Dans lʾouvrage Les personnages féminins dans les oeuvres choisies d’Amélie Nothomb, nous voudrions présenter et approcher au lecteur francophone Amélie Nothomb, romancière belge de renommée mondiale. Nous cherchons à montrer comment la femme est représentée dans ses œuvres et donc éclaircir le titre de la monographie. Nous aimerions mettre sous les yeux des lecteurs les cinq oeuvres choisies : Les Combustibles, Attentat, Stupeur et tremblements, Robert des noms propres et Antéchrista.
Il est à supposer que les personnages féminins d’Amélie Nothomb sont très spécifiques en considérant la particularité de l’écrivain profondément influencée par le Japon et très érudite. Nous pensons également que les personnages féminins ont certaines caractéristiques de la romancière : lectrices passionnées, anorexiques, les filles qui traversent l’adolescence plutôt difficilement. Les héroïnes Marina, Éthel, Amélie-san, Fubuki, Plectrude, Blanche et Christa devraient avoir des traits communs mais pas forcément. Nous nous demandons alors quels sont leurs caractéristiques et si elles ne sont pas décrites comme des victimes. De plus, il est possible qu’on pourrait constater une évolution des personnages féminins nothombiens.
Tout d’abord, dans notre livre divisé en sept chapitres et plusieurs sous-chapitres, nous allons proposer un aperçu sur l’auteur traduite dans plus de trente langues. Nous allons y parler de sa personne mais également de son mode d’écriture. Fille de haut diplomate belge, elle a beaucoup voyagé et a découvert la culture orientale et américaine. Malgré sa nationalité belge, elle est venue en Belgique pour la première fois à l’âge de dix-sept ans.
En ce qui concerne son écriture, le style est très individualiste et facile à reconnaître. Étant linguiste, elle insère des mots inventés dans son oeuvre et choisit soigneusement ses titres et premières phrases.
Le deuxième chapitre est consacré au phénomène de’anorexie, très répandue dans notre société à grand essor économique ce qui paraît illogique à première vue. On y trouvera des définitions de l’anorexie et de la boulimie. La place primordiale y occupe le personnage de danseuse souffrant de problèmes d’alimentation. Elle n’hésite pas à sacrifier sa santé pour devenir une excellente danseuse. La notion « anorexie généralisée » y apparaît pour rendre plus clair la nécessité de la beauté féminine. Le rapport au corps des personnages nothombiens est particulier. Souvent, leur chair représente tout pour elles.
Dans le troisième chapitre, l’auteur du présent livre démontrera l’opposition du beau et du laid à la nothombienne et essayera de trouver son idéal de la beauté. Une idée que l’extrême laideur a besoin de la beauté exquise y sera mise en place. La préoccupation des adolescentes de leur apparence physique déjà évoquée dans le chapitre précédent y sera développée.
Dans le quatrième chapitre, nous dépisterons l’amour et l’amitié chez Amélie Nothomb. Nous mettrons en évidence l’importance de l’amour et de l’amitié pour l’individu mais nous nous concentrerons également sur les douleurs provoqués par ces sentiments. L’amour sera possible et illusoire. L’amitié cruelle et tendre en même temps. La question de la condition de la femme ne sera pas moins intéressante à analyser.
Le cinquième chapitre est consacrée à l’adolescence, aux relations avec les parents et à la recherche d’une identité de ses personnages féminins. Les relations avec les parents sont plutôt compliquées et l’amour de ces derniers peut être critique et contradictoire. Le passage à l’âge adulte est décrit comme pénible.
Dans le sixième chapitre, nous allons nous livrer à la marginalité de ces personnages peu communes. Les personnages féminins ne sont jamais des gens ordinaires et selon l’image de la société dont ils font partie. Donc, ils rencontrent souvent des difficultés d’intégration parfois dues au problème de culture.
Pour finir, le dernier chapitre parlera de l’importance de la lecture. Amélie Nothomb est une écrivain qui attire l’attention de ceux qui ont abandonné la lecture et grâce à elle retrouvent la passion de lire. Ses personnages féminins aiment lire et ne savent pas imaginer un monde sans livres.
Aux annexes, vous trouverez deux documents didactiques ci-joint qui peuvent servir de matériels lors de l’apprentissage du FLE. Il s’agit d’une analyse d’extrait d’Antéchrista et d’une analyse filmique de Stupeurs et tremblements. Il y a donc des propositions comment travailler avec le texte littéraire et le cinéma avec les élèves.
L’analyse des personnages féminins de A. Nothomb va être élaborée à partir des oeuvres choisies déjà citées mais nous allons nous appuyer également surtout sur ses romans Biographie de la faim, Métaphysique des tubes, Le sabotage amoureux et Ni d’Eve ni d’Adam qui vont également nous aider. En outre, nous nous servons des idées de Friedrich Nietzche qui a considérablement influencée l’écrivain.
Nous allons néanmoins nous appuyer sur l’œuvre Amélie Nothomb l’éternelle affamée et sur la thèse Personnage et identité dans l’œuvre d’Amélie Nothomb de Laureline Amanieux, écrivain, poète et essayiste de langue française. Les textes de Michel David et de Michel Zumkir sur cet écrivain à part nous seront très utiles. Pour se plonger encore plus bas dans ce travail, nous consulterons des articles des périodiques (Le Point, Écrire aujourd’hui, Le Monde, Elle, The French Review).
Nous espérons bien qu’en décortiquant les personnages féminins nothombiens, nous arriverons à des conclusions pertinentes mais peut-être parfois subjectives dues au caractère littéraire de la recherche.

