Bécon-les-Granits
Bécon-les-Granits | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou | ||||
Maire Mandat |
Marie-Ange Fouchereau 2020-2026 |
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Code postal | 49370 | ||||
Code commune | 49026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Béconnais | ||||
Population municipale |
2 782 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 12″ nord, 0° 47′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 88 m |
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Superficie | 46,17 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Bécon-les-Granits (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chalonnes-sur-Loire | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | becon.mairie49.fr | ||||
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Bécon-les-Granits est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Segréen, Bécon-les-Granits se situe au sud-ouest de Saint-Clément-de-la-Place, sur les routes D 963, Le Louroux-Béconnais / Saint-Léger-des-Bois, et D 961, La Pouëze / Saint-Augustin-des-Bois[1].
Bécon-les-Granits se trouve à 19 km au nord-ouest d'Angers[2].
L'IGN a déterminé en juin 2015 que Bécon-les-Granits (limite avec la commune de Saint-Augustin-des-Bois) est le centre géographique de la région Pays de la Loire[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le Louroux-Béconnais | Erdre-en-Anjou | Saint-Clément-de-la-Place | ||
Le Louroux-Béconnais | N | Saint-Lambert-la-Potherie | ||
O Bécon-les-Granits E | ||||
S | ||||
Villemoisan | Saint-Augustin-des-Bois | Saint-Léger-des-Bois |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bécon-les-Granits est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bécon-les-Granits[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), prairies (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (2,3 %), forêts (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie et héraldique
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Bisconium en 1125-1148[16].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De sinople au mont de Granit d’argent, sur lequel rampent à dextre une chèvre et à senestre un porc, tous les deux affrontés de sable, au chef cousu d’azur chargé de deux fleurs de lys d'or. |
Histoire
[modifier | modifier le code]Bécon-les-Granits, autrefois Besconum, est entourée de forêts et réunit deux voies romaines. L´église de Bécon appartient dès le XIe siècle à l´abbaye de Saint-Nicolas. La cure est un fief laïc dont le domaine et la justice foncière dépenda de Beaupréau et le reste du fief de Champtocé. La terre de Bécon appartient alors à une famille qui en prend le nom. En 1218, Jacques de La Poeze, membre d´une puissante famille de la région, en est le seigneur, puis ce sont les familles de Montjean, de Leveneur, puis les comtes de Serrant (les Bautru, puis les Walsh). Thaumas de la Thaumassière[17] prétend que les seigneurs de Bécon, comme ceux d'Ancenis et sans jouir de prérogatives particulières, prend le titre de princes de Bécon, ce que conteste Célestin Port ; en tout cas, ils deviennent barons de Bécon en toute justice en 1562, et Le Louroux dépend de cette seigneurie puis baronnie[18],[19],[20].
Pendant la Première Guerre mondiale, 76 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, 8 habitants sont tués[21].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou, après disparition de la communauté de communes Ouest-Anjou[26], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Autres circonscriptions
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2014, Bécon-les-Granits fait partie du canton du Louroux-Béconnais et de l'arrondissement d'Angers[27]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 2 782 habitants[Note 4], en évolution de −0,96 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 418 hommes pour 1 378 femmes, soit un taux de 50,72 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Sur 209 établissements présents sur la commune à fin 2010, 21 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 44 % de celui du commerce et des services et 18 % du secteur de l'administration et de la santé[36].
On y trouvait par exemple l'entreprise Ve-hotech, fermée en 2019[37].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments classés :
- château du Bois-Guignot ;
- château de Landeronde ;
- ferme de la Grand-Maison ;
- moulin à vent de La Landronnière.
Autres lieux :
- église Saint-Pierre ;
- musée du granit ;
- carrières (point de vue) ;
- menhir du Ruisseau-de-la-Planche ;
- circuit pédestre ;
- centre équestre ;
- institut Bois-Robert.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Thomassin (1763-1838), peintre, y est décédé.
- Bernard Lambert (1931-1984), homme politique et syndicaliste agricole, y est décédé.
- Catherine Chabaud (1962-), journaliste, navigatrice et femme politique française, élue au Parlement européen, y vit une partie de l'année[38].
-
Entrée principale du musée du granit.
-
L'église Saint-Pierre.
-
Le musée du granit.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 315-318.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 281-283.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Célestin Port 1965, p. 318, Caillault (1798) et François Bodet (1799) mentionnés comme agents municipaux.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Bécon-les-Granits (49), consulté le 18 août 2012.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Bécon-les-Granitsé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 18 août 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- « L’IGN calcule la position du centre géographique des 13 nouvelles régions métropolitaines ! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bécon-les-Granits et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bécon-les-Granits », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bécon-les-Granits ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Célestin Port 1965, p. 315, formes anciennes du nom.
- Coutumes du Berry, chapitre XXV, page 45.
- Mentionné dans Au plaisir de durer, tome I.
- Association famille La Poëze, Histoire de la Famille La Poeze et de la Colaissière, consulté le 14 janvier 2014.
- Célestin Port 1874, p. 317, 2e colonne.
- Célestin Port 1965, p. 315.
- Célestin Port 1965, p. 318, liste des maires jusqu'en 1965.
- Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 27.
- Ouest-France, Le maire et les adjoints ont été choisis, article du 31 mars 2014.
- « Bécon-les-Granits. Marie-Ange Fouchereau réélue », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI d'Ouest Anjou (244900858), consulté le 8 décembre 2013.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Bécon-les-Granits, consultée le 15 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- « Jumelages », sur Mairie de Bécon-les-Granits, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bécon-les-Granits (49026) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Bécon-les-Granits (49), consultées le 5 décembre 2012.
- Site de Ve-hotech, Mentions légales, consulté le 8 septembre 2013.
- « PORTRAIT. Maine-et-Loire : Catherine Chabaud, de la course au large au Parlement européen », sur Ouest-France, .