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Marie de l'Incarnation

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Marie de l'Incarnation
Image illustrative de l’article Marie de l'Incarnation
Sainte, missionnaire, fondatrice
Naissance
Tours, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 72 ans) 
Québec, Drapeau de la Nouvelle-France Nouvelle-France
Nom de naissance Marie Guyart
Ordre religieux Ordre de Sainte-Ursule
Béatification
par le pape Jean-Paul II
Canonisation
par le pape François
Vénéré par Église catholique
Fête 30 avril

Marie Guyart, en religion Marie de l'Incarnation, née le à Tours et décédée le à Québec, est une religieuse ursuline, écrivaine, missionnaire catholique et mystique française. Elle est la fondatrice de la congrégation des ursulines de la Nouvelle-France, dont le monastère situé à Québec devient également le premier établissement destiné à l’enseignement féminin en Amérique du Nord. Auteure d'une œuvre importante, elle est témoin durant plus de trois décennies du développement de la Nouvelle-France. Marie de l'Incarnation, l'une des grandes mystiques du XVIIe siècle, est canonisée par le pape François le . Elle est fêtée le 30 avril.

Enfance et formation

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Tableau panoramique de Tours de Charles-Pierre-Antoine Demachy (musée des Beaux-Arts de Tours) vers 1786.

Marie Guyart est née à Tours, en France, le 28 octobre 1599. Ses parents, le maître-boulanger Florent Guyart et Jeanne Michelet, ont huit enfants[1]. Marie est élevée dans un foyer catholique au sein duquel les enfants sont encouragés à s'instruire[1]. Peu de choses sont connues de son éducation, si ce n'est qu'elle a fréquenté l'école. Marie avouera elle-même plus tard avoir reçu une « bonne éducation [qui lui] avait fait un bon fond dans [s]on âme pour toutes les choses du christianisme et pour les bonnes mœurs »[1]. À l'âge de sept ans, Marie a une première expérience mystique. Une nuit, elle reçoit en songe la visite du Christ. Elle racontera cette vision plusieurs années plus tard, dans la Relation de 1654 :

« [...] En mon sommeil, il me sembla que j’étais dans la cour d’une école champêtre, avec quelqu’un de mes compagnes, où je faisais quelque action innocente. Ayant les yeux levés vers le ciel, je le vis ouvert, et Notre-Seigneur Jésus-Christ, en forme humaine, en sortir et qui par l’air venait à moi, le voyant, m’écriai à ma compagne : « Ah! Voilà Notre-Seigneur! C’est à moi qu’il vient! ». Et il me semblait que cette fille ayant commis une imperfection, il m’avait choisie plutôt qu’elle qui était néanmoins bonne fille. Mais il y avait un secret que je ne connaissais pas. Cette suradorable Majesté s’approchant de moi, mon cœur se sentit tout embrasé de son amour. Je commençai à étendre mes bras pour l’embrasser. Lors, lui, le plus beau de tous les enfants des hommes, avec un visage plein d’une douceur et d’un attrait indicible, m’embrassant et me baisant amoureusement, me dit : « Voulez-vous être à moi? ». Je lui répondis : « Oui ». Lors, ayant ouï mon consentement, nous le vîmes remonter au ciel. Après mon réveil, mon cœur se sentit si ravi de cette insigne faveur que je la racontais naïvement à ceux qui me voulaient écouter. L’effet que produisit cette visite fut une pente au bien »[2].

Très pieuse, Marie est attirée dès l'âge de 14 ans par la vie cloîtrée[3]. Elle souhaite alors entrer chez les Bénédictines de Beaumont-lès-Tours[4].

Mariage avec Claude Martin

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Malgré ses inclinations religieuses, ses parents l'incitent à se marier. À l'âge de 17 ans, Marie épouse Claude Martin, un maître-ouvrier de la soie établi à Tours. Leur fils unique, Claude, naît le [5]. Six mois plus tard, son mari décède. Veuve à 19 ans, Marie est désormais responsable de la petite fabrique de son mari, qui est alors en faillite. Elle entreprend d'en liquider les actifs et retourne vivre chez son père avec son jeune fils. Son entourage tente de la convaincre de se remarier, ce qu'elle refuse[6].

L'entreprise de Paul Buisson

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Alors qu'elle se rend à la fabrique de son défunt mari, le 24 mars 1620, Marie vit une nouvelle expérience mystique, qu'elle appelle sa « conversion »[7]. Elle se rend dans l'église la plus proche, celle des Feuillants de Saint-Louis, et se confesse au premier religieux qu'elle rencontre, dom François de Saint-Bernard, qui devient son premier directeur spirituel. Elle en ressort transformée et aspire de nouveau à la vie religieuse. Ce projet est retardé par l'invitation de sa sœur Claude à emménager chez elle et son mari, le marchand Paul Buisson[8]. Elle accepte cette offre pour assurer sa subsistance ainsi que celle de son fils.

Ses talents d’administratrice sont vite reconnus par son beau-frère et sa sœur, qui espèrent son aide afin de consolider leur entreprise de transport fluvial en difficulté. Marie occupe parfois le rôle de gérante lorsqu'ils sont hors de la ville. Ils iront jusqu'à lui confier la direction de l'entreprise en 1625[9]. Cette même année, durant la Pentecôte, elle vit la première de ses trois grandes visions trinitaires. Il s'agit d'un moment-charnière dans sa profession de foi, qui symbolise en quelque sorte ses « fiançailles » avec Dieu[10]. Elle a une seconde vision deux ans plus tard, en 1627. Durant ces années, consciente qu'elle ne peut pas entrer en religion puisqu'elle doit encore élever son fils, elle mène une vie sévère, marquée par l'abnégation, la mortification et la servitude[11].

L'entrée chez les Ursulines de Tours

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Marie-Madeleine Chauvigny de La Peltrie

Le , Marie quitte sa famille et son fils, qui est placé comme pensionnaire chez les Jésuites de Rennes. Accompagnée dans ses démarches par son second directeur spirituel, dom Raymond de Saint-Bernard, elle est admise comme novice au couvent des ursulines de Tours[12]. Peu après son arrivée, elle reçoit une dernière vision trinitaire, qui symbolise la finalité de son union avec le Christ[10]. À la fin de son noviciat, en 1633, elle prononce ses vœux et prend le nom de Marie de l'Incarnation. Elle est rapidement nommée sous-maîtresse des novices et devient responsable de l'enseignement doctrinal auprès de ces dernières[13].

La même année, à Noël, Marie voit en songe un pays sauvage et inconnu où Dieu l'invite à se rendre, ce qui attise en elle le rêve de devenir missionnaire. Elle relate encore une fois cette vision dans la Relation de 1654 :

« Enfin, nous arrivâmes à l’entrée d’une belle place, à l’entrée de laquelle il y avait un homme vêtu de blanc, et de la forme de cet habit comme on peint les Apôtres. Il était le gardien de ce lieu. Il nous y fait entrer et, par un signe de la main, nous fit entendre que c’était par là où il fallait passer, n’y ayant point d’autre chemin que celui-là où il nous introduisait, nous marquant que c’était là. J’entrai donc en cette place avec ma compagne. Ce lieu était ravissant. Il n’avait point d’autre couverture que le ciel; le pavé était comme de marbre blanc ou d’albâtre, tout par carreaux avec des liaisons d’un beau rouge. Le silence y était, qui faisait partie de sa beauté. J’avançai dedans, où de loin, à main gauche, j’aperçus une petite église de marbre blanc, d’une belle architecture à l’antique, et sur cette petite église, la Sainte Vierge qui y était assise, son petit Jésus entre ses bras sur son giron. Ce lieu était très éminent, au bas duquel il y avait un grand et vaste pays, plein de montagnes, de vallées et de brouillards épais qui remplissaient tout, excepté une petite maisonnette qui était l’église de ce pays-là, qui seule était exempte de ces brumes »[14].

Elle parcourt dès lors les Relations des jésuites et s'intéresse au Canada, où elle songe à partir. En 1635, elle relate que Dieu lui révèle dans un nouveau songe le sens de la vision de 1633: elle doit se rendre au Canada pour y fonder une église, une chose presque impensable pour une religieuse cloîtrée au XVIIe siècle. En 1639, grâce à l'intercession du père Joseph-Antoine Poncet de la Rivière, un jésuite et membre de la Compagnie des Cent-Associés, Marie fait la rencontre de Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie, une aristocrate normande qui partage son désir d'évangélisation et d'éducation au Canada, et qui s'engage à financer le projet d'établissement des ursulines en Nouvelle-France[15].

La fondation des ursulines de Québec

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Le premier monastère de 1642 représenté par Joseph Légaré en 1840.

Avec l'aide du mystique caennais Jean de Bernières, Marie de l'Incarnation réalise son projet[16]. Elle s'embarque la même année pour la Nouvelle-France avec Madame de La Peltrie, sa servante Charlotte Barré, et deux autres ursulines, sœur Marie de Savonnières de Saint-Joseph et Cécile Richer de Sainte-Croix, afin d'y fonder un monastère. Le groupe arrive à Québec le , en même temps que des religieuses augustines de Dieppe venues fonder l'Hôtel-Dieu de Québec. Les ursulines s'installent d'abord en Basse-Ville de Québec[17]. Avec Marie de l'Incarnation à leur tête, elles commencent à œuvrer auprès des Autochtones, en particulier des jeunes filles. Les religieuses cherchent à les évangéliser et les franciser, mais n'auront qu'un succès mitigé[18]. La congrégation se consacre également à l'instruction des jeunes filles des colons français[19].

Le 21 novembre 1642, les ursulines quittent leur premier établissement pour s'installer en Haute-Ville dans un monastère en pierre[20]. À partir de 1645, mère Marguerite de Saint-Athanase, arrivée de France en 1640, succède à Marie de l'Incarnation à la tête de la congrégation[21]. Les deux religieuses occuperont en alternance la fonction de supérieure au courant des décennies qui suivent[22]. En 1646, avec l'aide du père Jérôme Lalemant, Marie de l'Incarnation rédige de nouvelles constitutions adaptées à la vie dans la colonie pour la congrégation de Québec[23], qui est alors formée de religieuses de congrégations ursulines de France provenant de quatre diocèses différents (Tours, Paris, Rouen, Vannes).

Quatre ans plus tard, le 30 décembre 1650, le monastère est détruit au cours d'un incendie[24]. Marie de l'Incarnation et ses consœurs trouvent refuge chez Madame de La Peltrie, établie dans une petite maison tout près. Après cette épreuve, Marie de l'Incarnation participe activement à la reconstruction du bâtiment[25]. Le monastère et sa petite communauté continuent malgré tout leur développement. En 1660, Anne Bourdon est la première Canadienne à prononcer ses vœux[26].

Même si elle est cloîtrée, Marie de l'Incarnation joue un rôle actif dans la vie de la Nouvelle-France. Elle s'entretient régulièrement avec les grands personnages de la colonie, comme l'intendant Jean Talon ou le vicaire apostolique François de Laval, au sujet des affaires économiques, politiques, agricoles ou religieuses[9]. Dans la correspondance qu'elle entretient avec son fils[27], elle témoigne aussi des événements importants qui se déroulent à Québec, comme les épidémies de petite vérole ou les guerres franco-iroquoises. On retrouve parmi ses écrits l'une des premières mentions de l'identité canadienne-française, qu'elle évoque dans une lettre datée du 16 octobre 1666[28].

Tombe de Marie de l'Incarnation.

Madame de La Peltrie décède le 16 novembre 1671[29]. Affaiblie et malade, Mère Marie de l'Incarnation la suit de près. Elle meurt le à Québec, à l'âge de 72 ans. François de Laval se trouvant alors en France, les obsèques sont célébrées par son représentant, le père Henri de Bernières, le premier curé de la ville[29]. Marie de l'Incarnation est inhumée au monastère des Ursulines. Sa dépouille est éventuellement transférée dans la chapelle Sainte-Angèle en 1964.

L'héritage de Marie de l'Incarnation

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Personnage emblématique de l'histoire de la Nouvelle-France, Marie de l'Incarnation laisse un héritage durable après sa mort. Henri Bremond a contribué à sa popularité croissante au début du XXe siècle par son ouvrage l'Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis les guerres de religion jusqu'à nos jours[30]. Elle suscite encore aujourd'hui un intérêt académique notable. C'est le cas du Centre d'études Marie-de-l'Incarnation[31], fondé en 1993 à la suite d'une entente entre les Ursulines de Québec et la Faculté de théologie de l’Université Laval. Des équipes de recherche se consacrent à l'étude de sa correspondance et de son autobiographie spirituelle, la Relation de 1654.

Désignée personnage historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec[32] en 2017, son nom est une figure fréquente de la toponymie québécoise. La ville de Québec a ainsi donné le nom Marie-de-l'Incarnation à une rue[33], un pont[34], un îlot[35] ainsi qu'un édifice[36]. La ville de Trois-Rivières possède quant à elle une rue Marie-Guyart[37], tout comme Montréal[38], Gatineau[39] et Saguenay[40]. En 2008, Jean-Daniel Lafond a réalisé le docufiction Folle de Dieu, avec Marie Tifo dans le rôle de Marie Guyart[41]. Plus récemment, pour souligner le 350e anniversaire de son décès, du 30 avril 2022 au 30 avril 2023, le Pôle culturel du Monastère des Ursulines lui consacre une exposition intitulée « Signé Marie de l'Incarnation, fondatrice des ursulines en Nouvelle-France »[42].

L'œuvre littéraire de Marie de l'Incarnation

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L'héritage le plus durable de Marie de l'Incarnation est sans aucun doute l'œuvre immense et variée qu'elle a laissé à la postérité. Celle-ci n'est pas initialement destinée à être publiée puisque Marie écrit pour elle-même, à l'instigation de ses directeurs spirituels, ou encore pour ses correspondants[43]. Son œuvre fera tout de même l'objet d'un travail d'édition considérable de la part de son fils, Claude Martin, qui publie après sa mort une Vie (1677) ainsi qu'un Recueil de lettres (1681). Marie de l'Incarnation n'en demeure pas moins non seulement l'une des grandes figures de la littérature française du XVIIe siècle[44].

Un monument la représente devant le monastère.

Marie de l'Incarnation est surtout connue pour son autobiographie, la Relation de 1654, un chef-d'œuvre de la littérature mystique dans laquelle elle décrit son cheminement spirituel et ses visions[45]. Plusieurs années après sa mort, elle sera proclamée la « Thérèse de nos jours et du Nouveau Monde » par Jacques-Bénigne Bossuet[46]. Sa correspondance épistolaire, qui compte des milliers de lettres, est aussi l'une des principales sources de l'histoire de la Nouvelle-France, avec les Relations des jésuites, dont elle complète souvent les informations[47].

Vers la fin de sa vie, Marie de l'Incarnation rédige aussi plusieurs ouvrages en langues autochtones, qu'elle a appris auprès des jésuites Paul Le Jeune et François-Joseph Bressani après son arrivée à Québec[48]. Elle maîtrise assez bien l'algonquin, le montagnais, le huron et l'agnier[47]. Elle compile ainsi plusieurs dictionnaires: un premier dictionnaire algonquin (1662), un dictionnaire algonquin en alphabet algonquin (1663-1667), un dictionnaire algonquin en alphabet français (1667) et un dictionnaire iroquois (1668)[49]. Elle écrit aussi plusieurs ouvrages religieux en langues autochtones durant la même période: un catéchisme huron (1662), trois catéchismes algonquins (1662), un catéchisme iroquois (1668) ainsi qu'un recueil de prières (1662) et un livre sur l'histoire sainte en langue algonquine (1668)[49].

La canonisation de Marie de l'Incarnation

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Marie de l'Incarnation est considérée comme l'une des grandes mystiques françaises du XVIIe siècle[50]. Dès sa mort, ses contemporains témoignent de la sainteté de la vie qu'elle a mené. Dans une lettre adressée à Claude Martin en 1677, Mgr de Laval met en lumière les vertus de celle qu'il a bien connu :

« Nous tenons en bénédiction la connaissance qu’il a plu à Dieu de nous donner de la Mère Marie de l’Incarnation, première supérieure des Ursulines de Québec, l’ayant soumise à notre conduite pastorale. Le témoignage que nous pouvons en rendre est qu’elle était ornée de toute les vertus dans un degré très éminent, surtout d’un don d’oraison si élevé, et d’une union avec Dieu si parfaite, qu’elle conservait sa présence au milieu de l’embarras des affaires les plus difficiles et les plus distrayantes, comme parmi les autres occupations où sa vocation l’engageait. Parfaitement morte à elle-même, Jésus seul vivait et agissait en elle. Dieu l’ayant choisie pour l’établissement de l’ordre de Ste. Ursule en Canada, il l’a douée de la plénitude, une excellente maîtresse des novices et elle était très capable de remplir tous les emplois d’une communauté religieuse. Sa vie, commune à l’extérieur, était de l’intérieur toute divine, de sorte qu’elle était une règle vivante pour toutes ses sœurs. Son zèle pour le salut des âmes et particulièrement pour celui des sauvages, était si ardent qu’il semblait qu’elle les portât dans son cœur. Nous ne doutons pas que ses prières n’aient obtenu en grande partie les faveurs dont jouit maintenant l’Église naissante du Canada »[51].

C'est dans une perspective hagiographique que Claude Martin compile et édite l'œuvre épistolaire de sa mère[52]. Le processus officiel de canonisation ne débute toutefois pas avant 1867, près d'un siècle après sa mort, à la demande de l'archevêque de Québec, Mgr Charles-François Baillargeon[53]. La conquête anglaise de la Nouvelle-France avait effectivement mis temporairement frein aux procès de canonisation des serviteurs de Dieu des premiers temps de la colonie[54]. La cause est formellement ouverte en 1877 et Marie de l'Incarnation reçoit le titre de servante de Dieu[54]. Au terme de plusieurs procès, elle se voit octroyer par Pie X le titre de vénérable en 1911. Après sa nomination comme bienheureuse et « mère de l'Église au Canada » par Jean-Paul II en 1980[55], le processus se termine en 2014 avec sa canonisation équipollente par le pape François[56], qui en fait de même avec François de Laval. Sa fête est dès lors fixée au 30 avril d'après le Martyrologe romain[57].

