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Observatoire du Mont-Mégantic
Caractéristiques
Propriétaire
Organisation
Opérateur
Directeur
Type
Construction
Ouverture
27 - (première lumière), (ouverture)Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
1 105 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Climat
Extrêmement froid en hiver
Lieu
Localisation
Coordonnées
Code MPC
301Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Télescopes
1,6 mètre
Ritchey-Chrétien
Carte

L'Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) est un observatoire astronomique professionnel situé à environ 1 100 mètres d'altitude sur le mont Mégantic, dans la région de l'Estrie, au Québec (Canada). Il a été inauguré en 1978. Il abrite un télescope de type Ritchey-Chrétien dont le miroir primaire fait 1,6 mètre de diamètre, ce qui en fait le quatrième en taille au Canada et le plus grand dans l'est de l'Amérique du Nord.

L'OMM est l'observatoire astronomique le mieux équipé du Canada[1]. La création, en septembre 2007[2], d'une réserve de ciel étoilé au parc national du Mont-Mégantic a permis de diminuer fortement la pollution lumineuse dont était victime l'observatoire et d'en faire le plus performant en sol canadien.

Autour de l'OMM gravite un centre de recherche en astronomie auquel sont associées l'Université de Montréal, et l'Université Laval.

Le , à la suite d'un discours du Général de Gaulle à Montréal où ce dernier prononce la fameuse phrase « Vive le Québec libre ! », les relations entre le Canada et la France se refroidissent. Quelques années plus tard, voulant retisser des liens, les gouvernements des deux pays décident de construire un observatoire astronomique commun, l'Observatoire Canada-France-Hawaï (CFHT), sur le site du Mauna Kea, à Hawaï[3],[4].

Ce projet est amorcé par la France en 1970 et rejoint par le Canada en 1973[5]. Les responsables du projet du CFHT, en visite à l’Université de Montréal en 1974, discutent avec les professeurs Gilles Beaudet et Georges Michaud (membres du département de physique de l’Université de Montréal[6], [7]) de l’opportunité d’un partenariat avec la construction d'un observatoire supplémentaire, plus petit et situé au Canada, afin, entre autres, d'y développer divers instruments destinés au CFHT[8],[9].

Construction de l'observatoire du Mont-Mégantic

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La planification et la construction de l'OMM s'est faite en plusieurs étapes. Dès 1971, les professeurs Gilles Beaudet et Georges Michaud obtiennent l'appui de leur administration pour un projet de construction d'un observatoire astronomique de calibre scientifique sur le territoire québécois. L'idée était de promouvoir l'astronomie professionnelle au Québec, qui accusait un retard important en la matière, et d'établir un tremplin pour les étudiants de 2e et 3e cycles universitaires dans ce domaine. René Racine, alors professeur à l'Université de Toronto, rejoint le projet à titre de consultant externe à l'été 1973 et en devient l'un des leaders. Durant la même année, l’Université Laval rejoint le projet et devient partenaire à part égales avec l’Université de Montréal[10]. En 1974, une entente est signée entre le Canada, la France et les États-Unis pour la construction du télescope Canada-France-Hawaii, ce qui consolide la future collaboration avec l’OMM[11],[12].

Après plusieurs études de sites menées en 1974[13], les astronomes de l'Université de Montréal choisissent son emplacement : l'observatoire sera construit au sommet du mont Mégantic, dans la région de l'Estrie. Plusieurs critères justifient cette décision :

  • L'altitude de 1 110 mètres, qui réduit la réfraction de lumière et augmente la transparence puisqu'il y a moins d'atmosphère à traverser.
  • La fréquence des nuits claires, qui est équivalente au reste du Canada, soit environ 25 % par année.
  • La position géographique du site, situé en milieu rural à égale distance de Québec et Montréal, villes des deux universités désignées pour gérer l'observatoire, l'Université de Montréal et l'Université Laval[13].
  • L'éloignement des grands centres urbains, un élément clé pour éviter la pollution lumineuse[14].

Le 16 mars 1976 fut annoncée l'entente entre le Conseil national de recherche du Canada (CNRC), le ministère de l'Éducation du Québec (MÉQ), l'Université de Montréal et l'Université Laval pour l'octroi de subventions sur quatre ans (1976-1980) qui couvrent les frais de construction, d'équipement, de fonctionnement et de salaire des professeurs et des employés[4].

Dès avril 1976, le télescope est commandé chez la société américaine Perkin-Elmer Corporation (division Boller and Chivens). Entre août 1976 et le printemps 1977 commencent les travaux sur le mont Mégantic, notamment l'ébauche d'une route vers le sommet. La construction démarre officiellement le 8 août 1977. En voici les principales étapes[15] :

  • 17 décembre 1977 : le pavillon des astronomes, qui sert d'hébergement pour les professeurs, les étudiants ainsi que les employés d'entretien, est complété. Il est situé à quelques dizaines de mètres de l'observatoire.
    L'observatoire du Mont-Mégantic en 1978 avec sa coupole terminée.
  • 4 avril 1978 : le bâtiment de l'observatoire et sa coupole sont terminés, malgré les retards et les difficultés éprouvées par les ouvriers américains, peu habitués au climat hivernal québécois.
  • 20 avril 1978 : début de l'installation du télescope.
  • 27 avril 1978 : l'instrument reçoit sa première lumière, celle de l'amas globulaire d'Hercule (M13)[16].
  • 6 mai 1978 : l'installation du télescope est terminée; c'est le début des travaux d'observation.
  • 16 septembre 1978 : inauguration de l'observatoire du Mont-Mégantic.
    La toute première astrophotographie de l'observatoire du Mont-Mégantic le 27 avril 1978 : l'amas globulaire d'Hercules (M13).
    Installation du socle du télescope de l'observatoire du Mont-Mégantic le 22 avril 1978.
    Télescope de l'OMM.

Quant au télescope Canada-France-Hawaii, partenaire important de l'observatoire du Mont-Mégantic, il est mis en service en 1979[5].

Évolution des activités entourant l'observatoire du Mont-Mégantic durant les dernières décennies

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La présence d'un observatoire astronomique de calibre professionnel attire la curiosité du public. Cela pousse Bernard Malenfant, technicien à l'observatoire, à fonder le Festival d'astronomie populaire du Mont-Mégantic, dont la première édition a lieu en juillet 1982[17].

Les années 1990 sont déterminantes pour la conservation de l'environnement autour de l'OMM. À cet effet, entre autres pour assurer la pérennité de l'observatoire, « [l]e 16 juin 1994, le décret 678-94 du Gouvernement du Québec confirme la création du Parc de conservation du Mont-Mégantic. Ce sont 54,9 km2 de territoire qui venaient d'être protégés par la Loi sur les parcs. »[18] [19]

Le Festival d'astronomie populaire étant toujours aussi couru durant les années 1990, Bernard Malenfant a l'idée de créer un centre de diffusion et de vulgarisation du savoir astronomique. Ainsi, l'ASTROLab ouvre ses portes en mai 1996. Le bâtiment abrite « […] une exposition muséale, une salle multimédia ainsi qu'une flotte de télescopes permettant d'organiser des soirées d'astronomie »[20] pour le grand public. En accord avec les gestionnaires de l'OMM, l'ASTROLab organise depuis ce temps des visites de l'observatoire[20].

L'OMM et la présence de chercheurs en astronomie attirent quelques mécènes. En l'occurrence, l'homme d'affaires André Saint-Hilaire, passionné d'astronomie, offre son propre télescope personnel de 24 pouces, dont il ne se servait presque plus, à l'ASTROLab, à condition qu'il soit dédié aux visites du public. Le bâtiment qui l'abrite est construit par l'ASTROLab sur le sommet du mont Mégantic, à quelques centaines de mètres de l'OMM. Il est nommé "Observatoire populaire du Mont-Mégantic" et il ouvre ses portes en 1997[21].

Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM)

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Lorsque l'Observatoire du Mont-Mégantic a ouvert ses portes en 1978, la brillance du ciel de la région était estimée à environ 25 % supérieure à son état naturel, ce qui était suffisant pour assurer l'efficacité du télescope, qui est très sensible à la lumière. Vingt ans plus tard, avec le développement urbain environnant, la brillance a doublé, s'élevant à 50 % de plus que sa valeur naturelle[22]. En conséquence, la qualité des observations astronomiques est affectée, sans compter que les soirées d'astronomie organisées pour le public à la base de la montagne s'en voyaient également compromises[23].

