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DE
TRAVAUX R E L A T I F S
A LA
PHILOLOGIE ET A LARCHOLOGIE
G Y P T IE N N E S E T A S S Y R I E N N E S POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANAISE DU CAIRE
PTTBIilffi S O U S I ,A D IR E C T I O N D E
G. MASPERO
MEMBRE DE Lni8TITUT, PROFESSEUR AU COLLGE DE FRANCE, DIRECTEUR DTUDE8 A LCOLE PRATIQUE DES BAUTE8 TUDES.
HUITIME ANNE.
PARIS,
F. VIEWEG, LIBRAIRE-DITEUR
07, Rue de Richelieu, 67. M DCCC LXXXVI.
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On et Onion (avec quatre planches), par E. Brugsch-Bb y ................................................................................ 1 Fragments de la version thbaine de lcriture (Ancien Testament), par E. A mlineau (suite) . . . 10 Inschriften aus der satischen Priode, von De. A. W ie d e m a n n ....................................................................... 63
L a dcouverte des statues de Medoum, par D an in o s ........................................................................................... 69 A propos de larticle de M. W iedemann, par le Dr . K arl P i e h l ....................................................................... 74 Les Ilim, par G. Ma s p e r o .............................................................................................................................................84 L a pyramide du roi Pepi Ier, par G. Maspero (suite et fin ) ...................................................... 87 Textes historiques dIpsamboul, par P aul Guieysse .............................................................................................. 120 Zu der sogenannten satischen Formel, von D r. A. W iedemann 143
Nouvel essai de restitution, de traduction et dexplication du texte de la troisime tablette de Senkereh (avec une planche), par A. A r s ...................................................................................................160 v ^ P e tits monuments et petits textes recueillis en gypte, par U. Bouriant......................................................168 D eux petits textes provenant de Thbes (avec une planche), par P hilippe V ib b y ....................................... 169 E inige griechisch-demotische Lehnwbrter, von Max Mller ............................................................................... 172 N otes sur diffrents points de grammaire et dhistoire, par G. Ma s p e r o ......................................................179 N am m uli (avec une planche), par M. d e R o c h e m o n t e i x .................................................................................... 192
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RECUEIL
DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A LARCHOLOGIE GYPTIENNES ET ASSYRIENNES.
OMHO------
Vol. VIH.
Fascicules IH.
C o n ten u : II On et Onion, par E. B rugsch-Bey . 2) Fragments de la version thbaine de l'Ecriture (Ancien Testament), par E. A mlineau (suite). 3) Inschriften aus der saitischen Periode, von Da. A. W iedemann. 4) La dcouverte des statues de Medoum, par Daninos. A propos de l'article de M. W iedemann , par le D e . K arl P ie h l . 6) Les Ilims, par G. Maspero .
O N E T O N IO N .
PAR
E.
B r u g s c h -B e y .
A environ 34km du Caire, sur la ligne de chemin de fer de Zagazig, se' trouve la station de Chibin el Canater (le Chibin des ponts) o lon descend pour se rendre aux ruines, indiques sur les cartes sous le nom de Tell el Jaboudi, cest--dire : colline des juifs. Cet endroit, peu connu et encore moins visit jusquen 1869, devint tout coup lobjet dun certain intrt et dune curiosit malheureusement trop grande, car elle causa la perte et la dispersion dun genre de monuments presque unique jusque l. Ma premire visite ces ruines remonte lt de 1870. En traversant le village de Chibin el Canater, je trouvai dans le magasin dun picier grec des fragments de plaques, formes dune terre ressemblant de la porcelaine grossire et couverte dmaux de diffrentes couleurs, ainsi quuue quantit de disques ronds de diverses grandeurs et du mme travail. Sur ma demande le propritaire me raconta que ces objets provenaient dune colline situe au milieu des ruines de Tell el Jaboudi, et que les Arabes, en y cherchant le sebah (espce dengrais pour leurs terres^ en trouvaient en grandes quantits. Mtant rendu lendroit indiqu, je pus me con vaincre du fait, en voyant sortir sous mes yeux un certain nombre de petits disques, aiusi que des fragments de plaques couverts dhiroglyphes et de diffrents dessius, tous en maux. A mon retour au Caire, je fis part de ce que j avais vu M. M a r i e t t e et lui deman dai la permission dinstaller des fouilles au dit endroit. Malheureusement nous fmes forcs, pour diffrentes raisons, dajourner les travaux jusqu lautomne ; alors seulement je pus me mettre luvre, ayant une cinquantaine douvriers ma disposition. Mais ce retard avait suffi pour faire disparatre une quantit considrable de ces monuments curieux, aujourdhui disperss dans les diffrentes collections de lEurope. Les ruines se trouvent une distance de 3 4km de la station de Chibin el Canater, sur la lisire du dsert. Pendant les fouilles je navais pas malheureusement les instruments ncessaires pour relever un plan exact, et je suis forc lheure actuelle de donner grosso
Recueil, VIII. 1
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modo une description de lancienne ville. Les ruines forment un rectangle, dont le grand ct, de lEst lOuest, parallle au terrain cultiv et le bordant, a environ 900 et le petit ct, du Nord au Sud, de 400 500 . Le tout est entour d'une enceinte dune hauteur variant de 8 12 et dune contre-approche de 4 5 , spares par un foss de 3 4 de largeur. Les matriaux employs sont des briques crues, de dimensions moyennes, comme du reste dans toutes les villes de lancienne Egypte. A peu prs sur le grand axe, quel ques centaines de mtres de lenceinte Ouest se trouvait une colline de sable de 7 8 de hauteur et coupe par une tranche ou plutt une vote, faite probablement par les fellahs pour le transport de leur engrais. Cest l que les Arabes avaient trouv une certaine quantit de piliers, colonnes octo gones, bases de colonnes et plusieurs statues en granit, plus ou moins brises, ainsi que les fragments et disques en terre maille. Vers lEst et assez prs de lenceinte, slevait une autre colline forme de sable, de briques crues et de fragments de pierres, provenant de constructions antrieures. Quelques-unes de ces pierres que j ai pu examiner, portaient des hiroglyphes dun travail trs soign, et une entrautres laissait reconnatre encore la partie infrieure dun cartouche avec les signes : p 2 J La hauteur de cette colline tait peu prs de 8 10 . Disperss sur tout le terrain taient des dbris de colonnes et des blocs de granit provenant de diverses constructions, mais presque toujours sans hiroglyphes ni ornementations. La premire colline a t soigneusement tudie par moi avant la mise en train des fouilles. Sur la couche suprieure, forme de sable, reposaient encore des blocs dalbtre oriental, ayant servi de dallage, dun trs beau grain et dun poli extrmement fin ; dautres taient renverss et avaient roul au pied de la colline. Certains endroits du dallage portaient encore les premires assises des murs dlvation, ceux-ci en blocs de calcaire avec de faibles traces de peinture. Malheureusement lensemble tait tellement boulevers, quil ny avait plus moyen de reconnatre ni la grandeur ni la disposition de la construction ancienne. Prs de l se trouvaient des bases de colonnes eu granit rose portant des inscriptions1 , qui semblent avoir fait partie de la construction, rige sur la colline, mais provenant dune btisse antrieure. Sur le mme niveau que le dallage en albtre, et une distance de 7 ou 8 de celui-ci, tait pos un norme bloc rectangulaire en pierre calcaire. Lintrieur tait creux et un petit escalier, taill dans le bloc mme, conduisait au fond. Les dimensions et le dessin sont publis dans : Transactions o f the Society o f Biblical Archology, vol. VII, part 2. Des dbris de constructions relativement modernes taient entasss sur le dallage en albtre, le tout formant un conglomrat de pierres casses, briques, sable et fragments de tuiles et disques maills. Le premier travail tait de nettoyer le dallage, en ayant soin de ne pas toucher aux dbris des murs dlvation. Louvrage fut termin en 18 jours, mais le rsultat tait
1) Zeitschrifl, 1871.
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malheureusement peu satisfaisant et seulement compens par le nombre des fragments de tuiles et autres objets en terre maille trouvs pendant ce temps. Les fouilles sur d'autres points du Tell nont donn que quelques statues, plus ou moins brises, en granit rose, et des blocs de diffrentes matires, mais tellement disperss quil tait impossible den tirer un parti quelconque. Ces statues ont t dcrites dans le Zeitsehrift, 1871 et dans : Transactions o f the Society o f Biblical Archology, vol. VII, part 2. Mon sjour Tell el Jahoudi durait deux mois, et en le quittant je fus convaincu davoir enlev tout ce qui restait dune construction jadis unique dans son genre. Vouloir reconstituer, mme approximativement, le plan de l'difice ancien, serait une chose impossible; tout ce que j ai pu conclure cest que le temple ou plutt la chapelle rige sur la colline tait de dimensions modestes et btie sur des constructions plus anciennes qui avaient servi de base la colline artificielle. Avant de parler du genre de la construction mme, je donne ici la liste des objets ramasss pendant les fouilles et qui se trouvent actuellement au Muse de Boulaq : 2300 disques ronds en terre maille, voir pl. I, dessin n 1, les plus grands de 0.09, les plus petits de 0.015; 1300 disques ronds en terre maille, voir dessin n 2, les plus grands de 0.06, les plus petits de 0.017. Lpaisseur des disques varie de 0.002 0.01. Sur une couche de porcelaine-biscuit trs grossire sont appliqus des dessins en mail dune paisseur dun demi-millimtre 3 millimtres, suivant la grandeur des disques; les maux de diffrentes couleurs, blancrostre et gris-rostre, alternativement incrusts lun dans lautre, portent au milieu une espce de clou en mail jaune clair. Ces clous sont remplacs quelquefois par des clous en bronze, probablement par suite dune restauration. En examinant les 3600 disques, j ai trouv sur le dos de 83 du dessin n 1 les marques : 2 disquesportant C 2 > Il 5 I 1 disque portant lllllll 1 M
1
3 disques
2 1 2 1 7 19 15
21
0
1*
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3
10
disques
5 11
A X
27 morceaux du dessin n 3 dont : 1 portant 1 > 2 + 3 A 1 A 1 O mail rouge sur fond jaune clair; bleufonc sur bleu clair,ocre fonc sur ocre clair. 16 fleurs de lotus du dessin n 4 en mailrouge, bleu, vert etjaune : O 1 portant I 1 A 2 I 26 morceaux du dessin n 5 en mail jaune, vert, bleu, blanc et gris rougetre dont : 3 portant X 1 1 * o O
1 t
Les dessins nos 4 et 5 taient arrangs en frise ayant t colls sur les murs; gale ment les morceaux du dessin n 3. Deux morceaux du dessin n 6 en mail multicolore, portant les cartouches de Ramss III. Environ 150 morceaux de fragments de tuiles avec inscriptions hiroglyphiques, qui se divisent en quatre parties, savoir : 1. 2. 3. 4. Les inscriptions sont en creux, rempli de stuc, n0 8 10 et 11, pl. II. En mail appliqu, n 12, pl. II. En relief, n 13, pl. II. Des hiroglyphes, couls part et puis incrusts dans les murs, n 14, pl. II.
Une centaine de morceaux reprsentant des dbris de figurines, ttes, pieds, torses; pieds et ttes danimaux, etc. Les figurines reprsentent des prisonniers asiatiques et ngres, la corde au cou et les bras lis (voir dessin n 7, pl. I). Un millier de morceaux de mosaque en albtre des dessins 8, pl. I; les plus petits 0.01, les plus grands 0.08"1 . Quatre oiseaux du dessin 9, pl. II, en mail blanc sur fond bleu.
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Deux demi bases de colonnes, ayant servi probablement dautels, incrustes de disques et de fleur de lotus1. Une quantit considrable de ces tuiles a t ramasse par des particuliers et envoye aux diffrents muses en Europe, toutes portant des dessins pareils et ayant fait partie de la dcoration de la chapelle susmentionne. Maintenant se pose la question : quand et dans quel but cette chapelle a-t-elle t cons truite? Les lettres grecques (surtout lalpha) qui se trouvent sur les fragments et disques ne laissent aucun doute que le travail a t excut pendant les derniers sicles de lEmpire gyptien et probablement aux temps des Ptolmes; mais la chose devient plus difficile, si nous nous demandons, qui tait lauteur de cet ouvrage. Un fait remarquer est que les fragments provenant d'inscriptions hiroglyphiques ou de tableaux de composition purement gyptienne, autant que j ai pu le constater, ne portent que des marques exclusivement gyp tiennes, pendant que les disques et autres objets dornementation sont marqus pour la plupart de lettres grecques. 11 paratrait par l que les tuiles contenant des textes hiroglyphiques taient fabriques par des ouvriers gyptiens, pendant que le reste des ornements, une fois model et marqu, a t confi des ouvriers dorigine trangre. Lensemble des tableaux scells aux murs de la chapelle tait une espce de glorification du roi Ramss III dans le style des tableaux de Mdinet-Habou, le tout accompagn de textes ne contenant du reste que des phrases assez banales. Pour rsoudre plus facilement la question qui le monument doit tre attribu, il fau drait connatre le nom ancien des ruines. Malgr toutes mes recherches je nai pu dcouvrir la moindre trace du nom de la ville ancienne. Les inscriptions trouves a et l nous mnent jusqu la XX dynastie au rgne de Ramss III, et le seul nom quon y rencontre est toujours celui de On et encore joint aux titres du roi. Quant au nom, comparativement moderne des ruines Tell el Jahoudi, il tait naturel de supposer que lendroit devait tre lancien Onion, mentionn dans la Bible, surtout si lon se rfre au rcit donn par Flavius Josephus. Malheureusement ici se prsente une difficult, quant la position gographique
1) Transaction* o f the Society o f Biblical Archology, vol. VII, part 2, plate IV, n 1.
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de la ville qui fut demande par le prtre Onias pour la construction dun temple ou dune chapelle. Flavius Josephus dit que la ville choisie par Onias tait Lontopolis, loigne de 180 stades de Memphis, et que le temple devait tre bti sur lemplacement dun ancien sanctuaire de la desse Diane. Ici il me faut noter un fait assez important. Pendant, mon sjour Tell el Jahoudi j ai rencontr les dbris de deux ou trois statues de la desse Pacht, provenant, comme presque toujours, du temple de Mout Earnak. Sans avoir besoin de tenir compte du nom de Lontopolis, je serais tent de croire, quon avait construit Tell el Jahoudi, une poque plus ou moins recule, un sanctuaire ddi la desse Pacht; peut-tre y avait-il une quantit considrable de ces statues et ont-elles t enleves ou brises. La position des ruines sest prte malheureusement trop bien aux ravages de toute sorte, et mme le change ment du terrain des ruines depuis 16 ans, occasionn par la recherche du sbah, est telle ment grand, qu ma dernire visite, il y a peine un an, j ai eu la plus grande peine reconnatre lendroit du temple do provenaient les tuiles mailles. La distance de Memphis Onion, donne par Flavius Josephus, est de 180 stades, soit peu prs 33km; celle, donne par Sir G. W ilkinson, de Memphis Tell el Jahoudi est de 29 milles angl., soit 46*66km . Une erreur si peu importante est possible. Outre le stade olympien de I85m nous en connaissons un autre, le stade philtrien, qui est de 213 ce qui donne 38*34km . Le stade philtrien a t employ surtout pour les contres orientales et fut introduit vers le 36 sicle av. J.-Ch. En acceptant celui-ci, lerreur serait rduite un mini mum denviron 8k n > . La dcouverte de quelques inscriptions hbraques eut t dun grand poids en faveur de la supposition que Tell el Jahoudi ft identique lOnion de Josphe. Une seule, trouve par M. L a n z o n i , a t perdue, malheureusement sans quon ait eu la prcaution den avoir pris une copie. Ayant parl, il y a peu prs un an M. le professeur Saycb de ce fait, il a eu lobligeance, de me donner les notes suivantes, qui offrent un assez grand intrt : Dr G r a n t has a small fragment of stone from Tell el Jahoudi with the following lettere upon it : Evidently . . . rcpo; . . .
(8s)> utpic(TO )
the like applied in Hellenistic Greek to the God of the Jews. In Dcembre 1879 I noticed a piece of stucco at Tell el Jahoudi of which the following 8 a copy: Here we seem to have the two old Hebrew characters |=| (rc) and (P).
On returning to Shibin I was unable to find the fragment again. Can the Greek letters on the barks of the tiles be intended to form the name M E A X ? Melkhos, Melkhias and Melkhion were grecised forms of Hebrew proper names derived from melek king. J avais espr trouver dans des auteurs anciens des descriptions plus ou moins dtailles des ruines de Tell el Jahoudi, mais mes recherches sont restes sans rsultat. P o c o c k e est le seul qui en fasse mention, mais sans donner aucune information de quelque valeur.
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Je suis tout fait dispos croire que le temple dOnias a d exister Tell el Jahoudi, et quil a t rig sur lemplacement dun ancien sanctuaire bti par Ramss III, peut-tre mme par Ramss II et son pre Seti Ier et qui tait tomb en ruines ou avait t dtruit pendant linvasion des Perses. Onias, soit par reconnaissance, soit que le roi Ptolme Philomtor lui ait impos cette condition, aura probablement fait une rparation ou plutt une reconstruction analogue, quoique de dimensions plus modestes, celle du sanctuaire ancien, car les dbris des statues et les pierres de constructions pars sur tout le Tell, indiquent bien que lancien difice tait bien plus majestueux que le temple fait au temps des Ptolmes. Dans le papyrus Harris, Ramss, sadressant au dieu Turn, parat faire une description du temple en question en disant : Jai fait une grande maison au Nord de On* en faisant suivre une description assez dtaille. Tell el Jahoudi me parat le seul endroit qui tant situ au Nord de On puisse rpondre la description mentionne. Comme je lai remarqu plus haut, malgr toutes mes recherches je nai jamais pu trouver un autre nom que celui de On. Les statues en granit, en partie encore gisant sur lancien sol, les piliers et autres pierres de constructions, tous ces monuments portaient le seul nom de la ville de On. Je nhsiterai point prtendre que On tait le vritable nom de cette ville connue aujourdhui sous le nom de Tell el Jahoudi. Hliopolis, dtruite et ravage par les Hyksos, parat avoir cess dassez bonne heure dtre une grande ville. Probablement le temple est rest, mais la ville a t transfre un autre endroit qui me parat tre Tell el Jahoudi. Strabon, dans sa gographie, faisant la description dHliopolis, dit : vrowa Ss-rlv V j -tou 'HXioo -Xi; zt x<i>|/.are; ijioXi'ou xei|xvrj, cest--dire : sur une colline considrable (artificielle?). En visitant Hliopolis on verra que la ville tait au niveau du terrain environnant; la base de loblisque mme, qui est encore debout, se trouve peu prs T50m au-dessous de la terre. A Tell el Jahoudi le terrain est rapport et il y a & ou 6 ans encore, on pouvait voir des collines artificielles dune hauteur considrable, toutes couvertes de constructions anciennes. Prcisment parmi le sable et la terre, formant les collines ou plutt la colline artificielle, car, autant que j ai pu en juger, presque toute la ville tait btie sur une hauteur consid rable, j ai vu beaucoup de fragments de pierres, portant des dbris des noms de Ramss H et de Ramss III et dautres avec des traces du nom de Seti Ier. Quand on a vcu long temps au milieu des temples et des tombeaux, on ne se mprend pas facilement, et la belle gravure du rgne de Seti se reconnat de loin. Je sais davance que mes ides seront svrement attaques, et j ai rflchi longtemps avant de les publier; mais les fautes que j aurai pu commettre serviront peut-tre attirer lattention sur On et Onion et pour claircir la position gographique de ces deux villes ou plutt de cette ville. Certaines raisons mont empch jusqu prsent de publier le fait suivant qui servira pour appuyer mes suppositions. Il y a quinze ans, un voyageur amricain, lhonorable M. S h a w (de la Californie) avait achet une pierre (grs compacte rougetre) portant sur le devant et les deux cts des inscriptions et sur la surface le plan grav en creux assez profond, du temple dOn. J tais forc moralement, de mabstenir de toute publication. Aujourdhui, que M. S h a w lui-mme a fait une description grosso modo, et comme j ai appris que la pierre a
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t vendue ou donne un muse de New-York, je ne veux pas tarder plus longtemps la publier daprs les dessins faits par moi autrefois. Le plan mme du temple est donn par la planche III. La longueur de la pierre est l*12m , lalargeur0 8 6 m etlpaisseur 0-281 "; le creux du dessin est peu prs de O06m . Lescalierdouble x est taill en pente ainsi que les trois rampes y,y, y Toute la partie / est de 5 6cm plus basse que le reste du et par suite le creux de a etbp lus bas que c, et Lensemble du plan est asse comprendre, mais bien moins les dtails; les seules parties qui me paraissent se prsenter clairement, sont : a reprsentant le sphinx, bune statue et c lexplication de d et e. La largeur de loblisque sa base est de l ,88m ce qui donne pour le plan les dimen sions suivantes : Long. tt. 35,18in; larg. tt. 26-94m; long, de la base du sphinx a long, de la base de la statue b 2-82m; long, de d 6*24m; long, de e 6 58, paisseur 4*36; long, de lescalier 8-72, long, des marches 2,26m; larg. des marches 0*87m . La longueur SlS en proportion la largeur 26-94In me parat insuffisante et me fait supposer que la pierre telle quelle existe ne forme que la partie antrieure du temple grav sur la surface. Tandis que les deux cts et le devant portent les inscriptions donnes par la planche IY, le dos est lisse et soigneusement travaill, ce qui permet de croire quune pierre semblable tait rapproche de celle-ci, donnant ainsi le reste du temple. De lautre ct linscription est assez complte en elle-mme et ne parle que de constructions et des parties du temple indiques sur le plan. Ct A. %
Vient le roi Ha ma men vers toi Toum, Cheper Ra, Harmachis; il vous remplit de lhuile, sortie de lil de Horus.
Que vienne le roi Ra ma men vers toi Toum, vers ton autel,
1) Dans la stle de Piankhi le roi, racontant sa visite Hliopolis dit, quil a mont l'escalier du sanctuaire. S'agit-il du temple ou plutt de lescalier tel quil est reprsent sur le plan?
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Plaudit
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Planche
IV .
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Ct B.
