Paul de Saint Sernin
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Paul Marie Bernard Joseph de Laparre de Saint-Sernin |
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Paul de Saint Sernin, né le à Paris, est un humoriste, comédien, chroniqueur et journaliste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance, jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Paul de Saint Sernin est né à Paris d'un père courtier en assurances et d'une mère employée au sein de la banque BNP Paribas et a des origines aveyronnaises[1],[2]. Aîné d'une famille de 6 enfants (trois frères et deux sœurs)[3],[4], il grandit à Chaville (Hauts-de-Seine) dans un environnement catholique traditionnel[5],[6]. Il est ainsi enfant de choeur et évolue chez les scouts les samedis[2]. Il est orienté aussi vers le sport, jouant d'abord au tennis puis au football durant plusieurs années au FC Chaville[6],[7]. Il continuera à s'y adonner à l'âge adulte avec le Média FC[2].
De son enfance, Saint Sernin déclare également avoir beaucoup bégayé, et il se voit diagnostiqué THPI à l’âge de 11 ans[8],[9],[10]. À l'adolescence, il passe une année en pensionnat en Irlande[11],[12].
À l’âge de 16 ans, le francilien décroche un baccalauréat scientifique, puis se dirige vers une école d'ingénieurs[12],[13]. Cette voie-là se révélant décevante, le jeune homme se réoriente vers des études de journalisme[12],[13].
Débuts à la télévision et sur scène
[modifier | modifier le code]En 2010, à l'âge de 19 ans, Paul de Saint Sernin intègre le groupe Canal+ avec pour première expérience le traitement de la Coupe du monde de football[14]. Au sein du groupe, il exerce comme envoyé spécial sur Infosport+ et présente les journaux des sports sur iTélé[11],[8].
Il a travaillé aussi pour RFI et L'Équipe 21[15],[16]. Après son départ de cette dernière, on le retrouve à la co-animation du morning de Non Stop People aux côtés de Mélody Vilbert[15].
En parallèle, attiré par l'humour, il décide autour de ses 25 ans de se produire dans des comedy clubs comme le Paname Art Café, le Jamel Comedy Club, ou encore le Joke[1],[17].
S'établissant sur la chaîne Canal+, il tient une chronique dans Le Petit Journal lors de l'élection présidentielle de 2017 puis intervient dans La Case en +, L'Info du vrai et Clique[18],[19],[20].
Révélation au grand public
[modifier | modifier le code]En 2020, il rejoint la chaîne Téléfoot nouvellement créée, désiré par Johnny Séverin, un des rédacteurs en chef qui avait été son maître de stage à ses débuts sur Canal+[1]. Alliant humour et football[21], il y officie jusqu'à début 2021 et l'arrêt de la chaîne qui n’est plus en mesure de payer les droits[15],[21]. Il s'y révèle avec des échanges remarqués avec Kylian Mbappé, Thomas Tuchel et Rudi Garcia[5],[22], mêlés à des références à l'antenne aux difficultés de l'actionnaire de Téléfoot, devenant un porte-parole officieux de la rédaction[15],[17],[23],[24]. Postées sur les réseaux sociaux, les reprises de ses chroniques bénéficient de nombreuses vues, faisant fortement augmenter sa notoriété[1].
À la suite de cela, Paul de Saint Sernin décide de se concentrer sur la scène[1]. On le retrouve néanmoins sur Prime Video lors des Trophées UNFP[25], puis à l'occasion de l’édition 2021 du tournoi de Roland-Garros[26]. Il couvrira sur la même chaîne les éditions suivantes[27]. Il est également actif sur les réseaux sociaux[28].
En septembre 2022, il rejoint Quelle époque ! sur France 2, là aussi une nouvelle émission, présentée par Léa Salamé[13]. Installé dans le public, il intervient au cours du programme de manière humoristique, entre piques et bons mots, en lien avec les discussions sur le plateau[6]. Là aussi, ses interventions sont remarquées et le font connaître auprès d'un large public[29], avec par exemple une insulte adressée au ministre de la santé Olivier Véran ou une demande en mariage pour la chanteuse Clara Luciani[11].
Sa notoriété lui permet d'essayer de nouvelles expériences, avec en 2023 une pige à la radio sur France Inter en remplacement de Matthieu Noël[30], une participation au jeu Fort Boyard[31], ainsi qu'un rôle dans le film Second Tour d'Albert Dupontel sorti en cours d'année[1],[32].
À l'été 2024, il prend part à l'émission Quels jeux !, talk-show quotidien dérivé de Quelle époque !, qui couvre les JO de Paris en deuxième partie de soirée[33]. Aujourd'hui en France estime qu'il a été « une des figures médiatiques des JO »[11].
À la suite de cela, Paul de Saint Sernin intègre l'équipe de DAZN afin d'y intervenir lors des plus grosses affiches de Ligue 1 diffusées sur la chaîne sportive[34].
En parallèle, il joue son premier spectacle élaboré avec son coauteur Grégoire Dey au théâtre du Marais à Paris jusqu'à fin 2024 après l'avoir rodé depuis 2023[2]. Paul de Saint Sernin y évoque des anecdotes d'enfance, le football ou encore sa neuroatypie[11],[8],[35]. Du fait de la notoriété importante de l'humoriste depuis son arrivée sur France 2, son seul en scène bénéficie d'une couverture par la presse généraliste : Aujourd'hui en France juge ainsi le « spectacle malin et attachant »[11], et Libération qualifie l'artiste de « roitelet de la repartie »[2].
Influences
[modifier | modifier le code]Paul de Saint Sernin a déclaré s'être inspiré de Laurent Baffie et Julien Cazarre notamment[36]. Il se dit fan aussi des stand-uppers Roman Frayssinet et Jason Brokerss[2].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Paul de Saint Sernin est marié[11],[15],[37]. Il a un frère prénommé Guillaume qui est actif dans l'univers du stand-up[38].
Télévision
[modifier | modifier le code]- 2024 : Top Gear France saison 9 présenté par Sylvain Levy et Pierre Chabrier (RMC Découverte)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Kevin Boucher, « «Quelle époque» sur France 2 : qui est Paul de Saint-Sernin, l’humoriste dans le public de l’émission de Léa Salamé ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Nathalie Rouiller, « Athlète de la vanne », Libération, no 13360, , p. 26 (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le )
- Benjamin Locoge, « Paul de Saint Sernin : « Enfant, j’étais du genre à allumer des feux dans la cour » », sur parismatch.com, (consulté le ).
- Rtbf auvio, « Paul de Saint Sernin. La famille nombreuse », sur auvio.rtbf.be, (consulté le ).
- « Paul de Saint Sernin : "Quand on vanne les hommes politiques, leur humanité ressort" », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
- Mickaël Caron, « Paul de Saint Sernin : « Ma culture de la vanne vient des vestiaires » », Le Journal du dimanche, no 3983, , p. 26 (ISSN 0242-3065, lire en ligne, consulté le )
- Pia Clemens, Eric Bastien, « 100% PSG, le mag avec Paul de Saint Sernin », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Cécile Brelot, « Si je devais me vanner, je dirais que je suis un Louis XVI qui joue au foot » : Paul de Saint Sernin, la révélation de «Quelle époque!», sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
- Marion Combecave, « Exclu. "Je bégayais beaucoup" : Paul de Saint-Sernin (Quelle époque !) se livre sur son parcours étonnant », sur programme-tv.net, (consulté le ).
- Margot Nicodème, « Bégaiement. La finale d'un concours d'éloquence organisée à Lille, avec Paul de Saint Sernin », sur actu.fr, (consulté le ).
- Grégory Plouviez, « « On m'appelait Louis XVI » », Aujourd'hui en France, no 8394, , p. 27 (ISSN 0767-3558, lire en ligne, consulté le )
- François Sionneau, « Paul de Saint Sernin - Roi du tacle », Le Nouvel Obs, , p. 70 (ISSN 0029-4713)
- « Paul de Saint Sernin : biographie », sur programme-tv.net (consulté le ).
- Aurélie Hagopian, « « Quelle époque » : qui est Paul de Saint-Sernin, cet ancien journaliste devenu humoriste ? », sur gala.fr, (consulté le ).
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- « Paul de Saint Sernin - Biographie », sur gala.fr (consulté le ).
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- Marion Combecave, « Exclu. Paul de Saint-Sernin va remplacer un autre humoriste dans la matinale de France Inter ! », sur programme-tv.net, (consulté le ).
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- Zoé Duarte, « Paul de Saint-Sernin (Quels Jeux!) : son frère Guillaume, humoriste aussi, est sa copie conforme ! », sur gala.fr, (consulté le ).
Liens externes
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