L'ASTROLab a donc organisé et piloté un vaste projet de lutte contre la pollution lumineuse en 2002 avec la collaboration de l'OMM et du Parc national du Mont-Mégantic[24]. Un plan d'action est élaboré sur trois axes[23],[22] :

  1. La sensibilisation, pour informer la population et les décideurs de la problématique;
  2. La réglementation, pour pérenniser les protections mises en place;
  3. La conversion, qui vise à transformer l'éclairage urbain et l'orienter vers une efficacité supérieure tout en évitant le gaspillage.

En 2005, la MRC du Granit adopte une réglementation pour encadrer l'éclairage urbain, imitée quelques mois plus tard par la région du Haut-Saint-François, où se trouve l'OMM, puis par la ville de Sherbrooke. C'est ainsi que se met en branle une importante opération de conversion des luminaires publics et privés (résidences, industries, institutions et commerces inclus) avec l'aide d'Hydro-Québec, ce qui est une première mondiale pour l'élaboration d'une réserve de ciel étoilé[25]. Les résultats sont probants : après la conversion d'environ 3 300 luminaires dans 17 municipalités environnant le mont Mégantic, la pollution lumineuse a été réduite de 35 %[23],[26] .

C'est le 21 septembre 2007 que la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic est officiellement créée et reconnue par l'International Dark Sky Association lors d'un colloque international organisé au mont Mégantic[27]. C'est la toute première réserve internationale de ciel étoilé à voir le jour[28]. Cet organisme est une figure d'autorité reconnue pour sensibiliser et conserver les cieux étoilés à travers le monde[29].

Depuis, des mesures de la brillance du ciel ont été relevées depuis le sommet du mont Mégantic afin de surveiller la qualité du ciel nocturne en relation avec le développement urbain et les efforts continus de réduction de la pollution lumineuse de la région. La comparaison de mesures effectuées lors de la certification avec celles faites dix ans plus tard a montré que la pollution lumineuse n’a pas augmenté de manière mesurable, alors que celle-ci est connue pour avoir augmenté globalement ailleurs dans le monde[30],[31],[32].

Retrait des subventions du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)

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En avril 2009, le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, qui subventionne le centre de recherche, annonce qu'il retirera, après une année de transition, la totalité de sa contribution annuelle au projet, soit environ 325 000 dollars canadiens. Le CRSNG explique que ce retrait est dû à son financement amputé de 5 % suite au budget fédéral de 2009 et que « [l]e programme d'appui aux ressources majeures est un des programmes directement affectés par les coupes […] »[33]. Selon le chercheur de l'Université de Montréal et directeur de l'observatoire René Doyon ainsi que l'astrophysicien de l'Université Laval Laurent Drissen, ceci nuira fortement à la recherche québécoise en astrophysique. « Non seulement l'observatoire est en péril, mais tout notre laboratoire de recherche d'envergure nationale et internationale est en péril »[34]. « Il y a des centaines de doctorants qui ont été formés à l'Observatoire du Mont-Mégantic. En coupant cela, cela coupe carrément les pieds de l'astronomie au Québec. On a formé des générations d'astronomes. C'est comme si ce qu'on avait fait depuis 30 ans, finalement, ça ne revenait à rien »[35].

Le , le ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Christian Paradis annonce, à Lac-Mégantic, qu'une subvention de près de 520 000 $CAN sera versée à l'Observatoire par Développement économique Canada, assurant, selon l'Université de Montréal, le financement de l'observatoire pour les deux prochaines années[36].

Le , faute de financement du gouvernement fédéral, il était prévu que l'Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) ferme définitivement ses portes le [37],[38]. Cependant, dans la même journée, le gouvernement est revenu sur sa décision, assurant encore deux ans de financement[39],[40].

Le financement de l'OMM semble se stabiliser autour des années 2020. Ainsi, la ministre du Revenu national du Canada, Marie-Claude Bibeau, annonce, le 2 août 2024, la prolongation de l'entente promulguée en 2018 entre Développement économique Canada, l'Université de Montréal et l'OMM pour le fonctionnement de ce dernier, pour une subvention totale de 3 350 000$ (CAD). Selon la ministre Bibeau, « L'Observatoire du Mont‑Mégantic est un chef de file en matière d'innovation scientifique. Il joue un rôle fondamental pour la région et pour le Québec et ce partenariat qui se poursuit lui permettra de continuer ses travaux de recherche en plus de contribuer à la vitalité économique et touristique de notre région »[41].

Quelques instruments utilisés à l'OMM.

L'observatoire est équipé de nombreux instruments, notamment dans le domaine de l'infrarouge. Ainsi, il est possible d'y faire de l'imagerie, de la spectroscopie et de la polarimétrie dans le domaine visible, soit d'environ 350 nanomètres (nm) jusqu'à 1 micromètre (m). L'observatoire peut également utiliser deux instruments pour l'observation dans l'infrarouge (1 à 2,5 m), un imageur à grand champ (CPAPIR) et un spectro-imageur (SIMON).

Il n'y a pas d'astronome résident à cet observatoire. Les chercheurs qui s'y rendent effectuent des missions d'observation qui durent généralement de une à trois semaines. Pendant cette période, ils sont logés et nourris au chalet des astronomes situé à une centaine de mètres de l'observatoire.

Chaque nuit d'observation, un technicien accompagne le ou les chercheur(s).

Instrumentation

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Caméra CPAPIR développée par des étudiants et chercheurs de l'Université de Montréal.

L'OMM sert en grande partie au développement d'instruments d'observation astronomique. Une fois au point, plusieurs d'entre eux sont utilisés par d'autres observatoires situés, notamment, à Hawaï et au Chili.

Liste des instruments

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  • Cpapir
  • SIMON
  • FaNTOmM
  • Panoramix I & II
  • SpIOMM: Spectromètre imageur à transformée de Fourier (350 - 850 nm), champ de vue de 12' x 12'
  • EMCCD
  • PESTO

Visite de l'OMM

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Le sommet du mont Mégantic est accessible en voiture durant l'été. Des visites de l'observatoire sont organisées par l'ASTROLab[42] du parc national du Mont-Mégantic, un centre d'animation scientifique dont les installations sont principalement situées à la base du massif du Mont-Mégantic.

Notes et références

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  1. « Le Canada sous les étoiles, L'observatoire du Mont-Mégantic », sur astro-canada.ca, AstroLAB du Parc national du Mont-Mégantic, (consulté le )
  2. « La RICE du Mont-Mégantic », sur astrolab.qc.ca, Parc national du Mont-Mégantic, (consulté le )
  3. (fr + et + en) René Racine, « Mont Mégantic : 20 ans - 20 Years », sur Société canadienne d'astronomie (consulté le )
  4. a et b Larivière 2009, p. 41
  5. a et b ASTROLab du Parc national du Mont-Mégantic, « L'Observatoire Canada-France-Hawaï », sur Le Canada sous les étoiles (consulté le )
  6. Georges Michaud, « Gilles Beaudet - 1938-2020 », sur Interaction - Département de physique, (consulté le )
  7. Université de Montréal, « Répertoire des professeurs et professeures : Georges Michaud » (consulté le )
  8. Département de physique, « Observatoire du Mont-Mégantic », sur Université de Montréal (consulté le )
  9. Racine, "Mont Mégantic..."
  10. Racine 1978, p. 326-328.
  11. René Racine, "Mont Mégantic..."
  12. ASTROLab, "Observatoire Canada..."
  13. a et b Graillon 2008, p. 166
  14. Giguère 2012, p. 71-73.
  15. Racine 1978, p. 328-329.
  16. Giguère 2012, p. 74.
  17. Giguère 2012, p. 96-97.
  18. Graillon 2008, p. 5.
  19. Les parcs de conservation ont changé d'appellation en 2001 pour "Parcs nationaux". Voir la Loi modifiant la Loi sur les parcs, 2001. https://www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/fileadmin/Fichiers_client/lois_et_reglements/LoisAnnuelles/fr/2001/2001C63F.PDF (consulté le 6 décembre 2024)
  20. a et b Giguère 2012, p. 98.
  21. Giguère 2012, p. 101-102.
  22. a et b Giguère 2012, p. 107
  23. a b et c « Une réserve pour protéger le ciel étoilé », sur Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (consulté le )
  24. (en) Sébastien Giguère, « Mont-Mégantic First International Dark-Sky Reserve: Achievements And Challenges », Journal of The Royal Astronomical Society of Canada, vol. Special Report,‎ , p. 26-29
  25. Giguère 2012, p. 107-108.
  26. (en) Martin Aubé et Johanne Roby, « Sky brightness levels before and after the creation of the first International Dark Sky Reserve, Mont-Mégantic Observatory, Québec, Canada », Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer, vol. 139,‎ , p. 52-63 (lire en ligne)
  27. Giguère 2012, p. 111
  28. (en) « Mont-Mégantic », sur International Dark Sky Association, (consulté le )
  29. « What we do », sur DarkSky International (consulté le )
  30. Rémi Boucher, Sarah Knefati et Camille-Antoine Ouimet, « Conservation du ciel nocturne : surveillance de l'éclairage extérieur et de la pollution lumineuse au parc national et à la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic », Le Naturaliste canadien, vol. 142, no 3,‎ , p. 88–94 (ISSN 0028-0798 et 1929-3208, DOI 10.7202/1051001ar, lire en ligne, consulté le )
  31. (en) Christopher C. M. Kyba, Yiğit Öner Altıntaş, Constance E. Walker et Mark Newhouse, « Citizen scientists report global rapid reductions in the visibility of stars from 2011 to 2022 », Science, vol. 379, no 6629,‎ , p. 265–268 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.abq7781, lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Christopher C. M. Kyba, Theres Kuester, Alejandro Sánchez de Miguel et Kimberly Baugh, « Artificially lit surface of Earth at night increasing in radiance and extent », Science Advances, vol. 3, no 11,‎ (ISSN 2375-2548, PMID 29181445, PMCID PMC5699900, DOI 10.1126/sciadv.1701528, lire en ligne, consulté le )
  33. « Noirceur à l'Observatoire du Mont-Mégantic », sur Agence Science-Presse (consulté le )
  34. Marco Bélair-Cirino, « Le plus important observatoire du genre de l'est de l'Amérique du Nord : Ottawa retire sa subvention à l'Observatoire astronomique du Mont-Mégantic », Le Devoir,‎ , A3
  35. « Science - Observatoire du Mont-Mégantic : Compressions fédérales dans la recherche », sur Radio-Canada.ca, Radio-Canada, (consulté le )
  36. « De bonnes nouvelles pour l'Observatoire du Mont-Mégantic », Communiqué de presse, Université de Montréal, (consulté le )
  37. Pauline Gravel, Le gouvernement fédéral coupe le financement : L'Observatoire du Mont-Mégantic obligé de fermer, Le Devoir, 11 février 2015.
  38. Marie-France Martel, « L’Observatoire du Mont-Mégantic va fermer ses portes », 107,7 FM Estrie « Régional » Nouvelle, 11 février 2015. [1]
  39. Pierre-Olivier Fortin, L'Observatoire du Mont-Mégantic reste ouvert, TVA Nouvelles, 11 février 2015
  40. Mélanie Marquis, L'Observatoire du Mont-Mégantic survivra pour au moins deux ans, La Presse, 11 février 2015
  41. « Le gouvernement du Canada investit dans l'innovation en soutenant l'Observatoire du Mont-Mégantic », sur Gouvernement du Canada (consulté le )
  42. Site officiel de l'ASTROLab

Bibliographie

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  • Sébastien Giguère, Le Parc national du Mont-Mégantic, de la Terre aux étoiles, Québec, Muséologie In Situ inc., , 164 p. (ISBN 9782980901942)
  • Patrick Graillon, Synthèse des connaissances, Parc National du Mont-Mégantic,
  • Vincent Larivière, « L'astrophysique au Québec depuis 1945 : émergence et consolidation d'une communauté scientifique périphérique », Scientia Canadensis, vol. 32, no 2,‎ (ISSN 1918-7750 et 0829-2507, DOI 10.7202/038159ar, lire en ligne, consulté le )
  • René Racine, « L'observatoire astronomique du mont Mégantic; un nouvel observatoire d'envergure au Canada », The Royal Astronomical Society of Canada, vol. 72, no 6,‎

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