Larnod
Larnod | |||||
Cérémonie civile au monument de Larnod, au pied de l'église en l'honneur des Martyrs du groupe Guy Mocquet. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Hugues Trudet 2020-2026 |
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Code postal | 25720 | ||||
Code commune | 25328 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Larnodiens | ||||
Population municipale |
795 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 196 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 11′ 11″ nord, 5° 58′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 296 m Max. 470 m |
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Superficie | 4,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Besançon-6 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | larnod.fr | ||||
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Larnod est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Larnods ou les Larnodiens et Larnodiennes[1].
La commune fait partie de l'arrondissement de Besançon, du canton de Besançon-6 et de Grand Besançon Métropole.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village se situe à 5 km au sud-ouest de Besançon. Il existe une continuité de la partie agglomérée, mais on distingue Larnod-village et Larnod-gare (village-bas) reliés par des lotissements et la Maltournée. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les routes royales 67 (St Dizier-Lausanne) et 83 (Lyon-Strasbourg) venant de Beure se séparaient à ce dernier lieu-dit : la R.R. 83 partait en direction du relais de poste (la Diligence) et de Busy alors que la R.R. 67 gagnait Pugey puis Ornans via Mérey-sous-Montrond.
Le Vetret est un ruisseau qui s'écoule dans le vallon orienté nord-sud à l'est du village. Après 2,5 km il disparaît dans le Fond du bief, perte située à l'est de la Grange rouge (commune de Busy).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Avanne-Aveney | Beure | |||
Rancenay | N | Pugey | ||
O Larnod E | ||||
S | ||||
Busy | Chenecey-Buillon |
Transport
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes 51 et 86 du réseau de transport en commun Ginko.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Besançon », sur la commune de Besançon à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 157,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Larnod est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (15 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Lerno en 1304 ; Larnod en 1583 ; Larnoz en 1581 ; Larnaud, Larnoz en 1776 ; Larnaud, Larnod depuis 1830[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Son nom indique que le village se situe sur la colline, ce qui explique son développement au cours des siècles. Très longtemps seul le haut du village était habité, puisque communiquant avec Pugey, Arguel ou encore Beure et donc Besançon. C'était un village très rural, la plupart des gens vivant de l'agriculture. Il ne comptait pas plus de 150 à 200 habitants et dépendait religieusement de Pugey qui possédait une église et un prêtre à demeure. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que l'Archevêque du diocèse de Besançon autorise les villageois à y construire une modeste chapelle, la chapelle de tolérance Saint André (du nom du saint patron de Pugey) pour y célébrer les mariages, les enterrements ou encore les baptêmes.
Situé sur la route royale 83 reliant Strasbourg à Lyon via Besançon et Quingey, le village-bas possédait un relais de diligence qui selon les époques fut plus ou moins sûr et qui devint dans les années 1950 un dancing avant de se convertir en maison d'habitation. À signaler les lieux-dits, « le Comice » et « la Grange rouge », situés à deux km au sud et dépendant de Busy. L'espace entre ces deux parties habitées était occupé par des pâturages plantés de cerisiers. En 1839, la route royale fut rectifiée entre Besançon et Quingey ; elle abandonna le tracé par la Maltournée et Busy pour celui que nous connaissons aujourd'hui (N.83), qui passe toujours par le village-bas.
Au début du XXe siècle, on construisit une ligne à voie métrique reliant Besançon à Amathay-Vésigneux puis Pontarlier, ligne passant majoritairement en site propre après avoir emprunté la N.83 (montée du Comice) entre Beure et Larnod-gare. La ligne fonctionna de 1910 à 1951.
Cette ligne passait par le village-bas et permit à cette partie de la commune de se développer, avec construction d'une petite gare en brique portant le nom de Busy-Larnod, et aménagement d'un café restaurant à l'emplacement de relais de diligence.
De plus, une entreprise de travaux publics s'installa dans cette partie du village après la Seconde Guerre mondiale, profitant du tracé de la route de Lyon et permit grâce aux emplois créés de doubler la population en un minimum de temps, permettant de construire un groupe scolaire important, et de dynamiser le village entier. L'essor de cette entreprise s'arrêta dans les années 1980 et elle fut reprise par le développement de l'agglomération bisontine qui dota le village de lotissements et vu se rejoindre les deux parties du village par les constructions pavillonnaires.
Aujourd'hui le village compte donc environ 650 habitants, qui pour la plupart travaillent à Besançon, rendant le village un peu désert en journée.
Quelques artisans s'y sont installés mais le village souffre encore beaucoup de cette bipolarisation encore accentuée par le fait que la route nationale traverse l'ancien Comice, ne permettant pas un esprit villageois dans cette partie basse.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 795 habitants[Note 3], en évolution de +2,98 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le monument aux morts[21], derrière la chapelle au centre du village, porte treize noms, neuf de la guerre 1914-1918 et quatre de la guerre 1939-1945. Une stèle rend hommage aux trente-et-un membres du groupe Guy Mocquet ;
- Le lavoir-abreuvoir avec son bassin en demi-cercle ;
- Un arboretum, près des terrains de sport ; il porte le nom de Marcel Reddet, l'un des 16 fusillés du groupe Guy Mocquet ;
- Situés sur la commune d'Avanne-Aveney, mais accessibles depuis Larnod :
- la stèle dite « monument de Valmy » porte les noms des vingt membres des groupes Guy Mocquet et Marius Vallet qui sont morts pour la France : seize ont été fusillés le et cinq sont morts en déportation ;
- La roche trouée, arche de gélifraction appelée précédemment grotte Martelin[Note 4].
-
Le lavoir-abreuvoir.
-
Mémorial du rocher de Valmy.
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Roche trouée.
Infrastructures
[modifier | modifier le code]- « Le Cylindre », une salle de concerts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Treize des trente et un membres du groupe de résistance FTP « Guy Mocquet » habitaient Larnod dont leur chef de détachement Marcel Simon et Raymond Tourrain qui fut par la suite conseiller général et député du Doubs.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Car située dans le bois Martelin.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Larnod et Besançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Besançon », sur la commune de Besançon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Besançon », sur la commune de Besançon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La statue en pierre artificielle est due à Georges Laëthier un sculpteur bisontin (1875-1955).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Galerie
[modifier | modifier le code]-
Cérémonie à la stèle de Valmy.
-
Messe à Valmy.
-
Stèle du groupe Guy Mocquet au village.
-
Stèle des fusillés de la citadelle à Valmy.