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Dalhousie (Nouveau-Brunswick)

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Dalhousie
Dalhousie (Nouveau-Brunswick)
Dalhousie en 2007, avant la démolition de l'usine de pâte et papier
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Restigouche
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Normand Gérard Pelletier
2021-2025
Fondateur
Date de fondation
Acadiens et Écossais
1826
Constitution 1905
Dissolution
Démographie
Population 3 223 hab. (2021 en augmentation)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 49″ nord, 66° 22′ 12″ ouest
Superficie 1 451 ha = 14,51 km2
Divers
Langue(s) Anglais et français (officielles)
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1314017
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Dalhousie
Liens
Site web http://www.dalhousienb.com

Dalhousie (prononciation en français : [daluzi], en anglais : [dalˈhaʊz]) est un ancienne ville du Nouveau-Brunswick, au Canada. Elle fait partie de la ville de Baie-des-Hérons depuis la réforme de la gouvernance locale du .

La ville fut vraisemblablement nommée ainsi en 1826 par Howard Douglas en l'honneur de lord Dalhousie, qui était en visite à ce moment[1].

Géographie

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Géographie physique

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Dalhousie est situé à 25 kilomètres de route à l'est de Campbellton, dans le Restigouche. La ville a une superficie de 14,51 km2.

Dalhousie est situé à l'embouchure du fleuve Ristigouche dans la baie des Chaleurs. Plus précisément, le fleuve longe la ville au nord en coulant d'ouest en est. Le littoral et les quais forment successivement la baie de l'Ouest, le havre de Dalhousie et la baie de l'Est. À l'est de la ville commence la baie, où s'élèvent les rochers Bon Ami. Au sud-est s'étend l'anse Bellevue puis la baie aux Anguilles.

La ville s'étend sur les pentes du mont Dalhousie, un massif des Appalaches culminant à 160 mètres. Elle est la localité la plus au nord du Nouveau-Brunswick[2].

Dalhousie est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

La région de Dalhousie possède une histoire géologique assez intéressante. Situées dans les Appalaches, l'une des plus vieilles chaînes de montagnes du monde, certaines parties du terrain sur lequel a évolué Dalhousie ont permis de conserver quelques vestiges d'animaux et de végétaux ancestraux d'il y a 400 millions d'années. Citons notamment le scorpion de mer géant, découvert en 1995 par le paléontologue Randall Miller du Musée du Nouveau-Brunswick[4].

Géographie humaine

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Voies de communication et transport

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La ville de Dalhousie est desservie par plusieurs routes. De loin la plus importante, l'Route 11 (NB) traverse la ville à sa limite. On peut donc accéder à la ville principalement par la sortie 391. Or, à proximité de cette sortie d'autoroute, une aire de service est disponible pour les transports routiers et les voyageurs. Celle-ci comprend une station-service ouverte 24 h par jour, 7 jours semaine, un dépanneur, un restaurant, ainsi que quelques commodités pour les camionneurs.

On peut aussi accéder à la ville par la route 134, qui la traverse de long en large. Or, autant dire que l'on doit emprunter cette route pour se rendre au centre-ville.

La ville comptait 1817 logements privés en 2006, dont 1665 occupés par des résidents habituels[5]. Parmi ces logements, 73,6 % sont individuels, 2,4 % sont jumelés, 1,5 % sont en rangée, 4,2 % sont des appartements ou duplex, 17,7 % sont des immeubles de moins de 5 étages et 0,6 % sont des immeubles de plus de 5 étages[6]. 74,8 % des logements sont possédés alors que 25,2 % sont loués[6]. 94,6 % ont été construits avant 1986 et 10,2 % ont besoin de réparations majeures[6]. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et 0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[6]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 67 969 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[6].

Dalhousie, N.-B., regardant la rivière Restigouche, vers 1900

Dalhousie est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[7]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[7]. Selon William Francis Ganong, il est très probable que des Micmacs se soient établis sur le site, d'autant plus qu'une carte de 1778 montre une « pointe Indienne »[8].

L'emplacement fut découvert par Jacques Cartier en 1534. Néanmoins, Dalhousie n'est fondée qu'en 1826 par des colons écossais et acadiens[2],[9]. Des francophones d'origine acadienne, québécoise, française et anglo-normande viennent s'établir par la suite[2]. Dalhousie devient le chef-lieu du comté de Restigouche en 1837[9]. L'industrie forestière favorise la croissance du port, qui atteint son apogée durant la première moitié des années 1850, avant de décliner[9]. La paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste est fondée en 1865[10]. Le phare de Dalhousie est érigé en 1870[11]. Le tourisme se développe alors et l'hôtel Inch Arran est construit en 1884 au bord de la plage[2].

Dalhousie est constitué en municipalité le [12]. L'école L.E. Reinsborough est inaugurée en 1920[13]. En 1930, le bûchage du bois cesse de dominer l'économie locale avec la construction de l'usine de pâtes et papier New Brunswick International Paper Co (NBIP)[2]. Dans les années qui suivent, la communauté connait une croissance démographique qui dure jusque vers la fin des années 1970-1980. L'Académie Notre-Dame est inaugurée en 1936[14]. La paroisse catholique Saint-Jean-Bosco est fondée en 1948[10]. L'usine de Canadian Industries Limited est construite en 1963, suivie de l'usine Chemical Maritimes Limited en 1965[10]. L'école intermédiaire et l'école secondaire régionale sont inaugurées en 1970[13]. Le magasin d'alimentation Coop est inaugurée la même année sur le chemin Baybreeze[15].

En juin 1982, un incendie se déclare dans une cour à bois de l'usine de pâte et papier et dure plusieurs jours[16]. L'école Aux-Quatre-Vents est inaugurée en 1983[14].

Dalhousie accueille la XIIe finale des Jeux de l'Acadie en 1992.

Dans les années 1990, l'urbanisation et la centralisation s'avèrent un phénomène imminent, au détriment du nord de la province. Alors, on voit un exode rural massif vers les villes du sud de la province du Nouveau-Brunswick.

Dans les années 2000, la ville est aux prises avec d'autres problèmes : la crise du bois d'œuvre pour l'exportation vers les États-Unis et le développement du marché asiatique. Après la fermeture de l'usine Smurfit Stone, qui secoue durement la ville de Bathurst, l'usine de pâte et papiers (act. Bowater) est menacée mais grâce à une décision coûteuse et périlleuse, l'avenir de cette usine est provisoirement sauvé. Le magasin d'alimentation Coop est fermé en 2003[15].

Un nouveau centre correctionnel régional, d'une capacité de 100 prisonniers, est inauguré en 2011[17]. L'usine AbitibiBowater est démolie en 2012[18].

Travailleurs d'usine à Dalhousie, N.-B., vers 1900

La crise industrielle de 2007-2010

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Ruines de l'usine AbitibiBowater.
Cheminées de la centrale thermique.

À partir de 1930, la ville de Dalhousie a pu compter sur trois principales industries : l'usine de pâte et papiers (1930), l'usine de production chimique (années 1960) et la centrale thermique (1969). En 2007, près de 600 emplois directs dépendaient de ces industries, ce qui en faisaient les principaux moteurs de l'économie du Restigouche-Est. Néanmoins, à partir de 2008, ce nombre s'est vu diminuer et se verra progressivement atteindre le zéro.

La fermeture de l'usine de pâtes et papiers (31 janvier 2008)

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Depuis plusieurs années, le marché du papier est devenu beaucoup plus restreint, en raison de l'informatisation et de la concurrence mondiale. Or, en octobre 2007, les compagnies Bowater et Abitibi-Consolidated pour justement devenir plus compétitives. Ils ont alors formé une nouvelle compagnie, soit AbitibiBowater. Un plan de restructuration était alors en voie de rédaction.

Le 29 novembre 2007 vers 17 h (HA), le contenu de ce plan fut dévoilé. Or, cela comprenait la fermeture définitive de l'usine de Dalhousie pour le début du 1er trimestre de 2008, soit le 31 janvier 2008. Cette annonce fit l'effet d'une bombe, l'usine assurant 400 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects par l'activité économique générée dans la région, comme le port de mer, les compagnies de transport, etc.

La fermeture de l'usine chimique (été 2008)

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À la suite de cela, le 12 mars 2008, une autre annonce vint secouer l'économie de la région. Or, la compagnie Olin Chlor Alkali, qui elle aussi avait décidé de restructurer ses activités, décide de fermer ses deux installations à Dalhousie à l'été 2008. Près d'une cinquantaine d'emplois furent perdus.

La fermeture de la centrale thermique (été 2010)

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La compagnie Énergie NB, qui possédait toujours la centrale thermique de Dalhousie, avait accumulé un énorme déficit en raison de la remise à neuf de la centrale nucléaire de Point Lepreau. En plus de cela, elle devait composer avec la récession mondiale. C'est alors qu'elle envisagea de joindre la société de la couronne Hydro-Québec. Cette entente fut officialisée par les deux premiers ministres des provinces, Jean Charest et Shawn Graham le 29 octobre 2009. Dans l'entente, Hydro-Québec ne voulait pas de la centrale de Dalhousie, jugée inutile par celle-ci. C'est pourquoi on s'entendit de la fermer de façon graduelle[19].

Cette entente avorta néanmoins avant sa mise en application à la suite d'un mécontentement populaire de la population néo-brunswickoise.

Les impacts

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En voici quelques-uns :

  • Exode des jeunes plus accru.
  • Exode rural généralisé
  • Et le plus menaçant, perte d'environ 2 millions $ dans les revenus de la ville de Dalhousie, ce qui constitue près du tiers du budget municipal. Par le fait même, coupure des services[20].

Promesse du gouvernement, plusieurs projets furent mis de l'avant en 2008 pour relancer l'économie. Parmi les projets qui furent retenus, la construction d'un établissement correctionnel et d'un marché des fermiers, ce qui permettrait à la municipalité de Dalhousie d'aller chercher des revenus en impôts et des emplois pour combler les récentes pertes. Également, divers comités locaux se rallient pour amener de l'emploi et de l'argent à la ville de Dalhousie. Le secteur du tourisme est notamment exploré.

Lors de la dernière annonce de fermeture d'usine en octobre 2009, la population et le conseil municipal déclarèrent publiquement leur inconfiance au gouvernement actuel par le biais des médias. Le maire menaça notamment le gouvernement d'agir ou bien de prendre la clé de la ville et de s'occuper directement du budget. Or, comme le disait le ministre libéral chargé du développement du Nord et député local Donald Arseneault, la ville venait seulement de voir la lumière au bout du tunnel des autres fermetures[21].

Néanmoins, dans une entrevue avec Radio-Canada, le ministre Donald Arseneault avoua que sa position était en jeu et qu'il voulait aider sa région. Il a donc promis à la population de pousser le gouvernement pour qu'il construise un collège communautaire anglophone à Dalhousie et un foyer de soin de 30 millions $[22].

En 2012, la question budgétaire devint de plus en plus précaire, si bien que la ville eut à demander de l'aide aux municipalités voisines pour le financement du Récréaplex, son complexe sportif avec piscine et gymnase et de son aréna. Toutefois, la plupart des municipalités adjacentes refusèrent, sous prétexte de n'avoir pas assez de fonds pour financer ce complexe. Cela mena entre autres à forcer les autorités de la ville à charger 500 $ de frais d'utilisations aux enfants provenant de communautés ne contribuant pas directement. Par conséquent, cette mesure fut très critiquée, notamment par certains parents de Balmoral et d'Eel River Crossing[23].

Démographie

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La ville comptait 3 676 habitants en 2006, soit une baisse de 6,4 % en 5 ans[5]. Il y a en tout 1665 ménages dont 1125 familles[6]. Les ménages comptent en moyenne 2,1 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,6 personnes[6]. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 18,3 % des cas, de couples sans enfants dans 36,9 % des cas et de personnes seules dans 30,9 % des cas alors que 14,1 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[6]. 67,1 % des familles comptent un couple marié, 14,2 % comptent un couple en union libre et 18,2 % sont monoparentales[6]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 85,4 % des cas[6]. L'âge médian est de 50,3 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[5]. 88,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[5]. Les femmes représentent 53,5 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[5]. Chez les plus de 15 ans, 26,7 % sont célibataires, 47,1 % sont mariés, 5,5 % sont séparés, 7,6 % sont divorcés et 13,3 % sont veufs[5]. De plus, 9,9 % vivent en union libre[5].

