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Bonnevaux (Gard)

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Bonnevaux
Bonnevaux (Gard)
Vue générale.
Blason de Bonnevaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Roseline Boussac
2020-2026
Code postal 30450
Code commune 30044
Démographie
Gentilé Bonnevaliens
Population
municipale
80 hab. (2021 en évolution de −16,67 % par rapport à 2015)
Densité 9,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 06″ nord, 4° 01′ 55″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 976 m
Superficie 8,81 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bonnevaux
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Bonnevaux
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Bonnevaux
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Bonnevaux
Liens
Site web bonnevaux.com

Bonnevaux est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau d'Abeau et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »), un espace protégé (le « géoparc des monts d'Ardèche ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bonnevaux est une commune rurale qui compte 80 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 887 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Bonnevaliens ou Bonnevaliennes.

Géographie

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Localisation

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Bonnevaux est une commune de montagne de 80 habitants située au nord-est des Cévennes gardoises, à la limite de l'Ardèche et de la Lozère.

Lieux-dits et écarts

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Bonnevaux, Coulis, Nojaret, la Rouvière, le Bosc, les Thomazes, les Allègres, la Figère, la Pourière, la Rivière, Gran Pesse.

Hydrographie et relief

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Le village et les hameaux de schiste ont conservé leur caractère typiquement cévenol et s'accrochent aux flancs de la vallée de 400 m à 750 m d'altitude.

La commune est traversée par l'Abeau.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 758 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Génolhac à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 692,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

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Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9]. La commune est dans le périmètre du « géoparc des monts d'Ardèche », classé Géoparc en septembre 2014 et appartenant dès lors au réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[10],[11].

La commune fait également partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[12],[13].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »[15], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] : les « ruisseaux de la Ganière et d'Abeau » (167 ha), couvrant 6 communes dont 3 dans l'Ardèche et 3 dans le Gard[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[17] : les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la Lozère[19].

Au , Bonnevaux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bonnevaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1983[23],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bonnevaux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 89 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[21].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bonnevaux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Du latin Bonae valles selon Jean-Martial Besse et Charles Beaunier[27] ou alors Bonarum Vallium selon Laurent-Henri Cottineau[28] qui distingue clairement ce prieuré des autres abbayes nommées Bonnevaux.

On ignore la date de la fondation du premier établissement religieux à Bonnevaux. Mais en 1187, Regordan de Naves donna à l'abbaye Saint-Ruf de Valence cette vallée de Bonnevaux et la terre de Saint-Théodorit[27]. La maison mère de l'Ordre de Saint Ruf à Valence est un ordre d'Augustins[29]. Les possessions de cette abbaye sont nombreuses dans le Sud de la France, en Espagne et en Italie. En fait, les chanoines de Saint Ruf fondèrent là un prieuré augustin non conventuel[28] et non une abbaye, malgré le nom Abbadie (soit abbaye) donné à ce lieu par les paysans et possédèrent, jusqu'à la dissolution de cet ordre en 1775[29], jusqu'à 300 paysans. Ce prieuré connut deux siècles de prospérité aux XIIIe et XIVe siècles. À partir du XVe siècle, les chanoines le quittèrent pour habiter dans la plaine du côté de Saint Paul le Jeune. Au XVIe siècle, leurs possessions furent accaparées par les seigneurs comtes du Roure. De nombreux procès permirent aux religieux de retrouver leurs possessions, mais ils ne revinrent plus jamais et déléguèrent la collecte de la dîme et des redevances féodales à un baile.

Époque moderne

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Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Bonnevaux commence à perdre sa population qui émigre pour des travaux saisonniers dans la plaine, puis définitivement avec l'ouverture des mines de charbon de la vallée de la Ganière et de la Cèze.

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Dans les années 1960, il ne reste plus qu’une trentaine d’habitants. Les paysages et les maisons en ruines attirent de nombreux « hippies », ou « bourruts » comme on les appelle alors. Peu sont restés de cette époque, mais leurs descendants et les nouveaux arrivés « les néos » ont contribué depuis près de 30 ans à un véritable renouveau des hameaux : installation d'agriculteurs, restauration de l'église du XIe siècle, création de gîtes, mise en valeur du patrimoine bâti et paysager[30].

Politique et administration

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Liste des maires

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Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 Léonce Vidal    
1971 1983 Charles Portmann    
1983 1985 Jean-Loup Marry    
1985 1990 Gérard Jorand    
1990 1998 Georges Zinsstag    
1998 2003 Éric Dedieu    
2003 en cours Roseline Boussac    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 80 habitants[Note 5], en évolution de −16,67 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
737592725887849847385430343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
366363350341363335306265267
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
243242217165130112927647
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
35323051611029610189
2021 - - - - - - - -
80--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 30,8 % 22,7 % 19,3 %
Département[I 6] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 56,1 % d'actifs (36,8 % ayant un emploi et 19,3 % de chômeurs) et 43,9 % d'inactifs[Note 6],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 8]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 23, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,5 %[I 9].

Sur ces 23 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 87 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 34,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 34,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 30,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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11 établissements[Note 7] sont implantés à Bonnevaux au [I 12]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Bonnevaux), contre 13,5 % au niveau départemental[I 13].

Entreprises et commerces

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Revenus de la population et fiscalité

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Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 5 6 9
SAU[Note 8] (ha) 295 206 25 151

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 151 ha[37],[Carte 5],[Carte 6].

Entreprises de l'agglomération

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Dès 2011, la mairesse a pris un arrêté d’interdiction de prospection des gaz de schiste[30].

Secteurs d'activités

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La flambée des prix des terres et de l’immobilier rendent difficile l’installation de nouveaux exploitants. Pour aider les agriculteurs, la mairie a acheté 100 hectares de terres qu’elle loue aux paysans[30].

Culture locale et patrimoine

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Édifices civils

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Édifices religieux

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Dans la partie haute du village de Bonnevaux, l'église Saint-Théodorit, bâtie par les chanoines du prieuré au XIIe siècle, est un ouvrage de style roman. Elle est surmontée à l'ouest par un clocher à quatre arcades, datant du XVe siècle, en pignon, d'où émergent onze têtes sculptées. L'église est dédiée à saint Théodorit, prêtre et martyr à Antioche (✝ 362)[38].

Patrimoine culturel

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Le Poulet-Trousselle de GM et ses célèbres concerts d'accordéon qui résonnent le soir au travers des montagnes. Il peut aussi être fait mention de sa non moins célèbre nappe jaune "canaris" qui sera prochainement classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Héraldique

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Blason de Bonnevaux

Les armes de Bonnevaux se blasonnent ainsi :

D'hermine au chef losangé d'argent et de sable[39].

Bibliographie

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Les archives de l'Ordre de St Ruf se trouvent aux archives de la Drôme; les archives du Gard possèdent un recueil du XVIIIe siècle sauvé par Auguste Vidal dans une étable à moutons du prieuré de Bonnevaux, au début du XXe siècle. Voir son article publié dans les Annales du Midi de 1910 : "Le prieuré de Bonnevaux et les seigneurs de la région". l'original est aux archives du Gard. D'autres archives se trouvent aux archives de la Drôme : 3 rouleaux concernent le prieuré de Bonnevaux.

  • Marie-Lucy Dumas, Bonnevaux, grandeur, déclin et renouveau, Comité des fêtes de Bonnevaux, , 340 p., une histoire effectuée avec le recours aux archives communales, départementales et familiales.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Bonnevaux ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bonnevaux » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bonnevaux » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bonnevaux » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Bonnevaux et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Génolhac » (commune de Génolhac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Génolhac » (commune de Génolhac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « le géoparc des monts d'Ardèche », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le ).
  11. « géoparc des monts d'Ardèche », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  13. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bonnevaux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9101364 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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