Références

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  3. Marie-Joëlle Guillaume, Le grand siècle au féminin: femmes de foi, de culture et de gouvernement, Paris, Perrin, , 382 p. (ISBN 978-2-262-08622-0, OCLC on1313527205, lire en ligne), p. 70
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  5. Françoise Deroy-Pineau, Marie de l'Incarnation. Femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France., Montréal, Fides, , 336 p. (ISBN 978-2-76214-013-2), p. 82
  6. Samantha Carron, « Marie Guyart de l’Incarnation : Une femme d’action en Nouvelle-France », Études canadiennes / Canadian Studies. Revue interdisciplinaire des études canadiennes en France, no 88,‎ , p. 9 (ISSN 0153-1700, DOI 10.4000/eccs.3243, lire en ligne, consulté le )
  7. Dominique Deslandres, « Figures marquantes de notre histoire: Marie de l'Incarnation (1599-1672) » Accès libre, sur La Fondation Lionel-Groulx, (consulté le )
  8. Marie-Joëlle Guillaume, Le grand siècle au féminin: femmes de foi, de culture et de gouvernement, Paris, Perrin, , 382 p. (ISBN 978-2-262-08622-0, OCLC on1313527205, lire en ligne), p. 71-72
  9. a et b Marie-Joëlle Guillaume, Le Grand Siècle au féminin: femmes de foi, de culture et de gouvernement, Paris, Perrin, , 382 p. (ISBN 978-2-262-08622-0), p. 72-73
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  11. Samantha Carron, « Marie Guyart de l’Incarnation : Une femme d’action en Nouvelle-France », Études canadiennes / Canadian Studies, no 88,‎ , p. 22 (ISSN 0153-1700 et 2429-4667, DOI 10.4000/eccs.3243, lire en ligne, consulté le )
  12. Marie-Joëlle Guillaume, Le Grand Siècle au féminin: femmes de foi, de culture et de gouvernement, Paris, Perrin, , 382 p. (ISBN 978-2-262-08622-0), p. 74-75
  13. Raymond Brodeur, « Entre tradition et créativité. La singularité des emplois catéchétiques de Marie Guyart de l’Incarnation », dans Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur (sous la dir.), Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 9782763745817, lire en ligne), p. 260-264
  14. Amandine Bonesso, « Les rêves prophétiques de Marie de l'Incarnation (1599-1672) », Ponti/Ponts, no 14,‎ (ISSN 2281-7964, DOI 10.7413/18279767006)
  15. Dom Guy Marie Oury, Les Ursulines de Quebec, 1639-1953, Québec, Septentrion, , 378 p. (ISBN 978-2-89448-136-3), p. 41-44
  16. Vincent Siret, « La pureté de cœur chez Marie de l’Incarnation et deux autres de ses contemporains, Monsieur de Bernières et le P. Louis Lallemant », dans Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur (sous la dir.), Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 978-2-76374-582-4, lire en ligne), p. 79-96
  17. Dom Guy Marie Oury, Les Ursulines de Quebec, 1639-1953, Québec, Septentrion, , 379 p. (ISBN 978-2-89448-136-3), p. 17
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  25. Françoise Deroy-Pineau, Marie de l'Incarnation, femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France, Montréal, Fides, , 338 p. (ISBN 9782762140132), p. 78
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  27. Claude est entré chez les Bénédictins de Saint-Maur en 1641.
  28. Gervais Carpin, Histoire d'un mot : L'ethnonyme "canadien" de 1535-1691 (Les cahiers du Septentrion), Québec, Septentrion, , 225 p. (ISBN 978-2-89448-036-6, lire en ligne), p. 130
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  45. Dominique Deslandres, « 1654 • Marie Guyart de l’Incarnation : Relation de 1654 », dans Claude Corbo (sous la dir.), Monuments intellectuels de la Nouvelle-France et du Québec ancien : Aux origines d’une tradition culturelle, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, , 398 p. (ISBN 979-10-365-0033-6, lire en ligne), p. 83
  46. Selon Pierre-Georges Roy, « Dom Jamet a donc établi que Bossuet a lancé l'expression la seconde Thérèse mais... c'est la lettre de la Mère Marguerite de Saint-Athanase, supérieure des Ursulines de Québec, envoyée aux communautés de France en 1672, qui va nous aider à l'identifier. Cette lettre dit: “Dans l'état actuel du problème, nous croyons donc pouvoir attribuer la paternité de l'expression au père Jérôme Lalemant” ». Voir Andrée Delachaux-Dorval, Marie de l'Incarnation, modèle de femme (1864-1966). De Casgrain à Groulx (mémoire de maîtrise), Trois-Rivières, UQTR, 1987, p. 114.
  47. a et b Dominique Deslandres, « 1654 • Marie Guyart de l’Incarnation : Relation de 1654 », dans Monuments intellectuels de la Nouvelle-France et du Québec ancien : Aux origines d’une tradition culturelle, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « PUM-Corpus », , p. 75-88 (ISBN 979-10-365-0033-6, lire en ligne), p. 81
  48. Claire Goudreau, « Marie de l’Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes (1639-1672) : rencontre des cultures », Ethnologies, vol. 17, no 1,‎ , p. 136 (ISSN 1481-5974 et 1708-0401, DOI 10.7202/1087464ar, lire en ligne, consulté le )
  49. a et b Dom Albert Jamet, « Marie de l'Incarnation », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 1, no 2,‎ , p. 309.
  50. Amandine Bonesso, « Du fond de l’âme au bout du monde : les expériences extrêmes du voyage chez Marie de l’Incarnation (1599-1672) », dans Isabelle Bour et Line Cottignies (sous la dir.), Scénographie du récit de voyage et imaginaire viatique (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Hermann, , 235–249 p. (lire en ligne), p. 235
  51. (Anonyme), Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu’à nos jours, t. 1, Québec, Presses de C. Darveau, , p. 392
  52. Isabelle Landy-Houillon, « Au bruit de tous les infinis: la correspondance de Marie Guyart de l'Incarnation et de son fils Claude Martin », Littérature classique, no 71,‎ 2010-2011, p. 307
  53. Dom Guy-Marie Oury, « La réédition des œuvres de Marie de l’Incarnation. Une généalogie de chercheurs », Laval théologique et philosophique, vol. 53, no 2,‎ , p. 277 (ISSN 0023-9054 et 1703-8804, DOI 10.7202/401074ar, lire en ligne, consulté le )
  54. a et b Éric Suire, « La sainteté à l'époque moderne. Panorama des causes françaises (XVIe-XVIIIe siècle) », Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée, vol. 110, no 2,‎ , p. 928 (ISSN 1123-9891, DOI 10.3406/mefr.1998.4594, lire en ligne, consulté le )
  55. Éric Suire, « La sainteté à l'époque moderne. Panorama des causes françaises (XVIe-XVIIIe siècle) », Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée, vol. 110, no 2,‎ , p. 933 (ISSN 1123-9891, DOI 10.3406/mefr.1998.4594, lire en ligne, consulté le )
  56. Service des communications, « Canonisations de François de Laval et Marie de l’Incarnation | Église catholique de Québec », (consulté le )
  57. « Sainte Marie de l'Incarnation », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Bibliographie de référence

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Pour une bibliographie exhaustive concernant Marie de l'Incarnation, voir la «banque bibliographique» de quelque 3 500 entrées du Centre d’études Marie-de-l’Incarnation (CÉMI) de l'Université Laval.

Éditions de l’œuvre

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Pour des informations détaillées sur l'édition de l’œuvre de Marie de l'Incarnation, voir l'article «La réédition des œuvres de Marie de l’Incarnation. Une généalogie de chercheurs» de Guy-Marie Oury (Laval théologique et philosophique, vol. 53, no 2, juin, 1997, p. 275-284.) et la communication «De Dom Claude Martin aux Bénédictins de Solesmes : l'édition des écrits de Marie de l'Incarnation» donnée par Thierry Barbeau dans le cadre du colloque international Quatre siècles de regards sur Marie Guyard tenu à Tours et Solesmes les 13 et .

  • Marie de l'Incarnation, Relation de 1654 : postface, chronologie et bibliographie d'Alessandra Ferraro, Montréal, Éditions du Boréal, coll. « Boréal compact classique », (1re éd. 1930), 264 p. (ISBN 978-2-7646-2416-6, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation (préf. Gérard Pfister), Les Écrits de Tours, Paris, Éditions Arfuyen, coll. « Les carnets spirituels », , 90 p. (ISBN 978-2-84590-006-6, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, L'expérience de Dieu avec Marie de l'Incarnation : Introduction et textes choisis par Guy-M. Oury, o.s.b., Montréal, Éditions Fides, , 140 p. (ISBN 978-2-7621-2027-1, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation (préf. Charles Journet), Correspondance, nouvelle édition par Dom Oury moine de Solesmes, Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, , 1084 p.
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : II. La correspondance de Marie de l'Incarnation : première partie, la mission de la Nouvelle-France - Suite : 1645-1652, t. IV, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 422 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : II. La correspondance de Marie de l'Incarnation : première partie, préparation à la mission de la Nouvelle-France, t. III, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 417 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Le témoignage de Marie de l'Incarnation : Ursuline de Tours et de Québec, Paris, Chez Gabriel Beauchesne, éditeur, , 350 p.
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : I. Les écrits spirituels de Marie de l'incarnation : première partie, les écrits spirituels de Tours - Suite, t. II, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 512 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : Introduction générale; I. Les écrits spirituels de Marie de l'incarnation : première partie, les écrits spirituels de Tours, t. I, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 424 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, La vénérable Mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des Ursulines de Québec; supplément à sa correspondance, Paris, Arthur Savète, éditeur, 1909?, 103 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Catéchisme de la vénérable mère Marie de L'Incarnation, fondratrice des Ursulines de Québec ou Explication familière de la doctrine chrétienne, Tournai, Paris et Leipzig, Casterman, Libr. internationale catholique et L.-A. Kittler, , 359 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la révérende mère Marie de l'Incarnation (née Marie Guyard), t. 2, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 560 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la révérende mère Marie de l'Incarnation (née Marie Guyard), t. 1, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 557 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Choix des lettres historiques de la vénérable mère Marie de l'Incarnation : première supérieure des Ursulines de Québec en Canada : dédié aux élèves des Ursulines, Clermont-Ferrand, Ferdinand Thibaud, , 402 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, L'École sainte ou Explication familière des mystères de la foy, Paris, Jean-Baptiste Coignard, , 517 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Retraites de la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation Religieuse Ursuline : avec une exposition succindte du Cantique des Cantiques, Paris, Chez la Veuve Louis Billaine, , 248 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la vénérable mère Marie de l'Incarnation : première supérieure des Ursulines de la Nouvelle France, divisée en deux parties, Paris, Chez Louis Billaine, , 675 p. (lire en ligne)
  • Idelette Ardouin et al., Le milieu familial de Marie Guyard : Marie de l'Incarnation, 1599-1672, Tours, Centre généalogique de Touraine, , 115 p. (ISBN 2-908808-35-8)
  • Idelette Ardouin et al., Présence tourangelle au Canada au XVIIe siècle, Tours, Centre généalogique de Touraine, 1999 [1996].
  • Joseph-Louis Beaumier, Marie Guyart de l'Incarnation, fondatrice des ursulines du Canada, 1599-1672, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, , 266 p.
  • Henri Bremond, Sainte Marie de l'Incarnation, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Épiphanie », , 208 p. (ISBN 978-2-204-10259-9, présentation en ligne)
  • Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, vol. VI : La conquête mystique. Marie de l'Incarnation. Turba Magna, Paris, Bloud et Gay, éditeurs, , 529 p. (lire en ligne)
  • Raymond Brodeur, Dominique Deslandres et Thérèse Nadeau-Lacour (dir.), Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France : Marie Guyart de l'Incarnation et les autres fondateurs religieux, actes du colloque international, Actes du colloque international tenu à Québec du 29 septembre au 3 octobre 2008, Québec, Presses de l'Université Laval, , 486 p. (ISBN 978-2-7637-8941-5, présentation en ligne)
  • Raymond Brodeur (dir.), Marie de l’Incarnation. Entre mère et fils : le dialogue des vocations, Québec, Presses de l'Université Laval, coll. « Religions, cultures et sociétés », , 160 p. (ISBN 2-7637-7734-1, présentation en ligne)
  • Raymond Brodeur, Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation, Tours, 1599-Québec, 1672, Actes du colloque organisé par le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation (CEIM), Loretteville, Québec, 22-25 septembre 1999, Québec, Presses de l'Université Laval, , 387 p. (présentation en ligne)
  • Henri-Raymond Casgrain, Histoire de la Vénérable mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des ursulines de la Nouvelle-France, Québec, Imprimerie de Léger Brousseau, , 248 p. (lire en ligne)
  • Pierre-François-Xavier de Charlevoix, La vie de la mère Marie de l'Incarnation : institutrice et première supérieure des Ursulines de la Nouvelle France, Paris, Chez Antoine-Claude Briasson, , 412 p. (lire en ligne)
  • Jean Comby (dir.) et Laboratoire de recherche de la Faculté de théologie de Lyon, L'Itinéraire mystique d'une femme : rencontre avec Marie de l'Incarnation ursuline, Paris et Montréal, Éditions du Cerf et Bellarmin, , 223 p. (ISBN 2-89007-751-9)
  • Marie de L’Incarnation Ursuline de Tours, fondatrice des Ursulines de la Nouvelle-France, Tours 1599 – Québec 1672: la mystique insigne, la grande française, la mère de la patrie. Conférence donnée à Québec, sous les auspices de l’Université Laval le mardi par Dom A. Jamet, de l’Abbaye de Solesmes, Tours, 1927, XXIII, 54 p.
  • Françoise Deroy-Pineau, Marie de l'Incarnation. Femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 - Québec, 1672, Montréal, Éditions Fides, coll. « Biblio Fides », (1re éd. 1989, Robert Laffont), 336 p. (ISBN 978-2-7621-4013-2, présentation en ligne)
  • Françoise Deroy-Pineau (dir.), Marie Guyard de l'Incarnation, un destin transocéanique : Tours, 1599-Québec, 1672, Actes du colloque organisé par le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de recherche à Tours (GUIART) sur Marie Guyart, Tours, France, 14 et 15 mai 1999, Paris, L'Harmattan, , 415 p. (ISBN 2-7384-9399-8)
  • Dominique Deslandres, Croire et faire croire : Les missions françaises au XVIIe siècle (1600-1650), Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 633 p. (présentation en ligne)
  • Roger Paul Gilbert, Marie Guyart, folie de Dieu : récit témoignage, Médiaspaul, , 135 p. (ISBN 978-2-89420-566-2 et 289420566X, présentation en ligne)
  • Claire Gourdeau, Les délices de nos cœurs : Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes, 1639-1672, Sillery, Septentrion, , 128 p. (ISBN 2-89448-004-0, présentation en ligne)
  • Lionel Groulx, La Grande dame de notre histoire : esquisse pour un portrait, Montréal, Éditions Fides, , 61 p. (lire en ligne)
  • Fernand Jetté, La voie de la sainteté d'après Marie de l'Incarnation, fondatrice des ursulines de Québec, Ottawa, Éditions de l'Université d'Ottawa, , 226 p.
  • Claude Martin, La Vie de la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des Ursulines de la Nouvelle-France : tirée de ses lettres et de ses écrits, Paris, Louis Billaine, , 757 p. (lire en ligne)
  • Robert Michel, Vivre dans l'esprit : Marie de l'Incarnation, Montréal, Éditions Bellarmin, , 337 p. (ISBN 0-88502-210-6)
  • Thérèse Nadeau-Lacour, Marie Guyart de l'Incarnation : Une femme mystique au cœur de l'Histoire, Paris, Éditions Artège, , 312 p. (ISBN 978-2-36040-290-8, présentation en ligne)
  • Guy-Marie Oury, Les Ursulines de Québec, Québec, Éditions du Septentrion, , 378 p. (ISBN 978-2-89448-136-3, présentation en ligne)
  • Guy-Marie Oury, Marie de l'Incarnation : physionomie spirituelle, Sablé-sur-Sarthe, France, Solesmes, , 153 p. (ISBN 2-85274-055-9)
  • Guy-Marie Oury, Marie de l'Incarnation (1599-1672), Québec et Solesmes, Presses de l'Université Laval et Abbaye Saint-Pierre, , 607 p.
  • Guy-Marie Oury, Ce que croyait Marie de l'Incarnation et comment elle vivait de sa foi : le livre du tricentenaire, Tours, Mame, , 195 p.
  • Marie-Emmanuel Chabot, Marie de l'Incarnation d'après ses lettres, Ottawa, Ursulines de Québec et Éditions de l'Université d'Ottawa, , 356 p.
  • Pierre-François Richaudeau, Vie de la Révérende Mère Marie de l'Incarnation, Ursuline (née Marie Guyard) : première supérieure du monastère des Ursulines de Québec, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 519 p. (lire en ligne)
  • Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur, Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 978-2-7637-4581-7, présentation en ligne)
  • Patricia Smart, De Marie de l'Incarnation à Nelly Arcan. Se dire, se faire par l'écriture intime, Montréal, Boréal, 2014.

Articles ou chapitres de livre

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  • Raymond Brodeur dir., Regards pluriels sur Marie de l'Incarnation : problématiques actuelles et méthodologies, numéro thématique de Laval théologique et philosophique, vol. 53, no 2, , p. 269-484.
  • Marie-Emmanuel Chabot, o.s.u., « GUYART, MARIE, dite de l’Incarnation (Martin) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1,‎ (lire en ligne).
  • Françoise Deroy-Pineau, « Lieux de mémoire de Marie de l’Incarnation à Tours », Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française,‎ (lire en ligne).
  • Alessandra Ferraro, « Henri-Raymond Casgrain. Écrire la vie de Marie de l’Incarnation au XIXe siècle », Études françaises, vol. 59, no 1,‎ , p. 159-174 (lire en ligne)
  • Judith Sribnai, « Une économe en Nouvelle-France. Marie de l’Incarnation et les promesses du territoire », Études françaises, vol. 59, no 1,‎ , p. 59-77 (lire en ligne).

Mémoires et thèses

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  • Marie Antonia, Marie de l'Incarnation, une femme supérieure (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 59 p. (lire en ligne).
  • Andrée Delachaux-Dorval, Marie de l'Incarnation, modèle de femme (1864-1966). De Casgrain à Groulx, mémoire en études québécoises, UQTR, 1987.
  • Francine Descombes, Marie de l'Incarnation, Apôtre et mystique (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 123 p. (lire en ligne)
  • Dominique Deslandres, Attitude de Marie de l'Incarnation à l'égard des Amérindiens (Mémoire de maîtrise), Montréal, Université McGill, (lire en ligne).
  • Claire Gourdeau, Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes (1639-1672) : transferts culturels et acculturation (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 101 p. (lire en ligne)
  • Alexandre Julien, Archéologie intérieure de Marie de l'incarnation : la notion de "corespondance" dans la relation de 1654 (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 157 p. (lire en ligne)

Bibliographie de l'article

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  • Amandine Bonesso, « Les rêves prophétiques de Marie de l’Incarnation (1599-1672) », Ponti/Ponts, vol. 1, no 14,‎ , p. 95-114 (lire en ligne Accès libre)
  • Amandine Bonesso, « Du fond de l’âme au bout du monde : les expériences extrêmes du voyage chez Marie de l’Incarnation (1599-1672) », dans Isabelle Bour et Line Cottegnies (sous la dir.), Scénographie du récit de voyage et imaginaire viatique (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Hermann, , 286 p. (ISBN 9782705694678, lire en ligne), p. 235-249
  • Raymond Brodeur, « Entre tradition et créativité. La singularité des emplois catéchétiques de Marie Guyart de l’Incarnation », dans Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur (sous la dir.), Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 9782763745817), p. 254-264
  • Samantha Caron, « Marie Guyart de l’Incarnation : Une femme d’action en Nouvelle-France », Études canadiennes / Canadian Studies, no 88,‎ , p. 9-30 (lire en ligne Accès libre)
  • Gervais Carpin, Histoire d'un mot : L'ethnonyme "canadien" de 1535-1691, Québec, Septentrion, , 225 p. (ISBN 978-2-89448-036-6)
  • Andrée Delachaux-Dorval, Marie de l'Incarnation, modèle de femme (1864-1966). De Casgrain à Groulx (mémoire de maîtrise), Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivière, , 117 p. (lire en ligne)
  • Françoise Deroy-Pineau, Femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 - Québec, 1672, Montréal, Fides, (1re éd. 1989), 336 p. (ISBN 978-2-7621-4013-2)
  • Francine Descombes, Marie de l'Incarnation, Apôtre et mystique, Québec, Université Laval, , 123 p. (lire en ligne)
  • Dominique Deslandres, « Figures marquantes de notre histoire: Marie de l'Incarnation (1599-1672) » Accès libre, sur La Fondation Lionel-Groulx,
  • Dominique Deslandres, « 1654 • Marie Guyart de l’Incarnation : Relation de 1654 dans , Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « PUM-Corpus », 2014, 75–88 p. (ISBN 979-10-365-0033-6), p. 83 », dans Claude Corbo (sous la dir.), Monuments intellectuels de la Nouvelle-France et du Québec ancien : Aux origines d’une tradition culturelle, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , 398 p. (ISBN 979-10-365-0033-6, lire en ligne), p. 75-88
  • Claire Goudreau, « Marie de l’Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes (1639-1672) : rencontre des cultures », Ethnologies, vol. 17, no 1,‎ , p. 125-138 (lire en ligne Accès libre)
  • Claire Goudreau, Les délices de nos cœurs : Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes, 1639-1672, Québec, Septentrion, , 128 p. (ISBN 2-89448-004-0)
  • Vincent Grégoire, « L'éducation des filles au couvent des ursulines de Québec à l'époque de Marie de l'Incarnation (1639–1672) », Seventeenth-Century French Studies, vol. 17, no 1,‎ , p. 87-98 (lire en ligne Accès payant)
  • Marie-Joëlle Guillaume, Le Grand siècle au féminin : femmes de foi, de culture et de gouvernement, Paris, Perrin, , 382 p. (ISBN 9782262086220)
  • Dom Albert Jamet, « Marie de l'Incarnation », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 1, no 2,‎ , p. 308-313 (lire en ligne Accès libre)
  • Isabelle Landy-Houillon, « « Au bruit de tous les infinis » : la correspondance de Marie Guyart de l'Incarnation et de son fils Claude Martin », Littératures classiques, vol. 71, no 1,‎ 2010-2011, p. 303-325 (lire en ligne Accès limité)
  • Dom Guy-Marie Oury, Les Ursulines de Quebec, 1639-1953, Québec, Septentrion, , 378 p. (ISBN 978-2-89448-136-3)
  • Vincent Siret, « La pureté de cœur chez Marie de l’Incarnation et deux autres de ses contemporains, Monsieur de Bernières et le P. Louis Lallemant », dans Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur (sous la dir.), Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 9782763745817), p. 79-96
  • Éric Suire, « La sainteté à l'époque moderne. Panorama des causes françaises (XVIe-XVIIIe siècle) », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 110, no 2,‎ , p. 921-942 (lire en ligne Accès libre)

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Liens externes

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