Pic Sans Nom
Pic Sans Nom | |||
Face Sud | |||
Géographie | |||
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Altitude | 3 913 m[1] | ||
Massif | Massif des Écrins (Alpes) | ||
Coordonnées | 44° 53′ 36″ nord, 6° 23′ 00″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
Département | Hautes-Alpes | ||
Ascension | |||
Première | par J.-B. Colgrove et Richard Pendlebury avec Gabriel et Josef Spectenhauser | ||
Voie la plus facile | Versant SE depuis le refuge du Pelvoux (PD) | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
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Le pic Sans Nom est un sommet du massif des Écrins qui culmine à 3 913 mètres dans le département des Hautes-Alpes.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dans les années 1860-1870, les premiers alpinistes le confondent avec l’Ailefroide, puis le nomment « crête du Grand Pelvoux » (Francis Fox Tuckett) ou « pinacles du Mont-Pelvoux » (Robert Cradock Nichols). Whymper est le premier à parler de « montagne Sans Nom » puis de « pic Sans Nom ».
Le Club alpin français décide alors de le baptiser et propose « pic Salvador-Guillemin » (du nom des premiers français au sommet), ce qui n’est pas du goût des Anglais. C'est Coolidge qui tranche en faveur de « pic Sans Nom »[2]. Une aiguille Sans Nom se trouve également à proximité.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le pic Sans Nom est situé au milieu de l'alignement Pelvoux - pic Sans Nom - Ailefroide, qui constitue une des plus remarquables « trilogies » du massif des Écrins.
Histoire
[modifier | modifier le code]Plusieurs éboulements massifs ont touché le pic Sans nom : celui de 1860 lui fait perdre 15 mètres d'altitude, et le tremblement de terre de Chamonix, en 1905, provoque d'autres éboulements qui le rabaissent encore de 9 mètres[3].
Alpinisme
[modifier | modifier le code]- 1877 - Première ascension par J.-B. Colgrove et Richard Pendlebury (en) avec Gabriel et Josef Spectenhauser, le 10 juillet
- 1879 - Seconde ascension par André Salvador de Quatrefages et Paul Guillemin
- 1936 - Arête nord par Raymond Leininger avec Jean Vernet, Georges Vernet et Jean-Antoine Morin
- 1976 - Première hivernale en solitaire du pic Sans Nom, en face nord (voie Russenberger), par Pierre Béghin
- 1976 - Ouverture de la goulotte Raie des fesses en face nord par Jean-Marc Boivin, François Diaferia et Gérard Vionnet-Fuasset.
- 2015 - Ouverture de Le Prestige des Écrins dans la face nord par Benjamin Brochard, Fred Degoulet et Jonathan Joly.
La voie normale, délicate et désagréable[pourquoi ?], est peu parcourue et essentiellement utilisée comme voie de descente d'itinéraires plus difficiles.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Labande, Guide du Haut-Dauphiné : Massif des Écrins, t. 2 : Partie est : Écrins, Ailefroide, Pelvoux, Roche Faurio, Combeynot, Agneaux, Clouzis, Éditions de l'envol,
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- « Pic Sans Nom, drôle de nom ! | passion montagne 05 », (consulté le )
- Ludovic Ravanel et Philip Deline, « La face ouest des Drus (massif du Mont-Blanc) : évolution de l’instabilité d’une paroi rocheuse dans la haute montagne alpine depuis la fin du petit âge glaciaire », Géomorphologie : relief, processus, environnement, 4/2008-2009, p. 261-272.