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Nahla El Fatiha Naili

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Nahla El Fatiha Naili
Portrait de Nahla
Biographie
Naissance
Autres noms
Nahla Naili Bouhired
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maître
Œuvres principales
Étoile du matin[3].
signature de Nahla El Fatiha Naili
Signature

Nahla El Fatiha Naili, (en arabe : نهلة الفاتحة نايلي, en berbère : Nahla El-Fatiḥa Naili, en tifinagh: ⵏⴰⵀⵍⴰ ⴻⵍ ⴼⴰⵜⵉⵃⴰ ⵏⴰⵉⵍⵉ), née le à Hydra, dans la wilaya d'Alger en Algérie, est une sculptrice et artiste plasticienne algérienne, présidente d’association et personnalité engagée dans la sauvergarde du patrimoine algérien notamment la Casbah d’Alger.

La grand-mère maternelle Fatiha Bouhired

Fille de Rabah Naili, professeur en génie électronique et spécialisé en météorologie, originaire d'Azefoun dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou et de Hafida Bouhired, styliste modéliste originaire d'El Aouana dans l'actuelle wilaya de Jijel dont la famille vivait à la Casbah d'Alger[4]. Sa mère était la dernière née d’une fratrie de cinq enfants, issue du premier mariage de sa grand-mère[4],[5].

Le grand-père maternel Mustapha Bouhired était un ancien joueur de Racing Club de Paris puis journaliste sportif à Alger Alger Républicain. Il a participé à la Seconde Guerre mondiale pour la libération de la France avant de devenir militant FLN de la révolution algérienne, il meurt tué par balle, à la Casbah d’Alger, le après son arrestation[4].

Sa grand-mère maternelle Fatiha Bouhired née Hattali dite Oukhiti était également militante comme son mari, et durant toute la guerre d'Algérie les maisons de la famille ont servi de refuge aux principaux dirigeants de la guérilla urbaine à Alger[5]. Elle a été arrêtée deux fois au domicilie familial, dont l’une avec Yacef Saâdi, Zohra Drif[4], ainsi qu'avec sa fille Hafida Bouhired, alors âgée de 6 mois, et emprisonnée à la prison de Serkadji puis relâchée[5].

Après le divorce de ses parents, elle s’installe avec sa mère et son jeune frère Arslan Larbi Redouan Naili, au domicile familial des Bouhired, situé dans les hauteurs d'Alger. Elle est élevée par sa mère et ses tantes maternels Zina, Leila et Houria Bouhired.

En 2007 Nahla a eu son baccalauréat général français série S au lycée international Alexandre-Dumas à Alger et est diplômée de l'école supérieure des beaux-arts d'Alger depuis 2016. En 2018[2] elle prépare une thèse de doctorat sur le thème de Création et patrimoine urbain. Pour une pratique de l’art contemporain à travers la réhabilitation d’Alger à l'université Panthéon-Sorbonne[1],[6].

Elle a aussi entrepris diverses formations au Maroc et en Tunisie sur la réhabilitation des médinas[7],[8].

Elle a aussi participé a plusieurs formations au sein de l'UNESCO, telles que l'atelier intitulé «le Management des volontaires et le montage de projets participatifs publics/privés», en , à la formation Med Culture «Sensibilisation de la communauté résiliente aux valeurs du patrimoine Culturel», à Amman en Jordanie en et à la formation Net Med Youth programme UNESCO «Renforcer l’attrait pour les technologies digitales créatives auprès des jeunes défenseurs du patrimoine culturel» qui a eu lieu à Tunis en [9].

Militantisme et projets

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Nahla Naïli Bouhired milite activement dans la protection du patrimoine en 2011, lors de ses rencontres avec Belkacem Babaci, fervent défenseur du patrimoine et historien[10]. Elle est membre et secrétaire générale adjointe de l’association Sauvons la Casbah d’Alger[6], elle est aussi la cofondatrice du Mouvement de la Jeunesse éveillée[11].

En 2016, Nahla, avec son frère Arslan et sa cousine Selma Bouhired, a initié un projet d’atelier intitulé L'atelier NAS. Un espace de réflexion pour toutes expressions artistiques[12],[13]. L'atelier N.A.S. est un carrefour d'art et regroupe des artistes, au cœur de la Casbah d'Alger. Cet atelier vise à promouvoir l'identité ainsi que la culture algériennes contemporaines et le talent[6]. Étant sculptrice, elle est invitée à la première saison de la culture sur les ondes de la radio chaine 3 en 2018 en Algérie[14].

Elle participe aux manifestations du mouvement populaire Hirak dès le début, le militantisme culturel la conduit vers le militantisme politique, tout en cherchant à prôner une voie transformatrice et raisonnable à la fois[15].

Nahla est une des femmes dites de révolution par son art d'être[16]. Elle sera parmi les personnalités signataires de la pétition pour la libération du journaliste Khaled Drareni, emprisonné en Algérie[17].

Durant février 2020, elle lance un S.O.S afin de sauvegarder la Casbah d'Alger, elle appelle à allumer des bougies et à prier, et plusieurs activités pédagogiques et culturelles ont été également lancées[18]. Elle associe l'art et le patrimoine dans une démarche de développement de la ville d'Alger[19] , elle est favorable aussi au projet WikiCasbah2 comprenant la rédaction d'articles sur l'encyclopédie Wikipédia concernant la Casbah d'Alger[16].

