Jacques Giroux
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Jacques Giroux est un membre du premier réseau du Front de libération du Québec (FLQ) en 1963.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est né à Montréal le , et est décédé à Québec le à la suite d'un cancer. Arrêté en , après la trahison de Jean-Jacques Lanciault, inculpé de meurtre sans préméditation[1], il sera condamné à 10 ans de prison en automne 1963 pour homicide involontaire ayant causé le décès d'un gardien de nuit, à la suite du dépôt d'une bombe artisanale déposée à l'arrière d'un édifice public dans le centre-ville de Montréal[2],[3]. Il fut libéré en 1967 et après avoir été quelque temps photographe, il a travaillé comme cadreur à Manic V lors de l'exposition universelle de Montréal. Il devint journaliste au Journal de Québec, en même temps qu'un autre felquiste, Jean-Denis Lamoureux. Alors pensionné du Journal de Québec, il est décédé en 2007 des suites d'un cancer.
Comme journaliste, il avait été l'initiateur avec certains autres journalistes du journal de la venue du Pape Jean-Paul II au Canada en ayant lancé une campagne de publicité à cet effet dans le Journal de Québec pour inciter les Évêques du Québec à inviter le Saint-Père à venir au Québec.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Monde, « Cinq membres du F.L.Q. sont inculpés de meurtre sans préméditation », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « 57 années de détention – Voyage à travers le Québec », sur grandquebec.com (consulté le ).
- « Bilan du siècle - Dévoilement des peines obtenues par des membres du Front de libération du Québec », sur usherbrooke.ca (consulté le ).