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Lacapelle-Marival

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Lacapelle-Marival
Lacapelle-Marival
Mairie à côté du château.
Blason de Lacapelle-Marival
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Pascal Lewicki
2020-2026
Code postal 46120
Code commune 46143
Démographie
Population
municipale
1 281 hab. (2021 en évolution de −0,47 % par rapport à 2015en évolution de −0,47 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 47″ nord, 1° 55′ 36″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 596 m
Superficie 11,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lacapelle-Marival
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lacapelle-Marival
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Lacapelle-Marival
Liens
Site web Site officiel

Lacapelle-Marival (en occitan La madra Marival) est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie, dans l'ancienne province du Quercy. Elle est également dans le Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ouysse, le Drauzou, le Francés et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lacapelle-Marival est une commune rurale qui compte 1 281 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Marivalois ou Marivaloises.

La communauté de Saint-Maurice-en-Quercy s'est séparée de Lacapelle-Marival en 1772[1].

Géographie

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Lacapelle-Marival est un village entouré au nord-est de collines boisées des premiers contreforts du Massif central. Le bourg est traversé par un petit ruisseau, le Francès, qui se perd au contact du Causse de Gramat, huit kilomètres plus au sud-ouest, à Théminettes. Les eaux forment ensuite l'Ouysse souterraine.

Au sud, s'élève la colline du pech des Peyrades, dont le relais de télécommunication est visible des alentours. La source dite du Bois Bordet y a été captée sur son versant nord.

Lacapelle-Marival se situe dans le nord-est du département du Lot, sur la D 653 qui relie Cahors à Aurillac et à environ trois kilomètres au nord-est de l'axe Brive-Rodez (D840).

Communes limitrophes

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Carte de la commune de Lacapelle-Marival et des proches communes.

La commune de Lacapelle-Marival inclut les villages de Bens, Bétille, Catalo, le Fourson, Gibrat, Lasfargues, Laveyrière, Marcou, le Poteau, Poutiac, Rouget, le Vacant, ainsi que les hameaux du Lac, de la Milhade, de la Verdonie, de Marcel et de Poujatel.

Lacapelle-Marival se situe à la limite du Ségala et du Limargue. On trouve en allant des hauteurs du Ségala (nord-est) aux parties basses du Limargue (sud-ouest)[2],[3] :

  • à l'extrême nord-est, des terrains composés de roches métamorphiques et magmatiques qui s'élèvent jusqu'à 588 mètres d'altitude en direction de Saint-Maurice-en-Quercy ;
  • au nord-est, des poudingues, grès et argilites (mélange d'argile et de quartz) du Trias et de l'Infra-Lias. À l'est, ces terrains forment la colline du Pech des Peyrades culminant à 498 mètres ;
  • vers le sud-ouest, des calcaires, dolomies et cargneules du Lias inférieur sont utilisés comme pâturages ;
  • dans la vallée du Francès et de son affluent venant des environs du lieu-dit Causse de Dièze, des alluvions récentes datant du Quaternaire. Les points les plus bas s'y trouvent : 359 mètres.

Précipitations

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Graphique montrant les précipitations annuelles de 1961 à 2006 d'après les mesures de Charles Sourzac (1961 à 1999) et d'Alain Paupert (à partir de 2000), habitants à Lacapelle-Marival.

Cliquez dessus pour agrandir.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 191 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Latronquière à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 361,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Lacapelle-Marival est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,4 %), forêts (31,7 %), zones urbanisées (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lacapelle-Marival est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse, le Drauzou et le Francés. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994 et 1999[18],[15].

Lacapelle-Marival est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacapelle-Marival.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 695 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lacapelle-Marival est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

L'ancien nom du lieu était Lacapelle-Merlival[1]. Lacapelle était parfois écrit en deux mots La Capelle[24]. On trouve aussi l'ancienne dénomination La Chapelle-Merlival[réf. nécessaire].

Le toponyme Lacapelle-Marival est basé, pour sa première partie, sur le latin capella qui désigne une chapelle. Marival est basé sur merli issu du pré-indo-européen merl qui désigne un cours d'eau et sur val[25].

Les temps anciens

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Lors de l'occupation romaine, une voie de communication aurait traversé la région de Lacapelle. Elle reliait Lyon à Bordeaux en passant par Clermont, Aurillac et Agen[26].

Le docteur Labat rapporte la légende de la Marie del Val[26]. Ce nom serait celui d'une jeune bergère qui aurait été martyrisée par un groupe de musulmans lors de leur retraite en 732 à la suite de leur défaite face à Charles Martel à la bataille de Poitiers. Une petite chapelle aurait été bâtie à cet endroit : la capelle de la Marie del Val, dont les vestiges auraient été découverts en 1957.

Au Moyen Âge, la féodalité

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Au Xe siècle, Lacapelle-Marival est mentionnée dans les écrits liés à la vie de saint Géraud. Cet évêque et comte d'Aurillac possédait en Quercy de grands domaines incluant Saint-Cirgues, Le Bourg et Lacapelle.

Avant la fin de la vie de Saint Géraud, pendant une période trouble, les premiers comtes du Quercy étendirent leurs domaines et établirent la maison de Cardaillac. En 1064, Hugues de Cardaillac, dans son hommage à son seigneur le comte de Toulouse, déclara posséder la contrée autour de Cardaillac : Aynac, Leyme, Molières, Gorses, Prendeignes, Camburat et Lacapelle. Au XIIe siècle, il est vraisemblable que Lacapelle possédait une tour seigneuriale au milieu de bâtisses en bois dans un castrum, dont le cœur du village possède encore la forme et dont la place centrale est devenue la Place du Fort.

Dans son testament en 1266, Bertrand III de Cardaillac partagea son héritage entre ses trois fils. Son fils aîné Géraud Ier reçut le château de Cardaillac, les terres de Saint-Maurice-en-Quercy, Lacapelle, Rudelle, Camboulit. Il fut le fondateur de la seigneurie de Lacapelle-Marival. Il améliora les fortifications du bourg qui ne comptait alors qu'une centaine d'habitants[26]. En l’absence d’étude approfondie, on a longtemps cru qu’il édifia un château vers 1270, en forme de donjon, spacieux et tout à fait habitable[27]. Mais de récentes études permettent aujourd’hui de dater l’élévation principale du château du XVe siècle, après la fin de la guerre de Cent Ans.

À la mort de Géraud Ier en 1293, son unique fils Géraud II rédigea un acte qui accordait des libertés aux habitants des terres de Lacapelle. Les habitants du bourg de Lacapelle et de Saint-Maurice-en-Quercy n'en bénéficièrent qu'au XIVe siècle[1]. Quatre consuls, deux pour Lacapelle et deux pour Saint-Maurice-en-Quercy représentèrent les habitants. Son fils aîné, Bertrand Ier, lui succéda,

Puis ce fut Bertrand II, fils aîné du précédent, qui se maria en 1313. C'est à cette époque (1348-1349) que l'épidémie de peste noire emporta dans la contrée un habitant sur huit.

Bertrand III, second fils, épousa le Dauphine d'Arillac. Durant la guerre de Cent Ans, il lutta contre les Anglais. Malgré des alliances avec les seigneurs voisins de Castelnau, Thémines et Gramat, la ville tomba en 1388[26] ou 1389[1] entre les mains de routiers anglais.

Guillaume II, fils unique de Bertrand III, lui succéda, il épousa en 1386 Mathée de Cornac. Son fils (ou celui de sa veuve avec Bernard de Castrie ?) Guisbert devint le nouveau seigneur de Cardaillac et Lacapelle. Il rendit hommage au roi le . Il organisa la justice à Lacapelle en 1465. La population avait été tellement réduite durant cette période d'agitation que Guisbert de Cardaillac, dut faire venir de nombreux colons d'Auvergne, du Rouergue et du Gévaudan.

À la Renaissance

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Fin du XVe siècle, sous les règnes de Charles VIII et Louis XII, le seigneur de Lacapelle, Astorg de Cardaillac, participe aux guerres d'Italie avec Galiot de Genouillac seigneur d'Assier. Il favorise l'implantation d'une verrerie qui acquit une grande réputation. Les frères Colomb, originaires de Laguépie, s'enrichissent et furent anoblis.

Sous le règne de François Ier, le fils aîné d'Astorg, Jean de Cardaillac, lieutenant d'artillerie, fut tué en 1521. Il n'eut qu'une seule fille Françoise. Gilibert, frère de Jean, s'empara de la succession malgré les actions en justice devant le Parlement de Toulouse des trois tuteurs de Françoise. Gilibert, paisible seigneur, mourut en 1536.

Pendant les Guerres de religion

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Le château de Lacapelle-Marival.

