Jean-Marie-Joseph Ingres
Montauban, musée Ingres-Bourdelle.
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Peintre, miniaturiste, sculpteur, architecte |
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Jean-Marie-Joseph Ingres, né le à Toulouse et mort le à Montauban, est un peintre et sculpteur français.
Il est le père du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Marie-Joseph Ingres est né à Toulouse en 1755 dans une maison du faubourg Saint-Cyprien, de Pierre-Guillaume Ingres, tailleur, et de Marie-Anne Pradal. Il entre en 1765 à l'Académie de Toulouse, où il a comme maîtres le sculpteur François Lucas, le peintre Pierre Rivalz et l'architecte Hyacinthe de Labat de Savignac.
Établi à Montauban dès 1775, il y épouse, le , Anne Moulet, fille d'un perruquier de la ville. Il travaille à la décoration intérieure de nombreux hôtels, dont l'hôtel épiscopal (aujourd'hui musée Ingres-Bourdelle), l'hôtel Mila de Cabarieu au 24, rue des Carmes, et du salon de musique[1] du château d'Ardus.
Il modèle aussi plusieurs statues en terre cuite destinées à l'ornementation de jardins. Il a réalisé le retable de l'église Saint-Jacques de Montauban[2] et celui[3] de la chapelle saint Jacques dans la cathédrale de Montauban[4].
Comme peintre, on lui doit un Christ en croix dans l'église paroissiale de Villebrumier.
Il donne aussi des cours dans diverses institutions, dont le collège de Montauban. Peu avant la Révolution, il avait ouvert une école privée de dessin.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Lauzerte, église Saint-Barthélemy : lambris peints en camaïeux attribués à Joseph Ingres et ses élèves.
- Montauban
- cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption : deux panneaux de trophées du retable de la chapelle Saint-Joseph[5].
- musée Ingres-Bourdelle : Jeune Femme drapée à l'antique - terre cuite
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Lambris peints de la chapelle Saint-Antoine-l'Ermite de l'église Saint-Barthélemy de Lauzerte.
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Panneaux de trophées du retable de la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban.
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Autoportrait, Montauban, musée Ingres-Bourdelle. Œuvre inspirée par le portrait peint par son fils en 1804.
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Jeune Femme drapée à l'antique, terre cuite, Montauban, musée Ingres-Bourdelle.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Classé monument historique.
- Ciap de Montauban : retable de l'église Saint-Jacques.
- Notice no PM82000661, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Bulletin de la Société archéologique et historique du Tarn-et-Garonne, CXXI, 1996, p. 83.
- Base Palissy.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Émerand Forestié, « J.-M.-J. Ingres, père peintre et sculpteur », dans Biographie de Tarn-et-Garonne : études historiques et biographiques, t. 1, Montauban, Imprimerie Forestié neveu, (lire en ligne), p. 265-269
- Édouard Forestié, « Jean-Marie-Joseph Ingres père, peintre et sculpteur », Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, 2e série, t. 1, , p. 251-276 (lire en ligne)
- Jules Momméja, « Ingres père », Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, ministère de l'Instruction publique, 18e session, p. 306-363, 1894 (en ligne).
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au XVIIIe siècle, tome 2, Paris, H. Champion, 1911, p. 1-3 (en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :