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Bataille de Zorndorf

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Bataille de Zorndorf
Description de cette image, également commentée ci-après
Frédéric le Grand à la bataille de Zorndorf, peinture de Carl Röchling, 1904.
Informations générales
Date
Lieu Zorndorf (Pologne)
Issue Victoire prussienne
Les Russes évacuent le Brandebourg
Belligérants
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Frédéric II de Prusse Villim Fermor
Forces en présence
36 000 hommes
167 canons
43 500 hommes
210 canons
Pertes
11 000 à 12 000 morts ou blessés
26 canons perdus
22 000 morts ou blessés
103 canons
27 drapeaux

Guerre de Sept Ans

Batailles

Europe

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Afrique de l'Ouest
Coordonnées 52° 39′ nord, 14° 40′ est
Géolocalisation sur la carte : Pologne
(Voir situation sur carte : Pologne)
Bataille de Zorndorf

La bataille de Zorndorf oppose le les Prussiens commandés par Frédéric II et les Russes du général Villim Fermor, au début de la guerre de Sept Ans (1756-1763).

C'est pour Frédéric une victoire à la Pyrrhus[réf. nécessaire] : les Russes se replient en bon ordre, tandis que l'armée prussienne, réduite de moitié, est affaiblie.

Circonstances

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Après la bataille de Kolin, qui a contraint les Prussiens à évacuer la Bohême à l'été 1757, et la campagne d'automne où, commandés par le duc de Brunswick-Bevern, ils subissent une nouvelle défaite à Breslau, Marie-Thérèse d'Autriche pense pouvoir prendre sa revanche sur Frédéric II ; mais les Prussiens battent les Autrichiens à Leuthen (), montrant que la guerre est loin d'être finie.

En , la Russie, alliée de l’Autriche, envahit la Prusse-Orientale avec 50 000 hommes sous le commandement de Villim Fermor. En , l'armée russe reprend sa progression vers le Brandebourg, menaçant le cœur de l’État prussien. L'armée prussienne de Christophe II de Dohna-Schlodien, qui affronte les Suédois en Poméranie, doit faire mouvement vers le sud pour essayer d'arrêter la progression de l'armée russe et de l'empêcher de prendre la forteresse de Custrin. Le général russe n'est plus qu'à une centaine de kilomètres de Berlin, où il doit faire sa jonction avec les troupes autrichiennes commandées par le feld-maréchal von Daun.

Frédéric II veut empêcher cette jonction, qui signifierait la chute de Berlin. Il laisse une partie de ses forces en observation sous le commandement du prince Charles-Frédéric-Albert de Brandebourg-Schwedt et se porte en personne à la rencontre des Russes. Von Dohna, informé de ce mouvement, lève le siège de Custrin et prend position à Zorndorf, à 10 km au nord-est de cette ville.

La bataille

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Le , l'infanterie prussienne attaque un corps d'observation russe, composé de jeunes recrues. Les Russes parviennent à se tenir à portée de la cavalerie de Seydlitz, jusqu'à ce que celle-ci finisse par les accrocher[pas clair]. La cavalerie russe, mise en difficulté, bat en retraite pour se réfugier derrière les lignes d'infanterie, mais celles-ci, dans la confusion du combat, ouvrent le feu sur leurs compatriotes. L'infanterie de Frédéric surgit à ce moment sur l'aile gauche des Russes.

Durant les affrontements qui suivent, chacun des camps se trouve rapidement à court de poudre et les soldats se lancent dans des combats au corps à corps. Lorsque certains bataillons prussiens montrent des signes de fatigue, Frédéric se porte au combat pour mener lui-même ses hommes. Les combats continuent jusqu'à la tombée de la nuit.

La bataille a été décrite par les contemporains comme une des plus sanglantes du XVIIIe siècle. Un officier prussien rapporte que « les corps des Russes recouvraient le champ de bataille, ils embrassaient leurs canons tandis qu'ils se faisaient sabrer, mais ne voulaient toujours pas battre en retraite. » Après la bataille, Frédéric II prononce une phrase restée célèbre : « Il est plus simple de tuer des Russes que de gagner contre eux. »

Les Prussiens déplorent la perte de 11 000 à 12 000 hommes, tandis que les pertes russes sont estimées à 22 000 hommes.

La bataille demeure cependant assez indécise. La victoire prussienne tient avant tout au fait que les Russes ont laissé le terrain à l'ennemi.[pas clair]

Sur le plan moral, la ténacité des Russes, leur refus d'abandonner le champ de bataille avant la nuit, malgré leurs lourdes pertes, marquent durablement Frédéric et ses soldats, suscitant même du respect.

Par ailleurs, la retraite des Russes laisse l'armée autrichienne seule face à Frédéric.

Bibliographie

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  • Johann Wilhelm von Archenholz: Geschichte des siebenjährigen Krieges in Deutschland von 1756 bis 1763, Biblio-Verlag, Osnabrück 1982, S. 169–177. (ISBN 3-7648-1203-6) (Nachdruck der Ausgabe Karlsruhe 1791).
  • Adolf Schottmüller (de): Die Schlacht bei Zorndorf – Eine Jubelschrift – Mit einem Schlachtplan. Berlin 1858 (Online, Google)
  • Joachim Engelmann, Günter Dorn: Die Schlachten Friedrich des Großen. Podzun-Pallas, Friedberg 1986, (ISBN 3-7909-0275-6)
  • Christopher Duffy: Friedrich der Große - Ein Soldatenleben. Benziger, Zürich, Köln 1986, (ISBN 3-545-34053-8), S. 232–247.
  • Olaf Groehler: Die Kriege Friedrichs II., Deutscher Militärverlag, Berlin 1968, S. 118–121.
  • Curt Jany: Geschichte der Preussischen Armee. Bd. 2. Die Armee Friederichs des Großen. 1740–1763. Biblio-Verlag, 2. erg. Aufl. hrsg. von Eberhard Jany, Osnabrück 1967, (ISBN 3-7648-1472-1), S. 484–495, auch S. 470f.

Références

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