Lors des Guerres de religion, le second fils de Gilibert de Cardaillac, Antoine, devint le seigneur de Lacapelle. Chevalier de l'ordre du Roi, il fut aussi sénéchal du Quercy et gentilhomme ordinaire du roi Charles IX. Le , il vendit sa charge de sénéchal et entreprit l'agrandissement du château de Lacapelle et la réfection de l'église après destruction de l'ancienne église romane du XIIe siècle.

Le Quercy fut alors le théâtre de féroces affrontements entre catholiques et protestants. Antoine de Cardaillac soutenait la cause des catholiques alors que ses parents de Cardaillac et de Latronquière s'était convertis à la religion réformée. Les habitants durent rejoindre les villes où leur parti était le plus fort. Antoine de Cardaillac sut préserver ses possessions et, gouverneur de Figeac il repoussa les protestants en 1569. Il mourut en 1586 et fut inhumé dans l'église de Notre-Dame de Lacapelle.

Charpente du château de Lacapelle-Marival.

Après l'Édit de Nantes, Lacapelle servit de refuge aux catholiques et Cardaillac aux protestants.

Le fils aîné d'Antoine, François reçut la succession. Il épousa le Madeleine de Bourbon Malause, fille du chambellan du roi de France. Ils eurent 18 enfants. François repris l'agrandissement du château. Il continua à défendre la royauté et le catholicisme. Blessé lors d'un affrontement avec le clan des protestants à Fons le , il décéda le lendemain. Son meurtrier fut tué par son fils Henry-Victor de Cardaillac.

L'éloignement des Cardaillac et la vente de la seigneurie

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Henri-Victor de Cardaillac passa sa vie à la cour de Louis XIII. Il disposait de revenus très importants pour l'époque : plus de 15000 livres. Il épousa, le , Elizabeth de Pluvinel, fille d'Antoine de Pluvinel, maître d'équitation et sous-gouverneur de Louis XIII. Vers 1630, la peste frappa à nouveau la région et emporta de nombreux habitants. La seigneurie de Lacapelle fut érigée en marquisat par Louis XIV, le 15 mai 1645 pour les services rendus par Henri-Victor lors de campagnes militaires. Une grande tapisserie aux armes d'alliance Cardaillac-Pluvinel, surmontée de la couronne de marquis, est conservée au musée départemental de la tapisserie d'Aubusson. Sa mort vers 1661 semble marquer la fin d'une période plutôt heureuse pour Lacapelle et ses habitants.

Son héritier et troisième fils, le marquis Thomas Jean-Baptiste de Cardaillac, intenta à ses parents de nombreux procès. Les habitants durent subir les différends des deux parties, avec, par exemple le paiement en double des droits seigneuriaux, ou le siège du château en 1661. La fortune familiale fut engloutie dans ces querelles. Thomas Jean-Baptiste décéda en 1695 sans descendant, en conflit avec tous les tenanciers de ses terres. Il institua son épouse Paule de Gondrin, marquise de Lacapelle, légataire pendant la durée de sa vie.

Un de ses neveux, Bertrand de Cardaillac, lui succéda. Il hérita aussi des procès engagés, qu'il réussit à arrêter par de fortes sommes le . Il eut alors de gros problèmes financiers. À sa mort, il laissa la seigneurie à son frère Thomas II Jean-Baptiste. Ne pouvant plus faire face aux nombreuses charges, ce dernier vendit les terres et les titres de Lacapelle le à messire François Emmanuel de Loupiac, seigneur de la Deveze, maréchal de camp des armées du roi, pour la somme de 120 000 livres.

Le maréchal de la Deveze vécut à Paris et mourut en 1732. Son petit-fils, messire Joseph de Glandié, seigneur de Vareix, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-Colonel d'un régiment d'artillerie royale.. se montra intraitable en demandant aux habitants mécontents les services et redevances en vigueur au Moyen Âge. Il mourut le à 84 ans sans voir l'issue des procès engagés et sans enfant. Il fut inhumé dans la chapelle Saint-Roch de l'église de Lacapelle.

Son frère, l'abbé de Vareix, devint à la fois marquis et prêtre de Lacapelle à l'âge de 84 ans. Il poursuivit les actions engagées en justice et gagna les procès. La communauté de Lacapelle dut lui verser plus de 8000 livres. L'abbé mourut à 91 ans.

Période de la Révolution

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Le neveu par alliance de l'abbé de Vareix, Alfonse-Louis du Montet hérita de la terre et du château de Lacapelle en 1767. Les difficultés ne firent qu'empirer. En 1772, Saint-Maurice-en-Quercy obtint contre l'avis de la communauté de Lacapelle la séparation. Un orphelinat fut créé le .

Jean-Romain du Montet, son 3e fils lui succéda. Ce fut le dernier seigneur de Lacapelle. Pendant la révolution, il s'enfuit. Le château subit plusieurs pillages pendant la Terreur. Le maire de l'époque, Antoine Bedou, fit inscrire ses propriétés sur la liste des biens nationaux. Le docteur Cadiergues[28] déclara que le citoyen Dumontet-Cardaillac, s'il avait quitté Lacapelle, n'avait jamais émigré. Ses biens furent mis aux enchères le 30 floréal de l'an IV. Sa sœur, Françoise de Gasc, loua le château pour 580 livres par an et acheta les autres articles sous des prête-noms.

Ce ne fut que le 8 floréal de l'an VIII que le citoyen Dumontet-Cardaillac put reprendre possession de ses biens, mais bien vite, il les vendit à des particuliers de Lacapelle.

Période moderne

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Au XIXe siècle, Lacapelle accueillit de nombreuses foires agricoles où s'échangeaient des céréales et des noix du Limargue, des châtaignes du Ségala, des bovins, des moutons et des volailles. L'industrie resta modeste : les verriers du XVe avaient disparu et seule une tuilerie ainsi que deux moulins subsistaient près du Francès. De nombreuses auberges étaient liées au petit commerce. Des travaux routiers furent entrepris vers 1860 pour la déviation de l'actuelle D 940 par Le Bourg.

Le couvent des Bénédictines de Notre-Dame-du-Calvaire s'installa à nouveau au bourg de Lacapelle en 1843 sur l'instigation de l'abbé Pierre Cadiergues. Les religieuses créèrent, au château du Galaup, une école de jeunes filles qui ferma en 1905. Avec l'aide de la population et de la municipalité, elles firent bâtir le monastère du Moutier-Notre-Dame dans lequel elles géraient une ferme. Leur nombre atteignit plus de 110 religieuses à la fin du XIXe siècle.

En 1879, l'orphelinat, créé en 1779, fut dirigé par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.

La vie politique fut parfois agitée : le , le député Louis Rozière fut agressé à coup de pied et reçu un coup d'arme blanche à l'arcade. Il soutenait Émile Laparra à l'élection du conseil général du et fut pris à partie par des partisans de Robert Fraysse, à cette époque maire de Lacapelle et candidat[29].

Plaque commémorative de la rafle du 11 mai 1944.

La commune resta rurale durant le XXe siècle. Une tentative d'exploitation des eaux thermales de la source du bois Bordet échoua au début du siècle.

Seconde Guerre mondiale

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Lors de la seconde Guerre mondiale, le , à 6 heures du matin, de nombreux véhicules de la 2e division SS Das Reich bloquent les issues du village. Ils demandent au maire, le docteur Cadiergues, de rassembler tous les hommes, de 16 à 60 ans sur la place du village. À 18 heures, après un tri arbitraire, 86 furent chargés sur des camions et dirigés vers Cahors et furent déportés, 10 ne revinrent jamais[30].

Le à 15 heures, plusieurs camions de maquisards ayant attaqué les allemands s'arrêtèrent une heure dans la commune pour se ravitailler et se rafraîchir. A 18 heures, arrivent leurs poursuivants : des soldats et des hommes de la Gestapo. Après avoir interrogé pendant vingt minutes le docteur Cadiergues sous la menace d'un revolver, ils repartent vers Figeac[30].

Un jour de foire, le vers 18 heures, les habitants sont avertis de l'arrivée d'un groupe d'allemands et s'enfuient. M. Barrès est blessé d'une balle de fusil mitrailleur. Il est relevé par ses voisins MM. Sainte-Marie et Nastorg. Le maire plaide pour qu'il soit soigné à l'hôpital de Figeac où il décédera après son opération. Ses deux voisins furent emmenés à Tulle. Ils furent contraints d'assister aux pendaisons avant d'être libérés[30].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
2008   Pascal Lewicki   Professeur de Physique, Conseiller Départemental
1977 2008 René Delluc   Agriculteur
1970 1977 Jean-Gabriel Costes   Fils de Gilbert Costes

(Tableau version 11/11/2006)

Politique environnementale

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Une nouvelle chaufferie, utilisant principalement le bois, et un réseau de chaleur de plus de 4 kilomètres de longueur ont été inaugurés le pour un coût de 2 650 000 Euros. L'installation, définie et gérée par le Syndicat Départemental d’Élimination des Déchets (SYDED) du Lot, comporte une chaudière consommant 1 500 tonnes de Plaquette forestière pour une puissance de 1 500 kW. Elle est assistée par temps froid et en cas de maintenance par deux unités à fioul de 1 500 kW chacune. Le réseau dessert 124 échangeurs répartit dans des logements, maisons de retraite, établissements d'enseignement et divers lieux publics pour une énergie annuelle de 4 140 MWh. Ce dispositif permettra d'économiser annuellement 800 tonnes équivalent pétrole et d'éviter le rejet de 1 200 tonnes de dioxyde de carbone[31].

La déchèterie de Lacapelle-Marival est située au lieu-dit Pech Boudie à 1,5 km au Nord-Est du bourg. Elle dépend du Syndicat Départemental d’Élimination des Déchets (SYDED) du Lot[32].

Finances locales

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Cette section est consacrée aux finances locales de Lacapelle-Marival de 2000 à 2018[Note 1].

Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

Budget général

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Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Lacapelle-Marival s'établit à 2 365 330  en dépenses et 2 527 060  en recettes :

  • les dépenses se répartissent en 916 470  de charges de fonctionnement et 1 448 860  d'emplois d'investissement ;
  • les recettes proviennent des 1 391 420  de produits de fonctionnement et de 1 135 640  de ressources d'investissement.

Fonctionnement

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T1p - Section de fonctionnement de Lacapelle-Marival en 2018
Lacapelle-Marival
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Résultat comptable 363  146  Picto disque bleu : écart fort
Charges de personnels 353  274  Picto cercle bleu : écart moyen
Achats et charges ext. 235  198  Picto cercle bleu : écart moyen
charges financières 25  18  Picto disque bleu : écart fort
subventions versées 20  26  Picto cercle bleu : écart moyen
contingents 45  Picto disque bleu : écart fort
Impôts locaux 445  307  Picto disque bleu : écart fort
dotation globale de fonctionnement 205  147  Picto disque bleu : écart fort
Autres impôts 21  51  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Pour Lacapelle-Marival en 2018, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 916 470  de charges (700  par habitant) pour 1 391 420  de produits (1 062  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 474 950  (363  par habitant) :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour une valeur de 462 000  (50 %), soit 353  par habitant, ratio supérieur de 29 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (274  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 344  par habitant en 2016 et un maximum de 394  par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 4] pour 34 %, des charges financières[Note 5] pour 4 %, des subventions versées[Note 6] pour 3 % et finalement celui des contingents[Note 7] pour des sommes inférieures à 1 % ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour une somme de 583 000  (42 %), soit 445  par habitant, ratio supérieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 408  par habitant en 2014 et un maximum de 444  par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 9] pour 19 % et des autres impôts[Note 10] pour 4 %.

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Lacapelle-Marival
Valeurs en millier d'euros (k€)
Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point bleu Charges de personnel Point rouge achats et charges externes
G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Lacapelle-Marival
Valeurs en millier d'euros (k€)
Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point vert charges financières Point noir subventions versées

Fiscalité communale

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T2p - Fiscalité de Lacapelle-Marival en 2018
Lacapelle-Marival
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation 14,45 12,34 Picto cercle bleu : écart moyen
Taxe foncière sur le bâti 25,09 15,41 Picto disque bleu : écart fort
Taxe foncière sur le non bâti 196,61 43,70 Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lacapelle-Marival. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

G2a - Évolution de la taxe d'habitation et foncière sur le bâti pour Lacapelle-Marival
Valeurs en %
Lacapelle-Marival, Taux : Point bleu taux taxe habitation Point rouge taux foncier bâti
taux moyen pour la strate : Point vert taux taxe habitation Point noir taux foncier bâti

Investissement

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T3p - Investissement de Lacapelle-Marival en 2018
Lacapelle-Marival
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Dépenses d'équipement 1 063  307  Picto disque bleu : écart fort
Remboursements d'emprunts 41  68  Picto disque bleu : écart fort
subventions reçues 268  81  Picto disque bleu : écart fort
fctva 151  36  Picto disque bleu : écart fort
Nouvelles dettes 70  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Cette section détaille les investissements[Note 11] réalisés par la commune de Lacapelle-Marival.

Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

  • des dépenses d'équipement[Note 12] pour une somme de 1 393 000  (96 %), soit 1 063  par habitant, ratio supérieur de 246 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 254  par habitant en 2015 et un maximum de 1 063  par habitant en 2018 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 13] pour une valeur totale de 54 000  (4 %), soit 41  par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68  par habitant).

Les ressources en investissement de Lacapelle-Marival se répartissent principalement en :

  • subventions reçues pour 352 000  (31 %), soit 268  par habitant, ratio supérieur de 231 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (81  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 66  par habitant en 2016 et un maximum de 268  par habitant en 2018 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 197 000  (17 %), soit 151  par habitant, ratio supérieur de 319 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36  par habitant).
G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Lacapelle-Marival
Valeurs en millier d'euros (k€)
Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point bleu Dépenses d'équipement Point vert Remboursements d'emprunts
G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Lacapelle-Marival
Valeurs en millier d'euros (k€)
Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

Endettement

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T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Lacapelle-Marival en 2018
Lacapelle-Marival
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Encours de la dette 813  615  Picto disque bleu : écart fort
annuité de la dette 66  86  Picto cercle bleu : écart moyen
Capacité d'autofinancement 370  156  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

L'endettement de Lacapelle-Marival au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

  • l'encours de la dette pour 1 065 000 , soit 813  par habitant, ratio supérieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 543  par habitant en 2016 et un maximum de 836  par habitant en 2017 ;
  • l'annuité de la dette pour une somme de 86 000 , soit 66  par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 65  par habitant en 2018 et un maximum de 73  par habitant en 2017 ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 485 000 , soit 370  par habitant, ratio supérieur de 137 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 317  par habitant en 2015 et un maximum de 370  par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ un an en 2008 et un maximum d'environ 7 années en 2002.

Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Lacapelle-Marival.

G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Lacapelle-Marival
Valeurs en euros
Lacapelle-Marival, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Lacapelle-Marival
Valeurs en années
Lacapelle-Marival,  : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 1 281 habitants[Note 17], en évolution de −0,47 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8541 0131 1561 2261 2401 3311 3511 6101 462
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4501 4521 3421 5271 4751 5481 5511 4681 307
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0731 0281 0398728788519259581 005
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9429931 1511 2021 2011 2471 3171 3201 328
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2871 2851 281------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Lacapelle-Marival possède une école maternelle publique, une école primaire publique[37], le collège Jean-Monnet et un lycée professionnel agricole.

Maison des services

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Une maison des services offre à la population des permanences depuis 2014 :

  • de l'assistante sociale[38] ;
  • du centre médico-social Ségala Limargue[39] ;
  • de l'ADMR[39] ;
  • de la bibliothèque[40] ;
  • d'une école de musique[41];
  • du Réseau d'Assistantes Maternelles (RAM)[39].
  • Club de Football : Union Foot Marivalois évoluant en ligue Midi-Pyrénées, championnat de Promotion Ligue ;
  • Club de rugby à XV le Stade Marivalois évoluant dans le championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2006-2007 ;
  • Club de voitures radio commandées : Racing Club Marivalois 46 (RCM 46), affilié à ligue 14 de la fédération française de voitures radio commandées sous le numéro 905. Le club dispose d'une piste TT 18 (Tout Terrain à l'échelle un huitième) près de l'étang de Lasfargue[42] ;
  • Piste de BMX en cours de construction. La terre, issue des travaux de construction de la centrale thermique voisine, a été mise en forme les 14 et grâce à une bourse de la Direction de la jeunesse et des sports du Lot[43] ;
  • Club de moto-cross : Motoclub Lacapelle-Marival créé en 1953 par Georges Filhol. Le club organise depuis 1998 des manifestations nationales et internationales dans les catégories 125 cm3, side-car cross, MX3.. Le club gère un circuit de 1 680 mètres situé au-dessus de l'étang de Lasfargue et disposant d'une boucle de chronométrage, d'une grille de départ à 40 éléments et d'une aire de lavage[44].

Emplois et ressources

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Certaines activités restent liées à l'agriculture :

De nombreuses personnes âgées sont venues dans le Lot et constituent une grande partie de la population de Lacapelle[45]. Des services adaptés se sont développés :

  • l'association d'Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR) pour le portage des repas, 50 emplois à temps partiel en 2007 ;
  • le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD), 7 emplois ;
  • deux maisons de retraite dont une qui occupe l'ancien couvent du Moutiers-Notre-Dame : 60 emplois ;
  • des structures médicales et médico-sociales dépendant de l'Institut Camille-Miret qui emploie 750 personnes à Leyme.

On trouve aussi :

  • des commerces et supermarchés ;
  • des services liés à l'automobile ;
  • des antennes de services publics : EDF, le service territorial routier, dépendant du conseil général du Lot (ex-DDE) ;
  • une station d'embouteillage de l'eau captée non loin de la source du Bois Bordet, commercialisée sous le nom La Marivaloise.

Le riche passé historique de la ville est symbolisé par le château érigé par la famille de Cardaillac et par la vieille ville avec ses maisons en pierre de taille.

La commune offre aux visiteurs les services d'un office de tourisme situé dans le hall d'accueil du château, de nombreux gites ainsi que le camping municipal du Bois de Sophie.

Une des branches des chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle venant du Puy-en-Velay passe par Lacapelle[46]. Cet itinéraire est aussi un sentier de grande randonnée : le GR6.

Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Certains membres de la famille de Cardaillac ont joué un rôle d'importance pendant le Moyen Âge et la Renaissance : sénéchal du Quercy, membres de l'entourage des rois de France comme Antoine de Cardaillac gentilhomme de Charles IX, Henry-Victor de Cardillac à la cour de Louis XIII et Louis XIV, plusieurs ont exercé des commandements militaires importants (Voir la partie Histoire). Leur devise : "Toto Noscuntur In Orbe" qui signifie "Ils furent connus dans le monde entier".
  • Filles du Calvaire
  • Jean-Henri d'Ardenne de Tizac dit Jean Viollis, y est né le , écrivain naturaliste et sinologue.
  • Lucien Vanel était un grand restaurateur bien connu dans la région Midi-Pyrénées. Après avoir exercé cette activité pendant plus de 20 ans à Lacapelle-Marival (46), où il était né, il est parti pour s’installer à Toulouse en 1973, rue Maurice Fonvieille. Il devient le chef emblématique de la ville durant vingt ans, pendant lesquels il ne cessa de défendre une cuisine de qualité, respectueuse des produits et des saisons. Le prix Lucien Vanel est attribué à l’établissement obtenant la meilleure appréciation générale (prix, créativité, accueil, service, cadre…). Lucien Vanel est décédé le à Toulouse.
  • Maurice Reygasse (1881-1965), né à Lacapelle d’un père pharmacien, préhistorien, fit l’essentiel de sa carrière en Algérie, maître de conférences à Alger. En , il guida, dans le nord de l’Algérie, son ami l’abbé Henri Breuil, qui, 30 ans plus tôt, avait poursuivi la découverte de la grotte du Mas-d'Azil.

Héraldique

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Blason de Lacapelle-Marival

« De gueules à la chapelle d'argent. »

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • André Niederlender, La préhistoire dans la région de Lacapelle-Marival (Lot), p. 143-148, dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1954, tome 75

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Lacapelle-Marival. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  2. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  3. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  4. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
  5. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  6. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
  7. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
  8. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  9. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  10. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
  11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  15. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  16. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lacapelle-Marival.
  17. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. J.C. Soulé, J.G. Astruc et R. Vernet, CARTE HYDROGEOLOGIQUE DU LOT ET DES CAUSSES DU QUERCY A 1/100 000 (EDV-HYD080) - Carte au 1/100000e avec fond topographique de l'IGN, Éditions BRGM (présentation en ligne)
    Sur le site BRGM : Cartes diverses / Cartes hydrogéologiques / Page 3.
  3. Carte IGN 2237 Ouest - Lacapelle-Marival - 1/25000
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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  6. « Orthodromie entre Lacapelle-Marival et Latronquière », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Latronquière » (commune de Latronquière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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  29. Étienne Baux, "L'attentat" de Lacapelle-Marival, le 5 aout 1883 (une élection cantonale mouvementée), Tome CXXV, 2e fascicule (avril-juin 2004), Société des Études du Lot, coll. « Bulletin de la Société des Études littéraires, Scientifiques et artistiques du Lot (BSEL) » (présentation en ligne), p. 137-150.
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