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Le dieu bon a fait ce monument son pre Toura, Cheper Ra en lui faisant un sanctuaire auguste autant que lhorizon du ciel, un vrai reposoir du double horizon pour les matres d'On lorsquils se reposent eu elles comme Atoum au ciel. Ct C. i i dessous le roi faisant des offrandes Toum et Cheper Ra. Le dieu bon a fait ce monument son pre Ra Harmachis en lui faisant un temple de bonne pierre de taille, deux pylnes en pierre blanche, deux portes en bronze, deux bases (de statues) en pierre de taille, deux oblisques en granit, tablissant dans On lhorizon du ciel; les esprits dOn se rjouissent en les voyant. La pierre mme a t trouve prs de Tell el Jahoudi quelques mtres en dehors de lenceinte Ouest, o elle a servi de pont un des petits canaux voisins. Elle a t tire par les fellahs de lintrieur du Tell mme, mais on na pu mindiquer lendroit exact. Je ne peux croire que la pierre ait t trouve Hliopolis et transporte de l Tell el Jahoudi, ni quil sagisse dun temple de ce genre construit dans ce dernier endroit; je reviens plutt lide que la ville de Hliopolis a t abandonne aprs les campagnes des Hyksos et transfre Tell el Jahoudi et cela, autant quon peut le voir par les monuments, trouvs en place, probablement au temps de la X IX e dynastie. Seti, lauteur du plan, aura fait les rparations et constructions nouvelles devenues ncessaires au vieux sanctuaire et dpos la pierre comme table commmorative dans le temple ou palais fait par lui Tell el Jahoudi. Lextension des ruines Hliopolis nest pas trs considrable, et la ville en dehors du sanc tuaire parat avoir contenu seulement les maisons des prtres et autres employs du temple. Pour savoir si le temple, ou une partie du temple, tel quil est dessin sur la pierre, a rellement exist, il serait de toute utilit de faire des sondages prs de loblisque encore debout Hliopolis. Une fouille de 3 4m de profondeur, et une distance gale autour de loblisque suffirait pour amener un rsultat. Actuellement on voit encore de grands blocs en grs gisant sur lemplacement de lancien temple. Malheureusement les fouilles ne peuvent tre entreprises au moment o j cris ces lignes. Il faudrait attendre encore 4 ou 5 mois pour viter les infiltrations qui sont rduites leur minimum pendant ltiage du Nil. La communication prcdente et les ides y dveloppes sont faites sans prtention; que des personnes plus savantes que moi ltudient et tchent den faire ressortir des faits plus positifs et de nature dterminer exactement la position gographique de la plus ancienne capitale religieuse de lgypte.
L
e
C a ir e ,
dcembre 1885.
E m il e B r g s c h -B e y . 2
Recueil, VIII.
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10
F ragm ents
FRAGM ENTS
DE LA
E.
A m l in e a u .
(Suite).
EXODE.
C h a p.
XII.
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11. CTeTitAOTOMq ivreie epe item^ne Mnp epe neTitTOoire npATTHTTn epe Tno'epoo (wcj iteTitff'x. iiTeTitOTCOM MMoq OTCROTa^n ac.e
rrac^ a
ne Mn.oeic.
12. ace a iio r ^ r k t eoA.n khmc iitc io tk u jk (sic) t a m o o t t ntgpn MMice him m u k a ^ uhhm c acitt ptOMe uja r t iik nTAeipe k o tk a f it itOTTe (icj THpoT ukhmc neace nacoeic. 13. itTe neqcttoq ujtone itHTit tiOTMAein ejpAi eae.it iteTitm nAi tiTtoTtt CTeTito'oiAe i i j h t o v h t AitA T T eneenoq itTAcnenA^e mmcoth h tc tm nXirH ujtone h h th eqeT t h t t u eon o tm o t ace
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C ha p.
XVI.
1. v tc o o v r x e e&o\^tt e \ e i a c tc o o v r c e i n&i Tcvnfet'toe'tt m p c nnujnpe MnmA e$jp*i c n x M t n c iR n x i eTRTM HTe item nKA^ rtRHJAC. 2. ACRpjtpa n<ri TCTHAewrH nnujnpe MnmA e^pfei ex jit
3. v to
mcovchc mr
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n ex A T a t m i nujnpe a n i n ^ x e
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XXVI.
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m rt * cc r& acic mmoov r ^iat6 xcic c rtc m hotta cra t . mmo^ A oc
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n o v a te e $ o v n
n T v n o e CRTATTe(A)ftoK
epoq $ m n x o o v .
32. n t^ T ^ A o q e ^ p ^ i n R O T fi ireo T eq q T O
e M e v p a to o A e e e v o 'o o A e
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34. no$ioAc 36.
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4. &to nequjnpc (sic) ^ 5. n r a ti itooq &&& ^& &$ (0 CRCTOO'q ^ &^ 6. . 9^ 1. Tcqaaic < & ^& . TMITP&. 7. . .1 ^ ^ ^ nooTOTAeq Teq&nc noT^cq . 8. )
ato crct&OOt
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C ha p.
VII.
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C ha p.
VIII.
3. * ^ ^ fwc; & .
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13
7. at Aq^ ^lxoq Aq^opq ^ at) Aq^ jcocoq ^ AqR( noA ic neq nAfi 8. at AqAopq r a ta nxe no jai AqeOMTC c jo tr epoq at( Aqnco ^ixoiq ^
ta At ^ ia
nT^irToq eqovAe^ r a t a a nacoeic <con exooxq mmovchc. 10. AVO Aqaci *! M OVCHC ^ mhtoc.
11. AqTioc Aqxfifioc avo Aq^pAnTije coAn^KTq ^ *
12. avo movchc Aqncoj Am nne mhxoc & x k nAApcon Aqxioe MMoq avo iwqxoq. 13.
avo movchc
oitc
AqMopov nen
f#icj ATO) AqnC ^IXCDOT nen ^IXApiC RATA eTOTRATAAoq ej>Ai ^ a | MMoq.
1 OH CTOOTq 61.
14. a t movchc Aqeine AApm nequjHpe r a t o o t o t e x n 15. a t ) A q x i n<xi mo t neenoq AqRto m neqxKHfie ^ 1
eqntoxe AqRA^Apqe !() avo neenoq A q n A jjq t& acic AqT-
exjacM
n .
9. ATW nujnpe nAApcon Avcon eovn epoq Mnecnoq Aqccon MneqxHnEe m neenoq AqnAAq
1 .
11 19. Lacune dun feuillet. 1) Lintervalle a t publi par M . Eem an daprs des manuscrits de Tattam maintenant en possession de Lord Crawfohd.
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14
F ragm ents
20....................... Titennion (sic) a^Tio ncoT ^qT^Aoov exM. ne*vci&CTHpion. 21. * vcd netT H ^T nion
mix
mtc&ocic
mmwtchc .
e n \ o c Tpq
r t (o
24.
ato otrot
Mit ncoT &t ( nA^oc Tpq R qnM 1 R qtp ttjnwpe Rvn^TOt* t^ p M estM n ev o &t o t (o^
C h ap, X ,
J tn ^ o tic .
UJOT^Htlt CX(O T T MT&tl fwcj COTtl R01TRWT ItjgMMO M TCMTO efioA MHSeOCIC CM1T C nsc.otic otrec&ne n * v CTHKTq. 2. &to> o v rco t ^ q c i efioXiTM nseocic ewqoTMiM m m oot *ttco r t m o t mticmto cfioA M n s e o c ic . 3. \ t ) n e x t mcotchc ntt&pcon sec r m ne nty&see kit& nseocic seooq cqseco mmoc sec neTKn COITIt cpoi ne ^fH&Tfifio ttKTOV *T <0 HT* ^ COOT tt^TT n TCTn^COTO Tpc A /TC D &TMRR HKT. 4. A IT C O & M COTCHC MOTTC CMICRS.M Mit e \ l C R ^ A ntynpc RO^IhX ItOJHpe Mncoit M ITCICOT n&&pcon cqseco 6.
mmoc
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& T T C O <W irfi(O R ^TqiTOTT P*1 H nCTItOITC (sic) nfio\ ItTn&pCMfioH R&T* *C ITA. nseocic
ic r m ^ p
MncpORC OTS.C MTTCpajOfic A .T T C O MnCpnCO nnCTnOITC SeCR&C ItltCTMMOTOTTT COT^COCOT fiiej tycone cseit OTtTRMtoiH THpc ncTitcitHir s .c M TRCO T IITR nseOCIC pORJOT. 7. RTd) ItlCTltpOR^ ({M npo)ttTCCRTRH (MnMiwp)TTpiOlt.............................. 8.............................................................................&&pcoit cqseco mmoc, 9. sec OTrnpn Mit OTCiRcp& nitCTitcooq
htor ctc
Mtt ncRtgKpe
ctitmmwr
CTCTitujivnnoT cficoR
CO-rn CTCCRKItH MnM&pTTrpiOtl K CTCTH^ ItCTnOTOI COTlt Cne*TC!&CTKpiO!t *VCO RTCTIt^MOT &n nM OTltOMIMOn ne CMC CltCTltCcCllC&.
tmktc krctot ^ r a.tco
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C ninOM IM On
12. &irco mcotckc ncse&q nn&&pcon (sic) Mn nc C R ^p fncj Mn itc ^ M ^ p nojHpe n&&pcon cnT ^T cecnc cqseco mmoc n&xr sec sei nTC*TCi&. enT&cceene efioXn n co % i\ Mnseocic nTCTnoTCOM nen n&<&fi faic,) * tc ne*irci&CTHpion ncTOT^&fi n rc neTOtr&&fi ne.
13.
14. *vco nccT T ^nm on Mnncopse cfioX fi^treo nco'fioi Mn&$&ipeM&. c tc tr c o to m o v m nM&
CTOTR^ft nTOR RT6I ItCRUJKpC HMMRR Mn nCRHI THpq OTnOMIMOn Rp ne nRR Mn nCRUJHpC nT^TT&Rq
RHin efioXn ne-oircicw Mnovse&i nnn^gc (sic) MnmX. 15. ne^fioi Mn&ipcMR & T C O nccTH^mion CTnn cfioX csen nca%i\ nncoT CTcenTq cnncopst
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15
( 1 ) ^ h a t a nacoeic stooe . Aqtf'ttftT eeXtA^Ap i*ejeep eqacco , 17. & & ; 9 ne n e i a nacoeic ! (sic) & &9 e ^ p e i efioX jenacoeic. 18. ! r e p 6 \ { necnoq ^ & M . nacoeic 90m . 19. eqjgeace jen jacotchc eqacco ene jenooT ( \ jenacoeic nei tycone ! ^ ^ OTCie e & () n e i qpeneq jenocic.
20. e jecoTCKC en^juB eqpeneq.
C hap.
XI.
1. eir nacoeic tge e jecoTCKC eepcon eqacco . 2. ujeace net ne & ^ ; 1 ^. 3. peTq eqreire eiei & eqceT&e 911 nei ne . 4. efioX^n nei ^ 0X911 .911 eiei ^ n e i jeen & peTq ^ en n e i * ne. 5. ^ peTq n e i & e^p e i peTq e n n e i < ne. 6. ' n e i e p e i ep erq en n e i * ne. 7. npip peTq qxeTe eieiA eoX n e i e c nqceTe en nem e otara ne. 8. ^60X911 neTeq 9 ^ nei * (ne). 9. n ei eoXjn 911 9 OTOjeOT. 10. 9 . 91OOT 9 9 * 9 ne^ueepoc &9 * & 9 ^ t^ k 9 9 njcjeooT t a i . . &9 9 . 12. 9 . jen * 91C 0OT n e i ne. 13. nei eTemeqoTOT 9 9 nceyjcone & 9 ne . 14. jen jen & jen epoq. 15. jen jen nXepoc jen .
ygHqe
911 9 * 9 ne^ueepoc n ei -
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16
16. n&H<r Mn ItCTTItTCOK epoq.
F ragm ents
17. A.tri ntlTHTIROp^J CTC n&M n e Mil HR&T&P&KTHC & T T C O rlcoi. 18. mu uRtTKiioc Mrw nneXeRMt e re nepiM ne Mit nnoptyipicon. 19. nepcoa^ioc exe n e wtrco n t ^ i x p i o n mu nexxnxam epoq &to> n en o n c Mit
TitvRTepic eTe Torin^w T . 20. tr nexxnxcon xnpov itoxe. 21. k m nexexn&ovoMOr n nexxnxom e n ^ X ^ T e nexMOotye eaen qxo novepitxe nexepe exnX nexMOOtge eae.it qxo noxepnxe etregjtone
hhth
pfi n m e np^TO-tr etrqao'e n nxov iac.M nn&. 22. .v<o it*.i itTTHMTOAor e&oX
h jh t o t n e
fipoTjfOc Mit n e x x n x o m e p o q
tco n e tg a t e
Mit
n e x x n x o m e p o q .vo> n e iO M & ^ H C Mit n e x x n x o m e p o q . 23. itR& ttiM e q o rc m o t no.X itx e p e q x o n o x e p n x e r m o o t e r e ty o m e (sic) n n x n n& oxe.
24. tro) eT ex itras.o>m n km ovon niM exiuwatco ettexMOO^x nitxotr qn&tyome eqat&M tgo. n n x npotre. 25. ^xio otron itiM exnoqi n nexMOOvx nwTotr eqeuj com nneqoixe &trco eqetyome eqac.ojM tg*. nn&tr npotre. 26. tpw tt nxnootre xnpotr nexepe p&xq noxe ewtrco eq x ^ v e eieifi t&oX eitqc&xAe !^e m i exetgom e etrac.&M nnxn o ro n niM exn&ac.o> enexMooxx n nxov eqetytone eqacwM uj. nn.x npove. 27. wxco itR*. niM exMOOtye iaen neq<Xiac. n neo n p io n xnpov exMOOuje tsc.it qxo notrepnxe exetgom e nat&M nnxn o ro n niM t x ^ x w enexMOOt t npotre.
28. wTo> n e x n & q i nnexM OO vx n n x o v eqetyom n n e q o ix e &to> e q etg co n e eqat& M tgo. n n ^ T n p o tr e n&i e v e tg c o n e n n & R ^ e & p x o n n n x n .
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eqetgcone eq.&M
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29. .x> nM etretycone exac..M nxooxxnxxn *tco eftoAn nat&xqe exMOOtge iac.M nn& xr&Ak Mn n n m wtrco neMC& neac.no Mnn&. 30. .vco xM TorXn (sic)
h
31. n M e tre u fio n e evat^M n n x n e&oAn nexMOOtge xnpotr iatM n n ^ oxon niM exn&ac.co
enexM OOirx nnxotr e q etg co n e eqat. M tgo, ir n T npoxe.
32. w Trio nn& niM eq n ^ e ep& i eac.cootr nenxkVMOT n nxox eqeujcone eqat&M e&oAn c rc tto c niM ntge h ovujxnn n ^ ^ p n o v c o r cneoc (tic) niM exqn&pco p M nnxq etreopnq n otrMOOT &T< eqetgcone eqat&M ty& nitMr n p oxe rt eqexAAo. 33. &trco cneoc (sic) niM nXXate nexepe ovon nn n&e ep& j epoq eqMnotrn tgome exat.M &irco nxcootr etreovoujqov.
34. o.vco G'inoircoM niM eui&xotroMq eptg& n nn& n x e iM in e ftorn e p & i eatcoq e q e tg c o n e eqac.&M *vco nft& niM e tg ^ trc o o q n n& nocon niM e q eu jc n e eq&M .
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35. *trco nR. niM epui&n otron n nwi cxmoottx e ep&i epoq eqe^cone eq.&M e n xp ip & .TC 0 en p> evey 9pu|copoT eoX ac.e ceae&M a.tree exetycone eTac.&M nnxn. 36. ui&xn otrnwoH MMOOir Mn OTrtym *trco cs^e enexMooxx
rhxott otcooxc mmoot
eqeujione eq&M.
37. epyi&n ovon x t n n a j exMOOTX n n x o x e ep& j eatn <rpO(T niM en)^xac.oq eqetgeone
eqxfiftmr.
17
39. epu|An OTon a.e mot eon nTnooTe equjoon nHTit epeTnOTOMq i\Tn&%(^ enenTAT-
mot nHTOT eqeujcane eqaLAM tgA nn^T npoTe atco neTnAOTCOM eAon neitT^TMor nHTOT eqetgtoM nneqoiTe &t(o eqeujcone eqstAM oja nnAT npoTe. at<o neTnAqi efion uctmoott hhtot eqe<roa eqatAM uja nnAT npoTe.
40. eqeuicoM
41. a t j atA Tqe him eqMOonje iatM h r ^ nAi eqeujcone nHTn nOTe m t) nneTnOTOMq.
atco hr&
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Anon ne natoeic nenTAqn t h t t u epAi m h ra rrhmc expAujcone nHTn noTTe at mior ^o taa n a to ic . n e nnoMOc eTe irrfcnooTe jrk n a t^ q T e mr iifTjH niM eTMOOiye rra^ . at atco
n q ^ ^ T e Mn \JfTjfH
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3. 4.
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5. eujcone a^e OTUjeepe Te RT&catnooc eceujcone e c x ^ M ujpco atco ceTAce nooT eceAAT m n e c n o q MnecatcoM.
6. atco eTiy&nat(R eo\ n<ri neooT MnecT&o eacn OTujnpe h eacn OTUjeepe eceeme nOTieifc noTpojuie exn atm n^HTq eT^Xoq ep&i n^AiX e^Tco noTMiwc n<rpoojmne h OT<rpMntg&n < w
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X III.
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2. a te OTpiOMe ep u jA n
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S. cpc nOTHK ^THq eiip tm nig&Ap n tq c u A b &t u ktc nq&> jgiftt nqoTfi\jg
nM ^em M n jp cq^fiiHT h ines'w m nujAAp MneqccoMA OT^pfi nccofi^ n e atco epe noirhk
4. ejycone epe iimacia ovofiji e*T m. nug^p Ancqco)^& &r(o n^pft e&iHtr h etteo'cofi efioA jm ncqjji^p mt e^ne ncqqw jyifie rqw eqoTofi^y nAi eqRpjepcojR h eqTT<o epe norhhA ncopat efio, jeneq^pfi ncAjyq hoot. 5. atco noTHH eqeitAT enjpfi junMe^ c&oiq aoot vit eicHHTe npfi creer h cqc^OAT MncqMTO eoA exne njpfi ujifie jr n^&^p M TieqccoM A &t) norKH eqenopatq on efioX nneC A jy q aoot.
6. mt) epe 110 th hfi ^ jH q epoq jtn je e ^ CAiyq itpoor itcen en& r &?( ichht epc n^pfi o ARp^p^M h eqTC ^iw ^ m a i njpfi pji&c m no|AAp Ancqc(ojA& a.irai epe rothhA HA^Api^e Mjeoq OTM^ein OAp lie ra i cocoq atco eqetycoj* nneqoiTe nqxfifio.
7. cjy(one a^e
ja
jeojUTq nqRAOApi^e MJ*oq eqeei j*n*.e^ cen crat ititA^pAq MnorHKfi atco epe niepeTC a^ t t epoq atoi eicHHTe a nj*Aein jyifie j* nujAAp jeneqccojAA. 8. epe n^iepeTC atAMeq ai otccoA ^ne. 9. atco OT^pfi ACttfi^ equjAitigcone noTpauee eqeei epATq MniepeTC 1 0 . atto epe njepeTC MOjyTq atco eicHKTe o to t\h eqoTOfiuj Acujcone jr npjAAp xncqccoMA atoi nTOc ACTpe nqei ot&auj efioA jutnejRTOn itTCApj eTOToat (p A i ^a totXh. 11. otcco& eqitAtoCR ne jr nujAAp xneqcM A atco epe niepeTC x& fjneq ttqnopatq efioA. 9&e qO nilARAOApTOC. 12. eujcone ^e n OTmpe equjAtuupe efioX xm s' nccofi< j* nujAAp MneqccoMA atco tire nccofi^ cofic MnjyAAp TKpq JAneqccDAA atm xeqAne uja ncqoTepnTe r a t a nitAT Tnpq jen^iepeTC. 13. epe niepeTC (sic) ^ THq epoq atco cichktc a nccofi^ ^cofic cfio\ cstJA nipAAp THpq Aneqc(t>MA epe niepeTC RAOApi^e jenccofi^ ate Aqnocoite Tnpq cnOTAig qo iiRA-OApoii. 14. at( ja ne^ooT eTqiiAOTm^ efioA. ^cocoq Atfi o ta ta u eqon^ n eqoroat eqeatcoM. 15. at O ) n^iepeTC eqe^ THq enat Ait eqoToat atw n at Ait tToroac. w e*ron eqeatAM.eq OTARAOApTOC ^Ap ne efio\ x c otccoA_ne. 16. eptgAii nATAn x t eTOToat h eToit^ cjeitTq atco itTe ncTOTofiuj ujifie eqeei epATq
jen^iepcTC.
17. iitc niepeTC jeopjTq atw eicitHTe a njpfi tgifie enoT&Atg ata epc niepcTC raoapi 3e jeneq^pfi nqpjeme itRA^Apon. 18. ATtt epu|Ait OTCApj h OTcpAq a ji Xaoc njwne m. nv^AAp MneqceueA atco nqjRTon. 19. atco ncujcone i\ m .a mrcauj a< ti otot\ r ecoTofitg h ecnope cc^OT&Atp n e c x p e ^ p c o ^ eqeei
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20. nTe
n^iepeTC.
n ^ ie p e T C M O u jT q
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u co co n e A q o T f iA p i e p e
niepeirc a t A M c q ate O T c w f i ^ n e n T A q ^ c o n e m n c A ^ e i t T A q m p c e o \ ^ i c o c o q . 21. eppiAit n^iepeTC x c aat epoc atw cichhtc *ne qco eqoTofiey eycone r^ktc ata>junc pfi ofifilHT jte^ce m. npAAp mncqccoMa atco itTOC tot\ k ecApApaiA epe n^iepeTC nopatq efioX
ACApiq nOOT. 22 ecpjAuiftttmc ^ e efioAM nujAAp MneqccojAA n^iepeTC eqeatA^Mcq OT^pfi nccofi^ nenTAq uipe neqcAuj.
19
2l ( < T >
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n u j ^ p Mncqc(MA natoirq
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25. epe niepevc n*v *poq ato>M MMoq *vc*>A ucA ne.
MM&ein
&to> neq^p& cqefim ? eAoAm mqu^A^p O'tcoA ne n&s WTAqnipc &o\^m. natovq epe niepevc 26. cpcgMi niepe-crc !^e n^T epoq ^tw eicHHxe nqujoon &n eqo?oAu| eMit M*n niepevc nopatq eAoX nc&tgq noov. 27. mt( epe n ie p e rc MopjTq MnMe c^ajq iioot n OTncopuj *^e eqajeaincopuj e&oX^M n ^ ^ p Mneqca>m& epe niepetrc ataM MMoq ovoA ncaA nenT&qnipe eAoAM neqacotrq.
28.
puA e p t g & n tto
mt
ncxMntopuj
e oA ^M .
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e T e totottAh M n e q a t O T q T e
e p e n ie p e ? rc
R & e & p q e M M oq n in e
x n e q ito v q
h o tcim
n xeqMOpT.
30. epe niepeirc n*v enpA a tw etc neqcMOT efifiiHT enn|<t&p MneqccoM. epe OTqco x e eqMopjy tgoon nnxq eq&M epe niepevc ac.<0M mmoq x e OTWUjq ne nccoA nTeq&ne ne h ncaA nTeqMopT ne.
31. &T6) e p ^ n n ie p e rc n&? enpA MneqoTangq a t w
en u }& & p M n e q c >m & & t a > o x rq c o eqM opvg n q ig o o n
m i
n jH T q
MntqoTwgq n ^ u j q nooT.
32.
e ic H H x e M n e & n.
n e q o T io u jq
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u jo o n
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M ite q O T to u jq n q ^ A A i n v
33. entg&*p MneqccoM^ eqeooneq eAoA neqoirojiyq a^e nnenooReq n o p x q eAoA nc&ujq nooT MnMe^ cen
chat . m
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epe n ie p e v c
34.
a ?( a
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ncopog eAoA
&n enuj&&p MneqctMA niepetrc eqen&e&pi^e MMOq a tw cqeujcoM nneqoiTe nqujame eqxAAiw*r.
35. f it OTncopaj !^e equj^nm opuj eAoA it<ri neqoTtoujq
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36.
e p e n ie p e irc iv a t e p o q M O ig T q
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A q n c o p tp
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n o T w tg q f^ p M
n n e n ie p e irc
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A q x d ifjR .
ep&i nHTOT n o T tt^ q ^qxAAoq epe npa>Me og<one eqTAAmr (sic) a t( niepeTC eqeRA ^A pqe mmoq 38. a t6 ) o t o o ttt
h
OTciMe ectg&nuiane m nojAAp nTeqcApj n<ri o t t o eqotroA^ ecMOTeAo. eicHKTe.................(lacune dun feuillet).
C h a p.
XIV.
8. nc&piq nooT.
9. &.T6)
m
nqgjcttne eqTAAiHT atw MnncA ha eqeAcon eoirn eTn&peMAon atoi nqcrco MnAoA Mneqm
nM e c^ujq nooT eqecoroiie Mneqqto THpq Teq^ne Mit TeqMopT Mit neqM e n 3*
20
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10. iTto j *
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26. ikV 09
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28. epe n j i i p m rco 6 > ( a nm ^ ct^h T q o'ix cacti jjHq & ^ to tk a k a o a p ijc eacn ^thc nTcqo'iac cacti ^ ^ & Mnecnoq ^^& ^ . 2D . n e n T A q { 9 ^ ^1 c q c R A A q 9 ^ 1ae.it ^ MMoq atco .............. (lacune de deux feuillets).
Ch a p.
XV.
^ 91 eqetgcone it
RATA TIM A RROTR ItTCCUjptO ATC OCRCTOC HIM CTCItA^MOOC ^iac.CO q CTCUJCOnC CTatAgM RATA ARA O ApC IA
itx c c u jp c o .
27. otoii niM CTttAacco^ eqctgconc cqacA^M atco cqeujcoM tmcq^oiTC nqeiA neqccoMA &{ nqtgconc eqo haraoaptoc uja . 28. C C U 9 A H R A O A p i ^ e a s .C C f i o A ^ l t T C C ^ p T C I C t tA C I l C A y s q I t 90 A T C O M IlllC A It A I c c e u jc o n c & .
29. a t 9 9 11900 eceaci ^ ch at < cpAxq .91 iitccrhiih I. 30. a t 1 9 iioftc atco ct9oXorattcoma 91 069 caccoc & . 01 609 TC9PTCIC HTCCARAOApCIA. 31. A T C O 90 tyconc H llU SK pC 609 RCTARAOApCIA ItCCTM M OT C T& C ARAOApCIA 9 09 ^ 9. 32. 1 (sic) '0 0 9 1 & . 09 nitROTR . 9 9pAi { a t necnoq 0 3 0 0 9 Tcctgpco 33. A T C O 1409 9 91 900
nuipco.
Ch a p.
9 1 CTIIAIIROTR
XVI.
1. A T C O natOCIC Rtf'! njynpc 9 & C9PAI nOTRC09T ttu|MMO 6 \ Mnacocic. 2. atco neace nacoic (sic) 90 9 cqacco ; yjAacc (sic) & 90 & 9 90 91 . 1 CT9ia T O 'l& C O T O C 9 ' & 9 tcrXooXc 91. . 3. T A I R A & C O R 9 & 9 | 6{ 9 9 O T O l X c CT90A O R A TTC O M A . 4. 1 1 & cqCTAAC 91 4 OTncpiCRc\lOH 1 atco eqeMOpq ^ h c ia a t atco OT^ia.Apic 9& 0 cqcRAAC 9iaccoq 901 901TC rAp nc ctotaaA atco cqccico c&oX MncqccoMA Tnpq 9 nqTa a t 9icocoq. 5. atco cqcaci ^ $ & 900 ^ 6
9
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22
F rag m en ts
6. a t o AApion eqeeine MneqMAce $ a nofce nqTofi^ eatoq neqni.
7. ) eqeati ^ ^
n q r^ o O T & efioX .!
& .
9. a t o em e
egjpAi A nofie.
&
a to
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efioX M natoeic
ato
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efioX^M neqcnoq ^
ato
eqeeipe Mneqcnoq n o e
m u jo t
cnTAqAAq cnoq
efioX ^ .
16. a t o eqeTofi^ efioX^n AOApc 1a nniynpe a t o efioX^n <m at one ncT noe t a i o e ^ j n *1. 17. a t o him a t eqnAfion ^ & ^
eqnoTe.
19. a t o eqepA nxi^e eatoq neqTHKfie nCAugq ncon efioXM necnoq nqRA ^A pife MMOq
L qTfifioq nt
e fio X n - o a p c ia .
a t o
20.
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22.
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^ njRTq
efioX .
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23. fiOR ^
^looq eqnA
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n fio o c e n T A q -
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23
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nqTcofi eatcoq
atco
n e e eatn
atco
eqeeico MneqccoMA n ca
eqeficon eoTn .
eTiofi nwTq
28. neTnAponoT a^e eqeygcoM nneqoiTe nqatcoRM MneqccoMA n at> k a i eqeficon eoTn .
29. h a ygeone ! uja e n e m nMecAugq nnefioT e* fifiie neTMijTTjfn (rie) atco cofi ^ atco nHT . 30.
m
1 atco
eTCTne^fifiie ^ ^ (sic)
neqeicoT e q e ^ icocoq n e i a a t
otcto Xh
ecoTAAfi.
CTceipe
Chap . X V II.
1.
atco
2. ate yyAate
noTatAi
cto Xorattcoma
ifioX nqTMnTOT
ha
eTCnoq .
eTeqoTC efioXM
o t c ia
uja at n (sic)
hot * tc ia
natoeic.
6. atc o noTKHfi ncor cnoq eatM efioX M n ato eic a t h eqeTAXo epAi eTC^noTqe m m a natoeic. 7. etgcocoT !
! ha
c t o t k
eqeygcone
uja
e n e .
1 h o t o X o ra tto m a h o t * t c i a .
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24
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9. itqTMitTq ep.M npo kitcchhuh MnM&pTTpion m % oq e^p&i aa&^ nacoeic npuAt e x e q o v r e m m oq c A o A m neqA&oc.
10. npcoMe npcoMe n nujttpe
m u ih A h
e p a > T it
equj&noxeM ^ t ncnoq ^ n ^ T ^ e n&o ep&Tq eatn t c v ^ t ^ h nn^O TM A&&T ncnoq iitm & r o c
c Ao A m
necA&oc. n c ^ p j niM u t neqcnoq atw &kor MMoq nnxn eacM itw ci^ C T H p io n
11. Te\Jr?3fK
n ^ i M atooc nnujHpe
mtuhA
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npocnAirToc
mi\
13. *wv<o nptoMe np<OM j n nignpe mtiihA ^ta> n nujnpe nnenpociiAxToe eitT^irjn epcoTn n m ^ a 'w p ' e<r<one noT *npion h o t r ^ A n t c^M roM q eqenoo^T tftoA Mneqcnoq trtt eqecen r a . e.6>q nqoAcq. 14. TeqnrXH ***P nCAP2 ne neqcnoq ^vco mxooc nnujnpe mihA ace rtc tro tim cnoq
nA&&ir nc^p 5 ace T e^ T ^ n nc^pj niM ne neqcnoq ovon niM e*rn&oto>m nToq neTOTn^qoTq e&oA. 15. iiVto TciJfTjfH eTn^otrCM nncqMOOTT fcj
k
n nenpocHAvTOC eqetgcoM nneqoiTe *wtj eqeacORMeq n ovmoot ^.vco eqeo'to eqac&M u j^ n n & r npo x e w Tri nqxAAo. 16. eqTMigcoM a^e nneqoixe ikTfia nqTMaceRM neqco>M& n ottmoot eqeaci nTeq&noMi*. eaccoq.
Chap . X V III.
1. a.tco nacoeic neac^q eovn en mctchc ('W c ,) eqacw mmoc n*q. 2. ace nj&.ace Mn ntgnpe timihA enacto mmoc n&T ace &non ne nacoeic ncmnoTTt, 3. nneTneipe r& t* neAnxe MnR& rrhmc enTfcTns'oiAe epoq oxa^c nneTneipe r^ t^ nemre M nR^ nw i iwnoR e^n^aci
thtttr
eovn epoq
5. eTCTne^pe^ en^npocT^cMfc. Tnpov Mn n&Rpm& Tnpox nxeTn^Tr n^i epe npcoMe n ^ T (sic) nqcon^ nHTOir fenoR ne nacoeic neTnnovTe.
6. npcoMe npcoMe oxon niM eqo npM nm eT eqcaps CTe c x e ^ e n n c nT^q n e n n e q ^ neqotroi eovn epoc eTpeq<r<oAn eAoA n x ec^ c ^HMOCTrnK *non n e nacoeic. 7.
T ^e^R M O C T nH M neuenoT
mtw t^ cxhaoctrh n x e R M e ^ T r
nnenff'oAiic eAoA
tcrm &^t
c'ep
Te nneRorwAn eAoA n T ec * cx HMOCTnH8. TACXH J^OCTnH n^iMe MneneiiOT nneno'oAnc eAoA T^cxHMOCirnH e^p MneneicoT xe.
9. T^cxHM 0C 'rnH nTCRCione nujneicoT n n\gM&AT nx&R etracno noxn Te h ovacno nAoA xe
nneRCT'foAn eAoA nxec&cxHAOCTnH. 10. t ^ h m o c ^ r h nTUjeepe MneRtyeepe u Ttgeepe nrcRUjeepe nnencraAn eAoA r t c c ^ c x h moctrh
11. twCXhj^octw h nTP*c neiMC MneRCKOT nnen<roAnc eAoA t eue one ^ p nujneicoT xe nnen(X<oAn eAoA n T ec,cx^ ocvllH12. T<vcxM^ocvnH nxccone mneneicoT nnen^oAnc eAoA toirioc ^ p k nxccone-Mneneicox Te.
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25
14. TAC^HMOCTAK Mncotl MneRI(OT KneR^O&nC e&0%. MT( nnCR&COR U)A T q e^lA C neHCTT^r!\HC ne. 15. T^e^HM.ocTrnK ATCRCJCHJROtTRK. 16.
t ^ c^ hmoctak ktcru) cAct
tc
nneRtoAn eo
t ^ c^ hmoctiih
17. T&e^HMoernH noTC^ijRe m .k Tecujeepe nneRtfoXnc e*o\ Tujeepe Anecujnpe u nTujeepe nTcctgeepe nn^RxiTc eorcoXn e&o nTcCACjfHMOCTnH nenoiRioc h neRpcoxie r&p ne atco otmiit*
vy&qT Te. 18. o?ciM.e eacn reectone nneRxiTC eco eTi nToc econ. 19. CwC^HMOCTItH. 20. &t < nnennTR eeiMC M.neTiTOTre>R
ckrotr kjrjrac iuicr ^ kroi^ c
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jm. j*n&p&n
22. A T T A > nn.CRK.ROTR Alt OTOOXPT MAA nKROTR KOlTCIJA.e OTOTe tAp TC. 23.
ato a t 6>
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24. CTpeTnceeq
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AllOR ^nAOatOT cBo 1 H MMO>Tt. 25. AT(A nRA^ AqatCDfJR &pOO'T AITM&e IIAT KTetTA!R.lRIA CTHHTq AtTA) ARA^ AqqeT ncTjAOoc ^i&iq. 26. (TeTne^A pe^ eitAttOMiAon Tnpotr
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THpoir OTk npM n't'M.e o ti^ c nenpocnA.'TToe eitTAqin eporrn. 27. nei&OTC CAp Tnpov *qac<oj*. 28. ace nne
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1. a t nacoeic AqojAe a a w tc h c eqco a a o c itAq. 2. ace uf* e ah TCTttAcwcH xwpc nitujnpe AnmA noacooc rat ace ujcone eTCTitOTAA ace
Alton ^ o ta a & nacoeic ncTimoTTe. 3. noTiw no***. j*&peqp OTe HTq AuieqeitoT mk Teqjc^^Tr &to n&c&6&Ton CTCTne^pe pooT ace a h o r ne nacoeic neTnnovTe.
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5. a t a ) eTeTn^AitQ9 A >A )T AOTCveiA itOTCTCiA fiicj noTrac&i jRnacoeic eTCTneT*Aoc e ^ p * i ecttjnn Recueil. VIII. 4
26
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27
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8. &( ^^ & ate & ne natoeie 9. eqig&nate neqeiovr ' qn & ^ &qate neqeiioT eqeigome eqo nenoj^oe . 10. eqpgemp * 1 ^ ^ & () .
11. & * 1 ^ qti
Ch a p.
XXI.
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20. eqo ^ eqo \ {& qn neqA&X >> 1 * OTatoeiT . 21. ujoon ^ ia a q ( () () nneq$n(Tq $) *(1) MneqnOT(Te ate ) icocoq ^ nneq^ttTq $ & MiieqnoTTe . 22. < * 1 eqeOTiOM. qti . 23. nneq^ neqoTOi *^ ^ nneq^ivrq * ion ate vat Am ^icocoq & nneqatco^M MneqnoTTe ate * natoeie . 24. & neqcgnpe & .
Chap.
XXII.
1. & natoeie bqujbate eqatco n^q. 2. ate b atic neqigKpe ^ & ^ && qti & natoeie. 3. * atic eqn&^ neqoTOi ^ ^ . Mnatoeic TeqMi&e&pei& fiatcoq ^ mmoi natoeie. 4. ^. & ! eqeoA^ eqo * (sic)
4*
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C hap.
XXIII.
p&i m nujopn ncoTMni^qie at in ^ npove ^ ^ Anotocic. 6. n & nui a ne ^ Mnatoeic c&cgq nootr a tt
7.
n u jM u je .
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M M Oq noov TAAoq e_pAi. 12. avo () Mneoov & novecoov atAin nwTqeqn ovpoMne eAAq hoAoravtcoma Mnatoeic....................
C hap.
XXVI.
15.
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a v o ^n&OTO)U)q Mnctouj nujOTUjOT neTnRA ^n A T peqp
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21.
on CTeTntg&nTJM.nea^eire
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n e ^ ^ q ncon nA& ititeTnnofie. 25. &t) ^it&eiite nOTCHqt eac.it TwrTit ttecn&.ac.iR&&. a a itii etia.i&eHRH ctc*
Ttte&coR {OTit eneTJM.noAic itT&TtittOTr fsic) e^OTrit epovrn novAOfl* &ti ^n&n&p&a.ia.OT jamcoth eTOOTOv nneTnatiaceeTre. 26. expeeAiAe m a o itr qjM . nTpec*j*Re t k t t h it< 3"i OT^pe itoein &.tco m h t nc^iAte eTtTtotf' niteTnoeiR n ovTpip r o tc t n c e ^ nncrnoeiR
51
o tu ji nTeTnoTCDJM. uTCTnTMcei.
27. eac.it it&i a^e oit eTTitu|&tiTMC(OTM nccoi &AA& nxeTnMOOuje ejOTrn epoi nreTitujHtg &tt. 28. & ror $c ^it&Atooyge itJUMHTtt it OTetrMOC &.tg> $n OTrcooirTit &n wito ^n&neak.eTe mmcot
nc&ugA ncon
neTnnoAe.
nneTitugeepe nTTttoiroMOT.
otc
eoA nnei-neienipe
a aothc
M.ecTe TKirrn.
XXVII.
.jM .oq ^covre jM.neqm eqeoxo> AnoTHn ^ ot jM.n&T 15.............. nT&qT&Aoq a^e eneuT^qepnT jM m tq ^ A H e ^ p * i eatcoq.
16. nqujcone n&q eptg&n npcojMe a^e epwT jAnacoeic e&oA$n tccoujc itTeqRAKponoMicv t ^ a h
t m o t nc&Teepe n&T.
17. eujeone a^e ac.m Tepojune arri eAoA eqygootT&o nTeqccouge eqecMttTc r&.t& Teq^jMn.
18. encone a^e n{&e akhc& rrco eoA eqtg&jtTA&o itT tqcttjge r ^ t& Ttq^A H epe n ^ ie p e v c con (ep)oq j*neq$&T enRecee(n)e npojene nreq^JRH. 19. n o tc itc a^e tq u j^ n ^ ccoTe itTeqco>$ye n<ri n e nT&qT&ftoq eqenpocTHoei jM.notren it^OT
jKJijkT eac.it Teq^MK itqujome n&q.
20. eqTJA^ corre ae nTeqcouje &AA& n q ^ tccoujc eoA nRepcojM.e nneqROTq e^- ccotc jm .jm .oc. 21. &AA& Tccouje epuj&it xepoM ne jahrco e&oA ei eceujcone ecoT*A& A n x o e ic n * e a r r & ( enT&irnopac.q eftoA itcom enOTHw expeqp ato eic eaccoc. 22. engome e&oA^n rccouie ttT&qTOOTrc enov e&oA &n t c qn. xccoige nTeqRAtponojM.i& eqty&itepttT jAnac.oeic. 23. epe n^iepetrc con epoq jartcA oc r t ^ a h {Oot ta a & ? e c o T ^ jenacoeic. 24. &trco
rr &^
25. TCfeTeepe eccujcone itatOTCoT n^oAoAoc itnuji tota.vA, 26. mtc uipn M.ice r i j a eTtt^^yoine j n neRTnooTre eqetyome Mnacoeic nneA ^^tr rAAoq h e p T AAoq eojeone OTMewce n e engome otpccoot ne cqeugcone jM.nac.oeic.
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30
27. t j g u n t slc tBoA n iit Akoot
F rag m en ts
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30. ptMHT him eAoAgj* n n ^ m ne<rpo<r mi\h&^ &t) eoX^M nn&pnoc Mnjge eu-eujcane eirO'ret&A. 31. tjy a m t n otrcwTt epjg^K n p a iM t................. ....................
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44. htt<tm n u jin e etiT&^jyi n eqtgin e it<ri mlotchc j*n n&&p<k>n attco n&p3 *>n muuk& ne jmhtcttootr (sicj npoiMC tie OTpoiMt R&T& (Ji t Xh ito^tT R&T& HtJ>vAooT nnwi nnevn& Tpm.
45. ATTio & qeipe n c i no'M n a im e THpq nnaiH pe MnmA. mh Teva'OM a tin xotcotc npOMnc e m otrott niJM eT nm r e&oA ecp
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31
C hap. II.
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tUOT^. JH ft TeT^OA & tra> n^p^on KR^Hpt tllOTX^ tlAACC^K njgHp^ RAJHin&^6. 4. Tcqi'OA n*i eiiTATi A neTtgme exeipe nvgqc T&tgre njgo mxi ce?tge. 5. neTn&uiome ^ itotkj t ^ tth K iec^A p mp( n&p^(K nnnjwpe n ic c A ^ p lugnpe nctt?&p. 6. Teqcojui nou enT^va'jui itevigine eTeipe t&iov T*qTe ntgo Mit qTOiruje. 7. &t ( cth^ ^ ooc iTOTtoq t^ t Ah Te njA&OTX>A &T(o n&p^coit nntgitpe it]&6o?(on e\i&& iignpe k^ aiX(h. 8. Ttq^ox km cktat^ a nevajitie eTeipe ktmot CAigqe nujo n qTOTtge. 9. otron hijr km rkt^ to'a nevigme e6oA.n m^peAo^K kioti^ a eveipe j*e tie T&ce nigo M it qiorpie juk kcctotk smooige nujopn. 10. avcd ht& i ' ju i& nTn&pejeoA.H nnujnpe n^poTrAnn nceigame i nc^ e^enT jeu T im M n&p^toK nniynpe n^povAim eAicovp mgnpe RWa.iOTp. 11. Teqa'OA km eKTATO'A iteTrtyine eTeipe njuie tacc nigo ak qTOTjgc. 12. *1r< kctk& jaooc iTOtrcoq Te nc^juiecon & treo n ^ p ^ ^ n nntgnpe ncirjuiecon
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14. &TO Kemjycine ^iiOTtoq t i ^ t Xh Te Kr^aw * t t c o KAp^o>K nnujKpe k^ mr. e^tc^ ntgitpe R^pMOTH. 15. Tiq<roA km iktat ^ m. neirajine exeipe njeeTK tugo mk cevuje juin tmot . 16. oiron kia ckt^ t ^ a nevtgme eoAjui Tn&pejmoAn eireipe nige tmot ntgo juin qTevuje juin TdiOT ncerooOTn mh t it ^ om e Mooye to juuee^ cn&tr. 17. &Ttt TecRHiiH jeiuenTpe nceqi &poc epe Tn&pejui6o\it nnA.eireiTHC n tjuihtc njui nKpejio\ h ne eTOTnAOTe^nAT kcitok> tk ejuioouje nTeie epe ota ^ itotk hot& r& t& k^t ^h18. & t ( iit&^ju ia nTn&pejmEoH nne^pMA e\ic&jui& itgnpe nnejuuotr*.. 19. Teqa'oj*. nou enTfc/ro'jui nevigine eTeipe njuie njgo juin qTovuje. 20. & t) nern&pMOoc iTOvn km t i ^ tk Te juuui&n&ccH & t t c n^p^ton nntgnpe nU)Hpe A^AXACCOTp. 21. Teqo'OjR n&i enT&Tra'je neTtgine eTeipe 22. & t (o neTn&ujme jTOvn feAi^&n nujnpe ni*eaw<oni&.
km t ^ t ^ h ju u r & & & cnoovc jkm^ cch
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24. oiron n u km KTTO'A neirgjine eo&n Tit&pejui6o\H nniipAiM eireipe ntge jen tgjuiOTn njgo kTri uje nceTcaovit juin Tdro'ojui ejnoouge i t o juuuie^ vgojunr. 25. &T6i nT& tjui& nin&pcA&o\K na^&n nceujcone i nc& njuiiT jun nntgnpe na^&n n^iecep nujnpe nn^jnic^M .
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26. Teqo'OA n&i cnT^vfl'M nc^jyine e m p e ncecnooTC ntgo jutit 27. nTitHir jTOvn n&i ntge.
n^npc ncjfp^.
28. Teq^OAi n*i nTM'fl'M, neT tgine eTeipe n$Ae OTe nujo An qTOTUje. 29. &T0) n m ^ o |(o n e woirwq (sic) t c ^ t A h t n e ^ ^ A e i fiicj &vo) n ^ p ^ n nnuynpe ne^^A Aei faic; n{9Kpc nn&iKMi fiicj.
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3. rai ne np&n nn^gnpe nA A pun noT nn nAi n e eRTATTAcov n * i enT&Tatcon e&oA nneTO'ix
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5. at( n atQ eic &qjg&ate 6. ate ati RTe^T^H rW nAq ncepApc^ eneqoTpjge.
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Recueil, VIII.
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3236. Lacune.
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39, ATi AqpjAxe no'i nneipiAxe (^ )\ () 4041. Lacune. 42.....................................................nae () eoX ().. 43. nqnA^iome
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21. . . $_ TMHTC 1* . 22. ^ ep<\i ^ . c&p^ n u eujace *qp nacoeic eac.it ^ . 23. & nacoeic oj&a . eqaeco uj&ace ^ . 24. ^ .&'& k&eipcon. 25.
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{ ^ e^Trt neTioMe . 28. a t w neacAq ne'i m tc th a c im c nacoesc AqTnnooT mmoi nei nApoi ne. 29. etgace r ^ t a na'i h a. 3042. Lacune, sans quil y ait lacune du ms. 43.
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44. a tco Aquj^ace n<Ti nacoeic ^ AApwn eqacco . 45. & ^ ^ neTO. 46.
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Chap.
XVIII.
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1020. Lacune : il manque un feuillet du ms.
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XIX.
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9. & movchc <ri Mno'epot n^i ctmucmto e&o\ Mnxoeic r^ta. ^e irrt natoeic xooc. 10. &T(o &qc(OT^ e^OTK n^i mcotchc mu &.&pam nTCTn^wm mhcmto eoi tiTneTp* * tio neac.*q h* t atc
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11. *t> . m w tchc qei e^pewi irreqo'iac. kqpcor nmeTpe^ ep&i m ncrcpcoE n cen c h a t &qi toA> kio^i m o o t (sic) cn&ujcoq &cc( n<ri T C T n ^ w rn mk nevTnoOTe. 12. e^Tto ncat&q n<ri natoeic nn^^pM mcotchc mu &&pcoti ac.c c t c atc m u c tm iic tc tc ctEo mmoi mtcmto e&oA. itn ^ n p e muih. e&e n ^ i tiTeTn&^i &it tiTCOTtt nTeiCTnM 'wrn eoTn e n n ^ nM n&IT&&q n&T.
13. n*i ne hmoot ttT&tr\'\oiH&, ate ^ tc a o t n<ri nujHpe MnmA MneMto e&oA Mnxoeic atco
qT& Eo cjpevi n H r q .
C hap . XXIV.
13................. ac.e tt&acoOT . . . . uc(?) ^*nkTikTOOT. 14. & tco TcnOT ^u^ncoT e^pM en&M& c ^ mot T^ac.! ujoac.ne nikR ate epe neiA&oc n^p evoc it o-ikH iuicoot.
15.
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16. ctccotm ctiui&acc miuiottc etcoottu uotcco cojtm ncratoce CTiiikT Top&cic htc nnoiTTe u OTmH epe ncqfiev <roAn eEoA.. 17. ^iiATikToq ikTco tchot ou ^iWkCMOT *tco nqtttkcoit cotii mi OTn o tcio t n^u)& eoA.u ituuoE *tco OTit OTpcoMC n&TiOTn eEotv nm qn&OTcoujq n n ^ p ^ H ro c m m co& & qn&tgcoA itti^gHpc
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18.
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21. kTi nT epeqiiM r en& ineoc kquoTq Teqn&p&6oXH n e & ^ q ace q a to o p ntfi ti& r m & otw ^
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22. &T(o eTujMiuiwne itecop n<ri en ujnpe Mn^noTpm u^ccTpioc n^M^M&A)eTe mmor. 23. & T C O &quoTq on eieqn&p^&oAn n e ^ q ac.e exo him ucth*ujcot\c epuj&n nitOTTe r& km.
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XXV.
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& ^^ nujHpe .
Ch a p.
XXVII.
19..................... fa>(n eTOOTq) ^ eftoA. 20. ^ e&oAfM ^ eatcoq aten&c nccoq n<ri . 21. ) nqnAAjepATq & ^ erem noTq ^ notremf & Mnatoeic eirn&ei &^ ) & & efOT 01 ntgAme . 22. ( .qeipe ntfi
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AqTAfoq epA iq ^ ] & MnfOT ^ . 23. neqo'iat efjp&i eatcoq &qcTrufiCT&. MMoq & ^ e M MCOTCKC.
Chap.
XXVIII.
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Chap . X V II.
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9. & mwtchc erne e o \ nno'epoofc Twpotp miumto eoA. mrscocic RApen itujnpe Tupov mrihA. atpco a t h a t epoOTr &qxi r<Ti r o ta nOT& M Rq<repco&. 10. \t ReatAq n<ri n x o e ic ra^m mttchc k c r a n<fep(& c^p M it&p(n mticmto cfioX
MitMitTpe CTCjApe^ epoq n o y ^ c m itnujHpt hratccotm RTe netrRpMpM T V o ^ixci rcctmmot.
11. at<o Aqeipe ii(Ti mcdtckc Mit a a peon r a t a * e r t a natoeic or eTOOTq mm<otckc ta i tc ee
RTATAAC.
12. avco ReacAv n<ri nujHpc mrikA. eoTtt m movchc ace cichhtc Aiuoacn a rta ro atacon efio.
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7. ^vco n a to e ic ty& ate nntpjA ja co tck c eqatco a a o c . 8. ate a ti jAiio'epcoft nrcootr^ (He) i ^ o t r eTCTRM*wrw r t o r jAn ^ p o i R a r c r c o r faicj a.v<& Q)&at Mil TR(Tp& ARtTATO iftoA. e C R ^ RReCAOOT ItT^TllTCO RTCTRd^iOCH AR RCtTlfiROOTt. 9. &
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10. ATto AqCtoOIT^ ftOTR n<ri JACOTCKC Alt AApO)R RTCTRA^iDt1 ARCATO eftoA RTReTpA AT
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11. a .tc o a. j a c o t c k c qei e^p&i KTeqo'iat &qpcor nxnexpA e^p&i ja n<repcoft ncen c k ^ t *qi eftoA n<ri AOOT flicj RAtt)(Oq ACC( tlO'I TCTRA^to^R JA11 neTTftnOOTC. 12. a t c o neat&.q n<Ti natoeic nn&jpJA j a c o t c k c ja k &&pcon ate exfte ate MneTnniCTeTe eTftfto
JAM .OI AR1ATO eftoA nilUJHpe JATIIh A Tfie nfiwl TTI1^LI ^ tl KTCOTK KTeiCTKO^COOK eOTK IRRA^ RAI RTAlTAAq RAT.
13. RAI R t RAOOT RTAR^XoriA a te ATCAjOT KG'! KUJKpe ARIhA. JAHCJATO l f t o \ AR!AOeiC ATto Aqxftfto ^pAi n^Hxq.
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18. ea^cojA qnAUicone nOTRAnponojAi* k c ^ t neqat& ate qnAUjcone.nOTRAHponojAiA. ( r i h \ ) x e Aqei cj>&i n OT<roAi. 19. qna^TCooTn eftoAn i&ncoft nqTA.RO jAneTn*OTat&i eftoAn xnoAic.
20. ato) RTeqRAT fcj eRAAA^KR AqROxq eTeqn&.p&.ftoAK neat&q ate otap ^ k nxe neo>noc ne ra.jaa.Ahr neTcnepMA k ^ t^ r o .
21. a .tc o nxeptqnA .T eK&meoc A.qROxq eTeqnAp&ftoAn n eat& q a te qatoop n<ri nenjAA. noTOo^
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21. tnnoAcM O C rtc onAicrnc niM itT O O T T M T T T tt natioop MRiopxMiHC M ntM TO efioA Mnatoeic jgrne ncqat&ate otrwujq Mntqxro e& o S V .. 22. ncep scotic ui(r)a^ mucmto eoA . Mnatoeic & .t M nnc& am attaatc thu* ta TeTn&ujane A A M A O eM ntATO to\ M A 9 C L O ICM it mu\ & T ( neiR& n& U J< nC ItH T tt M it R O T M & .A & M & T &M neM T O efio\ JA.nac.oeic. 2. eTeTtiTM Cipe a*.e qi nM TtTn&p nofie mrcmto eo\ Atnaeoeic &tco TCTn& coirn ncTnnoe ne e p o | M i (junteooT) tuttr. 24. (& t< itT eT tt)K > T a^e nnm mm^t&t tkttth nen noic t\T C T inw nocK T H ato e t i pcooTe nnernT&nooTe a t o neTnnv TCTnT^npo eTCTnee^q. 25. n3t^T n< ri nujnpe A ^pO T & H AjA.it nujnpe ac&^. nn&pMm(tchc exacto ja .ja .o cate a c r ^ ^ n&eipe H feT &o ^ e ere nen.ac.oeic ton ctootk. 26. Tnit& nocH CTH jA.tt nenwMe M it nenT noO Te Tnpov n&tycon n Mno\ic 27. acr^m^X a . e n & a t i o o p T n p o T cthk mto) cttuuj mhcmto e & o A M n a t o e i c e n n o X e M O c n * e t r e p e n a t o e i c a c to m m oc. 28. .T & MCDTCHC CTA^iCTA AAT ncXcfc^p nOTHH M it IHCOTC nUJHpt AAMPH M it A^p^ttA A M n & r p i& . A A e c J i T ^ o o T e m tukA. n e a c e mcotchc amt. 29. ace epuj^A nujnpe nj>O Tfinn M it nujnpe aca^. atioop ammhta Mniopa^annc ovon itiM eTnn ennoAeM O CM neM T Oe& oA . Mnatoeic m t> nxernp atoeic enn* M neTitM TO eoA . 6TeTAe(r^)ir miir*^ nt*& A & & a^ ( ^ ) noTM , A&M ^fTe. 30. (eTCTn)TM ac.ioop a^e eTnn ammhta ennoAcM O CM neM T O e& oA . Mnatoeic a t i o o p htct^nocH C T T H ma ttC T T ^ iO M CM T 6t AerTAO O Tt nujopn eptoTn eoirn enn& tt3& it& & n ncenXnponoMi p*a ahtthtta m nn& n^&it^&it. 31. ^Toroiai k k t i nujnpe npoT&nn M it nujnpe evatco mmoc ate iteTepe nacoeic atco m m oot Aneq^M^ taa& & t uTeie. 32. f e i t o t t Tnn^acioop ennn M neM T O e fto A . Mnatoeic eoirn . A/T> Tern*^ nan M neM < w n^M^je 2P& I nenpo Mniopa^nnc. 33. ^to ntgnpe n^eva^. mu nujnpe nj> O T nn M it rn^uje m^ ttk M M & n& ccn htc nujnpe mcacHty &M C O T C H C ^ U*T nTM nrepO Itcncotl nppo nn& M O pp& IO CM it T M ttT C pO An1 nppo A T & & C & R nR&^ M tt MnoXic M tt ncqTO tg MnoXic M nn& ^ ctk c o t c . 34. mt) A. nujnpe itt^^*^ hot tta^econ ma M n &ponp. 35. M it c> cp& pM n i^]Hp M *atACT0T. 36. M n& p& nM n &&i*&p&n noic eTatoce & t>en pe nnecooT. 37. w t & nujnpe n^poT&nn h c o t neceton mu eAe^An M n e^piMe^M. 38.M n&ee\M iHctrcotc M n ce& & M &c ^ t rm \ neTp&n atmottc enpM nMnAc n^i ct^vrotot. R c c a o I, Y 1 I1 . 6
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43
AVTioovit eoXit taa* Avei ejpAi CM A^eRRA. AVTtoovn e&oAtt ma^rra Avei ejf> A i eceM ionA. AVTioovit eoAn M ACovpovo^ Avei ejpAi eftAiiAA. &TTWOTn eo\tt araia Avei ejpAi enTOOv itt'Aa^e'A!*..
iu* a !x.oa !x.
34.
36. &t t (otii e&oAtt t*ecico nt'&ftep &Ti e^pM exepKMOc tient
&tc! e^pM TepH M O c M^p&n tm Te h^hc. 37. avtcoovii e&oA.it h^xhc Avei epAi ccop nT O O v jtovh ttne^coM. 38. avco AApcott H O T K H & eftoAiTM noirc^CA^iie Mnstoeic Aq&coR ejpAi eMAv A qM O v n TRe^ M e npoMne M m eo\ fcj ittugnpe MnmX eorc it(H K A ie) om nujopn ne( O T h)cot& MiteAor ('Vov). 39. (atco) AA pom neqittge M it ujomrt ov<Te itpoMne eTeqitAM O v jpAi it cop nToov. 40. a-tg AqccoTM tt<ri ^AtiAttic nppo ttApA**. avj nAi iteqovn^ ne m nKA^ tt^AtiAAit epe
ttagttpe MmnA. n& fi(D K eOTn.
41. 42. MTTWOTn efio \^n
avo attdovii eo\it < o p nToov Avei epAi eee^M CottA . ceM toitA ^tci e^ p M e iitd). avtcoovii
e&oAit
ccocor fW cJ Avei epAi eoAi e nenpo eaett rtouj m m < oa& . 45. avtcoovii e&oAn i*ai Avei ejpAi e^eo> ite'A a*.. 46. A T T W O T n eoXn ^eft( itO A fA . e^pM eeeX^ton nateA.AeAiM . 47. ikTTwoTii e&o\tt ee^M^n atci e^pM esc.M ttTOvem itA & ApiM M neM T O
48.
e&oA nn^&^T.
attcdovh eo\tt trroveiK itA & ApiMAirei epAi eac.it mma ntoTn m m cda < iac.Mmopa^Autc M neM T O efio niepix^ 49. ato AvovenAv atm mopAMtHC itT M H Te meciMioo uja jpAi eeXcA Tath mma itoyrn m m coaA . 50. avo a n x o e ic ujAac.e itnA^pM mcotchc ^i2cn mma novrn m m coa atm niopa^Aituc M neM T O eo\ ttiepi^i eqac.co m m oc. 51. ac.e ujAate Mit nujitpe miiih\ itr ^ o o c rav x e rtcotu TeTitAaeioop Mniopa^Atiwc eoirit enR A ^ 52. avio eTeriteTARO nneTO vn^ Twpov m nR A ^M neT ttM T OeoA . eTeTiteqcTe eo\ ititeTitAre iteveis^<o\oit novcT^ Tnpov eTeTiteTA RO mmoot itevcTH H Tnpov eveTiteqiTOv mmat. 53. avco iteTO vn^ Tnpov m naA^ eTeTiteTaroov avo itTTitovio^ p^i it H T q ai^ r^p htu M nC V R A lt O T R H pO C . 54. eTeTneaAH pottO M i M nevRA ^ n ovRHpoc rata iteTit^voove neT O w g eTCTiteTA U io ra t M nevM A nAMAje A V io tieT C O R eTeTttec^RO itAv M nevM A itAMAre ttma eTe neqpAit racor eftoA cpoq eqttAp na> u) eTeTitAR^npoitO M i eAp rata iteTit\>v\oove ititeTttnATpiA. 55. C T eT iteT A R O x c ttneT O V H ^ _pA i isc.m n R A _M neTttM TO eo ceitAUicone it< ri neTCTituiooc.*
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XXXIV.
1. & n a to e ic u)&atc ^ eqatco . 2. a te con n tu y ttp e fcj && ^ enn&^ ^ n&&n nttiycone i& * n^om^om ). 3. cn^ujcone n ^ i TRatc n c in uj& ^ ^ (
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5. A rto & ) a tm &&. 1 &&& tycone n ^ in ncvq. 6. &( ) ^ & n&u)(onc ) &&&. 7. & n&(i q)n&u)conc } () nneMiT a tm & & < )! wt ^ . 8. a tm ) t eficon e o * * to e n c ja m e < T eq m ) &.&&. 9. &T( nq&con e o T n ) ^ to cn&u)cone nTi T e q m & & & ) a tm ^. 10. . )! && ) & nujcw a tm ^ ^ ^ . 11. cenotei < ) & & &\& a tin & ) *_p&>i e a tn non& e n c e e i n<n ) . iatM ^ a tm & nuj&. 12. n c ee i no'i ) ^
e a tM
0 &..&&.
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W c & ^ nem & &) ) . 13. . & < . eqatco a te n e & ............
DEUTRONOME.
C hap.
I.
13..................................................e n ( 1)&. n&p^ion e a tn . 14. .to \TCTnor(U)& n i ateo a te ^ nu)& ate enT& natooq eot&q. 15. &T & iati e&oX ^ n e n & < hht m r c i c t ^ eTpCTU)one e a tn n e n &nujo e n &nu)e e n _en m pw { c& n p e q a ti it * ( ^ ). 16. * t o ^ t o h ^ ^ n eTOeiu) eqatco a te co tm n e n i ( 1) ^ .
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22. avo () ^ ! ^ epoi ^ ^ ^ 9.1? ^ . 9.19 119 a veo mtioAic ^ jo v n epoov. 23.
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25. Avaci 9 nevcyiac ( n)RApnoc 9 (. Avqi) epATn ate ^ nacoeic } . 26. ( (9 ) ^ \ ^ ) ^ .1 . 27. a t w ^ 911 eoAace nacoeic ja.ja.om nTAq efioX^JA.
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e 9 pAi eqoTn e o \.
emtA 9 pAi ^ Avneiyc 9 ' n ^een o c enAujcoq avo eqacoop a veo 9 < MnoAic u ja 9 ? a i 1 .
29. 30.
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28.
. . ^ 9. 9.
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^ ! c^pAi eneiMA.
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34. avo & nacoic 9 nneTnujAace avo 9 neq<TonT Aqeopn eqaceo . 35. ene ovn nneipcoMe 1^9 ! a .i & . 36. & ^^ n ^ i ^ epoq n e ^ n ^ n ^q ? etvT^qcon 90 epoq ja r neqneujHpe t o qoTH 9 nc& nacoeic. 37. ^irco
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90 ctja.ja^it. 38. ihcotpc niyHpe ueT ^ 9 ep^Tq ja jic rja to eoA h a i 90 e ........................
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Chap . H I.
6...............................(itX )h
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8. R f tt &K!AI A n e m i p i CTAAAT AIIRR^ llTOOTOtr ARppO CllAT K&AOppMOC HM (KTQ)00n All lOp^k.AKKC 3LIR C ^ I A ^ p p O C
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10. AnoXlC THpOT A AICCOp ATl T r^X ^^. Tnpc AK T& ACAR Tnpc 9* p^l eeeXjf^ A K ^cxp^cm AROXlC KTARTCpO Iltor lt T& & CM L
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12. Att RRA CTAAA1P AtlRXnpOnOAl AAOq A lteO m iO ) tTAAAT 3 tm RApo(tp) n \ l CTSOOK J a t a neccnoTOT fiicj Ane^MAAppoc RApnttH AT( TnAuje H^pOT&Hlt AK (rA!A.).
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14. itoeic &q>n } &&> een xikakoma en &n
i* x.m &^ & ^ epoq ! &^ cncTM vJfTjfH T&qui&3t.e n ^cpH m eon .
15. 17. neTiyoon ^ ix m
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ecvrn & n sto e ic na^Ta^q nam . 22. ^ 2343. Lacune. 44..................................................... nnujKpe . 45. nenetn *. motchc \ ! e& oA M ^ . 46. m ^ m eT nn e o T n e n n i m ^ h a eneqoTH^ n MMoq ! eoA m . 47. &1 M neqn& ^ ^ n> r & ^1 rata ruja .
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48. a tm n&ponp TeTpiatM neenOTOxr M .n e x iMiwPPoc n&pitcoit atpco jatM nTOOxr nCKm eTe ttToq n e &epMCon. 49. T&p&6i& TKpc Mit nenpo niopaw&nne nig* Mnpn a tm ^ciU L foe TeTReR>.
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it& T& trootr eneTitM&^ate p*i m. nooxr nooxr aten&e eTeTnee&o epoov* a t t c otiTeTit\.pe epooxr e&&?. 2. natoeie neTnnoxrre &qeMine nor^i^eHHH hmmhtr n 3 6> p K & .
3. nT n a to e ic eMine *m nTeiak.iakOHRH Mit iteTtteiOTe TwpTit TeTitoit^ (sic) Mnooxr MneiM*.
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M Ton m m o o x t nTene c jr . 16. & T r< o enep nM eexre ate neR O nM & A . ne m n u ^ rriimc & natoeic nennoxrTe rtr efio\m nM & eTM M M f fit O TG 'iat eeatoop mk oxro'& oi eqatoee eT& e nM & natoeie nennoxrTe con cto o tr eTpen^pe eneooxr nne&A&Ton *irco noT oq. 16. TMe neneicT m h t^kja^t n e c enT& n a to e ie neRnoxrre ton ctootr aten&e epe nneTn& noxrq ujcone mmor wxrco ate eTCTneeipe novno<r noToeiu) iatM n&i eTepe n a to e ie neR*
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oxra^e n e q M ^ X oxra^e TeqMw\ oxra^e neqM ^ce oxra^e neqq&i n^ oxra^e rnn niM nT^q oxra^e equjo o n MneTiTOTw.
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14. a W a M TIMA Tp nCOlC IlRROTT RACOTq fsic) pK OTl HRRlTO\lC KTA%.0 pAI OM TIMA TMMAT RRR9Al%. ATCO RRAip M TTM A TMMAT RO>q RIM ^RACOR MMOOT RTOOTR M TTOOT.
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52
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rrrcrcujotcom r nennoAic thpot MnpcMcppT (sic) mhchcoto jur ncRH pcn mr n c u n c f H tyeepc RMice rrcrcoot mr rcrccoot atco nepHT THpoT cTCTRcepitT mmoot Mit rctromoopia atco harap;jh nncTitiTiac.. 18. aA^.a CRn&o^OT MiiMTO c f to \ ens& oeic rcrrottc m rma CTRAcoTq Rqccoxnq rar ttfl'i nacoeic ikruottc iiTAK M it itenujKpe M it neRUieepc M it rcrmaA M it tcrmaA. atco RcnpocTH TO c nAi ctr rcrroAjc roct$>parc mrmto c&o Mitatoeic rcrrottc catR coq rim ctcrrai tootr epoq.
19. ^ THR 3 k.e CpOR CTMRCO HCCOR MrXctCITHC MRCOTOCItg T ltpeq CTCRRAAq CRORC_I9tM RRA.
20. epujAR nxoeic ^.c uriiottc o t c o u jc c& oA rhcrtouj rata ec nT ^ u j^x e kim m & r& t( rpsco o c ote cin^OTeM cpujAR TeR^T^H c r t p^hm i fit TenTHM!^ Twpcc rtcr^ t^k cr>
otcm Aq.
cujcorc 2k.e rma otht mmor rai rta n s to c ic rcrrottc coTq (sic) ctpcttatc ncqpAR itfHTq om rma ctmmat crcujcocot cor hcrcoot atco eoR rcrccoot Repc rsclocic ncuRO TTe rataat ti^K mrccmot R T A q c o R ctootr &t(o crcotcom fit rcrroAic rm& tcrthmia R T C R tT ^ H . 22. tt^ e rot<tac rujatotomcc atco otciotX tm t Trh\otomot neT ^& fjR rmmak atco rcttht eTOTWM i ha. 23. ^ tkr epoR cmatc ctmotcm CRoq cfioXacc nccnoq TcqtyTjH tc rrctrotcom tfc itTt\rv^it Mit ra. 24. nncTROTOMcq ctctrc RArq C2M RRAf ro-c rotmoot. 25. rrcrotcom M M oq sicrac cpc rrctrahotA tyconc mmor mr R C R U }H pc m rrcco r enujARCipe 3^e mrctuarot atco RCTpA RA q mrscocic rcrrottc. 26. rAkr HCRcpHT rai ctraujcouc rar atco rctotaa i\tor crcsc.itot ejpAi crma ercqRAcoTitq war r< T i nacocic rcrrottc crpcTcniRAXi MneqpAR m rma ctmmat. 27. atco CRCccqTc (sic) ncRO 'A i RAq !A.c r^taoot c f pAi cscm rc*tciacthpior mrscocic R C R R O T T ueciioq R R C R O H C IA C R C R A T q A T RT A C IC M R C -O T C IA C T ttpiO HM R 2C .O C IC R C R R O T T C RA q !^.e C R C O T O M O T . 28. O A pcf 2^ e a tco rc*ccotm n r c i p c RHujAatc TitpoT rai aror c^cor mmoot ctootr miioot sccrac cp c rrctrahot ujconc mmor mr HCRUjHpe u)A CRCf CRtyAitcipc MRCTcpARAq a t
21. nRCTRAROT MRCqMTO CoA MltaLOeiC nCRROTTC.
THpOT
epOOT Tp.RR?V.TpOROMl MltCTRAf MTICTMTO Co\ ATC O RrR^TpOROMl MMOOT A TCO Rt^OTCOf M RC.TRA. 30. ^ TRR X.C CpOR GTMTpeRRCOTe RCCOOT MRRCA TptTOTOT Co\ flH MMOR MnpRCOTe RCA
RCTROTTC GRX) MMOC RAT 3C .C CpC RICOROC CipC RAU| RCMOT RRCTROTTC CTpACipC C O . 31. RRCRCipC f i RAI Mn^COCIC 1IC.RROTTC. ROTC t^Ap RTA IlStOtIC M CCTCOOT RTATAAT RRCTROTTC 2 C .C RCTU|HpC MR RCTRCUSKpC (sic) CCpCORf MMOOT M nRCOT MMA_ RCTROTTC.
32. U)A2CC RIM C'VCOR MMOOT CTOOTR MROOT RAI HCTCRRA ApCf Cpoq CTpCRAAq RRCROTCO
C hap . X III.
1.
CpUJAR OTRpO^HTHC
2. H RMACIR RTCUJRRpe RTAqilCOOT RAR CqStCO MMOC 2C.C MApOR RTR^MUJM (sic) RR RCROTTC
RAI RTCTRCOOTR MMOOT AR.
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53
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54
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Chap . X IV .
1. nujnpe ^ ugoeiT ^ ^ co e x it & (sic). 2. . eOT&& M n^toeic h s lo c ic & ujtonc ^ eqeoTn eoAn ti^ ^ n o c n&i ^xlm. ^ .
3. (tic) A&&.T nOTe. 4. .1 . nnTnooTe ^ eoAn neooT OTCeiei o \^ t *
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5. &t(o ot(Toc Mit o tu jo u j Ati . (sic) ^^ Alt OTOpHA ^1 (sic).
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28. MititCA igoMTe a^e npoMne eneem e efioA MitpeMHT xwpeq itneKnettHMA nxe poMite HtTRAAq cpA i n iteunoXic.
29. atco qn A ein e no'i n X eT eix itc ex n n c R n o \ic eTe ace Mit M epic O T x e mh xeqnA.Tpoc h m m a r atco nenpocT fotTO c Mit nope^A noc mh x e ^ n p A ex n neRitoAic hcgotcom n c e c i aceRAC epe
n a c o e ic neRnoTTe cm o t epoR n neR&HTe xupoT .
C hap.
XV.
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ace OTXAtyeoeity npeqrco
ixh CAtgqe npoMne eneeipe ttOTt*co (sic) e&o\. 2. a tco xai xe e e MnenpocTArM A M nrw e& o\ e u e rw him homhx eepo (sic) mhctitotcor atco n e n c o n nncRujATq
1. n a c o e ic nennoTxe.
3. npjMMO x e
4. ace nncqujcone hhxr h < T i nexep rpco ace ex&e mujAace eqnA C M O T epoR no'i itacoeic iiennoTxe m hra exepe nacoeic neRnoTTe H A T A A q har n otr\tpoc expennATponoMi M M oq. 5. n otccotm x e exexnujAnccoxM hca n e p o o T M nacoeic itex n n o T x e e A pe atco e e ip e nneqna^o H xnpOT ha ahor c^hh mmoot cxooxr mhoot ace itacoeie ncRitOTxe hacmot epon rata e e nxAqtgAace hmmar. 6. atco e n e ^ ax eMnce nnenooT enAujcooT htor x e nnenaci eaccon eMnce atco eneep Ap^con exn O T M R M U je neonoc htor x e nnencp acoeic (sic) eaccon. 7. epujAn ota x e nneRcnHT tycone eqe<xpcoo hhxr n otci nnennoA ic m hra exepe n ^ .o e ic HHOTTe uataa har atco nnenxee (sic) neRHx efioA MMoq o ? x e nneneacn tooth eneRCon
k neTep o'pco
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9. ^
OTOTcon eneoTCon hxooxr HAq e R e x i (sic) nAq eM nce M nexeqnA Ae HAq r a t a neqo'pco.
xkr ff'e epon M npTpe O TttjAace eqnn ojorne m neRH xO TU jA ace hahomia enacco m m oc ace tm ujomtc npoMne m ht^co efio accoh xe cooth expe nen& A. nonHpeTe enencon exp o'pco nrxM^ nAq atco nqcoty epAi enacoeic neRnOTxe eT H H xq nqtyconc har hotho<x nnoe. 10. aAAa n ot^ e n e ^ ha atco n OTxeMHce (sic) e n e ^ nAq MMHce MnexeqnAAe HAq atco nneRMRA hht crha^- ha6 ace exe mujAace epe nacoeic hcrhottg hacmot epon n neR&HTe xnpOT atco n co him exennAi tootr epooT. 11. nneqcoacn t*Ap n ^ i npcoMe cqee'pco m ncRRA CTfce ha ahor ^con eTOOTR C Tpeneipe MnittfAace eiacco m m oc har ace n otcoh (sic) eneoTCon htootr mhcrcoh hhrc m h n e x p rpco iacM
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har mhcrcoh nftpAioc eTpenujonq k TAipAioc eqeep ma har hco npoMne n tmc CAujfie xe npoMne eneacooTq e&o\ mmor eqo npMe. 13. envy ah OTOTq x e eo mmor eqo npMe hhcrraa (sic) a^e equjOTeiT. 14. n ot^ e n e ^ ha M nexeqnA A e nAq eAoAn hcrccoot atco e& o\M hcrcoto atco eftoAn T C R p C O TH A T A -O CH X A qC M O T epO RH O * IH acO eiC H C R H O T T eC RC ^H A .
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19. U J Mice k im c t o t k a s c k o o t n neneooT n k o o t t see
M n seo e ic .
22. XX KToq n neunoic neseAM (sic) & o o t o n * e noTtf'oc \ (sic). 23. Sk.e neenoq euenATq s^e
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Chap . XVI.
1. eneA pe s^e & en eeipe ^ Mnseoeic see pAi m nAppe k t a r c i cAoAm k r a nuTq 2. c k c u jo o t \ ^ M nseoeic n n c o o t m n seoeic KACOTnq KAq neqpAn m .
3. 4.
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8 16. L acune. 16. ujOMKT k o t o c i u j n o o t t k im k t a r AepATOT (sic) e&oX m eTRUACOTnq (sic) KAq n a q n s e o c ic ^ (sic) k k a ^ a A a t u
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Chap . X I.
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LIVRE D ES JUGES.
C hap.
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ate ^ ^ n n e c \i. 12. ) neaee ^ A e ate nnecM nqatiTC q n e ^ n *q itn e c ^ d T&ujeepe n ^ q neiMe. 13. &T6 ) n ^ en ee neon * q ^ n*q nTequieepe n \ q nciMe. 14. x e e fto \ ^qiw ftc !! nTOOTq eweati jyu^H eo \ cciatM nqeu n * 6 ate ^ enn& e n e ^ noxreovre ^ * 4 ^ necHT nneTatoce 16. epoq
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17. ^ &q6 <on neqcon &t>t 6 ^ neTOxrn n &\ a te * . 18. ) ^ Mneqn^HponoMei 19. n ato eic nequjoon nneTOTrn
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ihcotc nujHpe hut h iimaA M natoeic OTp<OMe eqn ojcmhtx (sic) npoMite. A T )A T T C O M C q M ItT O X yH Te^R A npO nO M IA n O AM RACA^Ap M ItT O O T nftpAlM neT M
at) ToeneA Tttpc ctmmat acmot atotaot nnApn neTeiOTe Acnece epAi n<Ti ReueueA mrrccoot rai eTeMnoTCOTn natoeic at) neqcofi nTAqAAq m ninA. ( 11. at ) nujHpe mhihA ATCipe Mnnonnpon mticmto eBoA Mnatoeic atujmujc nnfiAAXiM. 12. atr) ne < O t Mixatoeic nnoTT nnCTeioxe nenTAqnTOT &oAm iira hrhmx atBcor ATOTAOT nCA nCR RCttOTTC efioR nnOTTe nneonoc C T R X T C epOOT atotcoujt kat at) at^ <T(M
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r k t o t a t ) T<riat
Mnatoeic
nccigoon iatcoOT
eenneeooT
nAT RATAM UTA natOCIC CO pR RAT AqoAlBe MMOOT MAT. 16. atco n ato eic AqTOTnec en npiTHC eatcooT a t ) a n ato eic r a o o t h t o o t o t nneTujcoA MMOOT neTRCRpiTHC 17. eBoAate
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LIVRE DE RUTH.
C hap . II. 11. AqoTxujB n<Ti fiowe eqatco mmoc k a c ace
n o t t a t o
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Mn t o t m a a t mix
t cocofie ne mi\otcofi at) epe noTfiene vycone eq^HR efioA nTOOTq Mnacoeic n n o T ie mixihA nenTApV muotoi eoTn epoq nrpnATe a neqTn. 13. utoc xe neatAC ace natoeic aio'r ^Apic nnApAR ace akcAc c o A t at c o A K U fA ate epAi enAiiT eicHHTe ^nAUjcone noe noirei 1 RmaA. 14. n ea te fiowc hac ace h^h a iwat rotcom ujcone efioAn noeiR atco nceTpceR (sic) totXaixm m n M a c ..................
12. epe n atoeic
(A suivre.)
E . A m l in e a u .
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Dr. A.
W ie d e m a n n .
Vor einiger Zeit verffentlichte ich in dieser Zeitschrift eine Reihe von Inschriften aus dem Musenm des Vatikan, welche das Eine gemeinsam hatten, dass sie insgesammt ans der sogenannten saitischen Periode stammten. Als eine Art Ergnzung dieser Arbeit mchte ich an dieser Stelle eine Reihe von Denkmlern aus der gleichen Zeit publicieren, welche sich in verschiedene^ Sammlungen zerstreut vorfinden. Nur durch eine Zusammenstellung eines reichen Materiales scheint es zu erhoffen zu sein, einen Einblick in das verwickelte Titel wesen und in die interessanten staatlich organisirten Beamten- und Priesterverhltnisse der betreffenden Epoche zu gewinnen. Diese Zustnde mssen aber von besonderer Bedeutung erscheinen, da sie es sind, auf denen sich das glnzend einheitliche System des ptolemischen Staates aufgebaut hat. Nur im Vergleich mit den ihr vorauf gegangenen Einrichtungen ist diese Verfassung verstndlich. Zu einem solchen Vergleiche die Sammlung des unumgnglich nthigen Materiales zu beginnen, war der Zweck des Aufsatzes ber die saitischen Texte des Vatikans und ist die Veranlassung der vorliegenden Arbeit. Bei der Auswahl der Texte ist ein Hauptgewicht auf solche gelegt worden, welche durch die auf ihnen erscheinenden wenig bekannten Titulaturen sich auszeichneten; doch sind daneben auch einige durch sonstige wichtigere Angaben bedeutendere Texte gegeben worden, ln diese Kategorie gehren gleich die beiden an erster Stelle besprochenen Inschriften. 1. Torso einer Bronzestatue von mittleren Dimensionen in stehender Stellung, das eine Bein war vorgestellt. An dem Grtel und auf dem vorderen Gewandstreifen, der von einem erhaben gearbeiteten Pantherkopfe gekrnt, zwischen den beiden Beinen herabluft, finden sich einfache Linienomamente und Inschriften mit Goldplttchen aufgelegt. Auf dem Grtel steht die Gruppe ( Dn lj eiQ e Zusammenstellung der Vor- und der Nachuamenscartouche eines gyptischen Herrschers. Die Inschrift des Vorderstreifens lautet Q ~ j ^ 1| B T ^ 3 S ( Q J L ] Der Knig von Ober und Untergypten, der Herr beider Lnder Ra-user-Ma-setep-Amen, der Sohn der Sonne, der Herr der Diademe men-mer-Pe-tu-Bast-sa-Bast. Das Monument befindet sich in der hbschen Sammlung des Grafen S t r o g a n o f f im Museum zu Aachen (Nr. 8 1 ) . Der Name dieses Knigs ist unbekannt. Ich selbst (Handbuch der gypt. Geschichte, S. 561) hatte auf Grund des Nachnamens allein, der sich im Katalog der Sammlung fand, angenommen, der Herrscher sei identisch mit dem als erster Knig der XXIII. Dynastie (Petubastis) betrachteten Pe-tu-Bast. Diese Ansicht erweist sich durch den Vornamen als irrig. Dieser Petubast hat, wie ein Text im Louvre (S. 4, 849; vgl. L e p s iu s , Knigsbuch, Nr. 612) beweist, den Vornamen ( g P ] , welcher auch sonst, auf einem Holzstck in Bologna Nr. 2135 in der Form Tfr O uftritt. Der Vorname des Aachener Herrschers ist dagegen Ra-user-Ma-setep-Amen, was an den Vornamen Ramses IV. oder Osorkon . erinnert; der Nachname ist dem des Petubast des Louvre sehr hnlich. Whrend die griechischen Listen der gyptischen Knige nur einen Petubastis kennen, liegen demnach zwei Cartouchen vor, welche diesem Herrscher
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entsprechen knnen und ist es, so lange kein reicheres Material vorhanden ist, unmglich zn entscheiden, welche die zu whlende ist, ob die von L e p s i u s aufgenommene oder die auf unserer Statue neu auftretende. Ebenso wenig ist es mglich den zweiten Knig des Namens einzuordnen. Form des Namens, Styl der Monumente, Art der Inschriften weisen auf die Periode von der XXII. Dynastie au abwrts bis in die saitische Zeit hinein hin, in eine dieser Dynastien gehrt also auch der neue Herrscher. Sein Auftreten ist wieder ein Beweis, wie wenig wir selbst von dieser anscheinend so wohlbeglaubigten und monumentenreichen Zeit wissen und wie gerathen es ist, sich auch ber diese vor weitgehenden Schlssen zu hten. 2. Menatfragment in der Sammlung S t k o g a n o f f in Aachen (Nr. 84 X Das Stck ist voll kommen im Style der gleichartigen Monumente aus der Zeit der XXVI. Dynastie gearbeitet, trgt aber eine auffallende Inschrift. Dieselbe lautet auf der Vorder- und Rckseite identisch . Auch dieser Knig Ne-ba-ka-u ist unbekannt. Man hat ihn mit Necho n. identilicieren wollen, da jedoch in dessen Namen stets das fehlt, so muss auf diese Gleich setzung wohl verzichtet werden. Aus dem Styl des Exemplares geht mit Sicherheit hervor, dass dasselbe in die saitische Epoche gehrt. Hiervon ausgehend lassen sich zwei Hypothesen aufstellen, einmal die, dass wir es hier mit einem thiopischen Knige, einem sonst nicht ge nannten Nachfolger Taharkas zu thun haben, oder, und dies erscheint, da das Denkmal aus Aegypten selbst zu stammen scheint, wahrscheinlicher, dass wir hier den gyptischen Namen des ersten Necho, des Nechao der Griechen, des Ni-ku-u der Assyrer, vor uns haben. Die Bylbe ba wre dann bei der Transcription unterdrckt worden, was bei den Griechen sich durch die Aehnlichkeit des bekannten Herrschemamens Necho leicht erklren lassen wrde. Wie dem aber auch sein mag, jedenfalls ist dies Fragment eines der interessantesten Stcke der Aachener Sammlung. 3. Libationstisch in Form einer runden, nach oben sich verdickenden Sule, welche auf einem viereckigen Postament steht; oben ein Loch um Wasser hinein zu giessen. Basalt. In Kairo in einer Nische der Grabmoschee des Sultan Bebars Gaschinkir (707 d. H.) stehend. Vorn an der Sule eine Inschrift in zwei von rechts nach links sich folgenden Vertikalzeilen.
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Der Verstorbene, dem dieser Altar angehrte, der Palastvorsteher Pef-nif--Neit, der Sohn der Nn-s-Bast ist uns sonst unbekannt, auch sein jedenfalls bei Memphis oder Hcliopolis gelegenes Grab hat sich bisher nicht gefunden. Der religise Text, den er hier verzeichnen Hess, ist nicht ohne Interesse; er zeigt, ein wie grosses Gewicht in der Lehre von der Auf erstehung zeitweise auf die Milch der Gttin Nut gelegt wurde. Sie war es nach dem Texte, welche dem Todten Leben, Gesundheit und Kraft verlieh und seine Beine krftigte, so dass er zu seinem Vater Seb gelangen konnte, der ihn dann mit seinen Armen umfing und seine
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Glieder, sein Herz und seinen neuen Wohnort in der Unterwelt salbte. Hierdurch gewann der Todte neues Leben. Der Ansicht, dass die Gttineu den Sterblichen, besonders den Knigen, ihre Brust reichen, begegnen wir hufig, so wird dies z. B. in Luqsor ausfhrlich von Araenophis III. berichtet; des Einflusses der Gttermilch auf die Auferstehung wird dagegen weit seltener gedacht, seine Erwhnung macht diesen Altar bemerkenswert!!. 4. Eine interessante Statue aus der saitischen Periode besitzt die Bibliothek zu Frank furt a/M. Es ist dies ein hockendes Granitbild, dessen Kopf abgebrochen ist; ber den Hnden stehen oben die Cartouchen ^ und und zeigen, dass das Monu ment aus der Zeit Psammetich I. stammt. Eine lngere Inschrift findet sich in neun von rechts nach links laufenden Horizontalzeilen auf der Vorderseite der Statue. Dieselbe lautet:
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?schk-t i
Der Prophet des Amon, der Stadtvorsteher und Gouverneur Nas-xep-en-Sexet, der Selige (2) spricht : Oh, die Ihr die Stdte bewohnt, die Ihr heute geboren wurdet und die Ihr kommt (3) nach mir! Ich bezeigte meine Liebe dem Amon, der die Kraft liebt! (4) Euere Huser sind voll Ueberfluss an Flle, weil er sich genaht hat. (5) Dieweil ich mein Herz mit ihm (mit Amon) erfllte, veranlasste er, dass ich geliebt ward (6) bei dem Knige.1 Ihr Priester alle, die Ihr preist Amon, die Ihr seht seine Schnheiten, sprecht iu gleicher Weise: Knigliche Opfergabe sei der Person des Stadtvorstehers und Gouverneurs Nes-xep-en-Sexet, des Seligen, des Sohnes der Hausherrin Sep-men-tas-pet. Die Persnlichkeit des hier dargestellten Mannes, welcher wohl Gouverneur von Mem phis war, ist uns unbekannt, obwohl er durch seinen eigenartigen Namen auch in anderen Texten leicht erkennbar sein wrde. Er scheint eiu angesehener Manu gewesen zu sein, welcher besonders Amon verehrte. Auffallend ist es, dass dabei regelmssig der einfache Amon, nicht die sonst weit hufigere Mischform Amon-Ra erwhnt wird; es handelt sich dabei wohl nur um eine gesucht archaisirende Form, wie solche in der Saiteuperiode hufig angewendet werden. Der Text trgt ein originelles Geprge und drckt einen sich sonst in den gyptischen Inschriften selten findenden Gedanken aus, dass der Mann seine Stellung am Hofe nur seiner Frmmigkeit und der Gottheit zu verdanken habe. Die Form der Hieroglyphen auf der Statue ist eine sehr schne, ihre Ausfhrung sauber und kunstvoll. 5. Hockende Statue aus Syenit von sehr schner Arbeit, die vordere Hlfte ist ab gebrochen. Museum zu Agram. Die Inschriften finden sich in zwei Vertikalzeilen von rechts nach links auf dem Rckenpfosten und in zwei Horizontalzeilen auf der Basis.
1) Die Zeilen 5 und 6 dieses Textes hat B r c o s c h , Hierogl. Gramm., 357 citirt; dabei wird das Monu ment iu Folge eines Versehens als aus der Zeit Psammetich II. stammend bezeichnet, die Cartouchen weisen vielmehr auf Psammetich I. hin.
Rccucil, VIII. 9
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RUckeumsehrift: H o M
IM W } (
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Welcher Gottesuame am Anfnge der ersten Zeile zu ergnzen ist, ist schwer zu ent scheiden, da zwei Nomen (14 und 21) in Obergypten den Namen QjS) fhren. Der brige v Text gewhrt mit seinen Ortsangaben keinen Anhalt, da diese Beamten ihre Priesterthtimer hufig an ganz verschiedenen, weit von einander entfernten Orten bcsassen, ohne dieselben thatschlich zu verwalten. Ob in der Vertheilung der Stellen ein gewisses System obwaltete, oder ob dieselbe ganz willkrlich war, wird sich erst an der Hand eines reicheren Materiales verfolgen lassen. Den Schluss der Rckeninschrift bildet die gewhnliche Saitenformel (vgl. Rec., VI, p. 119 sq.). Der Inhaber der Statue selbst T'et-Ptah-uf-n/ war im Wesentlichen priesterlicher Beamter und scheint keine Staatsmter bekleidet zu haben. 6. Basis einer Granitstatue von schner Arbeit. Museum zu Agram. Die Inschriften sind schn ausgeftihrt und die Reste zeigen noch, dass sie einem Monumente sehr guten Styls angehrten. Der Haupttext luft um die Basis, deren Vorderseite fehlt. Er begann in deren Mitte und lief nach rechts und links um hinten in der Mitte zu enden. Mit der Vorderseite fehlt auch der Anfang beider Hlften der Inschrift: a) (Links) 1 1 ^ Q ^ L 111i
..
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Ausserdem sind einige lnschriftsreste an den Beinen erhalten, bei weitem der grsste Theil der Texte ist jedoch mit der Statue selbst verschwunden. An dem Rckenpfosten stehen nach hinten die Reste von drei von rechts nach links sich folgenden Vertikalzeilen: j ..........
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A A A A A A A W M ^ A A A A A A ]/
S f - A nd e r lin k e n^ la o fe "
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D^37 / W W V AI
.......... Q P aDie biographischen Angaben dieses Textes ergnzen sich durch die Angaben eines Sarkopliages, dessen Bruchstcke sich in London, Oxford und Neapel befinden (vgl. die Publikationen bei N i e b u u r , Reisebeschreibung,1, pl. 3135 und S h a u p e , ISer.40f.; Ser., 76. Vgl. L i e b l e i n , Dict. des voms, Nr. 759 und 1257 und P j e h l , Recue, I, p . 198), nach diesen fhrte der Vater des den Namen seine Mutter den Letzterer Name ist demnach auf dem Rckenpfosten Z. 3 zu ergnzen. Die religise Formel an der Basis ist eine nicht gewhnliche, wenn auch ihr Inhalt an anderen Stellen wiederkehrt und sich die Wnsche, dass die Person des Todten unter die Verklrten und Vollkommenen gelange, dass sein guter Name auf Erden ewiglich bestndig bleibe u. s. f. auf den Todtenstelen und iu hnlichen Texten hufig ausgesprochen finden. Das eben erwhnte Sarkophagfragment in Neapel zeigt einige schn gezeichnete Scenen
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aus der Lehre vom m-tuat, begleitet von erklrenden Inschriften, doch bieten dieselben kein besonderes Interesse dar. 7. Statue eines auf seinen untergeschlagenen Beinen hockenden Mannes. Museum zu Berlin Nr. 2291 (287). Auf dem Schurz zwischen beit en Armen der Statue laufen von rechts nach links vier Horizontalzeilen; ^ | | ^ P <^: > Dana folgt eine Inschrift um den Sockel (vom): [1
f S B C ^ a l & s I P m i S i (rechte4 W T f f i ^ ! l ' ' '(links abgebrochen). Beachtenswerth erscheint in dem Texte, abgesehen von den Eiuftthrungsworten der sonst verhltnissmssig selten auftretende Titel des Amon, dessen Priesterthum der Sohn des Statueninhabers inne hatte. Anderweitige Erwhnungen dieses der Neith dienenden, daher wohl in Unter-Aegypten ansssigen Mannes scheinen zu fehlen. Der Eigenname der Mutter Keresd e noms, Nr. 1262 angieb er-Neith (nicht Keres-rep, wie L i e b l e i n , Dict. die anderen erwhnten Namen dagegen gewhnliche. 8. Knieende Statue, welche in den Hnden einen Kasten mit dem Bilde des Osiris hlt. Museo nazionale in Neapel. Die Statue war frher im Palazzo Farnese zu Rom und ward von K i r c h e r , Oedipus, III, p . 496 in freilich sehr ungengender Weise publizirt; citirt wurde dieselbe ferner gelegentlich von P i e h l , Aeg. Zeitschr., 1879, S. 147. Die Inschrift findet sich in zwei vortrefflich eingegrabenen Vertikalzeilen von rechts nach links laufend auf der
Die Statue stellte demnach einen sehr hohen Wrdentrger, Erbfrsten, einzigen Freund, Vorsteher der Tempel in Ober- und Untergypten, u. s. f. R-uah-b, den Sohn der Ta-Kernet dar. Derselbe bekleidete u. a. ein Priesterthum des Horus und es ist interessant zu ver folgen, ein wie grsser Prozentsatz der hheren Beamten dieser Periode ein derartiges gewiss eintrgliches Prophetenthum als Nebenamt versah. 9. Statue, unten abgebrochen, im Museo nazionale zu Neapel. Inschrift auf der Rck seite in zwei Vertikalzeilen, ber denen als eine Art Einfhrung eine doppelte Horizontalzeile steht. Dieselbe lautet: j j ^ ^ o i^ * o
[]
= Wir haben hier T wm. i <=> * 1 i i l v i. i o einen hohen priestcrlichen Wrdentrger vor uns, der besonders in dem Neith-Tempel zu Sais beschftigt gewesen zu sein scheint. Sein Hanpttitel Schreiber der Rechnung Uber alle Dinge, das heisst wohl Controlbeamter, im Tempel erscheint auch sonst fters in Bezug auf andere Tempel. So war ein General Hr unter anderem Schreiber der Rechnung ber alle Dinge im Tempel zu Memphis. Der Deckel des schnen Basaltsarkophages dieses Mannes, welcher durch die auf ihm angefhrten priesterlichen Titel wichtig ist, ward bereits von L e p s i u s , Denkm., III, 277 a publizirt; er befindet sich jetzt im Hofe eines Hauses (Bureau des H. PeHzns) in der Gamsaui zu Kairo. Der Hauptwerth seiner Inschriften liegt darin, dass sie zeigen, wie Hr prie8terliche Wrden an verschiedenen Orten, im 16. und 18. obergyptischen
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Nomos und iu Memphis bekleidete. Hieraus gebt hervor, dass es sich hier nicht um thatschliche, sondern nur um nominell verwaltete Aemter handeln kann, eine Sitte, welche in der Ptolemischen Monarchie zum consequent durchgefhrten Systeme geworden ist. Es war dies ein Mittel um die Einknfte einzelner hoher Wrdentrger zu vermehren ohne ihnen darum mehr Arbeitslast aufzuerlegen. Von einer historischen Rolle, welche der General Hr gespielt htte, ist nichts bekannt; ein General gleichen Namens, welcher ebenfalls zur Zeit der XXVI. Dynastie lebte, darf, da seine Mutter anders, Nefru-Sebek, hiess, nicht mit ihm identifizirt werden. 10. Bruchstck einer kleineren Statue im Museo nazionale zu Neapel. Inschriften auf der rechten und linken Seite in je einer Vertikalzcile und hinten in drei von rechts nach links laufenden Linien. Der Text erinnert in der Schreibart an die im Rec., VI, p. 121 A A A A A Awvyw QQ n aevq A n H ___0 \oJ / besprochene Statue aus dem Vatikan, Rechts: | l |j j ^ | ^ ^ ^ ^
Die Statue stellt den Ncs-ucb-iri, den Sohn des Pe-tu-neb-iri und der Bast dar, einen hohen Wrdentrger am gyptischen Hofe, der uns sonst nicht bekannt ist. Die Formeln entsprechen in Form und Inhalt dem Style der saitischen Periode, whrend die Ausfhrung der klein und nicht sehr sauber ausgearbeiteten Hieroglyphen mehr auf die Ptolemerzeit hinweist; aus der Uebergaugszeit von einer dieser Perioden zur anderen stammt demnach wohl diese Statuette. Der Text enthlt die Namen und die Titel des Mannes, welcher unter anderem Priester der Bast und Hathor war; Wnsche fr sein langes Leben in Annehmlichkeit und zum Schlsse, wie cs scheint, Bemerkungen Uber seine Stellung im Alter in Mitten der Freunde, als Grsser an Ehren vor dem Herrn der Lnder des Nordens und Sdens, u. s. f. Leider ist derselbe nur zu hufig durch Lcken unterbrochen, ohne dadurch jedoch sein Interesse ganz einznbssen. 11. Bemalte, oben abgerundete Holzstele im Museum zu Agram. Oben geflgelte Sonnen scheibe. Darunter links der sperberkpfige Gott Ra mit der Sonnenscheibe, durch die sich die Urusschlange windet, auf dem Haupte, in den Hnden Geisel und Stab. Vor ihm der Stab mit Fell, das gewhnliche Symbol des Osiris und das Zeichen Davor Altar mit Gaben und opfernder Mann. Darber sechs Vertikalzeilen. Zwei Uber dem Gotte: 1
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' *1 ] I ml , (icj ? ^ ^er ^ott Ba-Harmachie fhrt I I T III I L -1 I 1 I 1****** ( W ^ ll hier die Symbole des Osiris und ist dadurch mit diesem in der saitischen Periode als Gott der Unterwelt und der Unsterblichkeit ' e;cyjr(v betrachteten Weseu als gleichberechtigt behandelt. Die Stele stammt den Texten zufolge aus Obergypten, whrend sonst Ra-Harmachis meist auf heliopolitanischen Stelen zu erscheinen pflegt. Der Name des Todten Kemlen ist auffallend und von ungyptischem Geprge. Man knnte an einen semitischen
1) Im Originale ist hier und in der folgenden Zeile das Zeichen geschrieben. ^ quer durch das Zeichen
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Ursprung (vgl. z. B. hebr. oder SfcT JD j?) denken und annehmen, dass der Mann einer Familie angehrte, welche ihren Ursprung von einem der assyrischen Eroberer Aegyptens herleitete. Der ursprnglich semitische Name wre dann freilich etwas gyptianisirt worden. 12.Trotz ihres fragmentirten Zustandes knnen die folgenden beiden Texte gelegent lich zur Ergnzung anderer Inschriften von Interesse sein. Zunchst ein Granitfragment in der SammlungGrant zu Kairo: Einstehender Knig wird von eiuem Manne adorirt, ber 1 A A A / S A / S jU im ij /O n X nQ dem man die Reste zweier Vertikalzeilen liest I /www I . . . . I O d g" > *7 I A Wir habenhierdas Bruchstck eines derMonumente vor uns, weiche den Ment-em-h, der zur Zeit Taharkas als Gouverneur von Theben, besonders als Wiederherstcller des MutTempels zu Karnak, eine grosse Rolle spielte (vgl. W i b d e m a n n , Handbuch, p . 595), nennen. Das Grab des Mannes befand sich im Assassf ( E i s e n l o h r , Aeg. Zeitschr., 1885, S. 55), aus diesem stammt wohl eine kleine Granitgru > pe dreier sitzender Statuen im sogenannten frnkischen Haus in Luqsor, auf der er als l 1K oJ \ bezeichnet wird- Fer,,er A IW W AO ' u stammen daher zahlreiche Grabkegel des Mannes (vgl. M a s p e r o , Recueil, IV, p. 144, W i e d e m a n n , Cnes funraires in Actes du Congres des Orient, de Nr. I, 1, 2; II, 2; IV, 1, 6; hier wird auch der auf der Granittafel erscheinende Vater asslj?* D| ^ erwhnt); V, 5 nennt seine Gattin "J 2v\). Auch Uschebtis desselben sind erhalten geblieben, so in A / W s A A London (vgl. L i e b l e i n , Dict. des noms, Nr. 1354), in Stuttgart (Alterth. Museum), u. s. f. Der schn gearbeitete Kopf eiuer Granitstatue derselben Epoche befindet sich im Museum zu Bern. Die Rckseite zeigt die Anfnge zweier sich von rechts nach links folgenden VerDie Inschrift bildete demnach ein Exemplar mehr tikalzeilen : |c |p|| | jewhi der gewhnlichen Saitenformel.
B onn.
ir e c t e u r
G nral,
Vous avez bien voulu me demander quelques renseignements sur les fouilles que j'ai t charg de faire excuter en 1871, Medoum. Ces renseignements ayant t consigns, par moi, dans des rapports adresss alors M. M a r i e t t e , cest seulement daprs quelques notes, que j ai retrouves dans mes papiers, et daprs les souvenirs que j ai pu en conserver que je vais essayer de vous les fournir aussi complets que possible. Des ouvriers au service de M . V i g n e , ngociant dAlexandrie, qui avait obtenu du gou vernement gyptien lautorisation de chercher des ossements danimaux dans les anciennes ncropoles, mirent dcouvert, au mois de dcembre 1871, au haut dun monticule de sable, situ au nord et trs peu de distance de la pyramide de Medoum, une stle en pierre
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La
M eid oum .
calcaire de cinq mtres de longueur, sur trente centimtres de largeur. Elle venait peine dtre tire de terre que le principal Chikh du village de Medoum fit suspendre les travaux et tlgraphia directement S. A. le Khdive lsmal-Pacha, pour linformer de la dcouverte. M. M a r i e t t e , trs occup alors des prparatifs de la reprsentation de lopra dAda, ne pouvait sloigner du Caire; sur sa proposition, je fus dsign par le Khdive pour diriger les fouilles. Sou Altesse daigna minformer quelle venait d'envoyer lordre au moudir de Bni-Souef, de mattendre la station dEl-Ouasta, lentre du Fayoum, avec mille ouvriers qui devaient tre entirement ma disposition pour les fouilles entreprendre l'endroit o lon venait de dcouvrir la stle.
Service de conservation des Antiquits de l gypte.
Fouilles
B o u la q ,
le 21 dcembre 1871.
M on
c h er
D a nin o s ,
Je suis charg par S. A. le Khdive de vous envoyer Medoum o, parat-il, on a trouv un difice souterrain inconnu jusqu ce jour. Les instructions que j ai vous donner sont les suivantes : 1 Vous vous assurerez scientifiquement de la nature de ldifice dcouvert; vous verrez si cet difice est un temple, un palais ou un tombeau; quelle poque il remonte. Vous en ferez un plan provisoire, et, sil est possible, vous mapporterez un estampage des hiro glyphes. 2 Vous prendrez vos mesures pour que pas une pierre ne soit touche, ni enleve. Il est indispensable que tout reste en son tat primitif jusqu nouvel ordre. Si par hasard des statues sy trouvent, elles doivent tre laisses scrupuleusement en place. Vous savez aussi bien que moi que lintrt dune dcouverte rside surtout dans la possibilit de constater la place o tout se trouve. Il y a l des remarques scientifiques faire qui sont souvent fcondes en rsultats. Je suis linterprte de S. A. le Khdive en vous transmettant ces ordres. Ainsi donc vous navez qu' aller Medoum, voir de quelle nature et de quelle poque est ldifice retrouv, prendre des mesures pour que tout reste sa place antique, et puis revenir. Agrez, mon cher D a n in o s , lexpression de mes amitis. Le Directeur du service de conservation des antiquits de lgypte, A. M a r i e t t e . S. A. crut devoir madjoindre un de ses aides-de-camp, Youssef Bey Chouhdi, pour faire excuter mes ordres, par les autorits de la province. Aussitt arriv sur les lieux, je me rendis compte, par le contenu de linscription grave sur la stle et par la forme des carac tres, quil sagissait dun tombeau de lancien empire, que les personnages qui sy trouvaient enterrs se nommaient R-hotep et Xofret, et quils appartenaient tous deux une famille royale. Immdiatement au-dessous de cette stle, vers le milieu, se prsentait une ouverture carre denviron quatre-vingt-quinze centimtres de ct sur cinquante de profondeur; le
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d co u verte d es s ta tu es de
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foud en tait bouch par deux blocs de pierre calcaire, parfaitement ajusts et scells. Je fis commencer le dblaiement en cet endroit. Il dura deux jours et mit dcouvert un magnifique mastaba en briques crues recouvertes de pis, avec faade lest en belles pierres calcaires dappareil fort soign. Le mastaba entirement dblay mesurait 51 50 de largeur sur 27m70 de profondeur et 8 mtres de hauteur; il noffrait aucune ouverture, si ce nest celle dont je viens de faire mention, et qui se trouvait alors plus de sept mtres au-dessus du sol ancien. Je fis venir des chelles et un casseur de pierres pour briser les deux blocs qui la bouchaient. Quand ils furent retirs, nous nous trouvmes en prsence de deux autres derrire lesquels sen prsentrent successivement six autres disposs deux par deux. Ds que ce premier travail fut achev, nous constatmes la prsence dune petite ouver ture carre mesurant dix centimtres sur dix. Nous y introduismes, trs lentement, un nabout. long bton denviron deux mtres de longueur, que portent habituellement les fellahs; il disparut presque entirement sans rencontrer dobstacle. On continua donc enlever les blocs qui se prsentaient toujours deux par deux, en suivant bien strictement la recommandation de ne laisser aucun fragment dans lintrieur du couloir, qui offrait alors un parcours denviron quinze mtres. Ce travail devenait extrmement pnible pour le casseur de pierres qui ne pouvait se tenir que dans la position horizontale, car louverture conservait toujours la dimeusion de quatre-vingt-quinze centimtres carrs et ce ntait gure quen rompant en avant ou reculons quil pouvait oprer. Quand les deux derniers blocs furent en fragments et jets, fort heureusement, suivant ma recommandation, au dehors, le casseur de pierres mavertit quau cours de lopration, il avait senti des bouffes de chaleur insupportable provenant dun vide qui se trouvait par derrire. Nous lui passmes une bougie sur sa demande, et il disparut de nouveau dans le couloir. Quand il reparut, quelques minutes aprs, sa physionomie exprimait la terreur, et il sempressa de descendre. Il me raconta alors, quarriv au fond du couloir, il stait trouv en prsence de deux ttes dtres vivants dont les yeux braqus sur lui, lavaient tellement pouvant quil avait cru un instant ne jamais plus pouvoir regagner la sortie. Voulant me rendre compte par moi-mme de ce qui avait pu limpressionner si fortement, je gravis lchelle et mengageai, mon tour, dans le couloir. Quelle ne fut pas ma stupfaction de me trouver en prsence de deux ttes admirablement modeles, dont les yeux, clairs par la lumire que je tenais, avaient le regard si anim quil inquitait rellement Une enveloppe de bronze, reprsentant les paupires, enchsse le globe form dun fragment de quartz blanc adroitement vein de rose, au centre duquel un morceau de cristal de roche, la surface un peu bombe, reprsente la prunelle. Sous ce cristal est fix un clou brillant qui dtermine le point visuel et produit ce rayonnement faisant croire la persistance de la vie. Je mex pliquai parfaitement alors l'pouvante de mon casseur de pierres. Je plongeai les regards et j prouvai une immense satisfaction en constatant que ces ttes appartenaient deux statues, en calcaire peint, presque de grandeur naturelle, et que le tout tait intact. Ma recomman dation de jeter soigneusement tout en dehors avait t fort heureusement suivie trs atten tivement, car le moindre fragment des deux derniers blocs tombant sur les ttes les aurait brises ou tout au moins mutiles. Il ne sagissait plus, ds lors, pour pouvoir faire sortir les statues, que denlever tous les blocs de pierre qui remplissaient jusquau plafond la chambre au fond de laquelle ils se
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trouvaient, et que par mesure prservatrice on avait ainsi accumuls jusqu leurs pieds. Il y avait l une soixantaine de blocs au moins, et lopration ntait pas des plus faciles. Je me rendis au Caire pour donner avis de la dcouverte : M. M a r i e t t e aprs en avoir rfr S. A. le Khdive, mordonna de repartir immdiatement par la lettre suivante :
Servico do conservation des Antiquits do l'gyptO.
Fouilles
D a n in o s ,
S. A. le Vice-Roi vient de me charger l'instant de vous prier de retourner Medouni demain matin et de ly attendre. Les instructions sont les mmes. Laisser tout scrupuleusement en ltat. Emportez un peu de linge pour envelopper tout au moins les statues. J ai parl de vous au Vice-Roi et il ma tmoign de sa satisfaction de votre zle. Votre trs dvou, A. M a r i e t t e . Je revins donc Medoum et me mis luvre. Nous parvnmes, fort heureusement, enlever tous les blocs sans rien dtruire et nous apermes alors que les murs du couloir et les parois de la chambre taient couverts de scnes et dinscriptions hiroglyphiques, en bas-reliefs peints, du plus beau style; plus fin que celui du tombeau de Ti, Sakkarah.1 Nous fmes sortir les statues, quon enveloppa dans des centaines de mtres de toile et quon transporta, dos dhomme, jusquau muse de Boulaq. A la suite de cette dcouverte, M. Ma r i e t t e , accompagn de M . V a s s a l l i - B e y , conservateur du muse de Boulaq, vinrent me rejoindre Medoum et nous continumes les fouilles. Nous dcouvrmes une dizaine de tombes, malheureusement toutes dj violes une poque qui ne peut tre dtermine. Elles appartiennent au type des mastaba si nombreux dans les ncropoles de Sakkarah et de Ghizeh. Elles rappellent, comme plan et disposition gnrale, les tombes trouves par M a r i e t t e prs de la pyramide degrs de Sakkarah, et par lui ranges dans la catgorie des monuments appartenant aux trois premires dynasties. Ci-contre le plan de la tombe de Ra-hotep qui donnera une ide des autres. Cependant elles offrent, dans la dcoration extrieure, des particularits quon ne retrouve, ni Sakkarah, ni Ghizeh. La plus grande dentre elles, celle de Ncfer-Mat, mesure cent cinq mtres de faade sur soixante-quinze de profondeur. La faade principale, construite en belles pierres calcaires, parfaitement ajustes, est dcore de scnes sculptes en creux assez profond et remplies de pte maillc de diverses couleurs. Quelques-unes des figures sont reprsentes en grandeur naturelle. Un long couloir aboutissant lentre du tombeau est dcor de fresques en partie dtruites. M. V a s s a l l i - B e y a pu, avec une patience et un soin merveilleux, en retirer un unique fragment rest intact, et reprsentant des oies admirables de naturel et de coloris. Ce fragment est conserv, comme
1) pl. 1720. Cette chambre et les bas-reliefs quelle renfermait a t publie par
M a rie tte ,
Monument diver,
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La
to u s
d co u ver te d es sta tu es d e
M eid o u m .
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le savez, au muse de Boulaq. Au-dessus de la porte dentre du tombeau de NeferMat, j avais relev une inscription arabe dont je remis la copie M. M a r i e t t e . Cette ins
Chambre du Sud-Est.
Chambre du Nord-Est.
cription, en caractres cursifs, tracs la pointe, faisait mention dun nomm Sad qui avait conseill de faire des fouilles dans ce tombeau pour y dcouvrir des trsors. Mais, comme on ny trouva absolument rien, la tombe ayant t dj viole, le fouilleur, qui avait pro bablement dpens une certaine somme inutilement, se donna la satisfaction, la fin de linscription, daccabler de maldictions le nomm Sad qui lavait tromp par ses fausses indications. Veuillez agrer, monsieur le Directeur, lexpression de mes sentiments tout dvous,
D a n in o s .'
1 ) La lettre de M . D a n in o s est le premier rcit authentique qui ait jamais t publi de la dcouverte des admirables statues de Medoum. Elle dtruit, comme on voit, la lgende daprs laquelle les fellahs auraient voulu mutiler les monuments peine trouvs, et M a r i e t t e aurait t oblig de mettre revolver au poing pour empcher cette profanation. 6. M .
Recoeil. VIII.
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DH K arl P iehl. Plus on soccupe dgyptologic, moins on se sent dispos blmer les erreurs dans lesquelles tel gyptologue ou tel autre est tomb. Cest quici sappliquent tout aussi bien quailleurs les paroles du vieux classique Nerno sine vitiis nascitur, et que les savants, les plus mrits en gyptologie, ne sont quelquefois pas plus exempts de bvues, que les novices, les plus inexpriments de la science. Tout invite donc montrer de lindulgence, tant que lon ne peut prtendre, soi-mme, linfaillibilit. Par cette remarque, nous ne voulons, bien entendu, nullement nier lutilit, ni la n cessit dune critique franche, en gyptologie comme en dautres sciences; car la critique qui porte sur les faits, est un promoteur des plus efficaces du dveloppement de la science. Ce que nous voudrions dsavouer, cest cette forme de la critique, o lon confond la per sonnalit avec le fait; car elle nest gure propre faire prosprer la science. Par cela, nous croyons avoir indiqu, quelle est notre acception de la critique scienti fique. Nous tcherons den profiter dans les remarques qui suivent.
