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Maria Klawe

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Maria Klawe
Maria Klawe lors de la remise des diplômes en 2015.
Biographie
Naissance
Nationalités
américaine (depuis le )
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de l'Alberta (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'en )
Université de l'Alberta (doctorat) (-)
Strathcona Composite High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Anthony To-Ming Lau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Maria Margaret Klawe (née en 1951) est une mathématicienne et informaticienne canadienne et américaine. Elle est présidente depuis 2006 de Harvey Mudd College (en), une université scientifique et d'ingénierie californienne, dont elle est la première femme à exercer cette fonction.

Maria Klawe est née à Toronto, en Ontario. Sa famille séjourne quelques années en Écosse, puis s'installe à Edmonton, en Alberta[1], où elle fait ses études à l'Université de l'Alberta, obtenant son diplôme en 1973[1], puis son doctorat en mathématiques en 1977, avec une thèse intitulée Studies in Amenable Semigroups[2]. Elle est professeure adjointe de mathématiques à l'université d'Oakland durant une année, puis elle prépare un doctorat en informatique à l'Université de Toronto[1].

Elle travaille au centre de recherche Almaden (en) d'IBM à San Jose, en Californie, d'abord en tant que chercheuse scientifique, puis en tant que responsable du Groupe de mathématiques discrètes et responsable du département de mathématiques et d'informatique connexe. Avec son mari Nick Pippenger, ils rejoignent à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle travaille au département d'informatique, qu'elle dirige de 1988 à 1995, puis elle est vice-présidente des services aux étudiants et universitaires de 1995 à 1998 et doyenne de la faculté de science de 1998 à 2002. Elle a un poste à Princeton, puis à Harvey Mudd College, dont elle est la première femme présidente[3],[4],[5]. Sous sa présidence, le collège s'ouvre davantage aux femmes[6].

Klawe est également une aquarelliste qui expose ses œuvres[4],[5],[7].

Récompenses et honneurs

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Klawe est élue membre de l'Association for Computing Machinery en 1996[8]. Elle est membre fondateur de la Canadian Information Processing Society (Société canadienne de traitement de l'information) en 2006[9], membre de l'Académie américaine des arts et des sciences en 2009[10], membre de l'American Mathematical Society en 2012[11] et membre de l'Association for Women in Mathematics en 2019[12].

Elle a reçu plusieurs doctorats honoris causa, de l'Université polytechnique Ryerson (2001)[13], de l'Université de Waterloo (2003)[14], de l'Université Queen's (2004)[15], de l'Université Dalhousie (2005)[16], de l'Université Acadia (2006)[17], de l'Université de l'Alberta (2007), l'Université d'Ottawa (2008)[18], l'Université de la Colombie-Britannique (2010)[19], de l'Université de Toronto (2015)[20], l'Université Concordia (2016)[21],[22], de l'Université McGill (2018)[23] et de l'Université Laval (2020)[24].

Elle est lauréate en 2014 du prix pour femmes visionnaires de l’Institut Anita Borg, catégorie « Leadership »[25],[26].

En 2018, elle figure parmi les « 50 meilleures femmes en technologie d'Amérique » du magazine Forbes[27].

Elle est également présidente de l'Association for Computing Machinery de 2002 à 2004 et a remporté en 2004 le prix A. Nico Habermann[28].

Certains des travaux de recherche les plus cités de Klawe concernent des algorithmes pour résoudre les problèmes d'optimisation géométrique[29], l'élection distribuée de dirigeants[30] et le Problème de la galerie d'art[31] et des études sur les effets du genre sur le jeu électronique[32],[33]. Elle a fondé le projet Aphasia, une collaboration entre l'UBC et Princeton pour étudier l'aphasie et développer des aides cognitives pour les personnes qui en souffrent.

Engagement en faveur de l'accès des femmes aux disciplines scientifiques et techniques

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Fichier audio
Maria Klawe (selon U.S. Chief Technology Officer Megan Smith)
noicon

Maria Klawe s'est fortement engagée en faveur de la présence des femmes dans les disciplines STEM[34]. Durant son mandat à l'Université de la Colombie-Britannique, elle devient présidente du CRSNG-IBM pour les femmes en sciences et en génie, chargée d'augmenter la participation des femmes dans les sciences et l'ingénierie. En 1991, en collaboration avec Nancy Leveson, elle fonde CRA-W (en) (le « Comité de la condition féminine dans la recherche informatique ») de la Computing Research Association et en est la première co-présidente[35]. Elle préside le conseil d'administration de l'Institut Anita Borg pour les femmes et la technologie de 1996 à 2011[36].

Maria met en place un enseignement d'informatique conçu pour convaincre les étudiantes de persévérer dans cette discipline[37]. Cees cours d'introduction devant présenter un environnement de résolution de problèmes plutôt qu'un environnement compétitif[38]. Elle travaille sur plusieurs autres projets, dans le domaine de l’initiation à l'informatique en biologie, ou encore un MOOC destiné aux élèves de 10e année[39].

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Klawe » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c (en) Alana Semuels, « Microsoft did the math, chose her », Los Angeles Times,‎ , B2.
  2. (en) « Maria Klawe », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  3. « Maria Klawe Named Fifth President of Harvey Mudd College » [archive du ], HMC Spotlight, Harvey Mudd College, (consulté le )
  4. a et b Ezarik, « Diamond in the Mudd: the many facets of Maria Klawe, Harvey Mudd College's new leader », The Free Library, (consulté le )
  5. a et b (en) John Flynn, « Bits and Beauty », Metro Silicon Valley,‎ , p. 31.
  6. (en-US) « Interview with Maria Klawe - CRA Women », cra.org (consulté le )
  7. (en) « A colorful blend of art and science », Mountain View Voice,‎ .
  8. « List of ACM Fellows » (consulté le )
  9. « CIPS Fellow Members », CIPS (the Canadian Information Processing Society) (consulté le )
  10. « List of Fellows of the American Academy of Arts and Sciences » (consulté le )
  11. « List of Fellows of the American Mathematical Society » (consulté le ).
  12. (en) « 2019 Class of AWM Fellows », Association for Women in Mathematics (consulté le ).
  13. « Ryerson Honorary Doctorates » (consulté le )
  14. « Waterloo Honorary DMath Degrees », (consulté le )
  15. « Queen's University Honorary Degree Recipients » [archive du ] (consulté le )
  16. « Dalhousie University Honorary Degree Recipients, 2000-2009 » (consulté le )
  17. « President Klawe to Receive Honorary Degree » [archive du ] (consulté le )
  18. « Maria KLAWE, 2008 | Doctorats honorifiques | Cabinet du recteur ».
  19. « List of 2010 Honorary Degree Recipients at UBC » (consulté le )
  20. « Convocation 2015: Maria Klawe receives honorary degree from U of T », U of T News, University of Toronto, (consulté le )
  21. « Convocation 2016: Maria Klawe receives honourary degree from Concordia », Concordia University, (consulté le )
  22. « Citation Honorary Degree 2016 », Concordia University, (consulté le )
  23. « Convocation 2018: McGill University Spring 2018 honorary doctorates », (consulté le )
  24. Université Laval, « Doctorats Honoris Causa - 2020 », sur ulaval.ca (consulté le )
  25. (en-US) « Maria Klawe - AnitaB.org », AnitaB.org,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en-US) « Abie Awards - AnitaB.org », AnitaB.org,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Maria Klawe », Forbes
  28. « Habermann Award Archive » (consulté le )
  29. (en) Alok Aggarwal, Maria M. Klawe, Shlomo Moran, Peter Shor et Robert Wilber, « Geometric applications of a matrix-searching algorithm », Algorithmica, vol. 2, nos 1–4,‎ , p. 195–208 (DOI 10.1007/BF01840359).
  30. (en) Danny Dolev, Maria Klawe et Michael Rodeh, « An O(n log n) unidirectional distributed algorithm for extrema finding in a circle », Journal of Algorithms, vol. 3, no 3,‎ , p. 245–260 (DOI 10.1016/0196-6774(82)90023-2, lire en ligne).
  31. (en) J. Kahn, M. Klawe et D. Kleitman, « Traditional galleries require fewer watchmen », SIAM Journal on Algebraic and Discrete Methods, vol. 4, no 2,‎ , p. 194–206 (DOI 10.1137/0604020).
  32. (en) Kori Inkpen, Rena Upitis, Maria Klawe, Joan Lawry, Ann Anderson, Mutindi Ndunda et Kamran Sedighian, « "We Have Never-Forgetful Flowers In Our Garden:" Girls' Responses To Electronic Games », Journal of Computers in Mathematics and Science Teaching, vol. 13, no 4,‎ , p. 383–403 (lire en ligne).
  33. (en) K. Inkpen, K. S. Booth, M. Klawe et R. Upitis, « Playing together beats playing apart, especially for girls », Proceedings of CSCL,‎ , p. 177–181 (ISBN 0805822437, DOI 10.3115/222020.222164, lire en ligne).
  34. Morehead, « Harvey Mudd College President Maria Klawe on Women in Science, Math and Engineering », OneDublin.org, (consulté le )
  35. « Past and Present Chairs of CRA-W »
  36. « Transitions » [archive du ] (consulté le )
  37. (en-US) « Bridging the Gender Gap: Why More Women Aren't Computer Scientists, Engineers », PBS NewsHour,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (en-US) « Harvey Mudd President Maria Klawe: How to Close the Engineering Gender Gap », The Accelerator (consulté le )
  39. (en) « How One College Is Closing The Computer Science Gender Gap », NPR.org,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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