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Maurice Colrat

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Maurice Colrat de Montrozier
Illustration.
Maurice Colrat,
photographie prise en 1920.
Fonctions
Député français

(8 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Réélection 11 mai 1924
Circonscription Seine-et-Oise
Législature XIIe et XIIIe (Troisième République)
Groupe politique GRD
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(4 jours)
Gouvernement Herriot II
Prédécesseur Pierre Laval
Successeur Louis Barthou

(1 an, 5 mois et 24 jours)
Gouvernement Poincaré II
Prédécesseur Louis Barthou
Successeur Edmond Lefebvre du Prey
Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil

(8 mois et 20 jours)
Gouvernement Poincaré II
Sous-secrétaire d'État à l'intérieur

(11 mois et 29 jours)
Gouvernement Briand VII
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sarrazac (Lot)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Parti politique Alliance démocratique
Fratrie Raymond Colrat de Montrozier
Conjoint Anne Claire Charlotte Delaune
Résidence Seine-et-Oise

Maurice Colrat de Montrozier, né le à Sarrazac (Lot) et mort le dans le 16e arrondissement de Paris (Seine), est un avocat et homme politique français durant la Troisième République.

Le buste de Maurice Colrat de Montrozier par Madeleine de Lyée de Belleau en 1923.

Jean Charles Maurice Colrat, naît le dans le village de Muzac de la commune de Sarrazac (Lot) du mariage de Paul Colrat, ingénieur des mines de Firmy près Decazeville (Aveyron) et de Madeleine Doutres, sans profession[1],[2].

Le à Seclin, il épouse Anne Claire Charlotte Delaune, sans profession[3].

Maurice Colrat fait ses études secondaires au lycée de Rodez, puis à Paris, au collège des Jésuites de la rue de Vaugirard[4],[5].

Carrière professionnelle

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Avocat à la Cour de Paris, il plaide peu et s'occupe surtout de politique et de journalisme. Il est président de la Conférence Molé en 1905[6]. Il est à l'origine de la fondation de l'Union républicaine et démocratique, en 1899, et de l'association des classes moyennes, en 1909. En 1910, il prend la direction du journal L'Opinion et devient une figure en vue de la presse parisienne. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert à l’état-major central, tout en continuant à diriger L'Opinion.

Après sa défaite électorale en 1928, il reprend ses activités de journaliste, à L'Opinion, mais aussi en collaboration avec de nombreuses revues. Pendant les années terribles de 1940 à 1944, Colrat collabore à La Revue universelle et appuie le maréchal Pétain. Sans cesser d'être libéral, il est de plus en plus influencé par Maurras et par Bainville.

Il est élu membre de la Société académique du Touquet-Paris-Plage le [6]. Il inaugure le la nouvelle digue du Touquet-Paris-Plage.

Il meurt le dans le 16e arrondissement de Paris à son domicile de l'avenue Bugeaud[2].

Maurice Colrat est président de la jeunesse démocratique en 1900, député de Seine-et-Oise de 1919 à 1928, inscrit au groupe de la gauche républicaine démocratique, Sous-secrétaire d'État à l'intérieur du au dans le gouvernement Aristide Briand (7), Sous-secrétaire d'État à la présidence du conseil du au dans le gouvernement Raymond Poincaré (2), ministre de la justice du au dans le gouvernement Raymond Poincaré (2) et ministre de la justice du 19 au dans le gouvernement Édouard Herriot (2).

Distinction

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Maurice Colrat est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur en 1912[6].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • « Maurice Colrat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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Notes et références

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  1. « acte de naissance no 31 », sur le site des archives départementales du Lot (consulté le ), p. 7/9
  2. a et b « acte de décès no 413 », sur le site des archives de Paris (consulté le ), p. 11/31.
  3. « acte de mariage n° 2 », sur le site des archives départementales du Nord (consulté le ), p. 754/791.
  4. Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940, J.Joly
  5. Le simili-nobiliaire français, par Pierre-Marie Dioudonnat, Sedopolis, Paris, 2002 (p.154)
  6. a b et c Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 1935-1936 : trentième et trente-et-unième année, Le Touquet-Paris-Plage, Brogniart-Delambre Montreuil-sur-Mer, , 69 p., p. 57
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