Évolution démographique de Dalhousie depuis 1981
1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
5 7075 3634 7754 5003 9283 6763 512
2016 2021 - - - - -
3 1263 223-----
(Sources : [24],[25],[26],[5],[27])

Les autochtones représentent 4,4 % de la population[28] et 0,3 % des habitants font partie d'une minorité visible[29]. Les immigrants représentent 1,7 % de la population et 0,0 % des habitants sont des résidents permanents[30]. 0,3 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 93,1 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[30]. En date du , 88,9 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 3,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 6,8 % habitaient ailleurs dans la province, que 1,4 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[31]. À la même date, 77,8 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 10,9 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 8,3 % habitaient ailleurs dans la province, que 3,0 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[31].

La langue maternelle est le français chez 49,6 % des habitants, l'anglais chez 48,3 % et les deux langues chez 0,8 % alors que 1,3 % sont allophones[32]. Les deux langues officielles[Note 1] sont comprises par 62,4 % de la population alors que 6,2 % des habitants sont unilingues francophones, que 31,3 % sont unilingues anglophones et que 0,0 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[32]. Le français est parlé à la maison par 38,6 % des gens, l'anglais par 58,3 %, les deux langues officielles par 3,1 %, le français et une langue non officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,0 % et une langue non officielle seule par 0,0 %[32]. Le français est utilisé au travail par 33,3 % des employés et l'anglais par 56,0 % alors que 10,7 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,0 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,0 % utilisent uniquement une langue non officielle[33].

Le diagramme suivant démontre la place grandissante des francophones à Dalhousie:

Évolution des langues maternelles (en %) Légende
  • Anglais
  • Français
  • Anglais et français
  • Autre(s) langue(s)
Sources [34],[35],[32]:

Chez les plus de 15 ans, 34,0 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 20,4 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 45,5 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[36]. Parmi la même tranche d'âge, 11,4 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 21,3 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 4,3 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 8,3 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[36]. Parmi ces diplômés, 12,3 % sont formés en enseignement, 0,0 % en arts ou en communications, 1,8 % en sciences humaines, 4,9 % en sciences sociales ou en droit, 14,8 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,8 % en sciences et technologies, 0,0 % en mathématiques ou en informatique, 26,4 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 3,2 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 25,7 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,1 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines[36]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 2,1 % des cas[36].

Elle subit, comme plusieurs autres villes de la partie Nord de la province du Nouveau-Brunswick, le choc de l'exode rural, principalement au profit du Sud-Est de la province, notamment le Grand Moncton. En vérité, cet exode est l'effet du développement massif du Grand Moncton.

Travail et revenu

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Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 48,1 %, le taux d'emploi était de 42,6 % et le taux de chômage était de 11,7 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[37].

Évolution du taux de chômage à Dalhousie
Sources[38],[39],[37]:

Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 1 605 ont déclaré des gains et 3 020 ont déclaré un revenu en 2005[40]. 89,1 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées en 2006[37]. Le revenu médian s'élevait alors à 19 535 $ avant et à 18 010 $ après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 063 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 2 188 $ de moins que les hommes après impôt, soit 15 822 $[40]. En moyenne, 58,6 % du revenu provenait de gains, 23,2 % de transferts gouvernementaux et 18,2 % d'autres sources[40]. 10,9 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 15,9 % pour les moins de 18 ans[40].

Parmi la population active occupée, 4,5 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient en dehors du pays, 4,2 % étaient sans lieu de travail fixe et 90,4 % avaient un lieu de travail fixe[41]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 68,4 % travaillaient en ville, 28,2 % travaillaient ailleurs dans le comté, 2,1 % travaillaient dans un autre comté et 1,2 % travaillaient dans une autre province[41].

