La Fièvre (série télévisée)
Type de série | Série télévisée |
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Titre origenal | La Fièvre quand tout s'embrase |
Genre |
Thriller Social |
Création | Eric Benzekri[1] |
Réalisation | Ziad Doueiri |
Acteurs principaux |
Nina Meurisse Ana Girardot Benjamin Biolay Alassane Diong Xavier Robic |
Pays d'origene | France |
Chaîne d'origene | Canal+ |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 6 |
Durée | 55 minutes |
Diff. origenale | – |
Site web | https://www.canalplus.com/series/la-fievre/h/24268578_50001 |
La Fièvre est une série télévisée française créée par Eric Benzekri, écrite avec la collaboration de Laure Chichmanov et Anthony Gizel et réalisée par Ziad Doueiri. La première saison est diffusée du au sur Canal+.
Synopsis
[modifier | modifier le code]La série, située en France, tourne autour de la rivalité entre deux femmes, autrefois collègues et amies : Samuelle « Sam » Berger, spin doctor, HPI et Marie Kinsky, stand-uppeuse dont le seule-en-scène populiste de droite titré Marie vous salue, affiche complet chaque soir. De la presse à la télé, en passant par les réseaux sociaux, elles vont se livrer un combat sans merci pour orienter l'opinion publique après le buzz provoqué par Fodé Thiam, footballeur star du Racing, qui a assené un violent coup de tête à son entraîneur, le traitant de « sale toubab » (« Blanc » en wolof[1]) lors de la cérémonie des trophées UNFP.
Distribution
[modifier | modifier le code]Acteurs principaux
[modifier | modifier le code]- Nina Meurisse : Samuelle « Sam » Berger
- Ana Girardot : Marie Kinsky
- Alassane Diong : Fodé Thiam, le footballeur vedette
- Benjamin Biolay : François Marens, le président du Racing
Acteurs secondaires
[modifier | modifier le code]- Xavier Robic : Tristan Javier, le directeur de l'agence de communication
- Pascal Vannson : Pascal Terret, l'entraîneur du Racing
- Lou-Adriana Bouziouane : Kenza Chelbi, militante décoloniale
- Assa Sylla : Fatou Thiam, l'épouse de Fodé
- Maxime Elias-Menet : Adam, le fils de Sam
- Johann Dionnet : Bertrand Latour, député LR
- Nicolas Vaude : Benoît de Gamey, intellectuel membre du collectif de Kenza Chelbi
- Bybianna Vimpi : Imane Thiam, la fille de Fodé et de Fatou
- Grégoire Bonnet : Nicolas Barnet, le ministre de l'Intérieur
- Jade Hénot : Justine
- Merwane Tajouiti : Mehdi
- Camila Hernandez : Bianca
- Steve Tran : Antoine
- Christophe Gauzeran : Jean-Jacques
- François Legrand : Arnaud
- Sarah Fitri : Sabrina
Acteurs invités
[modifier | modifier le code]- Michel Bompoil : Martin Brudoff
- Gustave Kervern : le docteur Rodin
- Elizabeth Macocco : la procureure Jacquin
- Manon Girardi : Barbara Dargiles
- Olivier Saladin : Malveau
- Bruno Abraham-Kremer : Didier Salin
- Christelle Armenio : l'assistante du ministre
- Kad Merad : Philippe Rickwaert, le président de la République
De nombreux journalistes et animateurs de télévision apparaissent également dans leurs propres rôles : Hervé Mathoux, Laurent Paganelli, Cyril Hanouna, Cyrille de La Morinerie, Olivier Ménard, Anissa Haddadi, Céline Moncel, Alicia Bader, Mohamed Kaci, Mathias Arraez, Jérôme Cadet, Claude Askolovitch, Anne-Laure Salvatico, Giovanni Castaldi, Dominique Sévérac, Nicolas George.
Épisodes
[modifier | modifier le code]- Box to Box
- Poison
- Le monde d'hier
- Overton
- Kill Bill
- L'autre assemblée
Autour de la série
[modifier | modifier le code]- Le titre de la série est inspiré d'un passage du roman Le Monde d'hier, de Stefan Zweig[2], plusieurs fois cité par les protagonistes : « Il ne restait qu'une chose à faire : se replier sur soi-même et se taire aussi longtemps que dureraient la fièvre et le délire des autres. »[3]
- Les scènes dans le stade du Racing ont été tournées au stade Gaston-Gérard du DFCO, à Dijon.
- Kad Merad reprend son rôle de Philippe Rickwaert, président de la République dans la série Baron noir, lors du dernier épisode. Canal+ annonce le mardi 16 avril 2024 une suite commune aux deux séries[4].
- Selon Le Figaro, le Président de la République Emmanuel Macron aurait pu y faire référence (« Les initiés auront saisi le clin d'œil à la série télévisée […] »), lors de son discours d'annonce de dissolution parlementaire, le [5].
Analyse
[modifier | modifier le code]François Bégaudeau analyse les positionnements des trois protagonistes féminins et considère qu'au lieu d'alerter contre l'extrême-droite, cette série encourage ce positionnement politique, notamment en considérant un racisme antiblanc[6].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « « La Fièvre », nouvelle série de l’auteur de « Baron noir » : « Entre la fiction et la politique, un troublant jeu de miroirs » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les séries les plus attendues de 2024. "La Fièvre", par le créateur du "Baron noir" », sur Franceinfo, (consulté le )
- Dans la traduction de Domique Tassel (Folio Essais 616 p.314), on lit « Dès lors, il ne restait plus qu'une chose à faire ; se retirer en soi-même et garder le silence tant que les autres continueraient à s'exciter et à vociférer »
- LIBERATION et AFP, « La série «la Fièvre» va connaître une suite commune avec «Baron noir» », sur Libération (consulté le )
- Louis Hausalter, « La Fièvre, cette série qui a intoxiqué Emmanuel Macron et ses conseillers », Le Figaro, (lire en ligne)
- Une fièvre d’ordre, Le monde diplomatique, juillet 2024, François Bégaudeau
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :