“L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.”
― Bernard Werber

“C'était l'époque où une de ces phrases saisonnières dont la France était friande traînait sur toutes les lèvres : "L'enfer, c'est les autres." Pour moi, au contraire, l'enfer, je le vérifiais à mes dépens, c'est d'être toujours autre soi-même, au point d'être de nulle part.”
― François Cheng, Le Dit de Tianyi

“Omar voit ses bourrelets disgracieux comme une housse de protection, comme si Charlotte s'était enveloppé le corps d'un pneu de rembourrage pour mieux rebondir sur les cahots de la vie.”
― Julie Turconi

“Le savoir s'est peut-être perdu, l'amour du travail, celui des livres – peut-être à rebours : d'abord on avait cessé d'aimer les livres, puis le travail n'avait plus vraiment intéressé personne, et le savoir avait disparu.”
― Dominique Fortier, Au péril de la mer

“C’est étrange, se disait-il, que l’on aime les gens, qu’ils disparaissent, et que l’on continue à les aimer, mais dans sa tête, pour soi, sans le leur dire. Comme si le fait de ne plus être en contact n’enlevait rien à leur présence.”
― Pascal Morin, Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est parisienne (et autres questions capitales) -

“Même il pense parfois, mais sans le dire à personne, que le cerveau des hommes a la forme des nuages, et qu'ainsi les nuages sont comme le siège de la pensée du ciel; ou alors, que le cerveau est ce nuage dans l'homme qui le rattache au ciel.”
― Stéphane Audeguy

“Le roman érotique, c'est le summum de la fiction, un monceau de fadaises de bout en bout.
Et c'est pour ça que je suis persuadé qu'en vérité, on ne réussit à provoquer une réaction physique et émotionnelle chez quelqu'un qu'à partir du moment où on écrit ce qu'on désire personnellement. Là-dessus, impossible de mentir et inimaginable d'emprunter l'expérience de quelqu'un d'autre.
Oublie ta honte, ta morale et ta fierté.”
― Maki Marukido, Mood indigo

“L’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégouts de la vie, n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé.”
― Montesquieu , Lettres persanes, Montesquieu