Principaux secteurs

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L'économie de Dalhousie est basée sur la production de papier, l'exploitation forestière et les PME. La ville est aussi dotée d'un excellent port de mer en eaux profondes pour l'exportation du papier. La Dalhousie Industrial Credit Union est une caisse populaire membre de la Credit Union Central of New Brunswick[42].

En 2006, on dénombrait 7,8 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 3,1 % dans la construction, 11,9 % dans la fabrication, 1,7 % dans le commerce de gros, 11,6 % dans le commerce de détail, 3,4 % dans la finance et l'immobilier, 20,4 % dans la santé et les services sociaux, 9,9 % dans l'éducation, 8,2 % dans les services de commerce et 22,1 % dans les autres services[37].

Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[43].

Administration

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Dalhousie est le chef-lieu du comté de Restigouche depuis sa création en 1837. La ville est beaucoup moins importante administrativement depuis l'abolition de la municipalité de comté, en 1966. Malgré tout, plusieurs vestiges de ce passé glorieux se retrouve encore en ville, notamment un tribunal régional (dont les actions ont été transférées à Campbellton), près du parc Rotary ainsi que la richesse de l'architecture de l'hôtel de ville, construit en 1939.

Conseil municipal

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Le conseil municipal est formé d'un maire et de six conseillers généraux[12]. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du [44].

Mandat Fonctions Nom(s)
2016 - 2020 Maire Normand Pelletier
Conseillers Gail Fearon, Melvin (Mel) Ferguson, Jean-Robert Haché, Kevin J.T. Lavigne, Anthony (Andy) Létourneau, Leigh Walsh

Anciens conseils municipaux

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Un conseil est formé à la suite de l'élection du [45]. Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du [12]. Anthony Andy Letourneau quitte ensuite le conseil. Une élection partielle a lieu le 29 octobre suivant et Jean-Robert Haché est élu conseiller[12].

Mandat Fonctions Nom(s)
2012 - 2016 Maire Clem Tremblay
Conseillers Roland Dumont, Gail Fearon, Jean-Robert Haché, Daniel Edward Harquail, Jacqueline Leclair et Peter Thorne.
Mandat Fonctions Nom(s)
2008 - 2012 Maire Clem Tremblay
Conseillers Mark-Daniel Arsenau, Roland Dumont, Robert (Bob) Harquail, Anthony Létourneau, Sylvia Malley, Kenny Savoie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1969 197? Léon Blanchard[46]    
1974 19?? Allan Maher[47]    
1977 1995 Alex R. (Sandy) MacLean[48],

[49]

  Enseignante à la retraite
1995 1998 Wally Coulombe    
1998 2004 James L. Blanchard   Enseignant
2004 en cours Clem Tremblay   Évaluateur municipal
Les données manquantes sont à compléter.

Commission de services régionaux

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Dalhousie fait partie de la Région 2[50], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [51]. Dalhousie est représenté au conseil par son maire[52]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[53].

Représentation

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Dalhousie est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick[54] et de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[55].

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Dalhousie fait partie de la circonscription de Dalhousie—Restigouche-Est, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Donald Arseneault, du parti libéral. Il fut élu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Dalhousie fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.

Vivre à Dalhousie

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Le phare Inch Arran

Dalhousie est un centre de service local et offre plusieurs services civiques à ses résidents, voire aux communautés environnantes. Elle a notamment hérité de ces services étant donné sa position de municipalité principale du comté qu'elle occupait jadis.

Les services de sécurité et de santé sont nombreux. La ville possède entre autres un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il dépend du district 9, dont le bureau principal est situé à Campbellton. La ville a aussi un établissement carcéral provincial, construit dans un bâtiment datant de 1891. Cependant, une nouvelle prison est en cours de construction et devrait ouvrir ses portes à la fin de 2011, début 2012. On y retrouve aussi une caserne de pompiers, bénévoles et salariés. Quant aux institutions de la santé, Dalhousie est desservie par le Centre de santé communautaire Saint-Joseph, un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick et un foyer de soins agréés, la Dalhousie Nursing Home.

Sur le plan culturel, on retrouve quelques institutions. Dalhousie possède la bibliothèque publique du Centenaire. La ville est également le lieu du Musée Régional de Restigouche, qui sert à la fois de centre de recherche et d'archives pour le comté de Restigouche en entier. Des expositions historiques permanentes sur les premiers arrivants, les anciens métiers, la foresterie et la construction navale y figurent. Le musée possède à chaque année une nouvelle exposition temporaire sur des thèmes variés. Dalhousie abrite aussi le Centre des Arts du Restigouche, où l'on retrouve périodiquement des cours de musique, de danse, d'art visuel, de théâtre, etc.

Le parc Inch Arran est situé sur le site de l'hôtel Inch Arran, détruit dans un incendie en 1921. Le parc dispose d'une plage et fait face aux rochers Bon Ami, nommés d'après l'un des premiers résidents, Peter Bonamie[2].

La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[43]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[43].

Les Francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les Anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.

Établissements scolaires

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Enseignement primaire et secondaire

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La ville possède cinq écoles, dont trois sont anglophones et deux sont francophones.

Du côté francophone, on y retrouve l'école Académie Notre-Dame, qui accueille les élèves de la maternelle à la 8e année de Dalhousie, de Charlo et des DSL environnants. Au niveau du secondaire, on retrouve l'école Aux quatre vents qui dessert les communautés environnantes. Ces écoles font partie du sous-district 2 du district scolaire Francophone Nord-Est, dont le siège est à Campbellton[14]. En octobre 2010, la Polyvalente Roland-Pépin de Campbellton, se trouvant dans un état assez dégradé, doit fermer ses portes jusqu'en janvier 2012, afin d'être réparée[56].

Du côté anglophone, l'école LER sert d'école primaire pour les jeunes de Dalhousie, de Charlo, de Balmoral, d'Eel River Crossing et des DSL environnants. De la 6e à la 8e année, les élèves se rendent à la Dalhousie Middle School, située près de l'école Dalhousie Regional High School. Quant à cette dernière, elle offre des cours de la 9e à la 12e année. Comme l'école Aux quatre vents, elle dessert l'entière région du Restigouche-Est.

Dalhousie était le siège du district scolaire 15 jusqu'à la réforme de 2012.

Enseignement post-secondaire

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Dalhousie abrite un bureau satellite du Campus de Miramichi du New Brunswick Community College (NBCC), où un cours d'infirmière auxiliaire est offert depuis le début de 2009. Un projet de construire un campus collégial autonome du NBCC est en cours de discussion depuis quelques années.

Plusieurs lieux de cultes chrétiens surplombent le paysage de la ville et témoignent des origines multiples des habitants. Les anglicans sont desservis par l'église St. Mary. L'église Martyre de Saint-Jean-Baptiste est le siège de la paroisse catholique francophone alors que l'église St. John Bosco dessert les Anglophones. Pour les anglicans, le territoire est compris dans le diocèse de Fredericton alors que pour les catholiques, il est compris dans le diocèse de Bathurst.

Événements majeurs

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La ville a été l'hôte, avec Bathurst et Campbellton, de la Xe édition des Jeux d'hiver du Canada, en février 2003. Plus de 3200 athlètes ont participé aux 21 sports inscrits au programme.

Le festival international de musique de chambre de la baie des Chaleurs y était organisé au mois de juillet. Il a pris fin avec sa 15e édition en 2011, même si un dernier concert de la violoniste Nathalie Cadotte a été présenté en guise d'adieu au Théâtre LER en avril 2012[57].

La ville est un mélange ethnique entre descendants anglais, écossais, irlandais, acadiens et autochtones. La langue parlée principalement est l'anglais mais le français est également très présent.

La ville est l'hôte, du toujours populaire festival Bon-ami. Depuis 1991, le mouvement des Jeunesses musicales de Dalhousie, affilié au plus important réseau de diffusion de musique classique au Canada, offre six (6) concerts de septembre à avril. Tous les concerts ont lieu au Théâtre LER reconnu et loué pour son acoustique exceptionnelle par les différents artistes qui s’y succèdent. Les JMD ont accueilli les plus grands pianistes canadiens, Janina Fialkowska, Angela Hewitt, Marc-André Hamelin, etc. D’autres artistes de l’art lyrique qui évoluent maintenant sur les plus grandes scènes du monde, tels Michèle Losier, Marie-Nicole Lemieux et Philip Addis y ont aussi présenté des récitals. James Ehnes acclamé partout dans le monde comme l'un des plus grands violonistes de ce siècle était l’invité des JMD en 1992 alors qu’il n’avait que 16 ans. www.facebook.com/JeunessesMusicalesDalhousie

Selon la Loi sur les langues officielles, Dalhousie est officiellement bilingue[58] puisque l'anglais et le français sont tous deux parlés par plus de 20 % de la population[32].

Une chose démarque particulièrement la ville : la passion pour le hockey sur glace. À titre d'exemple, en 2006, trois équipes de cette ville ont remporté les championnats provinciaux de hockey sur glace du Nouveau-Brunswick, dont les Cyclones masculins et les Cyclones féminins des écoles secondaires "Aux quatre vents" et les "Rangers".

De plus, le hockey a cru avec l'industrie. À titre d'exemple, l'actuel maire de la ville, Clem Tremblay, était un joueur de Hockey qui fut attiré en ville non seulement pour des raisons économiques (i.e. pour un emploi), mais pour des raisons sportives.

Personnalités

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Architecture

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Bien que la plupart des bâtiments aient une architecture moderne et contemporaine, l'hôtel de ville de Dalhousie, qui fut construit dans les années 1930, figure comme étant un des meilleurs exemples de style Art déco pour la province du Nouveau-Brunswick. Elle fut construite par l'ingénieur civil et architecte Frederic Bateman en 1939.

D'autres bâtiments présentent des particularités architecturales assez intéressantes, mais le centre-ville est davantage marqué par le mélange des styles.

Localités adjacentes

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Notes et références

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  1. Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.

Références

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  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 89.
  2. a b c d e et f Burton Glenndenning, « Dalhousie », sur L'encyclopédie canadienne.
  3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
  4. Exposition du Musée Régional Restigouche, (Curateur : William A. Clarke), Dalhousie, Visité en 2009.
  5. a b c d e f g et h « Profils des communautés de 2006 - Dalhousie - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i et j « Profils des communautés de 2006 - Dalhousie - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
  7. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
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  9. a b et c (en) William Gagnong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 126 p., p. 118.
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  11. Jean-François Boisvert, « Dalhousie veut conserver son phare », L'Acadie Nouvelle,‎ , p. 8
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  13. a et b [PDF] « Anglophone North », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  14. a b et c [PDF] « Francophone Sud », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
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  16. BC, « Une centaine de pompiers pour sauver le moulin NBIP », L'Évangéline, vol. 95, no 108,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  17. « Ouverture officielle du nouveau Centre correctionnel régional de Dalhousie », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  18. Jean-François Boisvert, « « Un souvenir d’une époque révolue à Dalhousie » », L'Acadie Nouvelle,‎ , p. 2
  19. En collaboration avec la Presse Canadienne, "Énergie NB dans le giron d'Hydro-Québec", Radio-Canada, 29 octobre 2009, [en ligne], [1], site consulté le 29 octobre 2009
  20. Ibid.
  21. "Énergie NB : Consternation à Dalhousie", Radio-Canada, 29 octobre 2009, [en ligne], [2], site consulté le 1er novembre 2009
  22. "Dalhousie : Fredericton promet de l'aide", Radio-Canada, 30 octobre 2009, [en ligne],[3], site consulté le 1er novembre 2009
  23. "Aréna de Dalhousie: «c’est tout simplement au-dessus de mes moyens»", CapAcadie, 8 janvier 2012, [en ligne],[4], site consulté le 3 juillet 2012
  24. « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Miramichi - population 1981 », sur Statistique Canada (consulté le ).
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  56. Radio-Canada, « L'école Roland-Pépin reprend vie », Radio-Canada Nouvelles,‎ (lire en ligne)
  57. [5], Entrevue audio avec Lucille Ouellette, directrice artistique du Festival international de musique de chambre
  58. Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].

HARQUAIL, Bob, Hockey in Dalhousie, Dalhousie, Restigouche Regional Museum, 2006.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,

Articles connexes

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Liens externes

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