Amélie Nothomb ha conseguido ser uno de los referentes de la literatura europea actual. Parte de este éxito se debe a su gran capacidad de presentar los mayores contrastes culturales entre Occidente y Oriente de un modo muy cercano al lector. Gracias a su experiencia como viajera, Nothomb resulta ser la mejor guía para un viaje que nos lleva al (re)encuentro con un Japón que, a pesar de haberla visto nacer, no deja de suponer un reto para su indiscutible mentalidad occidental, y es precisamente el hecho de que su viaje sea de vuelta lo que hace su obra particularmente interesante, ya que su caso no es nada general. La escritora Belga, habiendo pasado los primeros años de su infancia en Japón, a lo largo de algunas de sus obras, da al lector la oportunidad de revivir su propio regreso al país que considera su segundo hogar, pero que no deja de ser un completo enigma para ella, donde entran en conflicto su japonesidad asumida y la sociedad japonesa, que la rechaza como occidental. Esta idea de conflicto se encuentra en obras como “Ni de Adán ni de Eva”, en la que la autora nos sitúa en el preciso momento de su retorno y nos presenta los retos sentimentales a los que se enfrenta, y “Estupor y Temblores”, donde nos hace experimentar en primera persona el desafío que supone integrarse en el sistema empresarial japonés, de tan difícil comprensión para la lógica occidental, no acostumbrada a la rigidez jerárquica heredada del confucianismo. Estos son, sin duda, dos excelentes narraciones que reflejan los pormenores de un viaje que lleva a Occidente a entrar en Oriente.

Palabras clave: Amélie Nothomb, novela autobiográfica, Japón, literatura de viajes

Línea temática: “Literatura de viajes y traducción”.

Travaillés par une nostalgie de l’origine, les récits autobiographiques d’Amélie Nothomb dépeignent un inconfort devant la perte, un malaise face à la migration géographique. Dans cet article, je propose une lecture psychanalytique de Biographie de la faim (2004) basée sur la notion de mélancolie, définie par Mélanie Klein (1976) et Julia Kristeva (1987) comme un mode de fonctionnement psychique fondé sur une incapacité à gérer le deuil. Pour Kristeva (1974), la mélancolie est associée au sémiotique et constitue une fonctionnalité antérieure au langage, proche du corps et du maternel, pouvant influencer le symbolique, c’est-à-dire le sujet de l’énonciation. Je défends ici la thèse que la mélancolie constitue une structure infralangagière qui organise toute la production d’Amélie Nothomb. Je montre qu’elle transparaît notamment dans Biographie de la faim à travers les affects et passages à l’acte de la protagoniste (avatar de l’écrivaine), chez qui les épisodes dépressifs alternent avec des phases maniaques.

« Amélie Nothomb (n.f.) : Monstre littéraire belge 1 ». Ces quelques mots résument bien l'ampleur du phénomène Nothomb. Amélie Nothomb c'est… une production prolifique : un nouveau roman à chaque rentrée litté-raire depuis 1992. Une excentricité assumée : qu'ils soient inspirés des oeu-vres de Victor Hugo ou de Charles Perrault, ses personnages sont systémati-quement affublés de prénoms étranges. Un amour inconditionnel du para-doxe : comme en témoigne son écriture oxymorique. Un succès colossal : chacun de ses romans caracole en tête des ventes avec plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d'exemplaires vendus chaque année. Pourtant, ce succès à la belge n'est pas l'apanage du monde franco-phone puisque ses romans sont traduits en pas moins de 40 langues. Comment les traducteurs arrivent-ils à dompter la plume de Nothomb ? Pour ré-pondre à cette question, nous avons analysé la traduction danoise et la tra-duction anglaise du roman Antéchrista rédigé par Amélie Nothomb en 2003. L'objectif était de définir la stratégie générale qui semble avoir été adoptée par le traducteur danois François-Eric Grodin par rapport à la traduction an-glophone de Shaun Whiteside. Pour ce faire, nous avons analysé différents procédés de transfert adoptés au niveau microtextuel par le traducteur qui sous-tendent sa stratégie générale. Ces observations permettent de tirer des conclusions sur la manière dont la culture danoise et la culture anglaise s'approprient le roman d'Amélie Nothomb.

The focus of this paper is the analysis of Amélie Nothomb’s (born 1966) novella Tuer le père (‘Kill the Father’) (2011) regarding its classical influence. This work is a recre- ation of the ancient Greek myth of Oedipus. The author transfers the myth into a modern story. Therefore, the focus of this paper is comparison of Nothomb’s Tuer le père and the Sophocles’ ancient Greek tragedy, the most paradigmatic work concerning this myth in the Classical Era. Nothomb’s recreation of the myth undoubtedly takes influence from Freud’s remake of Oedipus myth, although it combines it with classical elements. Consequently, this paper shall elucidate how the parricide and incest taboos are performed in a contemporary work by Amélie Nothomb.

Prenant le contre-pied de la thèse de la fin de l'exotisme dans la littérature contemporaine, l'auteur de l'article examine la permanence du discours exotique dans les romans « japonais » d'Amélie Nothomb : Stupeur et tremblements, Métaphysique des tubes et Ni d'Ève ni d'Adam. Chez la romancière belge, le recours à l'exotisme semble participer d'une dynamique identitaire qui lui permet de se distancier progressivement du pays idéalisé de son enfance auquel elle s'identifiait auparavant. L'exotisation du Japon effectuée par l'auteure trouve souvent un prolongement dans les lectures de ses romans. Ces derniers contiennent toutefois aussi un potentiel désexotisant, activé dans d'autres interprétations. Ainsi l'exotisation et la désexotisation du Japon semblent-elles dépendre autant de la romancière que de ses lecteurs et lectrices. Mots-clés : Amélie Nothomb ; Japon ; exotisme.

