Aller au contenu

Société japonaise du Jinglar

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Société japonaise du Jinglar
Diplôme de la Société dite des Jing-lar
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Mouvement
Pays
Organisation
Fondateurs

La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après un petit vin acide[1], est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe.

La société réunissait ses neuf membres mensuellement à Sèvres autour d'un dîner bien arrosé. Ceux-ci comprenaient l'historien et conservateur Léonce Bénédite, des graveurs et céramistes comme Félix Bracquemond, qui aurait conçu pour cette occasion son service Rousseau, l'un des succès de l'exposition universelle, Marc-Louis Solon et Jules Jacquemart, les peintres Henri Fantin-Latour, qui fut leur condisciple à l'école de dessin de Horace Lecoq de Boisbaudran[2],[3], Carolus Duran et Alphonse Hirsch et les critiques d'art Zacharie Astruc et Philippe Burty[4],[5].

Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives.

Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! »[6]

« Quand, lasse de songer, Olympia s’éveille,
Le printemps entre au bras du doux messager noir
C’est l’esclave à la nuit amoureuse pareille,
Qui veut fêter le jour délicieux à voir,
L’auguste jeune fille en qui la flamme veille »

.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean-Paul Bouillon, « "A gauche": Note sur la société du Jing-Lar et sa signification », Gazette des Beaux-Arts, vol. mars,‎ , p. 107-118
  2. Henri Fantin-Latour, Toast avec la vérité, 1865, Louvre, dessin du tableau détruit par l'artiste, site art-graphiques.Louvre.fr
  3. Henri Fantin-Latour, Hommage à Delacroix, 1864, Musée d'Orsay, site musée-Orsay.fr
  4. Le Japon à Paris, Ernest Chesneau, Gazette des Beaux-Arts, 1878, pp. 387 et 388, site Gallica.bnf.fr.
  5. The Great Wave : The Influence of Japanese Woodcuts on French Prints, Colta Feller Ives, 1980, pp. 12 et 21, Metropolitan Museum of Art, site books.google.fr.
  6. (en) Zacharie Astruc, « Zacharie Astruc's poem that was reprinted in the catalogue of the Paris Salon of 1865, accompanying Manet's Olympia », sur artandpopularculture.com, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy