige la main de Bayek armée d'un poignard vers la poitrine de son fils, mettant fin à sa jeune vie.

Un an plus tard, Bayek et Aya sont tous deux à la poursuite des hommes masqués, afin de venger la mort de leur fils. Après avoir tué Roudjek et Medounamoun, surnommés respectivement le Héron et l’Ibis, Bayek retrouve Aya à Alexandrie, où elle lui apprend qu'elle s'est chargée d’Actéon (le Vautour) et de Ktesos (le Bélier). Elle lui apprend qu’elle reçoit l'aide d'Apollodorus et de Cléopâtre afin de trouver le cinquième homme masqué directement responsable de la mort de leur fils, surnommé le Serpent. Aya donne à Bayek une arme confiée par Cléopâtre pour tuer le Serpent, une lame secrète avec laquelle Darius a assassiné Xerxès[3]. En retour, Bayek donne à Aya la pomme d’Eden qu’il a pris sur le cadavre de Medounamoun. Apprenant que sa femme est traquée par Gennadios, le phylakitai d’Alexandrie, Bayek le tue et découvre que les phylakes, un groupe de chasseurs de primes, seront à sa poursuite. Il découvre ensuite que le Serpent est le scribe royal, Eudoros, et l’assassine en s'amputant accidentellement de l’annulaire gauche en utilisant la lame secrète. Bien qu’ayant rayé les cinq noms de sa liste, Bayek éprouve des doutes quant à la mort du véritable assassin de son fils et part chercher des réponses auprès d'Apollodorus et de Cléopâtre.

Il apprend de celle-ci que le Serpent ne désigne pas une seule personne mais l'Ordre des Anciens, le nom que porte le groupe d'hommes masqués qui l'a évincé du trône d’Égypte et remplacé par son frère Ptolémée XIII, plus jeune et influençable, pour prendre plus facilement le contrôle du royaume. Elle sait aussi qu’Eudoros était en fait surnommé l'Hippopotame, et donne à Bayek la mission de supprimer quatre autres membres de l'Ordre qui sévissent en Égypte. Celui-ci accepte de devenir le Medjaÿ de Cléopâtre et part d’abord stopper les projets de Taharqa (le Scarabée) qui cause la disparition de plusieurs victimes innocentes à Saïs et Létopolis. Il affronte ensuite Khaliset (la Hyène) dans la pyramide de Khéops, qui tente de ressusciter sa fille au prix de nombreux sacrifices. Il rejoint ensuite Memphis où il élimine Hetepi (le Lézard), un prêtre d’Anubis qui a tenté de ruiner la réputation du Grand Prêtre en provoquant une fausse malédiction. Enfin, Bayek se dirige dans le Fayoum afin de libérer la région de l’emprise de Berenike (le Crocodile), qui opprime la population. De son côté, Aya part chercher l'appui de Pompée en compagnie de mercenaires.

Aya apprend l'existence de deux autres membres de l'Ordre des Anciens, surnommés le Scorpion et le Chacal, membres de la garde de Ptolémée et probablement responsables de la mort de Khemou ; elle en informe Bayek, qui la rejoint à Héracléion. Sur place, lui et Aya protègent Cléopâtre d’une tentative d’assassinat lancée par des Gabiniani mais ne peuvent empêcher leur chef, Lucius Septimius (le Chacal), de tuer Pompée. Privée de son allié, Cléopâtre, aidée d'Aya, de Bayek et d'Apollodorus, est contrainte de rencontrer César à Alexandrie et obtient son soutien pour le trône d’Égypte. Cette alliance cause la colère de Ptolémée qui déclenche une guerre civile. Ayant reçu les ordres d’isoler Cléopâtre et César dans le Palais Royal de la part du Lion, le mystérieux chef de l'Ordre des Anciens, Septimius et Pothinus (le Scorpion) déclenchent le siège d’Alexandrie en brûlant la flotte romaine au port. Cependant, Bayek et Aya parviennent à briser le siège.

Plus tard, la bataille du Nil est sur le point d’être remportée par les Romains quand Pothinus décide de mener la charge sur le dos d’un éléphant de guerre. Après l’avoir tué, Bayek défie Septimius et alors que le Gabiniani est à sa merci, César intervient et empêche le medjaÿ de tuer le Chacal. De son côté, Aya avait reçu l’ordre d’assassiner Ptolémée en fuite mais le jeune pharaon se fait dévorer par des crocodiles. Ayant désormais pris le pouvoir, Cléopâtre et César accèdent au tombeau d'Alexandre le Grand, puis coupent les ponts avec leurs anciens alliés, trahissant leurs liens pour pactiser avec l'Ordre des Anciens.

Réalisant leur erreur, Bayek et ses compagnons vont tenter de contre-attaquer, ils partent chercher des indices dans le tombeau d'Alexandre le Grand. Ils tombent sur un Apollodorus mourant, qui leur apprend que Flavius Metellus, le lieutenant de César, est le Lion ainsi que le véritable meurtrier de Khemou. Flavius est parti avec la pomme d’Eden (qu'Aya avait précédemment confiée à Apollodorus) et le sceptre d'Alexandre (un Bâton d’Éden) en compagnie de Septimius à Siwa, dans la crypte même où Khemou a trouvé la mort. Bayek et Aya retournent dans leur ville et s’aperçoivent que la crypte, désormais ouverte, contient une carte qui indique l’emplacement d’autres fragments d’Eden.

Bayek suit la piste de Flavius jusqu’à Cyrène, où celui-ci exerce son influence sur la population à l’aide de la pomme d’Eden. Bayek parvient à le tuer, vengeant enfin la mort de Khemou. Il rejoint ensuite Aya à Alexandrie qui s’est fait deux nouveaux alliés, Brutus et Cassius, avec qui elle décide de partir à Rome poursuivre Septimius et César. Avant son départ, Aya et Bayek décident de rompre et de revoir leur crédo, posant les bases de ce qu’il deviendra un jour la Confrérie des Assassins : « Ceux qu'on ne voit pas », œuvrant dans l'ombre pour protéger la liberté du peuple contre les tyrans. Bayek laisse tomber dans le sable un souvenir de Khemou, un crâne d'aigle qui laisse une empreinte devenant l'emblème de la nouvelle confrérie. À Rome, en , Aya tue Septimius puis infiltre le Sénat pour participer à l’assassinat de César, devenu le nouveau chef de l’Ordre des Anciens. Après ça, Aya met en garde Cléopâtre, désormais la mère de Césarion, de subir un même similaire si elle poursuit la même voie que l’Ordre des Anciens. Se faisant désormais appeler Amunet, elle bâtit sa confrérie à Rome tandis que Bayek construit son bureau à Memphis.

Dans le présent, Abstergo envoie des soldats se charger des deux femmes. Layla parvient à éliminer ses assaillants, mais pas Deanna, qui se fait exécuter. Peu après Layla est rejointe par William Miles, l'actuel mentor des Assassins et père de Desmond Miles, qui lui offre l’opportunité de rejoindre la confrérie.

Contenu supplémentaire

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Ceux qu'on ne voit pas

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En 38 av. J.-C., quelques années après la fondation de Ceux qu'on ne voit pas, Bayek reçoit une lettre de Tahira, la cheffe de leur bureau dans le Sinaï, qui demande son aide car la région a été envahie par Rome et qu'elle et ses hommes sont dépassés par la situation. À son arrivée, Bayek rencontre Gamilat, un de leurs alliés dans le Sinaï, et bâtissent un plan avec Tahira pour attirer le Général Rufio, l'un des membres de l'Ordre des Anciens qui dirige les troupes romaines dans la péninsule grâce à ses trois lieutenants situés sur place. Après les avoir assassinés, Bayek retourne au bureau de Ceux qu'on ne voit pas mais leur planque est attaquée par les Romains, qui le capturent lui ainsi que Tahira. Sauvés par Amunet, les deux partent secourir Tahira mais celle-ci mourra des blessures subies lors de sa captivité.

Rufio est finalement venu avec sa flotte depuis Rome et supervise les opérations à partir de son navire. Après que lui et Amunet ont défendu un village, Bayek se dirige sur le navire de Rufio et l'assassine. Mais celui-ci, dans son dernier souffle, révèle que l'Ordre est désormais une idéologie et qu'ils ne disparaîtront pas. Amunet informe ensuite Bayek que Gamilat implante ses hommes parmi les villageois innocents, sachant que les Romains les tueraient sans distinction, afin de motiver plus de personnes à rejoindre la rébellion. Bayek confronte donc Gamilat et le tue quand celui-ci affirme que ses actions sont nécessaires. Après avoir réalisé l'importance d'un credo pour que Ceux qu'on ne voit pas assurent leur pérennité, Bayek et Amunet créent leur premier principe : ne pas impliquer les innocents. Amunet retourne ensuite à Rome tandis que Bayek reste en Égypte.

La malédiction des Pharaons

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En 34 av. J.-C., Bayek reçoit une lettre d'Amunet qui l'informe d'une perturbation à Thèbes et elle pense que c'est le signe d'un autre Fragment d'Éden. Arrivant sur place pour enquêter, il est témoin d'une malédiction qui a vraisemblablement ranimé d'anciens pharaons décédés pour hanter les habitants de la région. Après avoir vaincu l'esprit de Néfertiti, Bayek rend visite au contact d'Amunet, Merti, qui l'informe que des reliques volées sont vendues au marché noir et le dirige vers la prêtresse Isidora, l'Épouse Divine d'Amon, pour plus d'informations. Se rendant ensuite au marché, il y rencontre Tahemet, qui lui offre une invitation pour les enchères d'une relique volée dans la tombe de Néfertiti. Sur place, Bayek se rend compte que l'artefact a été dérobé par Sutekh, qui a pour intention de le remettre à sa place. Bayek le persuade de le laisser faire et à l'intérieur de la tombe, il découvre un portail qui le transporte dans les champs de roseaux, où il rencontre et bat l'esprit de Néfertiti au combat, celle-ci retrouvant le repos éternel.

Retournant à Thèbes, Bayek rencontre Isidora qui lui conseille d'enquêter sur un culte vénérant le pharaon Akhenaton. Il apprend ensuite qu'un fragment d'Éden était détenu par Akhenaton et se rend dans la tombe du pharaon, qui le guide vers l'Aton à travers un autre portail. Sur place, il terrasse l'esprit de l'ancien pharaon avant de retourner dans le monde réel. Après d'autres investigations, Bayek apprend ensuite de Tahemet que le fragment d'Éden est utilisé pour un rituel et comment rendre à Ramsès le Grand le repos éternel. Après s'être rendu dans l'Heb Sed pour vaincre l'esprit de Ramsès, Bayek apprend que le fragment d'Éden a été donné aux prêtres d'Amon et comprend qu'Isidora le possède depuis le départ. Se servant de la relique pour propager la malédiction, la prêtresse cherche à se venger de la mort de sa mère, tuée par des pilleurs de tombes. Bayek la confronte dans le tombeau de Toutankhamon mais Isidora l'envoie dans la Douât où il affronte l'esprit du pharaon. Après l'avoir vaincu, il tue Isidora et confie le fragment d'Éden à Sutekh, qui connaît le danger de cette relique, et lui confie la tâche de la dissimuler.

Personnages

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Comme dans les autres opus de la série, le jeu est un mélange de figures historiques et de personnages fictifs.

Système de jeu

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Le jeu prend place, comme les autres jeux de la série, dans un monde ouvert. Cet épisode est toutefois assez différent des précédents, avec beaucoup de nouveautés, notamment une grosse redéfinition des contrôles et du système de combat. Le jeu prend également de plus en plus des allures de RPG en adoptant un système de niveaux et un arbre de compétences à débloquer. La mini-map et la vision d'aigle disparaissent. Les différentes quêtes annexes, bien que moins nombreuses, sont dorénavant bien plus longues et complètes, elles apportent beaucoup à l'univers et aux personnages.

