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Saint-Vérand (Isère)

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Saint-Vérand
Saint-Vérand (Isère)
Château de Quincivet
Image illustrative de l’article Saint-Vérand (Isère)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Dominique Uni
2020-2026
Code postal 38160
Code commune 38463
Démographie
Population
municipale
1 738 hab. (2021 en évolution de +0,64 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 26″ nord, 5° 19′ 57″ est
Altitude Min. 276 m
Max. 480 m
Superficie 17,83 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saint-Marcellin
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Vérand
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Saint-Vérand
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Saint-Vérand
Liens
Site web www.saint-verand.fr

Saint-Vérand est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Historiquement rattachée à la province royale du Dauphiné, elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté. Ses habitants sont appelés les Saint-Vérannais[1].

Géographie

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Situation et description

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Village situé à égale distance entre Grenoble et Valence (environ 50 km), Saint-Vérand est entouré du massif du Chambaran au Nord et du massif du Vercors, au Sud. Le village fait partie du canton de Saint-Marcellin.

Saint-Vérand est également une des communes qui compose le territoire de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère.

Communes limitrophes

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Le territoire de Saint-Vérand est partagé entre la vallée de l'Isère et les contreforts du plateau de Chamabaran.

S partie la plus basse repose essentiellement dans la plaine alluvionnaire de l'Isère dénommé Sud-Grésivaudan et la partie plus élevée correspond à la bordure orientale du plateau de Chambaran. Le bourg ancien se positionne dans un site légèrement en surélévation par rapport à la plaine alluvionnaire.

Quant au plateau de Chambaran, situé au nord du territoire, il s'agit d'un modeste ensemble de reliefs à l'aspect plutôt ondulé et constitué d'une base composée de molasse du miocène, recouverte en grande partie par un placage d'un terrain original[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 993 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

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Voies de communication et transport

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La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Saint-Marcellin, desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Au , Saint-Vérand est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), terres arables (19,6 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (4,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Hameaux lieux-dits et écarts

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Dans sa partie Ouest, la Commune de Saint Verand présente deux plateaux "Les Rollands" et les "Rossat". Le plateau de Rossat est classé Zone Verte agricole et non constructible. Un lieu dit de Rossat est la Cublerie, un terme unique en France. Il ne reste que quelques pierres de la maison d'origine. Etymologiquement Cublerie, désigne un endroit ou s'accumulait les glands de chene au pied d'une pente.

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Vérand est située en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de a zone n°3 (modérée) situé à l'ouest de son territoire[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

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La commune était réputée pour ses noyers, et pour être le village dans lequel vécut Paul Berret, spécialiste de Victor Hugo et chantre du Dauphiné[17]. Entre 1790 et 1794, Saint-Vérand absorbe la commune éphémère de Quincivet[18].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
maire en 1978 ? René Chauvin DVD Charpentier
mars 1991 mars 2008 Marie-Thérèse Dubreuil   Professeur des écoles
mars 2008 2020 Bernard Eyssard PS Retraité de l'enseignement[19]
2020 En cours Dominique Uni    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 1 738 habitants[Note 4], en évolution de +0,64 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8367949459021 0411 0941 1101 1631 183
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1021 0621 0701 0641 044992981955958
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
933900874803835848816860848
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8868391 0441 2511 3481 4411 7301 8121 744
2018 2021 - - - - - - -
1 7161 738-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique et l'église de Saint-Vérand (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Luc de Grésivaudan qui, est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[24].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Maison forte du XVe siècle, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du  : les façades, les toitures, l'escalier à vis, la cheminée de la grande salle du premier étage seuls sont protégés[25].

Autres monuments

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Les seigneurs de Brocheni sont cités depuis le XIIIe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique et logotype

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Logotype de la commune

Saint-Vérand (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Marcellin, il y a deux villes-centres (Saint-Marcellin et Vinay) et six communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 septembre 2020.
  2. Site géoglaciaire, page sur les paysages glaciaires
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Vérand et Chatte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Vérand ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  17. « Paul Berret (1861-1943), un écrivain au village de Saint-Vérand » in Bulletin de l’Académie delphinale, juillet-août-septembre 2010, p.230-245.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quincivet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  19. « Résultats municipales 2020 à Saint-Vérand », sur lemonde.fr (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint-Luc de Grésivaudan, consulté le 28 novembre 2024.
  25. « Château de Quincivet », notice no PA00117277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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