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Gare de Digne

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Digne
Image illustrative de l’article Gare de Digne
Gare SNCF / CP de Digne-les-Bains.
Localisation
Pays France
Commune Digne-les-Bains
Quartier Beausoleil
Adresse Avenue Pierre-Semard
04000 Digne-les-Bains
Coordonnées géographiques 44° 05′ 19″ nord, 6° 13′ 23″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Région de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Exploitant Régie régionale des transports de Provence-Alpes-Côte d'Azur (RRT)
Code UIC 87751495
Site Internet La gare de Digne, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services Chemins de fer de Provence
Cars TER PACA
Caractéristiques
Ligne(s) Nice à Digne
Saint-Auban à Digne (HS)
Voies 2 à quai (métrique)
Quais 2
Altitude 596 m
Historique
Mise en service
Fermeture 1989
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
(Voir situation sur carte : Alpes-de-Haute-Provence)
Digne

La gare de Digne est une gare ferroviaire française située sur la commune de Digne-les-Bains, chef-lieu du département des Alpes-de-Haute-Provence. Elle est desservie par les trains des Chemins de fer de Provence.

Situation ferroviaire

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Gare de bifurcation, elle est située au point kilométrique 328,938 de la ligne de Saint-Auban à Digne (voie normale, non exploitée) et au PK 150,047 de la ligne de Nice à Digne (voie métrique). Son altitude est de 596 m.

Histoire de la gare

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C'est la compagnie du PLM qui a ouvert la gare, le , en tant que terminus de l'antenne venant de Saint-Auban. L'établissement était alors modeste, mais avec un bâtiment voyageur d'une certaine ampleur reflétant le statut de préfecture de la ville. La gare était dotée d'une annexe-traction avec remise permettant d'abriter les locomotives pour la nuit et d'une plaque tournante. Le service des marchandises était abrité dans une halle à 5 portes, avec un bureau accolé.

Façade de la gare des Chemins de fer du Sud de la France (actuellement désaffectée).

En 1891, la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (dit Sud-France) met en service la ligne de Digne à Mezel-Chateauredon et ouvre une gare dont le bâtiment-voyageurs fait face à celui du PLM, mais séparé par une cour commune. Si pour les marchandises, malgré les défiances entre les deux compagnies, le transit a pu se faire (par transbordement à cause de la différence d'écartement des voies) sans trop de difficultés, pour les voyageurs, l'absurde traversée de l'espace entre les deux stations sera la règle pendant plusieurs décennies, et l'acceptation par le grand réseau de faire "quai commun".

Après l'ouverture en totalité de la ligne Nice - Digne le , la gare gagne une certaine importance en tant qu'étape sur la route la plus courte entre Genève et Nice. Ainsi sont progressivement mis en route des trains directs entre Genève, Grenoble et Digne par la ligne des Alpes. Le Sud-France, puis les Chemins de fer de Provence assurant une correspondance resserrée.

Cependant, à la fin des années 1970, la SNCF, désormais exploitante de la ligne Saint-Auban - Digne décide de s'en débarrasser. En 1980, elle transfère sur route les omnibus assurant les correspondances en gare de Château-Arnoux-Saint-Auban avec les trains de la relation Marseille - Briançon. Seul subsiste le trafic marchandises, et pendant les mois d'été, les trains directs depuis Genève désormais appelés Alpazur. Le trafic marchandise périclite rapidement et en 1988 et 1989, seules demeurent les circulations estivales. Devant le coût de maintenance de la voie pour ces quelques circulations, la SNCF décide alors de fermer la voie au trafic et d'assurer la desserte par autocar. La gare, elle, gardera ses fonctions de guichet de vente de billets, mais verra ses vastes emprises tomber en décrépitude.

Cependant, la pression des élus locaux réussira à dissuader la SNCF, puis RFF de réclamer le déclassement de la ligne et sa disparition pure et simple. Ainsi, bien que fermée au trafic et non entretenue, les emprises sont conservées, et des études sont menées par la Région de Provence-Alpes-Côte d'Azur sur une possible réouverture à terme.

Historique général

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  • Le , ouverture de la section de ligne entre Château-Arnoux-Saint-Auban et Digne.
  • Le , ouverture complète de ligne des Chemins de fer de Provence entre Digne et Nice.
  • Le , mise en service d'une relation estivale Grenoble - Digne pat le PLM, assurée par les autorails Michelin ZZR 1 et 2, surnommés Michelines, du Centre autorails de Grenoble.
  • En été 1946, reprise de la relation estivale Grenoble - Digne interrompue pendant la période de guerre, assurée par des autorails Decauville XDC 2001 à 2010 du Centre autorails de Grenoble.
  • En juin 1953, la relation estivale Grenoble - Digne est amorcée à Genève et assurée par des autorails Decauville des séries X 52000 et X 52100.
  • Le , première circulation du train "Alpazur" assuré par les autorails panoramiques X 4205 et X 4206 (série X 4200) sur la relation Genève - Grenoble - Veynes - Digne (et retour).
  • En septembre 1975, dernière circulation du train estival d'été "Alpazur".
  • En été 1976, le train "Alpazur" et remplacé par un turbotrain ETG Genève - Valence donnant correspondance à Grenoble avec un autorail Grenoble - Digne assuré en X 2800.
  • Le , voyage inaugural avec la Rame à Grand Parcours RGP1 de la série X 2700 avec l'X 2729 + XR 7729 + XR 7723 + X 2733 pour relancer la desserte "Alpazur" entre Genève et Digne via Grenoble et Veynes recommercialisée dès le 13/06/1981.
  • Le , le train "Alpazur" entre dans la catégorie des "Loisirail" de la SNCF.
Voies de la gare SNCF.

Elle est le terminus des trains de la ligne de Nice à Digne à voie métrique des chemins de fer de Provence. De 1876 à 1989, elle a été le terminus de la ligne de Saint-Auban à Digne, embranchement à voie normale de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

Elle dispose de vastes installations qui servaient au transit de marchandises entre les trains du grand réseau et la ligne des Chemins de fer de Provence, aujourd'hui inutilisées.

Bibliographie

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  • Jean-Marc Steiner (dir.) et al., L'Etoile de Veynes, Grenoble, Presses Editions Ferroviaires, , 320 p. (ISBN 2-905447-12-5)
  • Henri Lartilleux, Géographie des Chemins de fer français, vol. 1, t. 1, Paris, Chaix, , 369 p., p. 66 à 74
  • Jean Chaintreau (dir.) et al., Les Chemins de fer du PLM, La Régordanne, coll. « La Vie du Rail »,
  • Pierre Laederich (dir.), Marc Gayda et Patricia Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, Valignat, Éditions de l'Ormet, , 192 p. (ISBN 2906575224)
  • Jean-Marc Dupuy, « Histoire de la Compagnie des origines à 1899 », Le Train, no Hors Série « Les archives du PLM »,‎
  • William Lachenal, « Les autorails Decauville : des séries X 52000 et X 52100 du Centre Autorails de Grenoble », Voies Ferrées, no 1,‎

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Articles connexes

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