Le système d'escalade des anciennes versions est ici simplifié, Bayek grimpe facilement partout. On dispose de différentes montures : dromadaire, cheval, char à 2 chevaux (4 dans l'hippodrome). De même, le héros pourra apprivoiser certaines bêtes sauvages, et les envoyer à sa place au combat.

Le héros possède un arsenal diversifié : arcs, épées, épées incurvées, massues, haches, lances, boucliers, ainsi que la lame secrète emblématique de la série. Il peut compter sur la présence de Senu, un aigle femelle pouvant être contrôlé et qui l'assiste durant ses missions, en détectant les cibles de Bayek, le gibier et le butin des troupes ennemis en mouvement, il remplace à la fois la mini-map et la vision d'aigle, avec l'aide des impulsions d'animus. Le joueur peut également récupérer des restes d'animaux (trophées et cuir souple ou dur) afin d'améliorer les équipements fixes (lame d'assassin, brassards (dégâts à l'arc et au corps à corps), armure (résistance aux dégâts et santé), sacoches, carquois).

Le joueur peut accélérer le cours du temps pour passer plus rapidement au jour ou à la nuit, et il est possible de prendre des photos avec une caméra libre pour partager son aventure avec d'autres joueurs.

Développement

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Le développement du jeu commence début 2014, après la fin de celui d'Assassin's Creed IV Black Flag[4]. Après la sortie d'Assassin's Creed Syndicate qui ne rencontre pas le succès escompté, Ubisoft décide de ne plus suivre un cycle annuel de sortie pour sa licence et reporte le jeu à 2017[5],[6].

Des informations fuitent sur le jeu en janvier 2017, il est alors titré Assassin's Creed Empire[7]. Le jeu est officiellement annoncé sous le titre Origins le 11 juin, juste avant le début de l'E3 2017[8].

Le 25 août 2017, un partenariat commercial est annoncé avec Final Fantasy XV, du contenu d'Assassin's Creed Origins apparaîtra dans le jeu et réciproquement[9].

Commercialisation

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Le jeu est commercialisé sur PlayStation 4, Xbox One et Microsoft Windows le 27 octobre 2017. En plus de l'édition standard comprenant uniquement le jeu de base, différentes éditions sont proposées avec différents bonus, comme le season pass, différentes armes additionnelles, une carte du jeu, un artbook, la bande son ou encore une figure de Bayek et Senu, l'aigle femelle qui l'accompagne[10].

  • Le premier DLC intitulé The Hidden Ones est disponible depuis le 23 janvier 2018 en téléchargement. L'action prend place quatre ans après l'élimination de l'Ordre des anciens. Bayek est à la tête de la Confrérie des Assassins et explore une toute nouvelle région, le Sinaï.
  • Le Discovery tour, disponible gratuitement depuis le 21 février 2018 via une mise à jour automatique, permet au joueur de visiter l'Égypte ancienne. Un mode new game+ est également ajouté lors de cette mise à jour, permettant au joueur de recommencer le mode histoire avec tous les éléments et atouts débloqués lors de la précédente partie.
  • Le second DLC Curse of the pharaohs est disponible en téléchargement depuis le 13 mars 2018. Là encore les événements de cette extension se déroulent environ quatre ans après la fin de l'intrigue principale. Bayek se rend à Thèbes pour enquêter sur une supposée malédiction qui frappe la cité. Ses recherches vont le conduire dans la Vallée des Rois mais aussi l'Au-delà, dans des péripéties qui assument parfaitement le fantastique et la magie.

Clins d'œil

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  • Dans la quête annexe "Le criquet de Cyrène", un jeune garçon se présente à Bayek sous le nom de Esiocles mais précise que tout le monde l'appelle Esio, diminutif qui fait référence au personnage de Ezio Auditore da Firenze. Il s'agit d'impressionner une bande d'enfants des rues dont Esiocles est manifestement le chef, par une série de sauts de la foi[11].
  • Les possesseurs du jeu peuvent depuis le site d'Ubisoft débloquer la tenue d'Aguilar de Nerha, référence à l'assassin espagnol du long métrage de 2016 interprété par Michael Fassbender.
  • La quête annexe "Un cadeau des dieux", qui se déroule dans le nome de Saqqarah, permet de débloquer trois objets légendaires directement issus de l'univers de Final Fantasy XV, à savoir une épée (la lame Ultima), un bouclier (Ziedrich) et une monture (Kwéh), curieux croisement entre un dromadaire et un Chocobo[12].
  • En terminant une partie new game +, le joueur obtient un nouveau costume. Ce costume est un clin d'œil au personnage de Scorpion de Mortal Kombat.
Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Canard PC (FR) 7/10[13]
Presse numérique
Média Note
Gameblog (FR) 9/10[14]
Gamekult (FR) 8/10[15]
GameSpot (US) 8/10[16]
IGN (US) 9/10[17]
Jeuxvideo.com (FR) 18/20[18]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 84/100 (PC)[19]
81/100 (PS4)[20]
85/100 (Xbox One)[21]

Le jeu est salué par la plupart des critiques spécialisées qui y voient un renouvellement de la franchise.

En , Ubisoft annonce que le jeu s'est vendu à plus de 10 millions d'unités[22].

Le DLC Discovery Tour: Ancient Egypt a fait l'objet d'analyses diverses concernant sa représentation des femmes. Selon Tara Sewell-Lasater, la représentation de Cléopâtre dans le jeu est sexiste, dans la mesure où elle reproduit le stéréotype de la "femme fatale avide de pouvoir" (comme dans d'autres jeux vidéo antérieurs)[23]. Selon Nelson Bondioli et ses collègues, la manière dont le jeu représente les rôles des hommes et des femmes est en partie façonnée par des interrogations modernes relatives à la place des femmes dans la société[24].

D'autres analyses portent sur la représentation des Noirs dans le jeu. Pour certains commentaires, les créateurs du jeu auraient fait un « blackwashing » de l'Égypte antique : cette polémique sur la couleur de peau, entre Égypte noire et Égypte blanche, s'inscrit dans des politiques mémorielles aussi anciennes que les débuts de l'archéologie égyptologique au XIXe siècle, et par rapport auxquelles les créateurs du jeu se sont positionnés en choisissant de dépeindre une Égypte multi-raciale[25]. Pourtant, selon la chercheuse Katrina HB Keefer, le jeu « comporte des tropes implicites qui différencient les Africains subsahariens de manière à perpétuer les stéréotypes coloniaux et qui stigmatisent la condition noire de manière complexe[26] ». Une autre publication scientifique, commentant les promesses du « mode éducation », décrit le jeu comme empreint d'un regard orientaliste masquant les relations de pouvoir réelles héritées du colonialisme[27]. Néanmoins, d'autres chercheurs saluent le prestige que le jeu accorde aux connaissance scientifiques égyptiennes comme un moyen d'encourager la décolonisation du savoir[28].

Notes et références

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  1. « Title Update 1.6.0 – 60 FPS boost – June 2nd », sur ubisoft.com
  2. Stéphane Ficca, « Assassin's Creed Origins : l'Egypte antique pour terrain de jeu ! », sur clubic.com,
  3. Voir Assassin's Creed Odyssey (2018)
  4. (en) Ethan Gach, « Assassin's Creed Origins Finally Announced For Real, Set In Egypt », sur Kotaku, Gawker Media,
  5. (en) « A message from the Assassin's Creed team », Ubisoft, (consulté le )
  6. (en) Seth G. Macy, « Ubisoft confirms no Assassin's Creed this year », IGN, (consulté le )
  7. Kaaraj, Assassin's Creed Empire : De nouvelles fuites sur le lieu et le héros, 24 mars 2017, Jeuxvideo.com.
  8. (en) Gabe Gurwin, « Everything we know about Assassin's Creed Origins », sur Digital Trends,
  9. Maxime Claudel, Toujours plus : un cross-over Final Fantasy XV et Assassin’s Creed Origins annoncé, 25 août 2017, Numerama.
  10. « Guide Assassin’s Creed Origins – Aigle Senu à quoi il sert et comment l’appeler », sur generation-game.com
  11. « Assassin's Creed Origins/Guide et astuces/Mission "Le criquet de Cyrène" », sur jeuxvideo.com,
  12. « Assassin's Creed Origins/Guide et astuces/Mission "Un cadeau des dieux" », sur jeuxvideo.com,
  13. Netsabes, Test : Assassin's Creed Origins - Seth sur dix, 15 novembre 2017, Canard PC n°370, p. 14-17.
  14. Julien Hubert, « Test de Assassin's Creed Origins », sur gameblog, (consulté le ).
  15. Amaebi, « Test de Assassin's Creed Origins », sur gamekult.com, (consulté le ).
  16. (en) Alessandro Fillari, « Assassin's Creed Origins Review », sur gamespot.com, (consulté le ).
  17. Alanah Pearce, « Test de Assassin's Creed Origins », sur IGN, (consulté le ).
  18. Kaaraj, « Test de Assassin's Creed Origins », sur jeuxvideo.com, (consulté le ).
  19. (en) « Assassin's Creed Origins », sur Metacritic (consulté le )
  20. (en) « Assassin's Creed Origins », sur Metacritic (consulté le )
  21. (en) « Assassin's Creed Origins », sur Metacritic (consulté le )
  22. https://ubistatic19-a.akamaihd.net/comsite_common/fr-FR/images/pressrelease_downloadablemm_20200514_035836_ubisoftfy20earningsprfrenchfinal_tcm100-361810_tcm100-196733-32.pdf
  23. (en) Tara Sewell-Lasater, « Eternally Maligned as the Power-hungry Femme Fatale: Kleopatra VII in Assassin’s Creed Origins and Other Video Games », dans How Pharaohs Became Media Stars, (lire en ligne)
  24. (en) Nelson Bondioli, Marcio Texeira-Bastos et Luciano C. Carneiro, « History, design and archaeology: The reception of Julius Caesar and the representation of gender and agency in Assassin’s Creed Origins », In die Skriflig / In Luce Verbi, vol. 53, no 2,‎ (ISSN 2305-0853 et 1018-6441, DOI 10.4102/ids.v53i2.2431, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Bryan Banker, « Black Egyptians and White Greeks?: Historical Speculation and Racecraft in the Video Game Assassin’s Creed: Origins », Humanities, vol. 9, no 4,‎ , p. 145 (ISSN 2076-0787, DOI 10.3390/h9040145, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Katrina HB Keefer, « Becoming Bayek: Blackness, Egypt, and Identity in Assassin's Creed: Origins », Games and Culture, vol. 18, no 7,‎ , p. 940–958 (ISSN 1555-4120 et 1555-4139, DOI 10.1177/15554120231152755, lire en ligne, consulté le ) :

    « has implicit tropes which differentiate sub-Saharan Africans in ways which perpetuate colonial stereotypes and stigmatize Blackness in complex ways. »

  27. Mona Khattab, Tanja Sihvonen et Sabine Harrer, Playing at Knowing Ancient Egypt. The Tourist Gaze in Assassin’s Creed: Origins, Edition Donau-Universität Krems, (ISBN 978-3-903150-73-7, lire en ligne) :

    « Whose ‘pure education’ does the discovery tour facilitate in rendering its version of ancient Egypt? Who or what is actually being ‘discovered’ by players? Addressing such questions would expose the power dimensions baked into the Orientalist design decisions, including an analysis of who is entitled to ‘discover’ (White western audiences) and who is being discovered (the imagined ‘Orient’) in the game. »

  28. (es) Roberto Dalmo Varallo Lima de Oliveira, Vinícius Gurski Ferraz, João Roberto Rátis Tenório da Silva et Mayara Soares de Melo, « O JOGO DIGITAL “ASSASSIN’S CREED ORIGINS” COMO UM ESPAÇO DE DESCOLONIZAÇÃO DA CIÊNCIA: uma análise do modo turismo à luz do entendimento de química ancestral africana », Revista Eletrônica Ludus Scientiae, vol. 4, no 2,‎ (ISSN 2527-2624, DOI 10.30691/relus.v4i2.2559, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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