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Charles Philibert de Lasteyrie

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Charles Philibert de Lasteyrie
C.P.de Lasteyrie à 67 ans, estampe de Nicolas Henri Jacob.
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Abréviation en botanique
Last.-Dus.Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason
Œuvres principales
Naufrage de la Frégate la Méduse. Révolte d'une partie de l'équipage sur le Radeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Philibert de Lasteyrie du Saillant, né le à Brive et mort le à Paris, est un agronome, philanthrope français. Il est l'un des premiers lithographes français.

Charles Philibert de Lasteyrie appartient à une ancienne famille, les Lasteyrie, remontant au XIIIe siècle, dont le berceau est Allassac[1].

Proche de Mirabeau (un de ses frères ayant épousé une sœur de celui-ci) et de La Fayette, il soutient la Révolution française. En 1793-1794, il demeure dans le domaine de Guermantes, que sa famille loue depuis 1792, près de Lagny-sur-Marne, et où il mène des travaux agronomiques.

En 1801, il fait partie des fondateurs de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale : il joue un rôle important, d’abord au comité des arts économiques, puis au comité des arts agricoles et enfin comme vice-président de la Société de 1815 à 1845[2].

C'est dans le cadre de cette Société, qu'il crée à Paris l'un des premiers établissement de lithographie en France : en 1804, il avait racheté un lot de pierres lithographiques à l'imprimeur installé rue du Pont-aux-Choux, Frédéric André (fils de Johann André, et qui fut sans doute le véritable pionnier français de cette nouvelle technique) ; En 1812, il part pour Munich et se documente sur cette invention de l'Allemand Aloys Senefelder avec lequel il passe un accord ; cependant, les guerres napoléoniennes retardent la mise en œuvre d'une véritable presse à Paris ; un second voyage en Bavière en 1814, lui permet de mener enfin à bien son établissement, qui ouvre le 15 avril 1816 au 54, rue du Four Saint Germain, précédant l'ordonnance du roi Louis XVIII du 8 octobre 1817 réglementant le statut d'imprimeur-lithographe[3]. Devenu le rendez-vous de nombreux artistes comme Vernet, Michallon, Isabey qui s'essayent à cette technique, Lasteyrie transmet son établissement à ses employés en 1825, dont Rémy-Louis Brégeaut[4].

Peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, il fait partie du « Comité central franco-polonais, formé à Paris le  », comité institué peu après que la diète polonaise ait déchu le tsar Nicolas Ier de son titre de roi de Pologne ; le président du comité est le général La Fayette et Charles de Lasteyrie est un des vice-présidents[5].

Marié avec sa cousine Marie Geneviève Jeanne (1770-?), il est le père de Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie du Saillant et l'oncle de Jules de Lasteyrie, tous deux écrivains et hommes politiques d'orientation orléaniste.

Charles Philibert de Lasteyrie a traduit les Sentences, un recueil de maximes d'inspiration pythagoricienne attribuées à Sextus le Pythagoricien[6].

Notes et références

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  1. « Lasteyrie (de) », dans D. de Maillol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, t. 2, Paris, (lire en ligne), p. 295.
  2. Biographie, sur le site de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale.
  3. (en) Landscape with Steeple (lithographie de Jean Victor Louis Faure), coll. « Art Institute of Chicago », (lire en ligne).
  4. Extraits du Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, notice en ligne.
  5. Joseph Straszewicz, Les Polonais qui ont fait la révolution de 1830, Paris, Pinard, (lire en ligne), page 7 de la conclusion
  6. Sextus le Pythagoricien (trad. Charles Philibert de Lasteyrie), Sentences [« Γνῶμαι »], Paris, Pagnerre,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Charles Defodon, « Lasteyrie », dans Ferdinand Buisson (dir.), Nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, (lire en ligne)
    Article reproduit sur le site de l'Institut français de l'éducation
  • « Lasteyrie (Charles, Philibert de) », dans Corinne Bouquin et Élisabeth Parinet, Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, (lire en ligne)
  • Charles-Philibert de Lasteyrie, Collection de machines, d'instrumens, ustensiles, constructions, appareils, etc. employés dans l'économie rurale, domestique et industrielle. D'après les dessins faits dans diverses parties de l'Europe, 1820-1821 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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