Dans le mmoire de M. W ie d e m a n n , lauteur a attir lattention des gyptologues sur plusieurs monuments, rests indits, du Vatican; et par l il a acquis des titres bien lgitimes notre reconnaissance. Mais le savant allemand ne sest pas born publier des textes indits. Il eu a aussi donn quelques-uns, qui avaient t publis par nous dans des annes antrieures du mme Recueil. Cette dernire circonstance parat justifier quelques mots de notre part, par lesquels nous esprons faire voir que nos copies ne sont point si mauvaises quil aurait fallu rpublier les originaux in o s n t x e , surtout lorsque le n m ann, na en aucun point russi mieux rendre les textes en question que nous lavions fait. Nous prendrons la libert de montrer la mme fois que linterprtation que nous avions donne, il y a bientt sept ans, dune formule qui couvre le dossier de certaines statues gyptiennes de lpoque sate,2 peut toujours se soutenir, malgr lopinion divergente de plusieurs de nos confrres et particulirement celle de M. W ie d e m a n n . Nous commenons par le petit texte qu'a publi M. W ib d e m a n n la page 116. Cest le mme qui se retrouve la page 30 du vol. II du . 3 Les diffrences qui existent entre les deux reproductions sont presque nulles. Le dterminatif du mot nechu qui dans ma publication est o , doit, selon M. W ie d e m a n n , tre corrig en ^ o . Ici M. W ie d e m a n n
1)
dem an n .
Voir Recueil de
V w eo ,
Monu
de Vatikam, par A .
W ie
3)
du Recueil
(1. I.).
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a parfaitement raison. Ma copie manuscrite porte aussi *__o. Lerreur est d au compositeur. Mais quant au signe ^ que nous donne la copie W ie d e m a n n dans le groupe chorp-ha-t, il est fautif et doit tre corrig en ce que donne ma publication du monument (voir B r o g s c h , Dict. gogr., p. 1288 o lauteur nous fait voir la vraie lecture du titre de larchiprtre de Sais). De mme, le nom de la desse Sechet scrit avec le signe | et non pas avec comme le pense M. W ie d e m a n n . Finalement il y a, dans lune et lautre des deux publi cations, une erreur commune : la partie finale du groupe chorp-ha-t doit scrire et non pas |^Q. Comme on voit, la publication de M . W ie d e m a n n a cart une erreur, que j avais involontairement commise, tandis quelle en a ajout deux, qui nexistaient point dans la mienne. A quoi bon alors la rimpression du petit texte? A l'effet de faire mieux comprendre la traduction? Mais est-ce que la nouvelle traduction est plus exacte que celle que nous avions donne, il y a bientt sept ans? Nous en doutons fortement. Lexplication de M. W ie d e m a n n donne naissance un nouveau mot / 1 - ^ / 1 dont il dit lui-mme quil sich sonst kaum zu finden scheint und sich daher nur in hypothetischer Weise (!) erklren lsst. Vermuthlich ..................M. W ie d e m a n n naurait point besoin dhypothses sil aurait voulu accepter ma traduction : Un gnie protecteur est debout (= daprs lcriture de la XVIIIe dynastie), traduction qui repose sur le fait du dictionnaire et qui, en mme temps, rend compte du Parallelismus der Glieder. Je madresse aux confrres et je leur pose la question que voici : Laquelle des deux traductions, celle de M. W ie d e m a n n (E s spricht Haha hinter Dir : Es steht Dein gttlicher Bruder hinter Dir, er steht. Nicht vernichtet er Deinen Schutz), ou la mienne (Parole : Un gnie protecteur est debout derrire toi, ton frre divin est debout derrire toi, limmobile1 est derrire toi) est plus conforme aux lois de la grammaire gyptienne, quand il sagit de rendre lexpression suivante :
Y a-t-il des analogies en faveur de la traduction e r steht de lexpression ^ ^ n? Peuton rellement supprimer le suffixe verbal, et nanmoins traduire avec une phrase entire? Le texte communiqu par M. W ie d e m a n n , la page 117 du Recueil, et qui provient du dessous dun sarcophage de granit, a galement t publi par nous.2 Les diffrences quil y a entre les deux ditions, ne sont gure notables, une ou deux prs. Ainsi, la mienne contient une faute vidente au lieu de |\ f w iiw i etc., faute qui est contre-balance par une bvue qua commise plus loin M .' W ie d e m a n n ,
1) Lindestructible rend peut-tre mieux le sons du groupe en question. Dans la suite, jai par
W A n , 0 -a J
mgarde rendu ^ par ton me ne sera pas anantie, traduction qui grammaticale ment peut se soutenir, bien quil soit plus naturel de traduire la phrase en question de la manire suivante <tu ne seras pas ananti , vu que est un dterminatif frquent du mot hetem qui y apparait dj dans les textes des pyramides de Skkara (voir Recueil, V, p. 161,1. 21 du texte de Pepi Ier). Comp. pourtant^CHAM POLLios, Notice, II, p. 591 : j^jj # ot II, p. 199 : j p jj
t) Recueil de V isweg , vol. III, p. 70, 71.
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au lieu de lorsquil a lu ce que doune ma copie (la publication du Recueil, III, l doiseau. Le signe doit probablement reprdonue tort une i tte senter une tte de cynocphale. Lhiroglyphe de cette dernire bte avait, entre autre, la valeur de ken et. Cfr. B rugsch, Dict.hirogl.). Le reste des variations, que prsententles deux copies, ne sont point de nature forcer des diversits de traduction. Les voici : S O au lieu de ^ (W ie d e m a n n ) prsident; ^ ^ au lieu de (voir ci-devant); au lieu de s d (dterminatif de & au lieu de O; au lieu de tre remplacer par l'hiroglyphe reprsentant une tte de cynocphale. La publication W ie d e m a n n apporte ici quelques corrections, sans que toutes les diversits que prsente celle-l compare la mienne, soient des rectifications de ma copie. Quant la traduction qua donne M. W ie d e m a n n de notre texte, elle aurait sans doute t plus conforme aux lois dinterprtation hiroglyphique, telles quelles ont t acceptes par l'cole de C h a m p o llio n , si le savant en question se serait donn la peine de jeter un coup dil sur mon arrangement du texte. Dans ma publication, je mtais dispens de traduire le texte, qui, un passage prs,1 ne renferme point de mots nouveaux et par consquent dut facilement se traduire, quand le mouvement gnral des phrases aurait t relev. Et voil prcisment ce que j ai fait, en arrangeant en lignes spares toutes les parties du texte que le paralllisme des membres indiquait comme des phrases entires. Les textes religieux emploient trs souvent lallittration, moyen par lequel la redondance et lemphase sont ample ment nourries, sans que rien soit ajout au fond de la composition littraire. Les plus anciens textes funraires, ceux de la caisse de Menkar, comme les inscriptions des pyramides nous fournissent de trs bonnes preuves de cet usage, qui de mme a t observ dans notre texte du Vatican. Malheureusement M. W ie d e m a n n na pas reconnu ce fait, do est rsult que sa traduction nous doune une ide fausse de loriginal. Pour mettre le lecteur mme de juger de la diffrence quil y a entre la manire de traduire, adopte par M. W ie d e m a n n , et la mienne, je vais maintenant donner les deux traductions, mises en regard lune de lautre. La mienne repose entirement sur la division en phrases, que j avais faite suivant lallittration, dans mon article prcit du Recueil. Voici les deux traductions :
Celle de M.
W ie d e m a n n :
^< W W V >j-C-\
La ntre :
Preis sei dir Mutter, Herrin des Lebens, Salut toi, Mout, matresse de la vie, Nut, du Grosse, welche weilt in Mendes. Dein Nout, la grande, qui prside Mends. Ton Sohn ist das Ebenbild2 des Osiris, der Erb- fils, cest lOsiris, le prince hritier, trsorier,
1) Ce passage, qui se trouve vers la fin du texte, mtait incomprhensible, et M . W ie d e m a n n a d, lui aussi, abandonner la tche de le traduire. 2) La traduction Ebenbild est inadmissible. est un pronom compos, ou bien cest la composition du pronom forme var(G o le n is c u e ff ,
[ j( j
3) Cfr.
( j( j,
et du verbe substantif
j]
n eh em isis, p. 9). Cette dernire prouve limpossibilit de la traduction : Celui qui est et celui qui est immobile du groupe ^ ^ (M a sp e b o , Recueil de V ie w b o , vol. V, p. 32, note 2).
A / W V A AW V A A A'
L epsids,
Denkm.,Abth.
III, Bl.
271, d.
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ftirst, der Siegelbewahrer, der einzige Freund, der Tempelvorsteher uf-a, mit Beinamen Ra-nefer-b-mer-Neit. Du streckst Dich aus, ihn festhaltend in Deinem Namen Ruherin, ohne etwas Uber ihr, festhaltend Deinen Sohn, den Vorsteher aller Nordlnder N. in Deinem Namen als Grosse Oberin des Herzens, festhaltend den Osiris N. in Deinem Namen als Herrin der Tapferkeit um abzuwehren die Feinde des Osiris N. in Deinem Namen als Diejenige, welche sich befindet im Nhrgemaeh des K nigs (d. h. Osiris) mit Lebeusnahrung ; in Deinem Namen als Nhrerin, welche bildete sein (des Osiris) Haupt; in Deinem Namen als Grosse Bildnerin. Heil sei Osiris, dem Tempelvorsteher ufa, mit Beinamen Ra-nefer-b. Es wird umhllt Dein (des Todten) Haupt von Deiner Mutter Nut, sie beugt sich zu Dir, ihrem Sohne, wegen Deiner Worte............................
lami unique, prpos des temples, Aufa, surnomm R-nefer-b-mi-Nit. Tu ttends sur lui en ton nom de lieu de repos; tu ne tloignes pas3 de ton fils lOsiris R-nefer-b-m i-N it en ton nom de ciel; ton cur est grand auprs de (cest-dire : tu es misricordieux envers) lOsiris Ranefer-b- mi-Ntt, en ton nom de la grande; tu fais rage1contre les adversaires de lOsiris R -nefer-b-m i-N it eu ton nom de fu rieuse (?); tu le nourris de vie auprs de toi en ton nom de nourrice; tu protges2 sa face en ton nom de grande protectrice. 0 lOsiris R -nefer-b -mi -N it, ta tte est treinte3 pour toi par ta mre Nout; elle pleure sur toi, son iils ............................ 4
J espre que la traduction que je viens de donner soit trouve plus conforme aux lois de la grammaire gyptienne que celle qui a t fournie par M. W ie d e m a n n . Or dans ce cas, je crois avoir prouv linutilit de cette dernire, attendu que, comme j ai fait remarquer ciavant, ma traduction nest quun mot--mot fait sur le texte gyptien, tel quil a t publi, coup en phrases, dans le volume IIIe du Recueil V ib w e g .
Je passe maintenant aux remarques qua nonces M. W ie d e m a n n au sujet du n 3 des sarcophages du Vatican (p. 118). Le groupe qui ici a t reproduit sous la forme de ^ = 5 doit se lire ^ Parmi les titres du dfunt, M . W ie d e m a n n relve particulirement celui de j( ^ etc., qui, selon lui, doit se lire nefer-hetc. (das <=> steht hier nur aus graphischen Gr ber der ganzen Gruppe und ist nur als Complment zu nefer zu betrachten). Dans le
1) On pourrait peut-tre traduire de la manire suivante : tu fais approcher le moment (< al pris absolument, quelquefois = moment de carnage, de destruction) pour les adversaires de lOsiris en ton nom de celui qui prside au moment ; mais cette traduction me parat moins raisonnable. Le groupe final de cette phrase a t mal lu par M . W ie d e m a n n . 2) Voir M a 8 p e ro dans le Becue de V ie w e g , vol. V, p. 173, note 1. j\A A A A / N A 3) La valeur phontique de ce groupe est (j ; voir Recueil, III, p. 71, note 2. 4) Dans les mots finals de notre texte, javais introduit un changement que ma suggr le texte* de Neeht-Hor-mench du Vatican. Celui-ci donne effectivement au lieu de (j du texte de Aufa , surnomm Ra^iefcr-al>-mi-N. Jaurais d par une note faire connatre cette correction, qui me semble toujours de mise.
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mmoire plusieurs fois mentionn (p. 72), nous avons montr que le groupe en question doit se lire r-nefer-h, tmoins des variantes comme etc-> Du reste, le dit titre a t mal copi et traduit par M. W ie d e m a n n . Au lieu de que donne loriginal suivant nous, M. W ie d e m a n n a lu ce qui a t Tendu par (Titel) eines Ersten der kniglichen Gunst (!). On peut "consulter B r u g s c h , Wrterbuch, VI, p. 6 7 0 pour trouver lexplication exacte de notre titre. M. W ie d e m a n n se montre ici, comme ailleurs assez souvent, un innovateur trs zl. Ainsi, par exemple, le titre a t rendu par Priester der beiden Gottheiten (doch A A A A A / V6 6 # wohl Horus und Uat'). Jai cru que les deux serpents dsignrent deux divinits fminines : lune celle du Nord, lautre celle du Sud, chacune ayant son sige sur les deux couronnes d'orientation gyptiennes ( es ' t a U ur celle du Nord et Nechen J ignorais et j ignore toujours que Horus ait t reprsent par un serpent, cest--dire par la bte, dont son adversaire Set revte trs souvent la forme. Le texte, publi et comment aux pages 119 et 120, renferme la formule sate, dont j'ai trait, il y a longtemps, dans la Zeitschrift (1879, p. 146 et suiv.). M. W ie d e m a n n tchant de dmolir compltement ldifice que j avais rig, je me vois, bien malgr moi, forc de montrer que M. W ie d e m a n n ne sait point de quoi il sagit ici, ou quen dautres mots il se bat contre des moulins vent, lorsquil croit avoir cart linterprtation que j avais prori ^ pose pour la formule qui dbute par | . I q^ M. W ie d e m a n n commence (p. 120) par nous communiquer que le groupe ] se retrouve IO toujours au dbut de la formule, sauf sur un seul monument, savoir celui quil explique, monument qui selon lui donnerait ici seulement Je suis en mesure daffirmer haute ment que M. W ie d e m a n n sest tromp, et que le monument lendroit en question porte trs distinctement forme qui nest quune variante de ^ (le dterminatif j^ . du mot ^ a t exprim par exception dans cet exemple). Le texte, de Psemtekseneb, dont il sagit ici, mtait parfaitement connu lorsque j ai tudi la formule sate et M. W ie d e m a n n aurait cer tainement d douter de lexactitude de sa lecture sil stait donn la peine de lire srieusement mes articles, o, du reste, le monument du Vatican se trouve cit. Cette fausse lecture de M. W ie d e m a n n carte, je me demande ce que veut dire ce savant quand il prtend que | wie N a v i l l e berzeugend nachgewiesen hat, nichts weiter als die Statue, das Ebenbild bezeichne. Larticle o M . N a v i l l e a soutenu cette thse {Zeitschr., 1880, p. 24 et suiv.) a t rfut par moi (ibid., p. 64) avec force exemples que je pourrais augmenter considrablement, si je ne croyais pas que les preuves donnes suffi raient. Cette dernire opinion me semble partage par M. N a v i l l e qui sans doute aurait allgu de nouvelles preuves en faveur de lopinion, soutenue par lui, sil en avait trouv. Je me crois autoris dexpliquer dans ce sens le silence qua gard M. N a v i l l e sur la question du sens, jadis contest, du mot | , et j avais cru que les gyptologues en gnral taient I ^ devenus partisans de linterprtation que j avais propose pour le groupe | . Dj, lan 1880, I M. M a s p e r o 1, toutefois sans nous citer, a accept le sens dieu de la ville pour le dit groupe, et plus tard M. B r u g s c h 2 sest prononc en faveur de la mme ide. Javoue que
1) Atli del quattro congresso inlemazionale degli oricntalisli, Firenze 1880, vol. I, p. 54. 2) Thesaurus, IV, p. 714.
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lapprobation de ces deux savants me semble offrir plus de garanties quun mot, lanc sans preuves, de M. W ie d e m a n n . Le nombre de monuments portant la formule sate qui mtait connu au moment oil j ai crit mon article de la Zeitschrift, 1879, ntait point trs considrable, et je crus alors devoir mexprimer avec grande rserve. Cest sous cette impression que j avais crit : Mes matriaux ntant quune fraction minime de ceux dont dispose la science, lessai reste nces sairement incomplet. En prsence du travail de M. W ie d e m a n n / je me sens dispos rtracter ces paroles. En effet, M. W ie d e m a n n na su augmenter que par deux monuments le nombre de ceux que j avais mis contribution, et encore ces deux monuments sont-ils emprunts un travail de K i r c h e r , travail que je nai pas ici. Ces dits deux monuments me paraissent dnne valeur douteuse, peut-tre mme sont-ils des reproductions moins russies de monu ments dj connus. En tout cas, la lecture | que donne au lieu de lun des deux textes en question, doit tre regarde comme une erreur, et probablement comme une erreur due au copiste moderne. Les variantes1 et le commentaire dont M. W ie d e m a n n a accompagn la traduction de la formule sate ne sont point de nature mieux faciliter lintelligence du texte en question que le soient les courtes remarques que j avais nonces dans mon mmoire prcit. Loin davancer tant soit peu la solution du problme pour ma part je le regarde comme rsolu depuis longtemps les notes et les remarques de M. W ie d e m a n n ne servent qu lem brouiller. Comme rsultat de ses lucubrations M. W ie d e m a n n nous prsente la traduction suivante du texte sus-mentionn : Die Statue des Osiris . . . . N. N. Es wird ihm (dem Todten) gegeben seine Er neuerung, wenn seine gttliche Persnlichkeit vor ihm ist, nicht sollen festgehalten werden seine Beine, nicht soll abgewehrt werden sein Herz, das des ni nmlich, des Seligen.2 Voici la rdaction de la formule sate, daprs laquelle la traduction de M. W ie d e m a n n a t faite :
nomet titres du dfunt
y - y-
^ \ ^|
En comparant la traduction au texte original, on va constater lexistence dans la pre mire de plusieurs valeurs qui ne concordent point avec celles des mots correspondants du second, telles quelles ont t tablies par les tudes des gyptologues de notre temps (voir les dictionnaires!). Les voici : ri ^ 1 ] . Pour ce groupe, voir ci-dessus. I 2 Hr Erneuerung. Je ne connais point de texte o se trouve le groupe w* ayant la valeur ae Erneuerung. La racine lia signifie suivant d e Rouo etBaucscH3 se trouver
1) Les variantes ne sont nullement compltes de nombre. Mais quoi servent-elles donc, quand elles ne peuvent nous apprendre rien de nouveau? Voir La P age R enouf dans la 1866, p. 58 et Pieh l , ibid., 1879, p. 147, note 3 (le signe 1 t doit tre corrig en (mi , par deux fois!). 2) Voir Proceedings o f the soc. o f biblical Archology,1886, feb. p. 90. 3) Diet. hirogL, III, p. 916, 917.
