Après avoir vécu en marge de la société pendant la majeure partie de leur vie, près de 220 000 personnes se sont vu accorder la nationalité par les États d'Asie centrale au cours de la dernière décennie.
Personnes déplacées et réfugiés
Souffrant d'un handicap depuis une blessure subie lors de la guerre civile au Sri Lanka, Leena complète désormais son revenu en transportant des personnes dans un triporteur spécialement adapté.
Odette et sa famille, après avoir dû fuir les violences dans le territoire de Masisi, ont trouvé la force de survivre grâce à de petites entreprises dans le site de déplacement de Lushagala, au Nord-Kivu en RDC.
Alors qu'Abdoulaye s'effondre sous un arbre du désert, ses priorités changent lorsqu'il rencontre des voisins fuyant aussi leur village. Ils avaient trouvé deux jeunes enfants dont la mère avait été tuée et dont le père avait disparu. Abdoulaye, déterminé à ne pas laisser les enfants terrifiés derrière lui, les a accueillis et a poursuivi sa fuite avec sa femme, Hawaye. Après le déclenchement du conflit au Soudan en avril 2023, Abdoulaye et Hawaye ont envoyé trois enfants en sécurité au Tchad. À leur arrivée au camp de réfugiés d'Arkoum, dans l'est du Tchad, ils ont retrouvé leurs enfants, qui ont accueilli leurs nouveaux frères et sœurs à bras ouverts. Aujourd'hui, Abdoulaye et Hawaye bénéficient d'un programme visant les familles d'accueil géré par le Service jésuite des réfugiés, avec le soutien du HCR , qui comprend huit autres familles de réfugiés à Arkoum et 55 dans la région d'Hadjer Hadid.
Esneda Saavedra appartient au peuple autochtone Yukpa, qui vit depuis des siècles dans la Serranía del Perijá, une chaîne de montagnes qui s'étend sur la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Mais depuis quelques décennies, les conflits, les déplacements forcés, l'exploitation des ressources naturelles et le changement climatique menacent leur mode de vie. Née dans la réserve de Sokorpa en Colombie, Esneda a été formée au militantisme dès son plus jeune âge par sa mère, cheffe traditionnelle Yukpa. « Je suis née pour défendre notre terre et notre peuple. » Depuis l'époque coloniale, la violence a forcé à plusieurs reprises les Yukpa à fuir leur territoire. Alors qu'elle n'avait que huit ans, le père d'Esneda a été assassiné par des groupes armés qui exploitait leur territoire ancestral et elle a elle-même fait l'objet de menaces pour avoir défendu sa communauté.
Cadette d’une famille de 12 enfants, Maimouna Ba est née et a grandi à Dori, petite ville située dans la vaste région aride et isolée du Sahel, à six heures de route de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Animée par une compassion innée et forte des valeurs de solidarité et de partage qu'elle cultive depuis l'enfance, Maimouna tend naturellement la main aux enfants déplacés qu'elle voit arriver par vagues successives à Dori, fuyant leurs régions d'origene pour échapper à la violence des groupes armés. « Je crois que l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde », souligne-t-elle.
Malgré les annonces répétées de cessez-le-feu, les combats entre les deux factions militaires qui ont éclaté à Khartoum le 15 avril dernier, et qui se sont rapidement étendus à d'autres régions du Soudan, se poursuivent. Pour les civils pris au piège des tirs croisés, les conséquences sont dramatiques. Les combats ont engendré une situation d'urgence humanitaire tant au Soudan que dans les pays de la région, qui étaient déjà confrontés à des déplacements massifs de populations, à des difficultés économiques et aux conséquences du changement climatique avant que la crise actuelle n'éclate. Voici un rapide aperçu du contexte humanitaire dans lequel s'inscrit la crise actuelle, de son impact sur la vie des populations civiles ainsi que des mesures prises par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et ses partenaires pour y faire face.
La boxeuse et réfugiée Cindy Ngamba a remporté la première médaille de l'histoire de l'équipe olympique des réfugiés, après avoir gagné son combat en quart de finale et s'être assuré au moins une médaille de bronze.
Une exposition de photos à Paris, organisée à Paris pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques, témoigne de l'importance du sport pour les réfugiés et les personnes déplacées. Organisée par l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la Fondation olympique pour les réfugiés et la Ville de Paris, l'exposition illustre la capacité du sport à améliorer la vie des personnes déplacées de force, que ce soit en leur permettant de nouer des amitiés durables, de combattre les attitudes négatives, de renforcer la cohésion sociale ou d'emmener les meilleurs et les plus talentueux d'entre eux jusqu'aux Jeux olympiques. L'un d'entre eux est Abbas, qui est né sans bras. Après être devenu champion national de natation paralympique en Afghanistan, il a été contraint de fuir en raison des persécutions. Il s'est réfugié en Turquie avant d'être réinstallé aux États-Unis, où il a été sélectionné pour faire partie de l'équipe paralympique des réfugiés de Tokyo 2020.
Chaque année, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants risquent leur vie sur les routes qui partent de l'est et de la corne de l'Afrique et de l'Afrique de l'Ouest, en direction de l'Afrique du Nord, de la mer Méditerranée et de l'Europe. Quelles que soient les raisons qui les poussent à se déplacer, les itinéraires qu'ils empruntent et les risques qu'ils encourent sont les mêmes. Une nouvelle visualisation de données s'appuie sur des entretiens avec plus de 31 000 réfugiés et migrants et cartographie ces itinéraires ainsi que les dangers les plus courants auxquels les réfugiés et les migrants sont confrontés.
Alors que les déplacements forcés atteignent des niveaux alarmants, le HCR appelle à une action urgente mondiale pour s'attaquer aux causes profondes des déplacements forcés.
L’UNOPS travaille avec plusieurs partenaires locaux de mise en œuvre afin d’encourager la cohésion sociale au sein des communautés touchées par les violences au Nord du Mozambique.
La naturalisation permet aux réfugiés de se sentir chez eux au Mexique
Andrea et Johan ont tous deux été réfugiés pendant plsu de trois ans. POur eux, devenir citoyens mexicains signifie avoir désormais le sentiment d’appartenir pleinement au pays qui leur a donné protection et stabilité.
Une situation humanitaire complexe au Mozambique
En plein conflit au Yémen, des projets d'approvisionnement en eau menés par les communautés revitalisent celles-ci et leur fournissent un accès essentiel à l'eau potable, transformant ainsi des vies et réduisant le fardeau pour des millions de personnes.