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Collégiale Saint-Martin de Picquigny

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Collégiale Saint-Martin de Picquigny
Image illustrative de l’article Collégiale Saint-Martin de Picquigny
Présentation
Nom local collégiale de Picquigny
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Martin
Type Collégiale
Rattachement Diocèse d'Amiens (siège)
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant Architecture gothique et gothique flamboyant
Protection Logo monument historique Classé MH (1906, clocher)
Logo monument historique Classé MH (1908, église)
Site web Paroisse de la Visitation et de Notre Dame du Gard
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Département Somme
Ville Picquigny
Coordonnées 49° 56′ 42″ nord, 2° 08′ 41″ est
Géolocalisation sur la carte : Somme
(Voir situation sur carte : Somme)
Collégiale Saint-Martin de Picquigny
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Collégiale Saint-Martin de Picquigny
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Collégiale Saint-Martin de Picquigny

La collégiale Saint-Martin de Picquigny est une ancienne collégiale construite du XIIe au XVIe siècle. Elle est de style gothique. Elle est devenue l’église paroissiale de la commune à la Révolution.

En 1066, le vidame d’Amiens, Eustache de Picquigny, fonda avec ses frères Jean et Hubert, un chapitre de huit chanoines séculiers et un doyen à Picquigny[1]. Cette église servit de chapelle au château et de nécropole aux châtelains de Picquigny.

En 1206, un chanoine de la collégiale de Picquigny, Wallon de Sarton, rapporta de Constantinople le Chef de Saint-Jean-Baptiste et d'autres reliques.

Le chœur a été construit au XVIe siècle et le transept a été voûté de pierre et le clocher fut surélevé d’un étage de style flamboyant.

En 1689, le chapitre comptait douze chanoines.

En 1699, le duc de Chevreuse fit renforcer les piliers de la croisée du transept qui soutiennent le clocher[1].

Le clocher a été classé Monument historique en 1906 et l‘église en 1908[2].

En 1940, deux obus touchèrent le clocher et l’éventrèrent. Les orgues subirent des dommages. Déposées aux ateliers Van de Brande d'Amiens pour être réparées, elle y brûlèrent ainsi que l'atelier dans un incendie en 1953[3].

La charpente de la nef fut complètement détruite lors d'un incendie le . Elle fut reconstruite en 1959[1]. La tribune d'orgue et l’escalier à vis ajouré qui y menait furent détruits dans l’incendie[3].

La toiture a fait l'objet d'une réhabilitation en 2008.

Description sommaire

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La collégiale est située sur la place de la Baille (basse cour) tout près de l’enceinte du château médiéval de Picquigny. On y accède soit par l'escalier Saint-Martin (côté est), soit en franchissant la porte fortifiée (côté ouest).

Le plan de la collégiale est celui d’une croix latine. La longueur de l’édifice est de quarante mètres et sa largeur de quinze.

  • La nef avec deux collatéraux date du XIIIe siècle. La façade occidentale a été remaniée, le porche d’entrée est de style grec. La rosace est aveugle. Sur le bas-côté sud, un portail du XVIIe siècle permet d’entrer dans l’église[1].
  • Le clocher surélevé au XVIe siècle a été construit à la croisée du transept. De larges baies à remplages flamboyant sont surmontées d’un toit d’ardoise à quatre pans typique de la Picardie. Une tourelle d’escalier est située à l’angle ouest du bras nord du transept[1].
  • Le chœur qui fut reconstruit au XVIe siècle a une abside polygonale. Ses fenêtres ont été bouchées.
Les fonts baptismaux.

La nef de cinq travées est voûtée de bois et éclairées de fenêtres étroites en arc brisé. Le transept et le chœur sont voûtés de pierre. Dans le collatéral sud, les fonts baptismaux datent du XVe siècle, les parois sont sculptées d’accolades et de fleurons de choux frisés.

La construction du transept date de la période romane. Les voûtes ont été remaniées au XVIe siècle. Elles sont de style flamboyant. Depuis le croisillon sud, on pénètre dans une crypte funéraire.

Cave voûtée sous la collégiale.

De la nef, on pénètre dans une cave de 25 mètres de long où sont encore lisibles des inscriptions.

Reliques et reliquaire

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Pierres tombales

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Pierres tombales d’un seigneur et de son épouse datant du XIIIe siècle.

Mobilier liturgique

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Notes et références

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  1. Gaudence de Brescia dont des reliques furent amenées à Picquigny (XVIIe siècle) par la duchesse de Chaulnes, épouse de Charles d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, ambassadeur de France à Rome, en 1668

Références

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  1. a b c d e et f Maurice Crampon, Picquigny, le château-fort, la collégiale, la ville, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1963
  2. a b c et d Notice no PA00116218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Site de la mairie de Picquigny
  4. « Ministère de la Culture - Maintenance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Ministère de la Culture - Maintenance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Ministère de la Culture - Maintenance », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Maurice Crampon, Picquigny, le château-fort, la collégiale, la ville, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1963
  • Père Daire, Histoire civile, ecclésisatique et littéraire du doyenné de Picquigny, 1860, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1993 (ISBN 2-87760-982-0)
  • Philippe Seydoux, Églises de la Somme, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1973 (ISBN 2-307-33 679-6).
  • Jean-Charles Capronnier, Christian Corvisier, Bertrand Fournier, Anne-Françoise Le Guilliez, Dany Sandron, Picardie gothique, Tournai, Casterman, 1995 (ISBN 2 - 203 - 62 004 - 8)

Articles connexes

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