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Liste d'épées légendaires

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La liste des épées légendaires recense les épées qui ont été assez fameuses pour qu’on leur ait attribué des noms propres que les légendes, mythologies ou textes religieux ont conservés.

Pour les épées dans la fiction récente (cinéma, séries, romans, jeux vidéo, etc.), voir :

Pour les autres objets légendaires, voir :

Croix pectorale, éperons et épée censées avoir appartenu à Godefroy de Bouillon, exposés dans la sacristie de la basilique du Saint-Sépulcre.

Autres épées de France

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Épées d'Espagne

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Autres épées des îles Britanniques

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  • Adolake, Adylok ou Hatheloke (orthographe non fixée dans le texte) l’épée forgée par Wayland de sir Torrent of Portyngale, dans Le Roman de Torrent de Portyngale (en), composé en Angleterre vers 1400[41].
  • Bitterfer « reine des épées », forgée par Völund[42] et remise au jeune roi de Suddene (île imaginaire de Grande-Bretagne) Horn par la fille du roi des Sarrasins Rimnild dans le roman anglais du XIVe siècle Horn Childe and Maiden Rimnild[1],[43].
  • Brainbiter, l'épée de Hereward le Proscrit, résistant anglais à la conquête normande des îles Britanniques[44].
  • Chrysaor, l’épée dorée de Sir Artegal dans le poème épique du XVIe siècle La Reine des fées[45].
  • Crocea Mors (« mort jaune » en latin) est — selon une légende rapportée par Geoffrey de Monmouth — une épée de Jules César. Lors d’un combat singulier, celui-ci la planta dans le bouclier du prince britannique Nennius de Bretagne (en), qui la récupéra et poursuivit la bataille avec, tuant tout ennemi qu’il frappait. Nennius mourut cependant quelques jours après l’affrontement, des suites d’une blessure que César lui avait infligée à la tête. Il fut enterré avec Crocea Mors[46].
  • Curtana ou épée de la Miséricorde (cf. Courtain dans la partie "Épées de la Matière de France" et Courtain dans "Épées de la légende arthurienne") est une épée utilisée lors des couronnements des rois d’Angleterre. Sa pointe est tronquée, symbolisant la pitié. Elle fait partie des joyaux de la couronne. Qu'elle ait appartenu à Édouard le Confesseur est une légende sans grand fondement ; on lui prête un lien avec l'épée Courtain, que ceignent Tristan puis Ogier.
  • Egeking est l’épée aux pouvoirs surnaturels qui arme sir Graham (ou Syr Gryme) dans le poème médiéval écossais Greysteil (en). Forgée au-delà de la Méditerranée pour le prix d’un joyau, elle lui est offerte par la tante de son ami Eger[47].
  • Hrunting, l'une des deux épées magiques de Beowulf. Bien que dotée de grands pouvoirs, elle se révèle inefficace dans le combat du héros contre la mère de Grendel[48].
  • Morgelai est l’épée avec laquelle le roi « Hermine d’Arménie » arme chevalier Beuve de Hanstone et qu’il lui offre[49] dans le poème Beves of Hamtoun (en)
  • Næglind ou Nægling, (du vieux norrois nagli « clou »), est l'une des deux épées magiques de Beowulf. Connue à l'origine sous le nom de Naglhring et maniée par Grim de Thiðrek dans la saga de Thiðrek, elle est retrouvée par Beowulf dans le trésor de la mère de Grendel et lui permet de vaincre le monstre.
  • L’épée de William Wallace (en) est une claymore. William Wallace, un chevalier écossais qui combattit les Anglais, la portait selon la légende dans un fourreau fait de la peau de Hugues de Cressingham qu'il aurait fait écorcher après l'avoir vaincu à la bataille du pont de Stirling[50]. On prétend qu'il s'agit de l'épée exposée au monument William Wallace de Stirling en Écosse. Elle est un des symboles de l'Écosse luttant contre l'oppression des Anglais.

