Place publique (parti politique)
Place publique (PP) est un parti politique français écologiste et proeuropéen lancé fin 2018 par plusieurs personnalités, dont Raphaël Glucksmann, qui copréside le parti avec Aurore Lalucq.
Le parti obtient deux sièges aux élections européennes de 2019 grâce à une liste commune avec le Parti socialiste, ce qui cause une vague de défections au sein de Place publique. Cette union de liste est renouvelée pour les élections européennes de 2024 et offre trois sièges à Place publique. Le parti se rallie au Nouveau Front populaire en vue des élections législatives anticipées de 2024.
Historique
[modifier | modifier le code]Création
[modifier | modifier le code]Le mouvement est déclaré le [9].
Le , l'essayiste Raphaël Glucksmann, l'économiste Thomas Porcher, l'homme politique Jo Spiegel, Diana Filippova et la militante écologiste Claire Nouvian annoncent la création de Place publique, « mouvement politique 100 % société civile » en vue de rassembler la gauche proeuropéenne sympathisante d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV) en passant par le Parti socialiste (PS), le Parti communiste (PCF) et Génération.s. Leur démarche se veut alternative à la ligne défendue par La France insoumise[10] bien que Thomas Porcher a affirmé que le mouvement ne s'inscrivait pas contre Jean-Luc Mélenchon[11].
Les fondateurs du mouvement sont Judith Aquien, Nayla Ajaltouni, Farid Benlagha, Saïd Benmouffok, Charles Braine, Pierre-Natnaël Bussière, Lucas Chancel, Vincent Carry, Olivier Dubuquoy (en), Diana Filippova, Raphaël Glucksmann, Aziliz Gouez, Caroline Kamal, Jérôme Karsenti, Thierry Kuhn, Dan Lert, Claire Nouvian, Thomas Porcher, Jo Spiegel, Rui Wang et André Zajid[12].
Le [13], Raphaël Glucksmann et plusieurs personnalités publient un manifeste[12] qui « acte la naissance d'un mouvement qui a vocation à se structurer sur tout le territoire français et au-delà, à travers l'Europe, à multiplier les réunions publiques, à contrer les lobbies et à bouleverser le champ politique. »
Élections européennes de 2019
[modifier | modifier le code]Leurs réunions de travail pour une liste commune aux élections européennes de 2019 sont délaissées par les autres partis : EÉLV ne s'y rend jamais ; le PCF et Génération.s mettent rapidement un terme à leur participation. Selon plusieurs médias, seul le PS semble véritablement intéressé par l'initiative de Place publique[14],[15].
Dans un communiqué publié fin , Raphaël Glucksmann lance un ultimatum à EÉLV, à Génération.s et au PS pour mettre en place une liste unitaire pour les élections européennes, autour de plusieurs combats communs :
« Le risque est grand de n'avoir au Parlement européen aucun élu pour porter nos idées[15]. »
Le même mois, le parti revendique 25 000 sympathisants[16] et plus de 1 000 adhérents à jour de cotisation en [17].
Le , Place publique annonce présenter une liste transpartisane aux élections européennes, avec Raphaël Glucksmann en tête et les partis Nouvelle Donne, Les Radicaux de gauche, Union des démocrates et des écologistes, Cap21 et le Parti socialiste[18].
Le , la liste « Envie d'Europe » décroche 6,19 % des suffrages et permet à Place publique d'obtenir ses premiers élus européens ainsi que de maintenir la présence du Parti socialiste au Parlement européen[19].
Place publique demande à l'ensemble de ses candidats à la députation européenne de s'engager à exercer leur mandat avec « courage, probité et intransigeance éthique » et souscrire aux exigences comportementales et déontologiques détaillées dans une charte éthique[20].
Défections de cofondateurs du parti
[modifier | modifier le code]Plusieurs cofondateurs de Place publique quittent le parti avant les élections européennes.
Le , Thomas Porcher, en désaccord avec la ligne du mouvement, quitte le parti en dénonçant une « liste d'apparatchiks, pas de citoyens » qui n'a pas atteint ses objectifs de « rassembler du PS à La France insoumise »[21]. M. Porcher, laisse entendre qu’une association avec le PS est contraire à la promesse initiale du mouvement : mettre les citoyens « au cœur des institutions[22] ».
