Papers by Corinne Cristini
Compte-rendu du catalogue: L’Espagne entre deux siècles : de Zuloaga à Picasso, 1890-1920, sous la direction de Marie-Paule Vial (Marie-Paule Vial, Pablo Jiménez Burillo, Dominique Lobstein, Annabelle Mathias, Guy Cogeval), Paris, Musée de l’Orangerie, 7 octobre 2011-9 janvier 2012, Paris, Rmn - ... HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), May 1, 2012
Ce catalogue s'attache essentiellement à mettre en avant la scission picturale entre les deux Esp... more Ce catalogue s'attache essentiellement à mettre en avant la scission picturale entre les deux Espagne, l'Espagne folklorique, lumineuse, « blanche » de Sorolla et l'Espagne noire, tragique de Zuloaga, inspirée par le Greco et par Goya, et dont d'autres peintres de l'exposition tels José Gutiérrez Solana, Darío de Regoyos, Santiago Rusiñol se font l'écho. L'accent est mis également sur le cosmopolitisme de ces peintres espagnols qui ont noué des liens forts avec les artistes français, ce qui leur a permis d'introduire une véritable modernité dans leur technique, sans s'éloigner de leur sujet privilégié qui reste toujours l'identité espagnole.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Feb 1, 2012
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), May 1, 2011
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 1, 2006
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Apr 1, 2005
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), May 1, 2005
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), May 10, 2007
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 16, 2021
Acta Fabula, May 3, 2002
Cet article est un compte-rendu du livre : Olivier Mongin, Éclats de rire, variations sur le corp... more Cet article est un compte-rendu du livre : Olivier Mongin, Éclats de rire, variations sur le corps comique, Paris : Le Seuil, coll. « La Couleur des Idées », 2002, 344 p., ISBN 202051700023.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2013
Musique : Daniel González (violon) Fig. 1. © Gilberto Terreros 1 1. Nous remercions chaleureuseme... more Musique : Daniel González (violon) Fig. 1. © Gilberto Terreros 1 1. Nous remercions chaleureusement Luis F. Jiménez, directeur du groupe Zorongo et du Festival don Quijote, de nous avoir autorisées à reproduire ici deux photographies de la pièce prises par Gilberto Terreros. El Corral dE Barnarda IberIc@l-Numéro 4 200 Nous avons besoin d'un théâtre imparfait, malhonnête, faux, qui cache sa condition artistique. Ayez l'air de clowns et soyez des prophètes. Il n'y a pas de place, au jour d'aujourd' hui, pour les artistes. Ecrivez des paradoxes. Déguisez-vous en baladins et baladez la langue. Changez de sexe. Maquillez-vous la figure et faites des cabrioles. Marco Antonio de la Para, « L'art du danger » 2. El Corral de Bernarda, pièce créée en 2004 par le dramaturge et metteur en scène espagnol Luis F. Jiménez et par les élèves du Conservatoire de Madrid-Real Escuela Superior de Arte Dramático (RESAD) 3-, a été l'un des temps forts du Festival don Quijote de Théâtre hispanique 2012 à Paris. Après le succès remporté à l'ouverture du Festival International de Santa Cruz en Bolivie (Prix Tiqui Meilleur spectacle et Meilleure mise en scène en 2011), la compagnie Ditirambo a interprété à Paris une version latino-américaine de la pièce dirigée par Luis F. Jiménez, le 23 novembre 2012. El Corral de Bernarda est une histoire collective de réécriture scénique et d'improvisation, et ce à plus d'un titre : le texte s'inspire de deux pièces, celle de Federico García Lorca, La Casa de Bernarda Alba, écrite en 1936 quelques mois avant sa mort, devenue depuis un classique du théâtre contemporain, et celle d'Ernesto Caballero, Pepe el Romano. La sombra blanca de Bernarda (pièce représentée pour la première fois en 2000 4). Les deux personnages mythiques de la tragédie lorquienne, Bernarda et Pepe el Romano, côtoient sur scène celui qui les a créés, puisque Lorca est ici un personnage à part entière, un poète-señorito séduit par la figure archétypique du mâle andalou : « A Lorca le gusta Pepe » se moque un groupe de vagabonds sortis d'une grande ville latino-américaine. Cette mise en abyme métathéâtrale n'aurait sans doute pas déplu au poète et dramaturge qui, au début des années 30, n'hésitait pas à monter sur scène pour présenter ses personnages, par exemple avant la représentation de La zapatera prodigiosa 5. La pièce de Luis F. Jiménez est réécriture, car elle évolue au fil des représentations : l'improvisation permet ainsi aux comédiens de s'adapter à l'actualité du pays dans lequel ils se produisent, et de mêler la critique politique à la comédie burlesque, renouant par là-même avec la farce violente qu'affectionnait Lorca. Dans la représentation parisienne, les noms de Nicolas Sarkozy et Carlita Bruni, François Hollande, David Cameron ou Angela Merkel, pour ne citer que quelques unes des figures politiques épinglées par le dramaturge, sont égrenés par les acteurs, et leurs portraits finissent par joncher le sol du Café de la Danse. La critique de l'Europe (de ses choix politiques, mais aussi de ses traditions et de ses tabous), la portée universelle des questions de lutte des classes et des sexes, l'interprétation d'un classique espagnol des années 1930 par des comédiens boliviens du XXIème siècle, tels sont les enjeux de la pièce, qui pousse le travestissement théâtral jusqu'au changement de sexe des personnages andalous créés par Lorca.
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