Épées d’Europe de l’Est

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  • L'épée d'Attila, arme et sceptre du roi des Huns, sur un succédané de laquelle la dynastie hongroise des Arpad fonde sa légitimité au XIe siècle.
  • Grus, l’épée historique de Boleslas III Bouche-Torse, prince de Pologne au début du XIIe siècle[réf. souhaitée].
  • Mech-kladenets est dans les contes russes une épée magique, souvent cachée dans un mur, sous un rocher ou un arbre, où elle attend le chevalier errant légendaire (bogatyr) qui seul pourra la brandir[73],[74].
  • Mech-samosek (en), l’ « épée qui chante seule » est une arme récurrente du folklore russe. Les commentateurs ne s’accordent pas pour la distinguer ou non de mech-kladenets. L’une d’entre elles, « Asp-le-serpent » (Аспид-змей), a été cachée dans un mur sur l’ordre de son propriétaire, Nabuchodonosor II[75].
  • Szczerbiec, l'épée de Boleslas Ier de Pologne. Son nom signifie « l'épée aux entailles » ou « l'ébréchée » car selon la légende Boleslas l'aurait utilisée pour frapper les barres de la grande porte dorée de Kiev, ce qui aurait entaillé l'épée. Une épée de ce nom, dont l'entaille est destinée à porter des reliques, a été utilisée pour le couronnement des rois de Pologne.

Épées gréco-romaines

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L'Épée de Damoclès, par Richard Westall (1812).

Autres épées d'Europe

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  • Lucebel (« la bien luisante »), épée de Vivian dans le Malagys ou Madoc flamand[Quoi ?][7].
  • Rosebrant, épée de Seghelyn de Jérusalem[1] dans le roman flamand du début du XVIe siècle Historie van Seghelyn van Iherusalem[76].
  • Sentient, sabre du héros serbe Marko Mrnjavčević, que lui seul pouvait tirer du fourreau. Sur le point de mourir, le roi Marko brise son sabre en quatre morceaux « pour qu’aucun Turc ne puisse le prendre »[70].
  • Mech-samosek (en) (天羽々斬?, lit. « coupe divine de la plume »), autre nom de Ame-no-ohabari.
  • Ame-no-Ohabari (天の尾羽張?, lit. « plume de la queue divine ») est l’épée utilisée par Izanagi pour décapiter son fils Kagutsuchi, le dieu du feu[81].
  • Futsu-no-Mitama, une épée de Takemikazuchi, le dieu du tonnerre, qu’on conserverait dans un temple de Nara[réf. souhaitée].
  • Honjo Masamune (l'un des katana personnels des shogun Tokugawa, dont on a perdu la trace à la fin de la Seconde Guerre mondiale), Musashi Masamune (qui aurait été porté par Miyamoto Musashi), Fudō Masamune (un tantō avec un horimono représentant la divinité bouddhiste Fudō Myō'ō), Kyōgoku Masamune, Hōchō Masamune, Kote-giri Masamune ou encore Daikoku Masamune sont au nombre des katanas historiques forgés par Masamune au XIVe siècle.
  • Inoshishi-giri (猪切?, « tueuse de sanglier ») forgée par Fujiwara Masazane (un disciple de Muramasa), avec laquelle Sakai Tadatsugu aurait tué un sanglier sauvage au cours d’une chasse avec Tokugawa Ieyasu[82].
  • Juuchi-yosamu (十千夜寒?, « 10 000 nuits froides ») est une épée forgée par Muramasa Sengo. Placée dans le lit d’un ruisseau, sa lame coupait en deux tout ce que le courant lui présentait : poisson, feuille morte, etc. (voir Yawarakai-te). D’autres sabres de Muramasa sont restés dans la légende, comme Myōhō Muramasa ou Kabutowari Izumi-no-kami Kanesada un wakizashi porté par le héros Saigo Takamori.
  • Kogarasu-maru (« petit corbeau ») est une épée tachi attribuée au forgeron légendaire Amakuni (VIIIe siècle). Elle fait aujourd’hui partie de la collection impériale du Japon.
  • Kogitsune-maru (le « petit renard »), épée que la divinité-renard Inari aurait aidé le forgeron Munechika à fabriquer à la fin du Xe siècle.
  • Kusanagi-no-tsurugi, épée légendaire du Trésor impérial du Japon confiée par Amaterasu à son petit-fils le prince Ninigi-no-Mikoto. Elle serait conservée dans un monastère de Nagoya.
  • Sakegari-no-tachi (十拳剣?, lit. « l'épée d'une envergure/portée de dix mains »), autre nom de Totsuka-no-tsurugi.
  • Totsuka-no-tsurugi, l’épée avec laquelle Susanoo tue le dragon Yamata-no-Orochi.
  • Yawarakai-te (柔らかい手?, « tendres mains »), l’épée légendaire du forgeron Masamune. Lors d’un concours avec son rival Muramasa, les poissons et feuilles mortes charriés par un ruisseau dans le lit duquel sa lame était plongée la contournaient (alors que Juuchi-yosamu, le sabre forgé par Muramasa, les tranchait), provoquant tout d’abord les moqueries du public, puis le respect quand on comprit que Yawarakai-te ne blessait pas pour de vaines raisons.
  • Kriss Mpu Gandring (en) est un kriss légendaire de l'île de Java, dont l'histoire est racontée dans le Pararaton (Livre des rois). Vers la chute du royaume de Kediri au XIIIe siècle, Ken Arok commande une dague au forgeron Empu Gandring, puis en poignarde l'artisan quand il découvre que la pièce n'est pas terminée. Mourant, celui-ci prohétise que l'arme tuera sept hommes, dont Ken Arok lui-même, avant de disparaitre[87],[88].
  • Kriss Setan Kober (en) (« démon de la tombe ») est un kriss du XVIe siècle qui tue son propriétaire, le puissant vice-roi du sultanat de Demak Arya Penangsang (en). Il a été forgé par Empu Bayu Aji du royaume de Pajajaran selon un motif à 13 ondulations (luk). Mais les hurlements d'un démon sorti de la tombe ont dérangé le forgeron alors qu'il lui conférait son pouvoir spirituel : le kriss en a gardé une nature diabolique, qui exarcerbe l'ambition et l'impatience de son porteur[89].
  • Phra Saeng Khan Chaiyasi (en) (thaï : พระแสงขรรค์ชัยศรี, « sagesse du roi » ou « épée de la victoire ») est l’épée du trésor de la couronne de Thaïlande. Offerte en 1784 à Chao Phraya Apai Pubet du Cambodge par un pêcheur qui l’aurait prise dans ses filets, elle échut à son suzerain le roi de Thaïlande Rama Ier. Selon la légende, sept éclairs frappèrent simultanément Bangkok quand l’épée y fit son entrée[réf. souhaitée].
  • Thuận Thiên (en) est l'épée légendaire du roi vietnamien Lê Lợi, qui a libéré le Vietnam de l’occupation Ming après dix ans de combat de 1418 à 1428.

Épées d'Afrique

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  • Mmaagha Kamalu, dans la mythologie des Igbos, est une épée du dieu de la guerre Kamalu. Elle rougeoie à proximité d’ennemis[réf. souhaitée].

Bibliographie

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  • Baron de Reiffenberg, Revue de Bruxelles : Des armes et destriers merveilleux dans les poëmes des trouvères, Bruxelles, Société nationale pour la propagation des bons livres, (lire en ligne), pages 44-53. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Baron de Reiffenberg, Bulletins de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique : Des armes et destriers merveilleux dans les poëmes des trouvères, Bruxelles, Hayez, (lire en ligne), pages 165-17253. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Glenn Searfoss, Cycles of Norse Mythology : Tales of the Aesir Gods, Andrews UK Limited, , 836 p. (ISBN 978-1-78982-070-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Martin Aurell, Excalibur, Durendal, Joyeuse. La force de l'épée, PUF, 2021, 317 p.

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Selon un texte des frères Grimm, trois frères forgèrent chacun trois épées : Véland ou Galan (Flanberge, Hauteclere, Joyeuse), Munificans (Durandal, Sauvaigine et Cortan) et Ansias (Baptisma, Plorence et Grabans, qui appartenaient à Fierabras).
  2. L'auteur reproduit l'erreur commise par Achille Jubinal dans sa traduction en prose du Girart de Vienne attribuée à Bertrand de Bar-sur-Aube. Thomov 1978, p.  472.

Références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste d’objets légendaires et sacrés » (voir la liste des auteurs). *
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  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Reiffenberg 1845.
  8. Histoire de la fleur des batailles Doolin de Mayence, contenant les merveilleuses prouesses faictes sur le roy Dannemont, et sur le roy de Saxonne, pour lors infidelles et Turcs, par Charlemaigne, Doolin, et Guerin de Montglaive, 1572-1618 (lire en ligne)
  9. Ganelon

    « Ceint Murglies, s’espee, a sun costed ; En Tachebrun, sun destrer, est munted. »

    (La Chanson de Roland, Joseph Bédier)

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    « Now in that battle, Ogma the champion found Orna, the sword of Tethra, king of the Fomoire. Ogma unsheathed the sword and cleaned it. Then the sword told what had been done by it, because it was the habit of swords at the time to recount the deeds that had been done by them whenever they were unsheathed. »

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