Aller au contenu

Château d'eau de Luçon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Château d'eau et centrale électrique de Luçon
Château d'eau de luçon
Reconstitution 3D du Château d'eau et de la centrale électrique
Présentation
Type
Destination initiale
Réservoir, production d'eau et d'électricité
Destination actuelle
Désaffecté (depuis 1961)
Style
Architecte
  • René Guinaudeau (Ingénieur)
  • Armand Guillemet (Ingénieur)
  • Jean Bardin (Architecte)
Construction
,
Hauteur
25 m (30m avec parafoudre)
Propriétaire
propriété de la Municipalité
Institution Sainte-Ursule (ancienne usine électrique)
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (1992, château d'eau)
Logo monument historique Inscrit MH (1991, centrale électrique)
Site web
Localisation
Pays
Division administrative
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Géolocalisation sur la carte : Luçon
(Voir situation sur carte : Luçon)

Le château d'eau est situé entre la place du Petit Champ de foire et l'avenue du Président-Wilson dans la ville de Luçon en Vendée.

Le château d'eau et la centrale électrique attenant furent construits pour le compte de la Société luçonnaise d’eau et d’électricité de 1912 à 1913 par l’architecte luçonnais Jean Bardin, par l’ingénieur de la société nantaise de René Guinaudeau et sous l'intervention de Georges Clemenceau.

Cet édifice de style art décoratif était destiné à alimenter en eau potable la nouvelle caserne de cavalerie, installée en 1913 mais également l'ensemble de la commune. Sa structure en béton armé Hennebique devient une première de ce style dans la région. Ce château d’eau est surmonté d’un réservoir d'une capacité de 500 m3[1] en forme de dôme à pans. Un escalier en colimaçon permettait d’accéder en haut de la cuve. La centrale électrique alimentée par le charbon de Faymoreau permettait le fonctionnement des pompes. La Nappe phréatique toujours visible se trouve dans le sous-sol du bâtiment. Le réservoir était encadré d'une grande corniche aujourd'hui disparue. Les montants possèdent également des fioritures en céramique. Sur la façade principale, se trouvent deux têtes de lion en terre cuite, possédant à l’origine une Lampe à incandescence chacune dans leurs gueules. Ce monument devait être complété par un phare[2],[3], qui ne fut jamais achevé.

Mis hors-service en 1961, il s'est progressivement dégradé au fil des années. Menacé de démolition en 1991, le château d'eau est classé monument historique d'office par décret du . Ce dernier fut remplacé par le château d'eau des Treize-Vents au nord de la ville, datant de 1982 avec un réservoir de 2000 m3.


Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Notice no PA00110305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. http://www.lucon-patrimoine.fr/histoire-de-lucon/23-le-chateau-d-eau-de-lucon Cet aspect « signal » de la modernité devait être complété par un phare dans l'arceau du sommet, - Luçon était encore un port en 1914 - qui ne fut jamais installé.
  3. http://www.tourisme-lucon.com/media/chateaudeau_mai2014_couv_marron__093809800_1648_05062014.pdf

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy