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Sydney Pollack

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Sydney Pollack
Description de cette image, également commentée ci-après
Sydney Pollack le 25 septembre 2006.
Nom de naissance Sidney Irwin Pollack[1]
Naissance
Lafayette (Indiana, États-Unis)
Nationalité Américaine
Décès (à 73 ans)
Los Angeles (Californie, États-Unis)
Profession Réalisateur, acteur, producteur
Films notables On achève bien les chevaux
Jeremiah Johnson
Les Trois Jours du condor
Tootsie
Out of Africa

Sydney Pollack [ˈsɪdni ˈpɑlək][2] est un acteur, réalisateur et producteur américain, né le à Lafayette (Indiana) et mort le à Los Angeles[3] (Californie).

Il a notamment réalisé Tootsie en 1982, Out of Africa en 1985 et La Firme (The Firm) en 1993. Il a également produit Le Talentueux Mr Ripley (The Talented Mr Ripley) d'Anthony Minghella en 1999.

Sydney Pollack naît en 1934, dans l'Indiana, au sein d'une famille d'immigrés juifs russes.

Il est initié au théâtre par un professeur de son lycée, qui fait naître sa vocation d'acteur. Ainsi, à l'obtention de son diplôme de fin d'études en 1952, il part étudier l'art dramatique à New York. Il intègre la Neighborhood Playhouse où il suit les cours de Sanford Meisner, dont il dira plus tard qu'il aura eu une grande influence sur son travail durant toute sa carrière. À partir de sa deuxième année dans cette école, il devient l'assistant de Meisner[4] et exerce comme enseignant.

En tant qu'acteur, il joue d'abord au théâtre : en 1954, il s'illustre notamment dans Stalag 17 (pièce qui fut adaptée au cinéma par Billy Wilder), à Broadway puis en tournée. Puis, à partir de 1955, il apparaît dans plusieurs séries télévisées, comme Playhouse 90, et rencontre notamment Robert Redford et David Rayfiel, son futur scénariste. En 1957, il doit interrompre sa carrière pour accomplir son service militaire, et regagne la Neighborhood Playhouse l'année suivante. Entre-temps, il aura épousé Claire Griswold Bradley, ancienne élève de l'école.

En 1959, le réalisateur John Frankenheimer le choisit comme répétiteur pour son téléfilm The Turn of the Screw, puis pour son film Le Temps du châtiment en 1960. Sur ce tournage, à Hollywood, Pollack est également stagiaire à la mise en scène, ce qui lui permettra quelques mois plus tard de faire ses premiers pas en tant que réalisateur pour quelques épisodes d'une série télévisée, Shotgun Slade. Il continue également sa carrière d'acteur : il apparaît notamment dans des épisodes d'Alfred Hitchcock présente, ou encore de La Quatrième Dimension ainsi que dans le film La guerre est aussi une chasse, où il crée des liens d'amitié avec Robert Redford, qui fait également partie du casting.

En 1965, il obtient un Emmy Award pour sa réalisation du téléfilm The Game, et la même année, il réalise son premier film pour le cinéma Trente minutes de sursis, avec Sidney Poitier et Anne Bancroft. L'année suivante, les producteurs de Propriété Interdite lui confient la réalisation de ce film, après l'abandon de John Huston. Il y dirigera son ami Robert Redford ainsi que Natalie Wood.

Les années 1970 sont fécondes. En 1970, il est nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur pour On achève bien les chevaux (1969), en 1972 son western Jeremiah Johnson est présenté à la sélection officielle du festival de Cannes et, en 1975, il tourne Les Trois Jours du condor avec Robert Redford et Faye Dunaway[5].

Il aborde ensuite plusieurs genres cinématographiques, la comédie (Tootsie, 1982) ou la fresque romanesque (Out of Africa en 1985, pour lequel il remporte sept Oscars).

Les années 1990 marquent surtout un retour à sa formation initiale d'acteur. On le voit par exemple dans Maris et Femmes de Woody Allen et dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick.

À travers sa société de production Mirage (fondée en 1985), il finance de nombreux films, dont Raison et sentiments d'Ang Lee.

Il aurait assisté Arnon Milchan dans une opération organisée par les services secrets Israéliens[6].

Famille et décès

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Sydney Pollack a été marié à Claire Griswold Bradley à partir de 1958[7] jusqu'à sa mort. Ils eurent trois enfants : Steven, Rachel, et Rebecca Pollack.

En 1993, Steven meurt à 34 ans dans le crash d'un petit avion monomoteur qui a accroché une ligne électrique et a pris feu[8].

Les premiers problèmes de santé importants de Sydney Pollack sont apparus en 2007. Il est mort le (à 73 ans) des suites d'un cancer de l'estomac, à son domicile de Pacific Palisades[7], entouré de sa famille. Son corps a été incinéré et ses cendres ont été dispersées le long de la piste de l'aéroport de Van Nuys à Los Angeles.

Sa femme est morte le à 74 ans, en raison de la maladie de Parkinson[réf. souhaitée].

Le frère de Sydney, Bernie Pollack, est un créateur de costumes, producteur et acteur.

Filmographie

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Réalisateur

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Longs métrages

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Télévision

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Producteur / producteur délégué

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Autres participations

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Notes et références

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  1. « Acte de naissance », sur CinéArtistes (consulté le )
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. « Le cinéaste américain Sydney Pollack est mort », Le Monde / Reuters, (consulté le ).
  4. Norbert Creutz, « Sydney Pollack, à jamais classique », sur letemps.ch, (consulté le )
  5. cineman.ch [1]
  6. « Un producteur hollywoodien révèle son passé d'espion israélien », 20minutes.fr, 26 novembre 2013.
  7. a et b Didier Péron, « Sydney Pollack, fin d’un artisan de Hollywood », sur liberation.fr, (consulté le )
  8. (en) Scott Shibuya Brown, « Crash of Private Plane Kills 2 in Santa Monica : Accident: The son of filmmaker Sidney Pollack is one of the fatalities. A third man aboard is critically injured after the aircraft dived and hit an apartment building carport », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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