Trogossitidae
Les Trogossitidae sont une famille d'insectes coléoptères[1].
Systématique
[modifier | modifier le code]La famille Trogossitidae est décrite par Latreille en 1802[1],[2].
Les Trogossitidae, également connus sous le nom de coléoptères rongeurs d'écorce, sont une petite famille de la super-famille des Cleroidea.
De nombreux taxons appartenant autrefois à cette famille ont été retirés (à partir de 2019) à d'autres familles, telles que les Lophocateridae, les Peltidae, les Protopeltidae, les Rentoniidae et les Thymalidae[3].
Il y a environ 400 espèces dans 25 genres de la famille sous la nouvelle circonscription restreinte, contre 600 espèces dans plus de 50 genres dans l'ancienne définition.
Le fossile le plus ancien attribuable à la définition moderne et plus restreinte de la famille est Microtrogossita de l'ambre birman du milieu du Crétacé du Myanmar, qui a des affinités étroites avec les Trogossitini, indiquant que la famille s'était déjà considérablement diversifiée à cette époque[4].
Présentation
[modifier | modifier le code]Les membres de la famille Trogossitidae sont généralement prédateurs et/ou se nourrissent de champignons, à la fois au stade adulte et larvaire, et sont généralement associés au bois, se trouvant sous l'écorce ou à l'intérieur des galeries de tunnel forées[5].
Liste des genres
[modifier | modifier le code]- Acalanthis Erichson, 1844
- Airora Reitter, 1876
- Alindria Erichson
- Anacypta Illiger
- Calanthosoma Reitter
- Calitys Thomson, 1859
- Corticotomus Sharp, 1891
- Dupontiella Spinola
- Egolia Erichson, 1842
- Elestora Pascoe
- Eupycnus Sharp
- Euschaefferia Leng, 1920
- Gymnocheilis Dejean
- Kolibacia Leschen & Lackner, 2013
- Larinotus Carter & Zeck
- Leipaspis Wollaston, 1862
- Leperina Erichson, 1844
- Melambia Erichson
- Narcisa Pascoe
- Necrobiopsis Crowson, 1964
- Nemozoma Latreille, 1804
- Paracalanthis Crowson
- Parallelodera Fairmaire, 1881
- Phanodesta Reitter
- Seidlitzella Jakobson
- Temnoscheila Westwood, 1830
- Tenebroides Piller & Mitterpacher, 1783
- Xenoglena Reitter
Genres fossiles
[modifier | modifier le code]Selon Paleobiology Database en 2023, il y deux genres fossiles référencés[2] :
- †Lithostoma Martynov, 1926
- †Platokoleos Lin, 1977
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
[modifier | modifier le code]- P. A. Latreille, Histoire Naturelle, Générale et Particulière des Crustacés et des Insectes, vol. Tome Troisième, , 1-467 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
- Australian Faunal Directory
- BioLib
- BugGuide
- Dyntaxa
- EPPO Global Database
- EU-nomen
- Paleobiology Database
- Global Biodiversity Information Facility
- iNaturalist
- Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- NBN Atlas
- Nederlands Soortenregister
- New Zealand Organisms Register
- Plazi
- Système d'information taxonomique intégré
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Latreille 1802, p. 1-467.
- (en) Référence Paleobiology Database : Family Trogossitidae Latreille 1802 (bark gnawing beetle) (consulté le ).
- Gimmel, M.L., Bocakova, M., Gunter, N.L. and Leschen, R.A. (2019) Comprehensive phylogeny of the Cleroidea (Coleoptera: Cucujiformia). Syst Entomol, 44: 527-558. DOI 10.1111/syen.12338
- (en) Yan‐Da Li, Erik Tihelka, Richard A. B. Leschen, Yali Yu, Adam Ślipiński, Hong Pang, Diying Huang, Jiří Kolibáč et Chenyang Cai, « An exquisitely preserved tiny bark‐gnawing beetle (Coleoptera: Trogossitidae) from mid‐Cretaceous Burmese amber and the phylogeny of Trogossitidae », Journal of Zoological Systematics and Evolutionary Research, vol. 59, no 8, , p. 1939–1950 (ISSN 0947-5745, DOI 10.1111/jzs.12515, S2CID 238712220, lire en ligne)
- Kolibáč, Jiří and Leschen, Richard A. B.. "9.2. Trogossitidae Fabricius, 1801". Volume 2 Morphology and Systematics (Elateroidea, Bostrichiformia, Cucujiformia partim), edited by Willy Kükenthal, Richard A.B. Leschen, Rolf G. Beutel and John F. Lawrence, Berlin, New York: De Gruyter, 2011, pp. 241-247