Buxières-sous-les-Côtes
Buxières-sous-les-Côtes | |
L'église Saint-Georges à Buxières-sous-les-Côtes. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre |
Maire Mandat |
Odile Beirens 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55093 |
Démographie | |
Gentilé | Buxiérois, Buxiéroise[1] |
Population municipale |
274 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 59″ nord, 5° 40′ 21″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 398 m |
Superficie | 26,72 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Mihiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://55093.campagnol.fr/ |
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Buxières-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune constituée des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Buxerulles et Woinville. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].
-
Le village sous ses côtes - La Chapelle des Bures y surplombe ici l'église -
De multiples milieux naturels s'y rejoignent
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Madine, le ruisseau de la Queue de l'Étang et le Grand Ruisseau[3],[Carte 1].
La Madine, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Varnéville et se jette dans le Rupt de Mad à Bouillonville, après avoir traversé huit communes[4].
Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac de Madine, d'une superficie totale de 1 007,5 ha (231,6 ha sur la commune), l'étang de Gérard Sart, d'une superficie totale de 3 ha (0,1 ha sur la commune), l'étang de la Perche (24,2 ha), l'étang des Nouets (13,2 ha) et l'étang du Bois Bas (3,6 ha)[Carte 1],[5].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Rupt de Mad, Esch, Trey ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Rupt de Mad, de l’Esch et du Trey. Le périmètre a été arrêté le 2 juin 2014, la commission locale de l'eau (CLE) a été créée le , puis modifiée le 0. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Parc naturel régional de Lorraine[6].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 922 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Buxières-sous-les-Côtes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (30,1 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 3] (9,7 %), cultures permanentes (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Buxaria en 709, Buscerias en 846, Buserias en 1106[21]. Buxaria se déforma au cours des siècles pour devenir par altération du langage populaire Buscerias, Buxaères, et enfin à partir du XVIe siècle, Buxières.
De l'oïl buissière[21], du latin buxus avec le suffixe, à sens collectif -aria[22], au pluriel, « lieu planté de buis ».
Ce nom fut à nouveau modifié au cours du XXe siècle, ou plutôt complété par « sous-les-côtes », depuis 1973, afin de le distinguer des quelque trente villages portant le même nom. Buxières est au pied des Côtes de Meuse.
Les habitants, les « Buxereens » prenaient grand soin de la culture des buis, afin de fabriquer pour leur usage personnel ou pour l'exportation, des ustensiles de cuisine, de cave et des jouets (jeux de boules et de quilles).
Histoire
[modifier | modifier le code]Le , Buxières-sous-les-Côtes fusionne avec Buxerulles et Woinville sous le régime de la fusion-association[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 274 habitants[Note 4], en évolution de −3,18 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La Dame Schöne
[modifier | modifier le code]L'occupation du territoire par l'homme remonte à un passé fort lointain.
La preuve incontestable en est fournie par la présence actuelle d'un menhir érigé en pleine forêt, sur le plateau des hauts de Meuse à la limite des territoires des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Woinville et Saint-Mihiel (48° 54′ 19″ N, 5° 37′ 17″ E).
Il s'agit d'une pierre dressée, de trois mètres environ, connue sous le nom de « Dame Schöne », ce qui veut dire en langue germanique, « Belle Dame ».
Ce menhir est classé au titre des monuments historiques depuis 1889[29].
Le Menhir de "Woinville"
[modifier | modifier le code]Menhir, situé dans le parc du château de Woinville, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 2000[30].
La chapelle des Bures
[modifier | modifier le code]Construite en 1890 à l'initiative de Nicolas Baudot sur le promontoire de la côtes des Bures à une altitude de 370 mètres.
Un sculpteur renommé de Saint-Mihiel, Chenin-Bichet[31] fut retenu pour construire cette élégante chapelle de style néo-gothique, surmontée d'une statue de 3 mètres de hauteur avec sur ses pieds l'inscription en latin « Sub tuum refugium configimus »[réf. nécessaire].
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Georges, construite en 1847 à Buxières-sous-les-Côtes.
- Église Sainte-Marguerite XIXe siècle à Buxerulles.
- Église Saint-Pierre XIXe siècle à Woinville.
- Chapelle des Bures, construite en 1890 à Buxières-sous-les-Côtes.
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Église Sainte-Marguerite à Buxerulles.
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Église Saint-Pierre à Woinville.
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Chapelle des Bures
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Fronton de la chapelle
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marie Michel Alexandre René Audéoud, lieutenant-colonel, Officier de la Légion d'honneur, Commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale, né le 7 septembre 1854 à Buxières-sous-les-Côtes.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Meuse
- Liste des monuments historiques de la Meuse
- Sites mégalithiques de la Meuse
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Buxières-sous-les-Côtes » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
- « Fiche communale de Buxières-sous-les-Côtes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Madine »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Rupt de Mad, Esch, Trey », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Buxières-sous-les-Côtes et Nonsard-Lamarche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Buxières-sous-les-Côtes ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1225.
- Ernest Nègre, Toponymie du buis en France, vol. 1, coll. « Nouvelle revue d'onomastique », , p. 9.
- « Recherche sur une zone géographique / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Menhir dit la Dame Schonne », notice no PA00106625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir de "Woinville" », notice no PA55000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « tombeau du chanoine Jean Pierre Contenot », notice no IM55005608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.