Journalism invented the interview, a tool to investigate the lives of writers. This indiscretion triggers the authors’ reaction: a new literary genre, the imagined interview, becomes a shield to protect their own intimacy as wells as a tactic to overturn the press’ spotlight, primarily against the interviewers. Pretending to be like them, the authors will also be able to talk to the ghosts of our imagination. All their interlocutors become characters shaped by irony, satire, self-representation. Through the creative variations of the imagined interview and across different media (publishing, radio, television, digital devices), this book shows how the media context, with its laws and conflicts, is the scene of writers’ counterattack—a battle fought by the double-edged sword of journalistic imitation and fictional invention.

L’image que nous avons d’Amélie Nothomb est celle d’une écrivaine
un peu décalée. À l’aise sur les plateaux et dans les programmes télévisés, qui fait le spectacle avec une présence inédite. Elle se démarque par ses réponses auto-dérisoires données aux journalistes. Derrière cette façon de faire, cette attitude publique, on découvre dans ses romans une personne qui dévoile ses fragilités et ses incertitudes. Je ne dirais pas qu’Amélie Nothomb est un personnage télévisé qui masque le personnage d’écrivain fragile. Mais elle habite parfaitement ces deux aspects de sa personnalité, l’un public et mondain et
l’autre plus intime, de manière complémentaire et non conventionnelle.

En 2001, Amélie Nothomb publie Cosmétique de l’ennemi, un dixième ouvrage paru chez Albin Michel. Ce récit bref, qui a pour décor un aéroport parisien, décrit une confrontation funeste entre Jérôme Angust, veuf en voyage d’affaires, et l’énigmatique Textor Texel. Alors qu’il attend un vol retardé à destination de Barcelone, Angust est abordé par Texel, un curieux personnage autoritaire qui s’obstine à lui faire la conversation. Ignorant l’irritation croissante de Jérôme qui ne peut s’esquiver, Textor lui inflige le récit de sa vie et lui confie avoir violé et tué une jeune femme prénommée Isabelle. Angust est hors de lui lorsqu’il réalise que la victime n’est nulle autre que sa défunte épouse, dont l’assassinat est resté impuni depuis dix ans. Plus grande encore est sa stupéfaction lorsque Textor révèle que Jérôme est responsable du décès : Texel l’importun, le meurtrier, serait en fait l’ennemi intérieur d’Angust, une émanation de son propre esprit dérangé et coupable. Dépossédé de son libre arbitre, à la merci de cette part obscure de lui-même qu’il hallucine présente à ses côtés, Jérôme tente de tuer Textor en lui fracassant la tête sur un mur. Pour les spectateurs horrifiés, point d’assassinat, que le violent suicide d’un homme d’affaires désaxé. Cosmétique de l’ennemi se présente, en définitive, comme le monologue intérieur de Jérôme Angust, un homme à la personnalité clivée, capable d’une grande violence, d’abord dirigée contre Isabelle, son objet d’amour, puis contre lui-même.

Nothomb nasce il 13 Agosto del 1967 a Kobe, in Giappone, dove trascorre i primi 5 anni della sua vita. Amèlie è la terza figlia di un diplomatico Patrick Nothomb, discendente da una nobile famiglia belga. Sebbene Amèlie si sia allontanata dalle proprie origini aristocratiche a causa della sua personalità troppo "eccentrica", fra gli antenati della scrittrice è possibile rintracciare l'eredità simbolica che ha in parte indotto l'amore di Amèlie per la letteratura. Il nome dei Nothomb è tra i più famosi in Belgio. La cosa però non sempre è nota in Francia, dove Amèlie è la prima della famiglia ad essere veramente conosciuta, al punto che suo prozio Paul, scrittore di adozione parigina ed esegeta biblico, dichiara ironicamente che, da quando Amèlie è diventata una celebrità, non ha più bisogno di sillabare il suo cognome. Nell'albero genealogico di Amèlie, infatti, troviamo prima di tutto Jean-Baptiste Nothomb (1805-1881) che, partecipando sul piano diplomatico all'indipendenza del Belgio nel 1830, pubblicò un saggio storico politico sulla rivoluzione belga. Poi troviamo Pierre Nothomb , scrittore prolisso, fu membro dell'Acadèmie royale della lingua e della letteratura francese. Amèlie è una bambina molto intelligente e dotata di un'incredibile memoria: come dice lei stessa, infatti, i suoi ricordi risalgono con chiarezza all'età di due anni. A 5 anni è costretta a lasciare il Giappone -«Lasciare il Giappone fu per me uno sradicamento», scrive nel libro autobiografico "Stupore e tremori". Anche nel libro "La nostalgia felice" l'autrice ricuce il legame affettivo con la sua patria, il Giappone, in cui nacque e visse la propria infanzia, prima di lasciarlo bruscamente e non senza traumi affettivi. In Giappone, mentre i suoi fratelli frequentavano la scuola americana, lei frequentò la scuola nipponica locale in quanto perfettamente bilingue franco-giapponese. Lei stessa in "Biografia della fame" scrive -«io parlo il franponese» volendo sottolineare quanto le fossero indistintamente proprie le due lingue. Amèlie, a causa del mestiere del padre, passa gran parte della sua infanzia all'estero, con la madre Danièle, l'amatissima sorella maggiore Juliette, «unica compagna della mia adolescenza» ("vivevamo in simbiosi…"), e il fratello, quasi mai nominato nelle opere autobiografiche e nelle interviste. In Cina frequentò la piccola scuola francese locale. Furono anni felici ma comunque difficili, di riflesso alla complicata situazione politica data dal regime comunista. Così Pechino venne vissuta solo nel ghetto degli stranieri di San Li Tun. La tappa successiva furono gli Stati Uniti, più precisamente New York, dove Amélie frequentò il liceo francese e si appassionò alla danza classica che praticò per breve tempo. L'abbandono di New York coincise con la fine della sua infanzia e l'inizio del duro periodo adolescenziale. Si trasferisce infatti in Bangladesh: «ho vissuto nel paese più povero del mondo», dirà in un'intervista alla radio francese; qui conobbe l'anoressia («tra i 15 ed i 17 anni smisi di mangiare, il corpo sparisce poco a poco, assieme all'anima») che la marcò profondamente influenzando la sua produzione letteraria. (Biografia della fame). Da "Biografia della fame" : «L'assenza di fame è un dramma al quale nessuno ha mai rivolto la propria attenzione. Come quelle sindromi rare alle quali la ricerca non si interessa, così la non-fame non rischia di suscitare curiosità: a parte la popolazione del Vanuatu, nessuno ne è affetto. La nostra sovralimentazione occidentale non c'entra. Basta uscire in strada per vedere gente che crepa di fame. E per guadagnarci il pane, noi dobbiamo lavorare. L'appetito, alle nostre latitudini, è vivace. Non esiste appetito nel Vanuatu. Si mangia per compiacenza, affinché la natura, che laggiù è l'unica padrona di casa, non si senta troppo offesa. È lei che si occupa di tutto: il pesce, lo si mette a cuocere su una pietra infuocata dal sole, punto e basta. E ovviamente è squisito, senza sforzo: "così non vale" viene voglia di lamentarsi. Perché inventare dei dessert quando la foresta dispensa frutti talmente buoni e raffinati che in confronto le nostre prelibatezze sono rozze e ripugnanti? Perché preparare salse quando il succo dei frutti di mare mescolato al latte di cocco ha un gusto che relega i nostri intingoli gastronomici al rango di una maionese nauseante? Non c'è bisogno di alcuna arte

Il saggio, dopo una ricognizione delle diverse posizioni critiche sull'autofinzione, sottolinea le evoluzioni avvenute all'interno di questa forma narrativa e propone una distinzione fra le autofinzioni che tendono a mettere in discussione l'io e quelle che invece tendono a utilizzare il dispositivo autofinzionale per raccontare il mondo.

This chapter, while looking at important elements of Nothomb’s work embeds her writing in the context of the theory of Belgian writing. It provides a new way of approaching Nothomb’s writing by analysing how Nothomb’s novel can be seen as a metaphor for the situation of Belgian writers, being torn between centre and margins of the literary scene throughout the history of the country.

Une famille, selon toute apparence, normale, les parents formés, une fille de seize ans. Blanche aime ses parents même si elle ne sait pas montrer ses sentiments. Rien d’étonnant, car ils restent indifférents envers leur propre enfant. On peut dire que l’héroïne n’est pas consciente du manque de liaison familiale. Enfin, l’arrivée de Christa chez sa famille fait montrer qu’à vrai dire il n’y a pas de liens entre eux. Christa crée des liens familiaux, des liens faux (elle ne s’engage pas, elle fait semblant de manifester ses sentiments), mais qui rendent heureux les parents de Blanche. Blanche est devenue invisible pour ses parents ou elle sert de point de repère négatif pour mettre en relief les qualités de Christa. Celle qui pourrait être le sauveur de Blanche, qui pourrait la libérer de ses complexes devient son bourreau. Les sentiments paternels et maternels sont transmis sur Christa. C’est elle qui réalise le rêve des parents d’une fille ravissante, joyeuse, radieuse, etc. Les baisers, les touchers tendres sont gardés pour Christa. Le problème qui émerge est l’incapacité d’aimer l’enfant qui ne réalise pas les attentes de ses parents. Blanche n’éveille pas chez ses parents le sentiment de tendresse, le besoin de la présenter au monde, etc. Ils sont superficiels, ils ne savent pas retrouver de le profondeur dans les sentiments de sa fille, ils la cherchent ailleurs. Mais malgré tout Blanche reste fidèle à ses parents. Elle se sent responsable d’eux après l’accusation absurde de Christa. La focalisation interne nous permet d’observer l’évolution du psychisme de Blanche.
Les relations familiales influencent les relations sociales. Le roman de Nothomb exprime cette vérité évidente. Dans le cas de Blanche ce ne sont même pas les relations fausses mais c’est l’absence complète de relations sociales. L’indifférence de ses collègues accompagne celle des parents. Blanche est invisible chez elle, de même à l’université. Seule position de la « souris » ou de la « sardine » est possible à accepter. Et puis son nom signifiant – Blanche qui fait référence à la couleur. La couleur blanche est indifférente, très souvent – invisible. Comme l’héroïne du roman de Nothomb.
Le nom d’un double de Blanche, Christa, fait référence à Jésus Christ par analogie  à Antéchrista vs Antéchrist. Et ce ne sont pas les uniques références bibliques. Il y en a d’autres. On peut faire aussi la référence au mythe d’Abel et Caïn parce que Blanche se figure plusieurs fois une annonce de journal où elle est présentée comme assassin de ses parents et de son amie, sa « sœur ». Deux personnages du roman, Blanche et Christa, créent un chiasme sémantique, l’une est le reflet inversé de l’autre.
Une énorme solitude commence et finit ce roman.

The paper examines the alternation of the familiar ("T form") and the polite ("V form") forms of personal pronoun in Serbian-Croat (Sg. Ti vs. Pl. Vi), German (du vs. Sie) and French (tu vs. vous), within the theoretical framework of Politeness theory LEECH, 1983;) as well as of both versions of Prototype Theory (G. KLEIBER, 1987; Т. GIVON, 1986; Ј. RUBBA, 1986). In addition, the T/V opposition is correlated with the personal zones of Edward T. HALL's "Proxemics" (The Hidden Dimension, 1966), belonging to our "body language" . We analyze several cases where T form is positive and V, negative. According to whether the speaker and the listener expect closeness or distance, the use of these forms can be interpreted as threatening or not.

Western culture has a schizophrenic (conflicted) relationship with food – we cannot decide whether it delights or disgusts us, whether it is sacred or abject, magical or biological, so we treat it as all of these and more. An attempt to explain these schizophrenic attitudes towards the act of eating in western culture, this project examines representations of eating in five works of contemporary French literature by Amélie Nothomb, Muriel Barbery, and Joy Sorman. It specifically examines the individual’s experience of the act of eating within these works: ‘how’ do we conceptualize the function this act fulfills in our singular being, in our own subjectivity? And furthermore, ‘why’ do we conceptualize eating in this way – that is, schizophrenically? The ‘how’ is addressed by demonstrating the abundance of conflicting sentiments present in these authors’ representations of eating. The ‘why’ is treated through recourse to the philosophical underpinnings of western thought, demonstrating how these ideas actually structure our discussion of and attitude towards food and embodied subjectivity – how we understand ourselves as eating subjects. In short, this is an attempt at a conceptual architecture of the act of eating in western culture.
The argument consists in demonstrating how conflicting theories of materiality in the western philosophical tradition undergird our understanding of eating. On the one hand, the legacy of philosophers like Plato, Plotinus and religious belief systems like Christianity, advance a notion of transcendence, where we distance ourselves from materiality and corporeality and aspire towards a superior immaterial dimension. On the contrary, philosophies of material immanence reflecting the ideas of modern science teach us that we are wholly material beings, prompting us to embrace materiality and corporeality. This project concludes that in contemporary discussions of eating, we are forced to grapple with both of these conflicting philosophical frameworks at once – we must reconcile our simultaneous impulse to transcend materiality with our impulse to locate ourselves within it. We resolve this conflict by synthesizing a new framework – immanent transcendence – where we relocate transcendence to matter itself. Food matter thus becomes mystified, endowed with creative powers and divine qualities.

69 УДК 84(493)-31 Т.Н. АМИРЯН, кандидат филологических наук, литературовед (Москва) АВТОФИКЦИОНАЛЬНОЕ ПИСЬМО АМЕЛИ НОТОМБ. «СВЕРХГОЛОД» КАК НАРРАТИВНЫЙ КОД ПИСЬМА В статье исследуется проблема автофикционального письма в творчестве бельгийской писательницы Амели Нотомб. Анализируется процесс трансформации жанра автофикционального письма в пространство постмодернистской культуры. Ключевые слова: автофикциональное письмо, автор, нарратор, постмодернизм, «женский вариант» автофикционального жанра. Ключові слова: автофікціональне письмо, автор, наратор, постмодернізм, «жіночій варіант» автофікціонального жанру.

Este artículo trata de establecer un análisis comparativo de dos obras de autoras migrantes, Bélgica de Chantal Maillard (2011) y Ni d'Ève ni d'Adam de Amélie Nothomb (2007). En ellas ambas afrontan la reflexión sobre la identidad nacional a través del viaje de regreso al país natal. Esta reflexión está directamente vinculada a la complicada identidad belga (reivindicada desde la literatura como una identidad híbrida, mestiza o ausente), ya que la primera retorna a Bélgica desde España, y la segunda escapa de ella para volver a Japón. Desde la metodología de la Literatura Comparada estudiaremos cómo ambas, Maillard desde el autoensayo y Nothomb desde la novela autoficcional, atenderán al propio concepto de escritura y a su cuestionamiento como rasgo identitario. Palabras clave: migración, imagología, belgitude, identidad, hibridez.

Résumé
Cet article propose une analyse comparée de deux oeuvres d'auteures migrantes : Bélgica (2011) de Chantal Maillard et Ni d'Ève ni d'Adam (2007) d'Amélie Nothomb. Tous deux traitent de l'identité nationale au prisme du voyage de retour dans le pays d'origine. Cette réflexion est directement liée aux spécificités de l'identité belge (revendiquée dans la littérature comme identité hybride, métisse ou absente), la première retournant en Belgique depuis l'Espagne, et la seconde s'en échappant pour mieux revenir au Japon. À partir de la méthodologie de la littérature comparée, nous étudierons comment ces deux auteures, Maillard via l'autoessai et Nothomb via le roman autofictionnel, travaillent et questionnent le concept même d'écriture comme trait identitaire.

Abstract
This article aims to establish a comparative analysis of two works by mi-grant authors, Bélgica (2011) by Chantal Maillard and Ni d’Ève ni d’Adam (2007) by Amélie Nothomb. Both authors reflect upon national identity through the return trip to their native countries. This reflection is directly linked to the complicated Belgian identity (referred to in the literature as a hybrid, mestizo or absent iden-tity), since the former returns to Belgium from Spain, and the latter escapes from it to return to Japan. From the methodology of Comparative Literature we will study how both, Maillard in the self-essay and Nothomb in the autofictional novel, will attend to the very concept of writing and its questioning as an identity trait.
Keywords: migration, imagologie, belgitude, identity, hybridity.

Andando a San Luigi dei Francesi mia madre incontra sull'autobus Daniela Di Sora, la fondatrice delle casa editrice Voland che pubblica da sempre Amélie Nothomb. Grazie a lei superiamo la fila e occupiamo i posti riservati. Io siedo in prima fila, a un passo dalla 'star' che presto salirà sul palco. L'attesa fa salire l'eccitazione, c'è movimento, la gente già seduta chiacchiera per ammazzare il tempo. Non tutti avranno la fortuna di entrare perché non ci sono abbastanza posti. Motivi di sicurezza non lo permettono. A un certo punto intravedo una slanciata figura in nero dal passo elegante. È lei! Dal cappotto nero sbuca una gonna color ciclamino. Viso bianco, labbra rosse, lunghi capelli scuri tenuti da un fermaglio precisamente orizzontale sobrio ed elegante, in perfetto stile Nothomb. Appena entra non le fanno subito l'applauso e lei è quasi sorpresa. Ma la curiosità è così forte e la gente non osa applaudire. Parte l'applauso. Ecco, ora lei si può sedere contenta. Ci sono quattro donne: all'estrema sinistra l'intervistatrice, poi Amélie, Laureline Amanieux (autrice del film documentario nonché sua cara amica) e infine l'interprete. Mentre l'intervistatrice la introduce brevemente lei mi guarda dritto negli occhi. Ha scelto me, io ho attratto la sua attenzione più degli altri. Si parla subito di 'Barbablù', il suo ultimo romanzo. Il suo romanzo ha la funzione di riscattare i personaggi del Barbablù di Perrault, di rendere giustizia a delle donne troppo stupide vittime di un uomo troppo cattivo. Il protagonista è un nobile spagnolo proprio per contrasto all'Enrico VIII Tudor al quale Perrault si era ispirato. Secondo lei non c'è uomo più diverso da un inglese di uno spagnolo. Il tema principale è quello del segreto la cui legittimità non necessita spiegazioni, sostiene. Un segreto è segreto e basta. Tutti i segreti sono importanti allo stesso modo. E proprio per non svelarci segreti sul segreto di Barbablù, Amélie risponde con una saggezza ironica e brillante, sempre concisa ed efficace. È abituata ad essere intervistata e a essere tradotta dall'interprete, è a suo agio sul palco. Si parla di identità. Figlia di diplomatici belgi, nata in Giappone, trasferitasi in Cina a cinque anni e poi in tanti altri posti, a che luogo appartiene? La sua identità non è chiara, neanche a lei stessa. Per lungo tempo, pur vivendo in Belgio, si sentiva giapponese. Per questo a ventuno anni, appena laureata in

Metafísica de los tubos cuenta los primeros tres años de vida de un ser obsesionado por el agua que, disconforme con su entorno, adopta la inerte forma de tubo como condición existencial. Con la crueldad, el realismo y el peculiar humor al que nos tiene acostumbrados, Amélie Nothomb rememora, a través de una narración que combina filosofía y fontanería, episodios de su infancia japonesa, transcurrida en Osaka.

Partant du fait qu'une oeuvre est le produit de son auteur, ce travail se propose d'établir une relation entre la vie et l'oeuvre d'Amélie Nothomb, une écrivaine très populaire actuellement en France. Tout en montrant comment l'anorexie et l'état d'âme de l'écrivaine se reflètent dans son oeuvre, cette étude débouche sur une conclusion étayée par l'approche psychanalytique de l'écrivain psychanalyste Serge André. Based on the notion that a link can be drawn between a writers work and his/her life, we have attempted to analyse the works of Amélie Nothomb, in the light of the effects of her struggle in the grips of aneroxia and her psychological states, and to determine how these have shaped her writing within the framework of the methodology proposed by psychoanalyst writer Serge André.

U prozi Amélie Nothomb učestalo se javlja semantički kompleks hrane, a u dvama romanima on je vezan uz likove gurmana ubojica – u njezinu prvom romanu "Higijena ubojice" (1992) to je pisac Prétextat Tach, a zatim u  subverziji bajke "Plavobradi" (2012), lik don Elemiria Nibala y Milcara. Osim ljubavi prema hrani, gurmanski likovi Amélie Nothomb dijele tajanstveno aristokratsko porijeklo, skriveni zločin, bizarne teorije o ženama, nedostatak empatije i ekstravagantan život u izolaciji. Hrana u ovim romanima predstavlja dominantu oko koje se gradi lik na razini diskurza (u karakterizaciji gurmanskog lika neizravnom prezentacijom kroz govor i vanjski izgled), ali i na razini priče (u svim tematskim slojevima romana). Stoga ćemo književnim likovima gurmana pristupiti kroz analitički model koji je u tumačenju romana razvio Gajo Peleš uz pretpostavku da je u umrežavanju i interferenciji narativnih figura u semantičkoj substrukturi presudno projiciranje diskursa hrane na psihemskoj, sociemskoj i ontemskoj razini. S obzirom na to da se u ovim romanima tijelo pojavljuje kao vrijednost ontološke razine kojom se odmjeravaju sve ostale ideologemske pojedinačnosti –  umjetnost, ljubav i vjera – u interpretaciju ćemo uključiti i njezin posljednji roman "Žeđ" (2020) koji predstavlja neku vrstu manifesta slavljenja tjelesnosti kroz religijsku temu. Dok prva dva romana pokazuje obilježja rabelaisovskog kronotopa, posljednji roman, premda ne pripada žanru parodia sacra, također afirmira vrijednosti otjelotvorenja svijeta. Naime, u toj evanđeoskoj pohvali tijela i tjelesnog iskustva kao presudnog za cjelovitu spoznaju smisla života, monološki progovara sâm Krist optužujući svog bestjelesnog oca za nerazumijevanje utjelovljenog potomstva. U tom smislu, i ovaj posljednji roman, kao dva prethodna može se čitati u ključu romaneskne tradicije koju Bahtin naziva karnevalskom linijom razvoja europskog romana. 

THE CHARACTER OF A MONSTROUOUS GOURMET AND DESTRUCTIVE PANTAGRUELISM IN AMELIÉ NOTHOMB’S NOVELS
In Amélie Nothomb's fiction, the semantic complex of food appears frequently, and in two novels it is linked to the characters of gourmet-murders. In her first novel "Hygiène de l'assassin" (1992) [Hygiene and the Assassin] it is writer Prétextat Tach, and then in the subversion of the fairy tale "Barbe bleue" (2012) [Bluebeard] it is Don Elemirio Nibal y Milcar. Along with love of food, the gourmet characters of Amélie Nothomb share a mysterious aristocratic origin, hidden crime, bizarre theories about women, lack of empathy and extravagant life in seclusion. Food in these novels is the dominant motif around which the character is built at the level of discourse (in the characterization of the gourmet character by indirect presentation through speech and appearance), but also at the level of story (in all thematic layers of the novel). Therefore, we will approach the literary characters of gourmets through the analytical model developed by Gajo Peleš in the interpretation of the novel. This means that we start from an assumption that the projection of food discourse on the psychical, societal and ontemic levels is crucial for the networking of narrative figures in the semantic substructure of the novels. Given that in these novels the body appears as a value of the ontological level by which all other ideological individuals – art, love, and faith – are measured, we will include in the interpretation her latest novel "Soif" (2019) [Thirst] which is a kind of manifesto of celebrating corporality through religious topic. While the first two novels show the characteristics of the Rabelaisian chronotope, the last novel, although it does not have the characteristics of a parodia sacra, also affirms the values of the embodiment of the world. Namely, in this evangelical praise of the body and bodily experience as crucial for the complete realization of the meaning of life, Christ himself speaks in a monologue, accusing his disembodied father of not understanding his embodied offspring. In this sense, this last novel, like the previous two, can be read in the key to the novelistic tradition, which Bakhtin calls the carnival line of development of the European novel.

PHUAKMUI Sathaporn « La conception de l’Orient dans les ouvrages autobiographiques d’Amélie Nothomb : Le sabotage amoureux, Stupeur et tremblements, Métaphysique des tubes, Biographie de la faim et Ni d’Ève ni d’Adam. ». Actes du séminaire du master études françaises et du master traduction français-thaï. Université Thammasat. Bangkok. 2011.

This dissertation is a diachronic analysis of the European literary tradition of animal or beastly bridegroom fairy tales, with specific emphasis on variants of the early modern French tales “Bluebeard” and “Beauty and the Beast.” I examine the evolving social significations of the central motifs of the curious woman and the beastly man from Biblical and mythological stories, through medieval Latin and early modern Italian and French literary fairy tales, and ultimately to contemporary French and Francophone adaptations. Drawing on Laura Mulvey’s (1989) notion of the “male gaze,” which is an active and dominant gaze that subjugates, eroticizes and objectifies women, and Rosemarie Garland-Thompson’s (1997) discussion of “staring” at a disabled body as “illicit looking,” I assert that both tale-types hinge on the interpretation of the gaze of the heroine as either an appropriation of the male gaze and transgressive, and thus associated with evil, punishment, and death in “Bluebeard,” ...

This dissertation is a diachronic analysis of the European literary tradition of animal or beastly bridegroom fairy tales, with specific emphasis on variants of the early modern French tales “Bluebeard” and “Beauty and the Beast.” I examine the evolving social significations of the central motifs of the curious woman and the beastly man from Biblical and mythological stories, through medieval Latin and early modern Italian and French literary fairy tales, and ultimately to contemporary French and Francophone adaptations. Drawing on Laura Mulvey’s (1989) notion of the “male gaze,” which is an active and dominant gaze that subjugates, eroticizes and objectifies women, and Rosemarie Garland-Thompson’s (1997) discussion of “staring” at a disabled body as “illicit looking,” I assert that both tale-types hinge on the interpretation of the gaze of the heroine as either an appropriation of the male gaze and transgressive, and thus associated with evil, punishment, and death in “Bluebeard,” ...

“Amélie Nothomb en español: ¿traducción o neutralización?” in: Bernard Van Huffel (ed.). Mélanges. Vertalers en verwanten. Antwerpen: Lessius Hogeschool, pp. 81-108. ... Análisis de la novela "Stupeur et tremblements" y su traducción al español, según el modelo de ...

ABOUT WOMEN AND THE WORKPLACE, FROM ANNIE EMAUX TO ALICE ZENITER
In the last 25 years, the workplace has become increasingly important in literary narratives. The role of women in the professional world is well represented in works of fiction by Annie Ernaux, Marie Ndiaye, and Maylis de Kerangal. Women workers also appear prominently in novels authored by Lydie Salvayre (1993, 2010), Marie Darrieussecq (1996, 2016), Amélie Nothomb (1999), Delphine de Vigan (2009, 2018), Nathalie Kuperman (2010), Florence Aubenas (2010), Véronique Ovaldé (2013), Alice Zeniter (2015, 2017) Leila Slimani (2016), Emilie Guillaumin (2016), Catherine Poulain (2016, 2018), and Camille Laurens (2017), to name but a few.

