Circuler en Asie Mineure cistaurique du IV e s. av. n. è. au Principat L'époque hellénistique est, pour la péninsule anatolienne, une période d'intensification des circulations. Après la conquête d'Alexandre, elle apparaît en effet pour les Gréco-Macédoniens comme un passage obligé vers l'Orient. Ce travail se propose d'étudier les infrastructures qui permirent ces déplacements : les routes et tous les aménagements qui les bordaient ou assuraient sa continuité ; les fleuves navigables, et les lignes maritimes qui reliaient les ports des côtes micrasiatiques. À partir de différentes études de cas, on montre comment ces voies de circulation fonctionnaient en réseau au niveau local, régional et supra-régional. Dans un second temps, on analyse l'influence des institutions sur l'organisation des circulations : les pouvoirs, par l'installation d'infrastructures, le contrôle des déplacements et diverses politiques économiques et financières, avaient la possibilité d'encourager la circulation des biens et des personnes. Enfin, on s'intéresse aux conditions de déplacement des voyageurs et au déroulement du voyage depuis sa préparation par le biais d'actions religieuses, et le choix d'un mode de déplacement, ou d'un lieu d'hébergement jusqu'à la manière dont le voyageur se repérait pour trouver son chemin dans un territoire dont il avait une représentation plus ou moins précise.

S’appuyant essentiellement sur des sources littéraires, cette étude est consacrée aux aspects techniques, stratégiques et religieux de la traversée des fleuves par les armées, de l’époque achéménide à la fin de la période hellénistique. Elle démontre que le passage d’un fleuve faisait l’objet d’une minutieuse préparation lorsque cela était possible. Les descriptions que nous ont laissées les auteurs anciens montrent qu’ils accordaient une attention toute particulière à ces moments des expéditions militaires.

Alors que l’Asie Mineure achéménide est située à la périphérie du monde grec, la conquête d’Alexandre le Grand la met au centre des préoccupations géopolitiques. Jusqu’à la fin de la provincialisation, l’histoire de la région est marquée par de nombreux conflits qui mènent à de multiples recompositions territoriales. Parallèlement, l’époque hellénistique constitue une période d’ouverture sur le monde : la péninsule anatolienne devient un véritable carrefour sillonné non seulement par les armées et les envoyés royaux, mais aussi par les ambassadeurs, les marchands, artistes et athlètes qui se rendent aux concours organisés par les rois et les cités.
Ces nombreux déplacements n’auraient pas été possibles sans des supports techniques et institutionnels bien organisés. Il manquait toutefois à ce jour une étude d’ensemble sur les infrastructures de la circulation de l’Asie Mineure hellénistique, sans doute parce qu’entre la fin de l’Empire achéménide et son assimilation complète dans l’Empire romain en 72 de n. è., la région ne fut jamais entre les mains d’un seul pouvoir susceptible d’aménagements cohérents.
Cet ouvrage entend combler ce manque et démontrer que, bien avant la conquête romaine, il existait un réseau routier hiérarchisé qui permettait aux voyageurs de se déplacer à travers l’Asie Mineure. Ce réseau était complété par un ensemble de voies maritimes et fluviales, notamment pour le transport de pondéreux autour et à l’intérieur de la péninsule. Les voyageurs étaient bien informés et savaient qu’ils pouvaient compter, tout au long de leur voyage, sur un certain nombre d’institutions mises en place par des pouvoirs soucieux de contrôler les routes passant par les territoires qui étaient sous leur contrôle, tout en facilitant la circulation des personnes et des marchandises dont ils pouvaient tirer des revenus substantiels.
Partant de l’étude des vestiges archéologiques et paysagers ainsi que des sources épigraphiques et littéraires, ce livre propose une série de cartes qui éclairent, siècle après siècle, la densification du réseau sous l’action des divers pouvoirs, et notamment des cités dont le nombre ne cesse de grandir à l’époque hellénistique. L’ensemble permet d’observer et de comprendre comment la péninsule anatolienne devient, à la fin de l’époque hellénistique, un pôle incontournable de la Méditerranée orientale.

A punk rock hardcore band based at Awabakal and Worimi Country, a wellness Center in Australia, a fitness Center in New Zealand … the name of Boudicca, appears in numerous references that don't seem to have much in common with the original story of the Icenaean queen who resisted the Romans in Brittany. The paper investigates if this trend is  linked to a revitalisation of Celtic culture in the Pacific or is simply a reappropriation of a figure who is increasingly present in the anglo-saxon world.

After a brief look at the well-known story of the queen of the Iceni, attention will be given to the profile of people who refer to Boudicca in Australia and New Zealand. The sources of the references will be explored with the aim to define specific local testimonials to this Celtic heroine in Australian and New Zealand popular culture (current and old versions of school curricula, books, theatre). Is it also possible that these uses of Boudicca’s name are simply reapproriations in the context of a globalised culture, which is diffused through various medias such as books, series, films and video games, where the queen appears as a warrior and a feminist figure. Our survey will be based on an analysis of the social networks and on a and a questionnaire sent to the people concerned.

Developing a relativistic concept of the pre-modern archive, this article considers the relationship between knowledge inside and outside the archive to determine how Spain’s historical documents about its new American territories were kept and used. The starting assumption is that collections of documents about the Spanish Conquista circulated among people and were not permanently stored within fixed archival spaces, such as small lockable cases (arcas), private collections of documents (archivillos), or the actual state archives (archivos). This article thus re-evaluates the state of knowledge about the new American territories of Spain and its distribution across various archives and collections. It draws particular attention to the use of historical documents by official chroniclers of Spain and historians of the Conquista of the Spanish Americas.