Emmanuel Loi
Emmanuel Loi est un écrivain français né en 1950 dans les Vosges.
À la suite d'un braquage, il est condamné à six ans de prison et incarcéré d' à . Durant sa détention, il lit, écrit, correspond et envoie ses textes à des revues. Ceux-ci sont repris dans son premier livre L'écriture de peu publié par Christian Bourgois en 1979 et salué par Alain Suied dans la revue Esprit[1]. À sa sortie de prison en 1981, il continue à publier poésie, théâtre et récits d'abord chez Bernard Barrault [2] puis chez d'autres éditeurs. La plupart de ses livres reviennent sur l'enfer carcéral et sur les jeux de la loi, de l'argent et de la mort. Ainsi son livre D'ordinaire (2000) publie lettres et journal de prison[3]; L'Argent et la mort publié une première fois en 1992 par Via Valeriano est un réquisitoire contre le crédit ; Peine capitale (2003), une réflexion sur la mort ; Une Dette (Deleuze, Duras, Debord) (2007), un règlement de comptes. Il commence en 2012 avec Le Jeu de Loi[4], puis en 2013 Marseille Amor[5] une trilogie sur la condition humaine dont le dernier volume Le Livre des révélations attend d'être publié…
Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages : essais, recueils de poésies, de nouvelles, romans.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- L’Écriture de peu, Paris, Christian Bourgois, coll. « Gramma », 1979, 164 p. (ISBN 2-267-00187-X)
- Chant d’amour, dessins de Lionel Godard, Béthune, France, Éditions A. Anseeuw, coll. « Ecbolade », 1984, 43 p. (BNF 34776626)
- Les Autres, Paris, Théâtre Ouvert, coll. « Tapuscrits », 1986, 86 p. (ISBN 2-904742-08-5)
- Voleur !, Paris, Bernard Barrault, 1986, 152 p. (ISBN 2-7360-0042-0)
- Une Cure, Paris, Bernard Barrault, 1987, 156 p. (ISBN 2-7360-0062-5)
- Defferre et Marseille, Paris, Bernard Barrault, 1989, 164 p. (ISBN 2-7360-0104-4)
- Nu, Le Revest-les-Eaux, France, Les cahiers de l'égaré, 1991, 57 p. (ISBN 2-908387-11-5)
- L’Argent et la mort : esquisse pour une critique de la protection sociale, Marseille, France, Via Valeriano, 1992, 93 p. (ISBN 2-908144-06-9)
- Le Canal de Panama, Paris, L’Incertain, 1994, 123 p. (ISBN 2-906843-50-4)
- Le Mariole, Paris, Hors Commerce, 1996, 127 p. (ISBN 2-910599-15-9)
- Pour ou contre Bernard Tapie ?, Gilles Vidal, Bègles, France, Le Castor Astral, 1997, 75 p. (ISBN 2-85920-315-X)
- Le 11e Commandement, Paris, Fleuve noir, 1999, 188 p. (ISBN 2-265-06617-6)
- D'ordinaire : lettres et journal de prison, 1976-1981 , Romainville, France, Al Dante, 2000, 162 p. (ISBN 2-911073-58-4)[3]
- La Vie périmée, Paris, Éditions 1, 2000, 127 p. (ISBN 978-2-84612-556-7)[6]
- Les Mains en l'air, suivi de Braquage, mode d'emploi, Paris, Léo Scheer, 2002, 252 p. (ISBN 2-914172-37-0)
- Peine capitale, Paris, Flammarion, 2003, 242 p. (ISBN 978-2-08-068381-6)[7]
- Le Cœur amer, Paris, Léo Scheer, 2004, 173 p. (ISBN 978-2-915280-41-8)
- Je devrais me taire : Spinoza, Hölderlin et autres essais, Paris, Exils, coll. « Essais », 2004, 84 p. (ISBN 2-912969-54-9)
- Marseille Médée, Paris, Flammarion, 2005, 190 p. (ISBN 978-2-08-068731-9)
- Une Dette (Deleuze, Duras, Debord), Paris, Éditions du Seuil, coll. « Fiction et Cie », 2007, 224 p. (ISBN 978-2-02-090921-1)
- Le Téméraire, Paris, Éditions du Panama, 2007, 264 p. (ISBN 978-2-7557-0196-8)
- Altitudes, photographies d'Alfons Altville, Marseille, Images en manœuvres 2007, 132 p. (ISBN 978-2-84995-086-9)
- Spooky Tooth : "Two" : ce pou qui tousse, Marseille, Le mot et le reste, coll. « Solo », 2008, 60 p. (ISBN 978-2-915378-55-9)
- La Valeur d'usure : oppression et aliénation contemporaines, Paris, Anabet, 2009, 223 p. (ISBN 978-2-35266-062-0)
- N'entre pas, Paris, Éditions Léo Scheer, 2011, 157 p. (ISBN 978-2-7561-0320-4)
- Textures du jour sur les peintures de Gilles Benistri, Forcalquier, Archétype, 2012, 90 p. (ISBN 978-2-9533924-2-5)
- Le Jeu de Loi, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Fiction et Cie », 2012, 216 p. (ISBN 978-2-02-100996-5)
- Marseille amor, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Fiction et Cie », 2013, 248 p. (ISBN 978-2-02-100997-2)
- Prendre part, Saint-Vincent-de-Durfort, Le Silence du monde, 2019, 48 p. (ISBN 978-2-490745-00-5)
- Payer le mal à tempérament (sur Sade et Fourier), (présentation du livre de Simone Debout), Forcalquier, Quiero, 2021, 100 p. (ISBN 978-2-914363-24-2)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Suied, revue Esprit, novembre/décembre 1980. https://esprit.presse.fr/article/suied-alain/l-ecriture-de-peu-par-emmanuel-loi-32036
- Critique du livre Voleur : Claire Gallois, « Un Robin des Bois moderne », Le Figaro du 1er août 1986.
- Jérôme Game, « Emmanuel Loi - D'ordinaire », sur chronicart.com.
- Sébastien Lapaque, « Assignation à résidence », Le Figaro littéraire du 10 mai 2012.
- Sébastien Lapaque, « Lente dérive dans la Cité phocéenne », Le Figaro littéraire du 12 décembre 2013.
- Philippe Duval, Le Parisien du 9 septembre 2000. https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/le-livre-qui-fait-revivre-la-tuerie-de-cuers-09-09-2000-2001616507.php
- Philippe Perrier, « Deux cadavres dans nos placards », sur lexpress.fr, .
Liens externes
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