These novels and narratives address various topics including poverty, gender inequalities as well as psychological and sexual violence. Contemporary works of fiction by women often attempt to reclaim the workplace as one belonging equally to all, regardless of assumptions about gender. Narratives describe the work place as a disputed site replete with various forms of political engagement. The struggle for better wages and work conditions as well as the acquisition of new work skills can herald new forms of heroism. Here we will seek to understand what is at stake in literary representations of women in the world of business.

Please send a 200-word abstract in English or French to Nora Cottille-Foley, Georgia Institute of Technology, drncf@gatech.edu by May 15, 2019 along with presenter’s academic affiliation, contact information, as well as a short biography and A/V requirements.

Il saggio, dopo una ricognizione delle diverse posizioni critiche sull'autofinzione, sottolinea le evoluzioni avvenute all'interno di questa forma narrativa e  propone  una distinzione fra le autofinzioni che tendono a mettere in discussione l'io e quelle che invece tendono a utilizzare il dispositivo autofinzionale per raccontare il mondo.

This article examines the rise of autofiction as literary notion and cultural phenomenon in modern France. The past decades saw the rise of texts which not only challenge the convention of traditional autobiography and its reader-writer ‘pact’, but also integrate visual modes of representation in the fabric of the narrative, as tools and metaphors for the process of projection of the self that is autofiction. As television became an essential medium to promote and disseminate the figure of the intellectual in France, it has also been used as a tool to shape and manipulate the notion of authorship in life-writing. Drawing on examples including Duras’s televised performance and more recent texts by Beigbeder, Angot, Nothomb and Delaume, this article examines the use of the televised medium as site of contention for authors who have aptly exploited the potential of the small screen within and outside their textual productions. The conclusion asks if autofiction can be perceived as a literary equivalent of reality television.

Que font les écrivains lorsqu’ils n’écrivent pas ? Ils parlent, et lorsqu’ils parlent c’est souvent de littérature. L’écrivain, aujourd’hui, n’est plus seulement quelqu’un qui écrit. Il est aussi quelqu’un dont on recueille les propos : au sujet de ses livres, de ceux des autres, ou encore de son métier, même si ce métier n’est généralement pas le seul. Parfois, les auteurs s’expriment en privé, en tête-à-tête ou dans leur correspondance. Mais, chaque jour davantage, comme leurs écrits, leurs paroles s’adressent au public : en librairie, en classe, à la radio ou à la télévision, sur internet.
Ceci n’est pas un simple livre d’entretiens (ces livres ne manquent pas), mais un livre d’entretiens sur les entretiens (le premier du genre à notre connaissance). Il ne s’agissait pas tant d’interroger les écrivains sur leurs livres etsur leur pratique de l’écriture, que sur l’instrument même dont ils se servent pour en parler. Afin de faire de cet ouvrage une véritable enquête, nous avons préparé deux questionnaires de base, divisés en plusieurs rubriques. Le premier de ces questionnaires était destiné aux écrivains, le second aux intervieweurs, à charge pour chaque intervieweur de s’adapter à son interlocuteur.

Entretien autour de l'ouvrage à écouter sur Espace Livres : http://www.espace-livres.be/Secrets-d-ecrivains-de-David?rtr=y

his book investigates a new form of fiction that is currently emerging in contemporary literature across the globe. 'Novels of the contemporary extreme' - from North and South America, from Europe, and the Middle East - are set in a world both similar to and different from our own: a hyper real, often apocalyptic world progressively invaded by popular culture, permeated with technology and dominated by destruction. While their writing is commonly classified as 'hip' or 'underground' literature, authors of contemporary extreme novels have often been the center of public controversy and scandal; they, and their work, become international bestsellers. This collection of essays identifies and describes this international phenomenon, investigating the appeal of these novels' styles and themes, the reasons behind their success, and the fierce debates they provoked.

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Que font les écrivains lorsqu’ils n’écrivent pas ? Ils parlent, et lorsqu’ils parlent c’est souvent de littérature. L’écrivain, aujourd’hui, n’est plus seulement quelqu’un qui écrit. Il est aussi quelqu’un dont on recueille les propos : au sujet de ses livres, de ceux des autres, ou encore de son métier, même si ce métier n’est généralement pas le seul. Parfois, les auteurs s’expriment en privé, en tête-à-tête ou dans leur correspondance. Mais, chaque jour davantage, comme leurs écrits, leurs paroles s’adressent au public : en librairie, en classe, à la radio ou à la télévision, sur internet.
Ceci n’est pas un simple livre d’entretiens (ces livres ne manquent pas), mais un livre d’entretiens sur les entretiens (le premier du genre à notre connaissance). Il ne s’agissait pas tant d’interroger les écrivains sur leurs livres etsur leur pratique de l’écriture, que sur l’instrument même dont ils se servent pour en parler. Afin de faire de cet ouvrage une véritable enquête, nous avons préparé deux questionnaires de base, divisés en plusieurs rubriques. Le premier de ces questionnaires était destiné aux écrivains, le second aux intervieweurs, à charge pour chaque intervieweur de s’adapter à son interlocuteur.

Entretien sur le livre à écouter sur Espaces Livres : http://www.espace-livres.be/Secrets-d-ecrivains-de-David?rtr=y