Les migrants internationaux représentent 4,7 % de la main-d'œuvre mondiale totale en 2022, la plupart d'entre eux étant employés dans les pays à revenu élevé et dans des secteurs clés tels que les services, notamment la prestation de soins.
Développement économique
Grâce au soutien du FIDA, les agriculteurs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient commercialisent de manière efficace leurs produits, dont la qualité est enfin reconnue à sa juste valeur.
Depuis 2023, le Partenariat de la montagne de la FAO collabore avec Wakami, une entreprise à vocation sociale qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations rurales du Guatemala, dans le cadre du projet intitulé «La mode au service des écosystèmes fragiles». Ce projet associe le patrimoine culturel des artisanes de villages de montagne isolés et des créations contemporaines qui sont actuellement prisées par les consommateurs. Le Partenariat de la montagne a mis en relation Wakami et la styliste italienne Vivia Ferragamo, et celles‑ci ont travaillé main dans la main en 2024 pour concevoir ensemble une collection contemporaine inspirée des traditions, des connaissances et de la culture locales. Ce projet dynamise non seulement économies locales, mais préserve également l’artisanat traditionnel et favorise les pratiques durables, ouvrant de nouveaux marchés et garantissant un salaire décent aux artisanes.
À Longdenville, une quinzaine de femmes, unies par un rêve commun, apprennent à coudre afin d'acquérir une stabilité économique.
Alors que le monde est confronté à des problèmes urgents tels que la pauvreté, les inégalités et les changements climatiques, les communautés les plus pauvres sont souvent les plus durement touchées. Le Groupe de la Banque mondiale a pour objectif de fournir une protection sociale à au moins 500 millions de personnes d'ici à 2030, dont 250 millions de femmes. Les programmes d'inclusion économique sont essentiels pour augmenter les revenus et les actifs, offrant de meilleures opportunités d'emploi et de résilience. Ces initiatives touchent aujourd'hui 15 millions de ménages, bénéficiant à plus de 70 millions de personnes dans le monde, en grande partie grâce à des efforts menés par les gouvernements, les ONG apportant un soutien supplémentaire. Cependant, près de 70 millions de personnes vivent encore avec moins de 2,15 dollars par jour, ce qui souligne la lutte permanente contre l'extrême pauvreté et la nécessité d'intensifier ces programmes.
Il faut d’urgence prendre des mesures décisives afin de dissocier la prospérité économique des émissions de CO2, afin de garantir un avenir durable pour tous.
Rosa Sandoval, une pêcheuse du lac Güija, s'adapte aux changements climatiques en diversifiant ses revenus et en participant à des projets de coopératives locales visant à renforcer l’autonomie des femmes.
L'action multilatérale et les changements de politique stratégique sont essentiels pour aider les pays à parvenir à un développement durable et à faire face aux risques et aux opportunités d'une nouvelle ère de croissance.
Augustina Tufuor a lancé son entreprise de production de collations bonnes pour la santé, mais s’est heurtée à des obstacles dans l’obtention d’un financement lorsqu’elle a voulu développer son activité. Plus de 70 pour cent des entreprises dirigées par des femmes en Afrique, comme celles d’Augustina, n’ont pas suffisamment accès aux services financiers. Beaucoup travaillent dans un cadre informel, où elles manquent de protections juridiques. Présent dans six pays, le programme EWAT, lancé par la FAO, promeut la participation des femmes au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. Il vise à accroître la compétitivité des femmes dans le commerce en renforçant leurs connaissances, leurs compétences et leur accès au financement, grâce aux nouvelles perspectives de commerce régional ouvertes par la Zone de libre-échange.
Comment construire un système financier mondial pour relever les défis du 21e siècle ? Comment faire en sorte que les chaînes d’approvisionnement créent davantage de valeur et moins de chaos climatique ? À seulement six ans de l’échéance, comment regagner le terrain perdu par rapport aux objectifs de développement durable ? Ce sont là quelques-unes des épineuses questions auxquelles les participants à la Conférence de Hambourg sur le développement durable s’efforcent de répondre. Cette conférence, qui réunit des responsables issus des pouvoirs publics, du secteur privé et de la société civile, pourrait être un nouveau rendez-vous déterminant pour redéfinir et faire progresser le développement durable au 21e siècle.
Après avoir fui l'Afghanistan et vécu en Iran pendant 20 ans, Nisa et sa famille sont retournés dans leur pays d'origene en 2018. Elle a dès lors acheté une petite machine afin de lancer son propre commerce de nouilles à domicile, grâce à l'expérience qu'elle avait acquise en Iran. Puis elle a soumis un plan de développement de son entreprise à l'OIM et, après une évaluation, l'Organisation lui a fourni l'équipement, le capital et la formation nécessaires pour développer son entreprise et augmenter sa production.
La rénovation du Café de Mohammad, grâce à un programme de subventions du PNUD pour les PME, a relancé la vie sociale et culturelle du vieux marché de Baqubah, à Diyala, en Irak.
Comme des millions de personnes dans le monde, Kinley Wangmo et sa famille ont perdu leur source de revenus à cause de la pandémie de Covid-19. Mais cette mère de famille bhoutanaise a trouvé une solution, qui lui a permis de vivre de la culture hydroponique, qui consiste à cultiver des végétaux dans une eau spécifique riche en nutriments, sans recourir à la terre. Kinley a lancé le projet Bhutan Hydroponics en 2020, dans une petite serre située dans la capitale, Thimphou. Au début de l’année 2024, Kinley comptait parmi les 30 bénéficiaires qui recevaient un soutien financier de la FAO au titre de son projet sur l’agriculture périurbaine et urbaine au Bhoutan, mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage. Dans le cadre de ce projet, elle a bénéficié d’une aide pour l’aménagement du terrain et l’équipement et le matériel nécessaires à son exploitation, ainsi que de semences moyennant un partage des coûts, et a reçu une assistance technique pour l’installation des serres, des structures de jardinage, des systèmes d’irrigation et de l’équipement numérique dont elle avait besoin pour son activité.
La Xayyavieng explique que, en son for intérieur, il a «toujours su que l’agriculture est la bouée de sauvetage qui nous permet de survivre et de nous développer». Âgé de 46 ans, ce père de famille nourrit depuis longtemps l’espoir de voir ses trois enfants devenir des acteurs du changement, en rapportant les connaissances et l’expérience acquises au Viet Nam voisin sur les terres de la famille, dans la province d’Attapeu, dans le sud-est de la République démocratique populaire lao. Sa participation à un projet mis en œuvre par la FAO a permis d'augmenter de 160 % les revenus du foyer familial grâce à une bonne récolte de pastèques, en lui permettant de cultiver des légumes à la fois pendant la saison des pluies et la saison sèche.
Nirosha Dilmini récolte des aubergines depuis l’aube sur son petit lopin de terre dans le village de Tanamalvila, dans le district de Monaragala, au sud-est du Sri Lanka. Cela fait désormais six ans qu’elle exploite cette parcelle. En termes de production et de bénéfices, l’année 2023 est la plus lucrative qu’elle ait jamais connu. Elle attribue cette transformation au programme de bonnes pratiques agricoles mis en place par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Nirosha fait partie des 645 maraîchers sri-lankais provenant de trois districts ayant reçu, dans le cadre du programme, du matériel pour moderniser leurs pratiques agricoles.