Le , Farid Benlagha quitte le parti et publie une lettre ouverte à Raphaël Glucksmann où il regrette la décision initiale de Raphaël Glucksmann de rester à l'écart du mouvement des Gilets jaunes[23]. Selon lui, les principaux cadres du parti sont « d'anciens militants socialistes [...] de centre gauche ». Cette lettre, très critiquée, fait l'objet d'un droit de réponse dans L'Obs le [24]. « Raphaël Glucksmann est allé à la rencontre des Gilets jaunes, sur les péages et les ronds-points. Il a encouragé tous les membres de Place publique à faire de même. Dans nos échanges, il a répété que ce mouvement confirmait l’urgence de relier la question écologique et la question sociale. Et lorsque l’attention médiatique s’est déportée sur les violences qui ont émaillé les mobilisations, Raphaël Glucksmann a fermement dénoncé l’amalgame entre des manifestants pacifiques et des casseurs[25]. » Lucas Chancel annonce aussi quitter le mouvement au motif qu’« en ayant choisi un camp plutôt qu’un autre, Place publique ne peut plus se positionner en médiateur » pour une union de la gauche aux prochaines élections[26].
Peu de temps après les élections européennes, au début de l'été 2019, Claire Nouvian démissionne du comité exécutif[27]. Par la suite, elle quitte le parti[28]. Elle explique les raisons de son départ à l'antenne de France Inter : « On a envoyé des députés tout à fait corrects au Parlement, donc il n'y a pas de problème de ce point de vue-là. [...] Il y a des gens formidables, mais ce ne sont pas les gens formidables qui gagnent en politique, ce sont plutôt les gens qui ne sont pas formidables du tout. »[29].
Élections européennes de 2024
[modifier | modifier le code]En 2023, Raphaël Glucksmann déclare le 13 septembre sa candidature aux élections européennes, en principe avec le PS, qui n'a pas encore choisi sa tête de liste[30] ; l’essayiste rappelle l’existence cette fois d’« oppositions de fond » avec les communistes et les insoumis par rapport à 2019, notamment sur la question de l'Ukraine et de l'Europe de la défense[31],[32],. Le 5 octobre, les militants du PS votent à plus de 90 % pour une liste socialiste autonome, actant définitivement l'absence de liste commune aux partis de la NUPES. Raphaël Glucksmann est finalement désigné tête de liste par le PS le 31 janvier[33].
Le parti se rallie au Nouveau Front populaire en vue des élections législatives anticipées de 2024 et réussi à faire élire Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé et de la Prévention, nouvellement rallié[34], il est élu dans la 7e circonscription des Yvelines[35].
Positionnement
[modifier | modifier le code]Ses membres fondateurs ainsi que le mouvement sont situés à gauche par les médias dès sa fondation[13],[1] bien que certains se demandent si la volonté affichée d'agglomérer les différences tendances de la gauche française et la société civile ne remplace pas un vide idéologique et s'interrogent sur les engagements politiques passés de Raphaël Glucksmann, un de ses fondateurs et co-présidents[2],[3].
Place publique s'articule autour de quatre urgences : « écologique, démocratique, sociale et européenne »[1]. Le mouvement est proeuropéen et défend l'élargissement de l'Union européenne, notamment à l'Ukraine, ainsi qu'une extension des compétences du parlement européen[1],[7]. Il souhaite que le logiciel social-écologiste renouvelle la social-démocratie au sein de la gauche française[5],[36].
Scrutins
[modifier | modifier le code]Place publique, alliée avec le Parti socialiste, Nouvelle Donne et le Parti radical de gauche, présente aux élections européennes de 2019 en France une liste commune qui recueille 6,19 % des suffrages ; ce résultat permet à Place publique d'obtenir ses premiers élus européens et au Parti socialiste de maintenir sa présence au Parlement européen[19] (cf. supra et infra).
Pour les élections présidentielles de 2022, après un vote interne, « les adhérent.es de Place publique se sont prononcés pour un non-soutien [du] parti à une candidature spécifique »[37],[38]. Les adhérents sont libres de se mobiliser pour le candidat de leur souhait à titre individuel.
Aux élections législatives de 2022, bien qu'ayant de nombreuses différences de fond[39], le parti choisit de soutenir l’initiative d'union portée par la NUPES et retire ses candidats dans les circonscriptions dites « gagnables »[40].
Aux élections européennes de 2024, Place publique et le Parti socialiste s'associent de nouveau dans une liste nommée « Réveiller l'Europe »[41].
Élus locaux fondateurs et adhérents
[modifier | modifier le code]Jo Spiegel, maire de Kingersheim (Haut-Rhin) de 1989 à 2020, est l'un des fondateurs[12] et actuel coprésident du mouvement[42].
Le , le député Jean-Michel Clément (ex-PS, ex-LREM) rejoint le mouvement[43].
Le mouvement est également rejoint le par deux conseillers régionaux de Nouvelle-Aquitaine jusque-là membres du PS : Pascal Duforestel (Deux-Sèvres) et Benoît Tirant (Vienne)[44].
Plus de cent élus locaux de gauche, essentiellement socialistes et quelques écologistes, mais aussi des membres de Génération.s, et des sans étiquette, appellent à l'union « en vue des élections européennes » dans une tribune publiée jeudi sur France info[45] et sur le site du Monde. Cette tribune est intitulée « Rassemblons-nous sur la Place publique pour que nos solutions locales changent d’échelle ! ».
Le , le mouvement est rejoint par Aurore Lalucq qui était jusqu'alors membre de Génération.s[46].
Aux élections municipales de 2020, Hervé Guihard, membre du mouvement et à la tête d'une liste d'union de la gauche, l’emporte à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) en recueillant 59,9 % des suffrages au second tour[47].
Le , le sénateur Bernard Jomier annonce avoir rejoint Place publique[48].
Conseillers régionaux
[modifier | modifier le code]Lors des élections régionales de 2021, 6 conseillers régionaux encarté Place publique sont élus[49] :
Nouvelle-Aquitaine
[modifier | modifier le code]- Sandrine Hernandez, conseillère municipale de Saint-André-de-Cubzac ;
- Virginie Lebraud, maire de Chirac ;
- Joëlle Marie-Reine.
Occitanie
[modifier | modifier le code]- Laurence François ;
- Olivier Romero-Gayo.
Pays de la Loire
[modifier | modifier le code]- Céline Veron, conseillère municipale d'Angers.
Conseillers départementaux
[modifier | modifier le code]À la suite des élections départementales de 2021, 3 conseillers départementaux membre du parti sont élus :
Gironde
[modifier | modifier le code]- Louis Cavaleiro, maire d'Étauliers.
Haute-Garonne
[modifier | modifier le code]- Aurélien Taravella.
Normandie
[modifier | modifier le code]- Quentin Lagallarde
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections législatives
[modifier | modifier le code]Année | Premier tour | Deuxième tour | Sièges | Statut | Gouvernement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
2022 | 9 188 | 0,04 | 0 / 577 |
Extra-parlementaire | |||||
2024 | 106 259 | 0,33 | 65 086 | 0,24 | 1 / 577 |
Opposition |
L'unique député Place Publique (NFP-PS) issu des élections anticipées de 2024 est Aurélien Rousseau[34], il est élu dans la 7e circonscription des Yvelines[35].
Élections européennes
[modifier | modifier le code]Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|---|
2019a | 1 403 170 | 6,19 | 2 / 79 |
6e | Raphaël Glucksmann | S&D |
2024b | 3 423 683 | 13,83 | 3 / 81 |
3e |
a Liste commune avec le Parti socialiste (3 sièges), Nouvelle Donne (1 siège) et le Parti radical de gauche (0 siège).
b Liste commune avec le Parti socialiste (10 sièges). Les 3 eurodéputés Place Publique élus à cette occasion sont Raphaël Glucksmann, Aurore Lalucq et Thomas Pellerin-Carlin.
Élections municipales
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « « Place Publique », un nouveau mouvement écologiste citoyen se lance », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Says, « Place publique, le nouveau En Marche ? », sur Radio France, (consulté le ).
- « Un autre Macron est possible », sur Le Monde diplomatique, .
- franceinfo avec AFP, « Européennes : l'eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann candidat à sa réélection », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- AFP, « Un an après sa création, Place publique s'accroche à son ambition d'unir la gauche », sur Challenges, (consulté le )
- Pauline Graulle, « Place publique: tout ça pour ça? », sur Mediapart, (consulté le )
- « Fédéralisme, Ukraine, écologie... la difficile cohabitation du PS et Place publique », sur L'Humanité.fr, (consulté le )
- Mathieu Dejean, Névil Gagnepain, Clément Le Foll, « Raphaël Glucksmann et Place publique, de grandes ambitions pour un petit parti », sur Mediapart, (consulté le )
- « PLACE PUBLIQUE - Annonce JOAFE parue le 1 septembre 2018 », sur Journal officiel Associations (consulté le )
- Quentin Laurent, « Européennes : Place publique, le pari citoyen de Raphaël Glucksmann », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Thomas Porcher : "Nous ne nous inscrivons pas contre Mélenchon" », sur Le Monde.fr, .
- « Nous sommes un mouvement politique », sur place-publique.eu (consulté le ).
- Rachid Laïreche, « À gauche, des nouveaux dans la Place », sur Libération (consulté le ).
- Cyrielle Cabot, « Européennes : Raphaël Glucksmann veut unir la gauche, mais sans La France insoumise », sur BFM TV, (consulté le ).
- Corinne Laurent, « Place publique croit encore possible de réunir la gauche », sur La Croix, (consulté le ).
- Yann-Armel Huet, « Place publique, un nouveau parti politique de gauche à Rennes », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Dépit amoureux à gauche », Le Canard enchaîné, (ISSN 0008-5405).
- Corinne Laurent, « Européennes, le PS se range derrière Raphaël Glucksmann », sur La Croix, (consulté le ).
- « Résultats européennes 2019 : le PS et Place publique sauvent les meubles avec 6,6% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria », sur France Info, (consulté le ).
- « La charte éthique des candidats de Place publique », sur place-publique.eu (consulté le ).
- Arthur Nazaret et Sarah Paillou, « Thomas Porcher : « Je préfère quitter Place publique » », Le Journal du dimanche, , p. 14 (lire en ligne , consulté le ).
- « L’économiste Thomas Porcher quitte Place publique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Farid Benlagha, « Lettre ouverte d'un fondateur de Place publique à Raphaël Glucksmann », sur Marianne, (consulté le ).
- Saïd Benmouffok, porte-parole du mouvement Place Publique, « Droit de réponse de Place Publique (ajouté le mardi 26 mars)) », sur L'Obs, (consulté le ) - déposé à la fin de la lettre ouverte de Farid Benlagha.
- « Coup de gueule d'un fondateur de Place publique : "Glucksmann a manipulé tout le monde" », sur L'Obs, (consulté le )
- « Raphaël Glucksmann Place publique face à une vague de départs de fondateurs déçus », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- Ludwig Gallet, « Place publique : Claire Nouvian a disparu », sur L'Express, (consulté le ).
- Mathieu Vidard, « L'interdiction de la pêche électrique contestée », sur France Inter, (consulté le ). Podcast de l'émission La Terre au carré de Mathieu Vidard.
- « Claire Nouvian : « Place publique a été infiltrée par de petits arrivistes médiocres et infréquentables » », sur France Inter, (consulté le ).
- « Elections européennes 2024 : Raphaël Glucksmann annonce sa candidature, sans doute avec le PS », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Elections européennes : « Oui, je suis candidat », annonce Raphaël Glucksmann à « l’Obs » », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
- Hugo Palacin, « Elections européennes 2024 : les candidats têtes de liste en France », sur Touteleurope.eu, (consulté le )
- « Élections européennes : Raphaël Glucksmann pourra-t-il sauver le Parti socialiste ? », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Raphaël Glucksmann appelle la gauche à sortir du « déni de réalité » », sur lesechos.fr.
- « 7ème circonscription (7807) - Elections Législatives 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Par Jannick Alimi Le 4 juillet 2019 à 17h17, « A gauche ou à droite, cinquante nuances d’écologie », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Place publique ne soutient aucune candidature spécifique à l’élection présidentielle. », sur Place-publique, (consulté le )
- « Les adhérents de Place publique choisissent de ne pas soutenir Anne Hidalgo », sur France Inter.fr, (consulté le )
- Jean Quatremer, « Raphaël Glucksmann: « Jamais je ne me résoudrai à la mort de la gauche pro-européenne. Ou à sa réduction à un club de bridge » », sur Libération (consulté le )
- « Place publique appelle à faire élire le maximum de députés de gauche et écologistes, sans concession sur l’Europe, l’Ukraine et les droits humains », sur Place-publique, (consulté le )
- « Européennes : ce que propose Raphaël Glucksmann thème par thème », sur Le Point, (consulté le )
- « Notre organisation », sur place-publique.eu (consulté le )
- « Vienne : le député Jean-Michel Clément rejoint Place publique », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, .
- « Parti socialiste : démission de deux ex-patrons », sur Centre Presse, (consulté le ).
- « Plus de 80 élus locaux de gauche appellent à l'union « en vue des élections européennes » », sur France Info, (consulté le ).
- Sylvia Zappi, « Une première défection sur la liste de Benoît Hamon aux européennes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvaine Salliou, « Elections municipales : qui est Hervé Guihard, le futur maire de Saint-Brieuc ? », sur France 3 Bretagne, (consulté le )
- « J'ai rejoint Place Publique. », sur X.com, (consulté le ).
- « Place publique pleinement mobilisé lors des dernières élections régionales et départementales. », sur Place-publique, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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