Fin 2020, Nahla Naïli Bouhired, présidente de l'Association Arts et Patrimoine d’Alger, organise un évènement en ligne dont le titre est Rêvons la Casbah du 5 au 11 décembre, où elle rassemble plusieurs personnalités internationales et nationales dans le but de faire un rappel sur l'obligation d’une vision stratégique pour le monument classé patrimoine mondial, la Casbah d'Alger et pour le patrimoine algérien également, selon son interview au Journal Liberté[20]. L’évènement Rêvons la Casbah a été relayé par l’APS[21].

Expositions

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  • 2011 :
    • participation à l'exposition de la Commedia dell'arte au Centre culturel italien à Alger
    • participation au festival d’art Contemporain (MOST ‘ART) à Mostaganem
  • 2012 :
    • exposition des « Beaux arts à Didouche Mourad » avec la commune d'Alger-Centre
    • participation au festival National de la création féminine par la réalisation d’une sculpture monumentale à 6 mains.
  • 2015 : exposition au palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger[3].
  • 2017 : exposition a l'atelier N.A.S. Casbah d'Alger, Algérie[12].
  • 2018 : participation au printemps des arts, inauguration d’un marché de l’art algérien, en qualité d’artiste sculptrice exposante avec la galerie El Yasmine

Notes et références

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  1. a b et c Hocine Achour, « Nahla Naïli : « Il y a des contraintes réelles à exercer le métier de sculpteur en Algérie » », Culture dz,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d Arezki Ibersiene, « Nahla Naili, ancienne étudiante de l'école des Beaux-arts d'Alger: «On a trop laissé pourrir la situation à l'ESBA» », Le Temps d'Algérie,‎ (ISSN 1112-9344, lire en ligne)
  3. a et b [PDF]O. H., « 8e édition du salon d'automne : « Variation esthétique à découvrir » », L'Expression, no 4605,‎ , p. 21 (ISSN 1112-3397, lire en ligne)
  4. a b c et d Feu Hamidou Brahimi, « À la mémoire d’un héros », El Watan,‎ (ISSN 1111-0333, lire en ligne)
  5. a b et c Danièle Djamila Amrane-Minne, Des femmes dans la guerre d'Algérie, entretiens, préface de Michelle Perrot, Paris, Éditions Karthala, , 1re éd., 218 p. (ISBN 2-86537-510-2, lire en ligne), p. 127-128
  6. a b et c Hafid Azouz, « L’association « Sauvons la Casbah d’Alger » organise une résidence d’artistes », sur Live News Algérie, (consulté le ).
  7. [vidéo] « Nouveau numéro "Culture Club" », sur YouTube à 1ː55 seconde sur la chaîne officiel de Canal Algérie
  8. O. Hind, « Résidence d'artistes «mémoires de la Casbah d'Alger» : « L'art au service du patrimoine » », L'Expression,‎ (ISSN 1112-3397, lire en ligne)
  9. [PDF](en) « Increasing appetite for creative digital technologies among young cultural heritage defenders », sur netmedyouth.org, 13-14 décembre 2018 (consulté le ).
  10. Issam Mermoune, « Un an du décès de Belkacem Babaci : Nahla Naili Bouhired évoque sa mémoire », Algérie Cultures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. [PDF]« Conférence régionale de l'UNESCO, Patrimoine culturel et identité: perspectives de la jeunesse de la région arabe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur unesco.org, 1-3 mars 2017 (consulté le ).
  12. a et b Yasmine Azzouz, « Maison des Bouhired à la Casbah, l’art pour préserver notre patrimoine : « Elle a été transformée en atelier pour artistes » », Liberté,‎ (ISSN 1111-4290, lire en ligne)
  13. Latifa Abada, « "ورشة ناس" un nouvel atelier à la Casbah crée un pont entre l'histoire et l'art », HuffPost,‎ (lire en ligne)
  14. Alger Chaîne 3, « Nahla Naili Bouhired », Alger Chaîne 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Anne-Cécile Huprelle, « Nahla El Fatiha Naili Bouhired, le hirak plus que jamais », Afrique magazine,‎ (lire en ligne)
  16. a et b Amar INGRACHEN, « Nahla Naili, l’art d’être une femme-révolution », sur Algérie Cultures, (consulté le ).
  17. liberte-algerie.com, « PÉTITION POUR LA LIBÉRATION DU JOURNALISTE KHALED DRARENI: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le ).
  18. O. Hind, « Célébration de la Journée nationale de la Casbah SOS Patrimoine toujours en détresse », L'Expression (Algérie),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Amar INGRACHEN, « « Les Arts et le Patrimoine d’Alger doivent être au cœur d’une stratégie de développement de la ville » (Nahla Naili, Présidente de l’AAPA) », sur Algérie Cultures, (consulté le ).
  20. Yasmine Azzouz, « NAHLA NAÏLI-BOUHIRED, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION ARTS ET PATRIMOINE D’ALGER “Le secteur privé doit être associé au plan de sauvegarde de La Casbah” », Liberté (Algérie),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Rencontre virtuelle "Rêvons la Casbah" jusqu'au 11 décembre », Algérie Presse Service,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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