TP Hygiene
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B.P. 854/BUKAVU
Présenté par :
La terre a déjà connu dans son histoire depuis sa création et l’apparition de la vie sur terre des
variations de climat, provoquées par des causes naturelles. Aujourd'hui, c'est l'homme qui
bouleverse le système climatique planétaire par ses activités et ses rejets polluants. L'ampleur
et la rapidité de ce changement climatique d'origine humaine sont sans précédent et font peser
des menaces lourdes sur tout ce qui dépend des conditions climatiques : la qualité de vie de
nombreuses populations, la diversité biologique, les récoltes, les glaciers et banquises, le niveau
des mers, la fréquence et l'intensité des catastrophes météorologiques (tempêtes, inondations...).
Parmi les principales causes des changements du climat, nous pouvons citer :
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique.
En 2020, sa concentration dans l’atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau
préindustriel (avant 1750). D’autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en
moindres quantités. Le méthane est un gaz à effet de serre plus puissant que le CO2, mais sa
durée de vie dans l’atmosphère est plus courte. Le protoxyde d’azote, comme le CO2, est un
gaz à effet de serre à longue durée de vie qui s’accumule dans l’atmosphère pour des décennies,
voire des siècles.
Les polluants autres que les gaz à effet de serre, notamment les aérosols tels que la suie, ont des
effets de réchauffement et de refroidissement différents et sont également associés à d’autres
problèmes, tels que la mauvaise qualité de l’air.
2. Production d’énergie
3. Fabrication de produits
4. Abattage de forêts
L ’abattage de forêts pour faire place à des exploitations agricoles ou à des pâturages, ou pour
d’autres raisons, entraîne des émissions de gaz à effet de serre. En effet, les arbres, une fois
coupés, libèrent le carbone qu’ils ont stocké. Chaque année, environ 12 millions d’hectares de
forêt sont détruits. Étant donné que les forêts absorbent le dioxyde de carbone, leur destruction
limite également la capacité de la nature à empêcher les émissions dans l’atmosphère. La
déforestation, associée à l’agriculture et à d’autres changements d’affectation des sols, est à
l’origine d’environ un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
5. Utilisation de moyens de transport
Les voitures, les camions, les navires et les avions sont pour la plupart alimentés par des
combustibles fossiles. De ce fait, les transports constituent une source importante d’émissions
de gaz à effet de serre et notamment de dioxyde de carbone. La majeure partie est imputable
aux véhicules routiers, en raison de la combustion de produits dérivés du pétrole, comme
l’essence, dans des moteurs à combustion interne. Toutefois, les émissions des navires et des
avions continuent de croître.
Les transports sont à l’origine de près d’un quart des émissions mondiales de dioxyde de
carbone liées à l’énergie et les tendances laissent présager une augmentation importante de la
consommation d’énergie dans ce secteur au cours des années à venir.
Le logement dans lequel on vit, l’énergie que l’on consomme, le mode de déplacement que l’on
utilise, ce que l’on mange et la quantité de déchets que l’on met au rebut sont autant d’éléments
qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. Il en va de même des biens que l’on
consomme, tels que les vêtements, les appareils électroniques et les matières plastiques. Une
grande partie des émissions mondiales de gaz à effet de serre est liée aux particuliers. Nos
modes de vie ont une incidence profonde sur notre planète. Les personnes les plus riches portent
la plus grande responsabilité : ensemble, celles qui constituent le 1 % le plus aisé de la
population mondiale sont à l’origine de plus d’émissions de gaz à effet de serre que les 50 %
de personnes les plus défavorisées.
L ’augmentation des concentrations en gaz à effet de serre se traduit par une hausse de la
température à la surface du globe. La dernière décennie, de 2011 à 2020, a été la plus chaude
jamais enregistrée. Depuis les années 1980, chaque décennie a été plus chaude que la
précédente. Sur presque toutes les surfaces émergées, la fréquence des jours de chaleur et des
canicules augmente. La hausse des températures entraîne une augmentation des maladies liées
à la chaleur et rend le travail en plein air plus difficile. Les incendies de forêt se déclenchent
plus facilement et se propagent plus rapidement dans des conditions plus chaudes. Dans
l’Arctique, par rapport à la moyenne mondiale, les températures ont augmenté au moins deux
fois plus vite.
Les tempêtes destructrices sont devenues plus intenses et plus fréquentes dans de nombreuses
régions. Du fait de la hausse des températures, une plus grande quantité d’humidité s’évapore,
ce qui aggrave les précipitations extrêmes et les inondations et provoque des tempêtes plus
dévastatrices. Le réchauffement des océans a également une incidence sur la fréquence et
l’ampleur des tempêtes tropicales. Les eaux chaudes de surface alimentent les cyclones, les
ouragans et les typhons. Bien souvent, ces phénomènes détruisent des habitations et des
communautés, entraînant des pertes humaines et économiques considérables.
3. Augmentation des sécheresses
Le changement climatique influe sur la disponibilité de l’eau, qui devient plus rare dans un plus
grand nombre de régions. Le réchauffement climatique aggrave les pénuries d’eau dans des
régions déjà en proie à des problèmes d’approvisionnement en eau ; il entraîne des risques
accrus de sécheresse agricole néfaste pour les cultures et de sécheresse écologique rendant les
écosystèmes plus vulnérables. Les sécheresses peuvent également provoquer des tempêtes de
sable et de poussière destructrices, susceptibles de déplacer des milliards de tonnes de sable à
travers les continents. Les déserts s’étendent, réduisant les surfaces propices aux cultures
vivrières. De nombreuses personnes sont aujourd’hui confrontées à la menace d’un manque
d’eau récurrent.
La fonte des calottes glaciaires entraîne également une élévation du niveau des mers, mettant
en péril les communautés côtières et insulaires. En outre, les océans absorbent quantité de
dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Or, l’augmentation du dioxyde de carbone
favorise l’acidification des océans, ce qui met en danger la faune et la flore marines et les récifs
coralliens.
5. Disparition d’espèces
Le changement climatique présente des risques pour la survie des espèces terrestres et
océaniques. Ces risques augmentent avec la hausse des températures. Sous l’effet amplificateur
du changement climatique, le monde voit disparaître des espèces à un rythme mille fois plus
élevé qu’à tout autre moment de l’histoire de l’humanité. Un million d’espèces risquent de
s’éteindre au cours des prochaines décennies. Les incendies de forêt, les phénomènes
météorologiques extrêmes, les espèces nuisibles envahissantes et les maladies font partie des
nombreuses menaces liées au changement climatique. Si certaines espèces seront capables de
se déplacer et de survivre, d’autres ne le pourront pas.
6. Pénuries de denrées alimentaires
Le changement climatique constitue la plus grande menace pour la santé de l’humanité. Les
effets du changement climatique nuisent déjà à la santé : pollution atmosphérique, maladies,
phénomènes météorologiques extrêmes, déplacements forcés, pressions sur la santé mentale,
aggravation de la faim et de la malnutrition dans des endroits où les populations ne parviennent
pas à produire ou à trouver de la nourriture en suffisance.
Le changement climatique accroît les facteurs qui précipitent des populations dans la pauvreté
et les y maintiennent. Les inondations peuvent emporter les bidonvilles en milieu urbain,
détruisant sur leur passage habitations et moyens de subsistance ; la chaleur peut rendre difficile
le travail en plein air ; le manque d’eau peut nuire aux cultures. Au cours de la dernière décennie
(2010-2019), en raison de phénomènes météorologiques, environ 23,1 millions de personnes
ont été déplacées en moyenne chaque année et bien davantage encore se sont retrouvées
exposées à un risque de pauvreté. La plupart des réfugiés proviennent de pays qui sont les plus
vulnérables et les moins prêts à s’adapter aux effets du changement climatique.
C. PROJET CARBONE
Les projets de réduction du carbone peuvent soit éliminer les émissions de carbone de
l'atmosphère, soit empêcher les émissions de carbone d'être libérées dans l'atmosphère. Ils
peuvent générer des crédits carbone (1 crédit carbone correspond à 1 tonne métrique de CO 2
absorbée ou réduite). Donc son objectif est d’éviter des émissions de GES (Gaz à Effet de
Serre).
Parmi les différents types de projets de réduction des émissions qui génèrent des crédits
carbones, nous pouvons citer :
Les projets de foresterie et d'utilisation des terres englobent une série d'initiatives axées sur la
gestion et l'utilisation durables des forêts et des ressources foncières. Ces projets impliquent des
activités telles que la planification de la gestion forestière, la production de bois, les pratiques
agroforestières et l'optimisation de l'utilisation des terres ; dont son objectif est de stocker à
nouveau le carbone dans les sols pour atténuer le changement climatique. Sa séquestration
pourrait également apporter d’autres bénéfices environnementaux, économiques et sociaux
comme une meilleure sécurité alimentaire grâce à une forte fertilité des sols riches en carbone.
2. Energie renouvelable
Les énergies renouvelables sont des énergies naturelles qui se renouvellent d'elles-mêmes. Il
s'agit d'énergies alternatives à la production d'électricité et de chaleur à partir de combustibles
fossiles. Cette alternative énergétique permet de limiter les émissions globales de gaz à effet de
serre car l'énergie renouvelable est infinie, ne s'épuise pas et n'émet pas de gaz à effet de serre.
3. Efficacité énergétique
Un projet de dispositifs domestiques et communautaires est axé sur le bénéfice des
communautés locales, l'utilisation de leurs connaissances et leur implication dans les processus
de prise de décision. Les avantages de ces projets ne se limitent pas à la réduction des émissions
de carbone.
4. Carbone Bleu
Les projets de carbone bleu font référence aux projets de restauration et de conservation des
zones humides (WRC) visant à protéger, réhabiliter et conserver les écosystèmes des zones
humides, y compris les marais, les marécages, les tourbières et d'autres écosystèmes océaniques
et côtiers.
Ces projets se concentrent sur la restauration des schémas hydrologiques, la conservation de la
biodiversité et l'amélioration des services écosystémiques fournis par les zones humides. Ces
écosystèmes sains de carbone bleu, stockent et séquestrent le carbone contribuant ainsi à
atténuer les changements climatiques, à soutenir la biodiversité et à fournir des services
écosystémiques précieux aux communautés côtières. Lorsqu’ils sont dégradés ou perdus, ils
contribuent au changement climatique en libérant des gaz à effet de serre stockés dans
l’atmosphère et peuvent devenir des sources d’émission significatives.
Les projets de gestion des déchets se concentrent sur la manière dont nous traitons les déchets
afin de minimiser leur impact sur l'environnement et la santé humaine. Au lieu de traiter les
déchets comme la dernière partie de la chaîne de production, ces projets travaillent avec les
déchets pour créer des sources d'énergie, réduire la pollution et les émissions de carbone. Ces
projets adoptent une approche circulaire des solutions climatiques.
7. Transportation
Le secteur des transports est l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de
serre. Ces émissions proviennent principalement de la combustion de combustibles fossiles
pour nos véhicules, bateaux, trains et avions. Dans un monde qui évolue rapidement, ces projets
contribuent à développer des changements durables en matière de transport, tant dans les zones
urbaines que rurales.
CONCLUSION
On peut néanmoins conclure que, dans le monde entier, les systèmes naturels sont touchés par
les changements du climat régional, en particulier par la hausse des températures, et que ce
réchauffement est très probablement dû aux émissions de gaz à effet de serre d’origine
anthropique.