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quil convient d'attribuer an peuple. Les reprsentations de Dr-el-Bqhari ayant t sculptes pour commmorer une expdition navale, et les chefs ou llimmi tant placs ct de ceux de Pount, il est probable que le pays tait situ soit sur la cte mme, soit non loin de la cte de la Mer Ruge. Sur les listes de Thoutmos III, Ilimi figure au n 11 entre Berberoti et Tekarou, Dekarou, Dekalou, dune part
Gouroses et ^ A r o k , Al ok de lautre. p. 46 47) identifie les deux premiers noms Berber et Dongolah. Dongolah est entre Napata et lgypte. Berber est, comme Dongolah, dans un territoire qui avait t colo nis par les gyptiens, faisait partie de la vice-royaut de Nubie et thiopie et tait divis en nomes analogues aux uomes de lgypte. On ne comprendrait pas pourquoi Thoutmos m porterait sur les listes des peuples trangers des noms de localits qui taient comprises dans les limites rgulires de son royaume. Cette seule considration me porterait donc rejeter lidentification de B r u o s c h , quand mme la juxtaposition dIlim avec Berberoti et Tekarou ne nous forcerait pas rechercher ces places dans le voisinage de la mer. Les listes de Ramss II, copies par Taharqou, paraissent ntre que des extraits des listes de Thoutmos III (M a r i e t t e , Kamak, pl. 45, a 2). Elles mettent galement a ct de descendant lpoque ptolmaque, on trouve sur la stle de Ptolme Soter conserve Boulaq la mention dune expdition de ce prince contre des que B r u o s c h avait dabord placs en Marmarique (<e>- = Maret de la Mer Rouge et assimils aux Ilim de la reine Hatshopsitou ( . I., p. 47). Cette assimilation ne saccorde gures avec la lecture Malm-a quil a mise en avant pour v\ , et o > = Mal, = m, xzzzx = : manquant dans ^ il conviendrait de lire ->- = Mal, i r , ti, soit Mal--ti-ou. Je ne serais pas loign pour ma part de lire Hmitiou i>- = iri, ir = mi, = ti) etA de voir dans le mot un thnique gyptien en ti, QA A A / N A ^ llmi-ti, driv de Ilimi, comme ^ Pounti est tir de Pounit. Cependant la Este de Taharqou mentionne immdiatement aprs Ilim et Goursses, une tribu dont le nom pourrait bieu n'tre quune variante de au(lue^ cas L lecture serait lliti ou Ilitim. Les Ptolmes se sont toujours efforcs davoir entre les mains le commerce de lArabie et de lthiopie, et par suite, de tenir dans une sujtion plus ou moins effective les riverains de la Mer Rouge : la stle gyptienne nous aurait alors gard le souvenir dune expdition du premier dentre eux contre les tribus que les Grecs appelaient du nom dIchthyophages et de Trogodytes, et que les gyptiens auraient nommes , Ilimtiou. Cest l une hypothse sur laquelle il ne convient pas encore de trop insister, car le qualificatif de * que Ptolme donne au pays des 8eml)le marquer un pays analogue aux nomes de lgypte et non une cte strile et moiti dserte. Peut-tre aprs tout, est-ce d'un peuple de mme nom, mais situ dans dautres rgions quil sagit dans ce passage de la stle gyptienne. Les homonymies ne sont pas rares dans le dsert africain, et les mouvements des tribus nomades les expliquent naturellement. Il y avait peut-tre des llitiou au temps de Ptolme I8r, sur quelque point de la Cyrnaque ou du dsert syrien, comme il y en avait aux bords de la Mer Rouge, au temps de Thoutmos III et de Taharqou. Lexpdition dirige contre eux exigea une flotte, de la cavalerie, de linfanterie, comme celle que le satrape dgypte avait mene auparavant contre la Syrie. G. M a sp b r o . tafel,
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ou dun dterminatif de sens, ou dun idogramme. La rgle dorthographe, laquelle je faisais allusion, nest pas absolue, mais elle est assez gnralement observe par les scribes, pour quon fasse bien de ne sen dpartir que pour des raisons probantes : jusqu prsent ces raisons manquent dans le cas spcial qui nous occupe, car, sil nest pas prouv que ^ , signifie mulet, il est encore moins prouv quil signifie chameau, et la sub stitution des Moniens Ilion, parmi les peuples qui assistrent la bataille de Qodsbou, ne rpond pas lobjection quon a souleve contre une intervention des nations riveraines de la Mer Ege dans les affaires de la Syrie et de lgypte. Si mme on examine la manire dont les gyptiens ont rendu les noms trangre, on ne pourra sempcher de remarquer combien il est peu vraisemblable qu'ils aient cherch compliquer la difficult quils prouvaient dj transcrire intelligiblement pour tous un mot exotique, de celle qui serait rsulte de lintro duction de signes pris avec des valeurs diffrentes de celles quon leur attribuait dans lusage journalier de la correspondance et de la composition littraire. Toutes les lettres gyptiennes qui ont t employes traduire des noms comme Magidi, Jopou, Tyr, Sidon, Damas, etc., sont prises dans leur valeur usuelle : je ne vois pas pourquoi on aurait t chercher des valeurs peu ordinaires pour celles qui ont servi traduire des noms comme -< 2> - 1(] tk V T 7 -o > -v . . . ieS. . . il i i Q . en es tennes>j e ne V 01S Pas pourquoi -< e> - aurait t choisi pour exprimer le son mar, mal, ma, quand son usage le plus frquent indiquait forcment pour lui la prononciation iri, ili, ere, ele, el, comme dans <2 > eipe, ipi, faire, dans (j ' epovr, lait, dans (j <=> jj' KooKe, raisin et dans jj Osiri. Je lirai donc jusqu nouvel ordre kari, hali, mulet, Iliouna, iouna, I lion, et dans le nom du p " <2>" I r i m ou Ilim , non point Mar-m- o u comme fait B gyptische \ rlkertafel dans les Mmoires du V* congrs international des Orientalistes, 2e partie, premire moiti, section africaine, p. 47). Le r=r serait ici, non pas un , comme le pense B r u g s c h , mais le syllabique mi, indiquant une vocalisation finale en t ; Ilim i ou Ilimmi. Le nom ainsi obtenu est assez curieux. On dirait la transcription exacte dun mot usit dans une des langues de la rgion thiopienue, le Galla. L, en effet, le mot ilm, signifie le fils, les fils : les Gallas sappellent Ilmorma, ou Eulmorma, les fils dOrrna. Le nom Ilim, les fils, pourrait tre labrviation dun nom analogue. Je ne veux pas eu conclure que les Ilim sont les anctres des Gallas : lindice serait par trop insuffisant. Mais les Gallas appartiennent une race de peuples qui a t assez remuante et assez rpandue au moyen ge, celle que les gographes arabes nomment les nations des Zendjes, et je ne vois rien qui nous empche dadmettre que des langues de mme type et de mme origine que le Galla actuel aient t parles, ds le temps des anciens gyptiens, vers le dtroit de Bab-elMandeb. Le nom du chef de Pount parat se rattacher larabe ltus, harisfu it, et indiquerait une origine araLe pour une partie de la population, celui de la nation des Ilim se rattacherait une souche purement africaine. Tout ce qui a rapport lEthiopie et aux ctes de la Mer Rouge est tellement incertain jusqu prsent que mme une conjecture aussi incertaine nest pas ddaigner. Lidentification propose par M a r i e t t e avec lmara ( Leslistes gographiques des pylnes de Karnak, p. 53 54), exige une invereion de lettres qui suffit la faire carter. Celle que B r u g s c h a cru pouvoir tablir avec les Blemmyes repose sur cette lecture Mal-m- que j ai rejete. Les renseignements que fournissent les textes gyptiens ne permettent gures dtre trs affirmatifs sur la position
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au ciel. L a langue de ce P e p i est le m atre-baux (?) de la barque de V rit; il sort donc, il slve au ciel. Les dents de ce P e p i sont les Esprits de O n ; il sort donc, il slve au ciel. L es lvres do ce P e p i s o n t .................................. ; il sort donc, il slv e au ciel. L e m enton de ce P epi est K hri-K hont S okhmou; il sort donc, il slve au ciel. L es vertbres de ce P epi sont [le taureau] S ami; il sort donc, il slve au ciel. L es deux paules d e ce P epi sont S it ; il sort donc, il slv e [au ciel. La poitrine] de P epi est B ibou ; il sort donc, il s lve au ciel. Le cur de ce Mmmt est B ast it ; il sort donc, il slve au ciel. L e ventre de ce Mirir est N ouit ; il sort donc, il slve [au ciel. L es reins de ce P epi sont] la double neuvaine des dieux; il sort donc, il slve au ciel. L e fondem ent d e ce P epi est H ik it ; il sort donc, il slve au ciel. Les deux fesses de ce Mmml sont la barque S omktit et la Ma t ; il sort donc, il s lve au ciel. Le phallus de ce P epi est H a p i ; il sort donc, il slve au ciel. L es deux cuisses de ce M irir sont N it et S elkit ; il sort donc, il s'lve au ciel. Les deux jam b es de ce MirirI sont les deux m es ju m elles au pays de T o r o u ; il sort donc, il slv e au ciel. Les deux plantes de ce P e p i sont la double barque M t ; il sort donc, il slve au ciel. Le talon (?) de ce P e p i, c est les
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esprits de O n; il sort donc, il slve au ciel. Cest ce P e p i, le Dieu, fils du Dieu; il sort donc, il slve au ciel. Cest P e p i, le fils de R qui laime; il sort donc, il slve au ciel. Ri a jacul P e p i; P e p i sort donc, il s'lve au ciel. Ri a conu P e p i; P e p i sort donc, il slve au ciel. R i a enfant P e p i; P e p i sort donc, il slve au ciel. Ce talisman [qui appartient R] est les intestins de M ir ir I ; M ir ir sort donc, il slve au ciel. Cest M ir ir I , le grand Emblme dans la Grande Enceinte de O n ; il sort donc, il slve an ciel. [P e p i] navigue; il sort donc, P e p i slve au ciel. P e p i est H o r nourrisson, enfant; il sort donc, ce P e p i slve au ciel. Nout, elle na point subi ses embrassements, elle ne lui a point tendu la main; cependant, il sort, ce P e p i slve au ciel. S ib , il na point tir ses filets (?) ; cependant, il sort, P e p i slve au ciel. Tous les dieux, ils ne sont point monts vers ce P e p i; cependant il sort, il slve au ciel. Quand mcme il ne par fume pas son sanctuaire, quand mme il ne se lave pas dans le vase de l'autel, quand mme il ne flaire pas la cuisse, quand mme il ne transporte pas la chair, quand mme il na pas labour la terre, quand mme il na pas apport loffrande, cependant il sort, ce P e p i slve au ciel. Ce nest certes pas ce P e p i qui vous dit ces choses, dieux, cest. H ik a qui vous
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dit ces choses, dieux; cest P e p i le gardien du support qui est sous Hika1; il sort donc, il slve au ciel. Tout dieu monte vers ce P e p i ; il sort donc, il slve au ciel. Tout dieu lui fournit son sige dans sa barque; il sort donc, ce P e p i slve au ciel. Il a labour la terre, il a apport loffrande, il a transport solennellement le chaudron [plein de sang], il a respir la cuisse, il passe la viande; il sort donc, ce P e p i slve au ciel. Tout dieu aide ce P e p i monter au ciel, pour quil aille la demeure dHoa qui est au Q o b h o u , et que son double soit juste de voix auprs de Sib. II. Ce P ep i est venu auprs de son pre, il est venu toi, O s ir is ; il ta apport to n double, celui-l mme q u e.................... de sa mre N o u i t , le haut de son front ta soulev et tu es muni. On touvre la bouche, et cest le L a b o u r e u r h a b i l e q u i r s i d e d a n s S h e n t . On touvre la bouche, et cest la G r a n d e E t o i l e d u M a t i n d a n s P a n o u b ; on touvre la bouche, et ce sont les d e u x s t a t u e s q u i s o n t d a n s H t - H e s m o n ; on touvre la bouche et cest H o r de son petit doigt avec lequel il a ouvert la bouche de son pre, avec lequel il a ouvert la bouche d OsiRis. Cest P e p i ton fils, cest P e p i H o r , cest P e p i le fils ami de son pre en son nom de fils aimant son pre; tu es pur en [tout] ce qui tenveloppe, car P e p i te revt de ton linge, et tes mille toffes de fin lin, tes mille tissus que M i r i h apporte, il te les confre jamais.
1) Un des tendards divins sappelle ou f k ) : Pepi en est le gardien ou le porteur.
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L O siris M ir ir est v en u ; IO siris P e p i ta ap p o rt les victim es; q u il n e sorte p as [loin] d e toi! L O siris P e p i ta app o rt les victim es p our q u il fasse son p arco u rs [ ta suite]! L O siris P e p i f a ap p o rt les victim es tra n c h e s en pices.
VI.
race dHoR, il est venu cet O s iris P ep i. race dHoR quand votre fils passe sous c e t O siris M irir, ne lcartez point de vous, portez-le!
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Cet O siris P ep i ta apport les victimes en pices pour quil fasse son parcours [ ta suite]. O race dHoit, H api, T io u m o u tf, A m sit, Q o b h so n o u f, portez votre pre, cet O siris P e p i, guidez-le, cet O s iiu s P ep i, faites quil survive, quil ouvre la bouche, quil se tienne debout.
V III.
Je suis
N o u it,
j introduis cet
O siris P ep i,
IX.
O m on pre, O siris P e p i , tu m as fait e n tre r; O siris P e p i , tu m a s ap p o rt v ers . . .
X.
La terre a ouvert la bouche cet O siris P ep i et Sib lui a parl, et ce P ep i est grand comme un roi rgnant, comme le soleil. La double neuvainc des dieux a pass en paix vers ce P ep i, Celui dont lesdoubles sont cachs lui a ouvert la porte orientale du ciel, Grande, la large hanche, aux mamelles ballantes lui a tendu les bras, elle allaite ce P ep i, mais sans le gorger [de nourriture humaine]; elle llve au ciel et ne le rejette pas la terre, mais c]le fait aborder ce P ep i en la Rgion des deux , et il descend dans la barque comme R, sur les berges du L ac d e l A u te i., ce P ep i manuvre dans la chaloupe, il y rame vers les rgions du N e n ti, vers ce cap de la rgion cII a lo u ; R laccueille, Toum lui lve la tte,
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Isis marche devant lui, N e p h t h y s soutieut ses derrires, Q o b h ti le met sur sa chevelure, elle lenrle parmi les fermiers (?), parmi les bergers de ses veaux. XI.
Arrire B jbiou (S it), loreille rouge, aux reins bariols, quand tu as pass la chair [de ce P e p i ?] o u bien tu lveras ta face (?).
Arrire, G r a x d
La paroi de lEst a t dmolie par les chercheurs de trsor : vingt-deux lignes des textes dont elle tait couverte subsistent seuls auprs de la paroi de la porte. o > ^g \ g y % 606 1 1 il v Ip ^ n
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La paroi de FOuest est assez bien conserve dans la partie voisine du couloir des herses : une fente des blocs a pourtant fait disparatre, vers le milieu des lignes, quelques signes qu'il m'a t ais de rtablir, d'aprs les duplicata conservs dans les autres Pyramides. Les der nires colonnes du ct du couloir montant sont d'un style nglig et ont beaucoup souffert.
Recueil, VIII. 13
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bantes les portes du Q obhou pour ce P ep i, et il sort, il se lave dans le P ays diALou.
Souvrent les portes du ciel, sont bantes les portes du Q obhou pour H o r- S h o s ti, et il sort, il se lave dans le Pays d iA L o u ; souvrent les portes du ciel pour ce P ep i, sont bantes les portes du Q obiiou pour ce P ep i, et il sort, il se lave dans le Pays d iA L o u . Souvrent les portes du ciel, sont bantes les portes du Q obhou pour H o r I O r i e n t a l , et il sort, il se lave danslePays d iA L o u ; souvreut les portes duciel pour ce P ep i, sont bantes les portes du Q obiiou pour P ep i, et il sort, il se lave daus le Pays d iA L o u . Souvrent les portes du ciel, sont bantes les portes du Q obhou pour H o r-K h o u ti, et il sort, il se lave dans le Pays d iA L o u ; souvrent les portes du ciel pour ce P ep i, sont bantes les portes du Q obhou pour ce P ep i, et il sort, il se lave dans le Pays d i A L o u . Souvrent les portes du ciel, sont bantes les portes d u Q obhou pour ce P ep i, et il sort,
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H an e n i, H a p a ti, H a p a ti,
d iA L o u ,
et
1) Je crois voir dans cette phrase une allusion aux reprsentations daprs lesquelles le dieu-terre paraissant au ciel est le fils paragraphe III. 13*
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lui-mme se lave dans le Ilassin d iALou. S n o u se lave dans le Bassin d iA L o u , et lui-mme se lave dans le Bassin d iALou. S h o u slve et porte ce P ep i vers le ciel; tends-lui tes mains..................... .
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Cest P epi [le pur;]4 quand il est all au ciel, ce P ep i y est tabli au-dessus des hommes, se manifeste aux dieux. Ce P ep i sest lev avec RA en son lever, et alors ceux qui
1) L e p a rag ra p h e IV e st dan s O unas, 1. 484 489. 2) C o rrig er la trad u c tio n d OuNAs : L e pre T oum a ten d u la m ain Ounas (a jo u te r d a p r s notre tex te : en v ie) e t il le m et au nom bre de ces dieux p a rfa its . 3) C om bler la lacune du te x te d OuNAs (1. 488) : |1 ^ j j jjij (j e t tra d u ire : 0 m re
dOuNAs, desse A pi , donne ta m am elle cet Ounas, q u il la p o rte sa bouche e t q u il suce to n la it blanc, au g u ste, ch arm an t c e tte te rre l o v ien t O unas. ______
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sont avec lui, lui font service, un est derrire ce P ep i, un est devant lui, un lui donne de leau, un lui donne des sables, et ce P ep i se hausse devant toi, S hou, comme R se hausse devant toi, car ils ont trouv tous les deux ce P ep i avec les deux Urus matresses de cette terre assises en face de lui, et N o u it se rjouissant en face de ce P e p i ..................................... S e l k i t a tendu sa main ce P ep i, elle a approch sa mamelle de la bouche de ce P ep i, la grande Etoile du matin a ras ce P e p i; S o p ti a donn la main ce P ep i, quand il est n en ce jour. 0 dieux, ce P ep i ne connat point sa mre qui la premire la connu, mais cest N o u it qui a enfant ce P ep i avec O siris. VI. Ce P e p i passe avec toi, H ou, T h o t lamne sur ta griffe. Cest S o k ab i dans la barque M A 'it, ce nest pas H o r qui est couch dans la tombe; ce nest pas T h o t qui repousse, ce nest pas Homou qui repousse ce P ep i, cest P ep i avec I i l d e H o r. VII. RA sest lav dans le Pays diALou, H o r sest lav dans le Pays diALou, ce P ep i sest lav dans le Pays diALou, et l slve ce P ep i, N o u it tends-lui ta m ain..................
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V III.
Quiconque passe passe avec son double. E m -K h o n t-m ir iti passe avec son double, ce P e p i passe avec son double au ciel, il a dress lchelle et il entre sur elle en son nom de C e l l e q u i e n t r e a u c i e l ; il a embarqu sur leur barque les sceptres des I n d e s t r u c t i b l e s .............................e t il passe a u x bassins d es T ia o u t. 0 ce P ep i, tu ne ta b a ts p as la terre,
ca r ce P ep i a d ress les d eu x sycom ores qui so n t d e ce ct-l du ciel, q u a n d il arriv e ils le p la ce n t
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IX.
[P ep i] ! c o n n a t ton nom , P e p i n ig n o re p as ton nom . A n - t ' e r - e f est ton nom , O ir ir t i
p ro g n itu re d e S e l k i t , tu repousses ce P e p i qui v ien t au lieu o tu es. berges de H o r , tu repousses ce P e p i qui v ie n t a u lieu o tu es. d ORioN, tu repousses ce P e p i qui v ie n t au lieu o tu es.
S o t h i s , tu repousses ce P e p i q u i v ie n t au lieu o tu es.
1) Ce paragraphe se retrouve un peu plus loin, mutil, dans complet Le texte de Mranutt
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JV W W offrant /wwwA A
un sens m eilleur, j e 1 a
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A repousser la progniture d OuAPouATou dans P a -1v h o n o u , tu repousses ce P e p i qui vient au lieu o tu es. A repousser les homm es du roi fils du Dieu, tu repousses ce P e p i qui vient au lieu o tu es. A repousser tes m an uvres qui sont les I n d e s t r u c t ib l e s de ta navi gation, tu les repousses de faire descendre P e p i dans ta barque. A repousser les homm es des morts, tu repousses les descentes de ce P e p i dans ta barque. Cest toi [ P e p i ] 2 le dieu
S o k s e n , le m essager de R, et ce P e p i nest pas repouss du ciel, mais la desse M a t i t tend
dont
la
face
est
la
n uque,
le
P e p i , car P e p i est lun de vous, dieux. Ce P e p i vient vers toi, R -A n t ' e r e f , 4 il te pilote,
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pro tg e d e son ch arm e m agique, ce P e p i tim e d e [tout] son sein, ce P e p i taim e de [tout]
1) Ce paragraphe se retrouve trs mutil dans Pkpi Ier (1. 743784) et dans traduction au moment o je publierai le texte de M ir in r I .
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son pre est Toum, quand il ny avait pas encore de ciel, quil ny avait pas encore de terre, quil ny avait pas encore dhomme, que les dieux ntaient pasencorens, quil ny avait pas encore de mort, puis ce P ep i raccourcit son jour sons [le fait de] l mort, comme Srr raccourcit son jour sous [le fait de] la mort, et ce P e p i est [destin] vos vases [funraires] dieux du N o u t, [vous] que ne frappent pas leurs ennemis, et ce P ep i nest pas frapp, il na pas dennemis, [vous] qui navez pas la mort dun roi, et ce P ep i na pas la mort dun roi, [vous] qui navez pas la mort de tout mort, et ce P ep i na pas la mort de tout mort. [Ce] P e p i est uu I n d e s t r u c t i b l e [au] ciel grand qui est dans H a t- S e lk i t, car R a transport ce M irirI au ciel, ce P epi vit comme vit celui qui entre lOccident du ciel et qui sort lOrient du ciel. Ce P e p i a ordonn A m i-honti-f et A m i-sopti-f dacclamer ce P ep i. Cest P e p i ltoile et la vertu magique de RA, et sur ce P ep i la vertu magique de RA ne sappuie pas, sur ce P e p i .......................... il attribue ce P e p i S i i o u .................... RA, tends ta main ce P ep i, dieu Grand,donne ton bton de commandement ce P ep i quil vive jamais.
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1) Voir dans O u n a s , I. 584591. Heureux ceux qui voient, en paixceux qui contemplent, disentdisent les dieux, la sortie de ce dieu. Cfr. P f.pi I , 1. 199202. Ici il faut traduire: Heureux ceux qui voient, en paix ceux qui contemplent dit Isis, quand ce dieu sort au ciel.
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xm.< Tu veilles en paix, H esm onou, en paix! Tu veilles en paix, [H o r O r i e n t a l ] , 2 en paix! Tu veilles en paix, Ame d e l O r ie n t, en paix! Tu veilles en paix, [H o r-K h o u ti], en paix! Tu te couches dans la barque S e m k tit, tu veilles dans la barque M t, car cest toi qui vois par-dessus la tte des dieux, et aucun dieu ne voit par-dessus toi. 0 pre de P ep i, Ra, tu as transport ce P epi avec toi, vivant, auprs de ta mre N o u t, et les portes du ciel sont ouvertes ce P e p i, les portes du Q obhou sont ouvertes P ep i, pour que ce P ep i soit ton compagnon et que tu le vivifies. Tu as ordonn que ce P ep i soit assis ct de toi, carte ltoile du matin de lhorizon, pre de P ep i, R, ordonne cette G ra n d e O u rs e qui est ct de toi quelle cherche une place ce P ep i ct de la G ra n d e Jam be qui est sous le Q obhou. [Pepi] ordonne O nkh, fils de S o th is , quil parle sur la tte de ce P e p i et il a
1) Ce paragraphe ae retrouve dans la pyramide de MibinrI, ce qui ma permis de corriger plusieurs fautes de notre texte. 2) Jai suivi ici la version de Mirikr, qui donne un enchanement plus probable de noms divins :
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tabli pour ce P ep i un sige au ciel. Ce P ep i ordonne O ik-S hopsif, laim de P h t a h , le fils de P h t a h , quil parle sur la tte de ce P e p i et il assure ce P ep i labondance pour son lo g is qui est sur terre, car P e p i est un de ces quatre dieux, A m sit, H ap i, T io u m o u tf, Q o b h so n o u f qui viven t de vrit et sappuient sur leurs sceptres, les veills (?) du p ays du m idi, et il vole, il vole avec vous, hom m es, com m e les oies, il dlivre ses m ains de vous com m e l pervier, il vous arrache son corps com m e laig le : dlivrez ce P e p i du A h -ooAr qui est sur terre, arrachez ce P e p i d e A m -to t. 1) Le paragraphe XIV est dans T etc, 1. 185200.
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1) Le paragraphe XV est dans Ounas, 1. 591600. 2) Des variantes quon rencontrera plus loin donnent
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traduire O n ie n , citoye de O n : L O n ie n cest O u n a s , dieu! ton O n ie n , cest O u n a s , 6 dieu! etc. 3) Corriger la traduction dOuNAs comme il suit : O u n a s lui-mme est les deux O n ie n s , ns tous deux dans O n , savoir R I la tte de la double neuvaine des dieux, la tte des tres intelligents, et N o f i b t o u i i , qni na point de second, la chair de son pre Sib. Tout dieu lui tend sa main, parce que la face dOuNAs est vers toi, il tadore, il tappelle. Cette prire me parat donner une explication plau sible de la formule des statues dpoque sate : cest--dire RA et
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XVII.
Le voil qui vient, le voil qui vient! dit S e h a p o u , Voici le fils de RA qui vient, lami de RA qui vient, dit S a h a p o u ; Laisse venir, laisse-le venir, dit Hob. Le voilqui vient, le voil qui vient, qui vient! dit S a h a p o u , Voici le fils.de RA qui vient, lamide RA qui vient, dit S a h a p o u ; Laisse-le venir, laisse-le venir, dit Sit. Le voilqui vient, le voil qui vient, qui vient! dit S a h a p o u , Voici le fils de RA qui vient, lamide RA qui vient, dit S a h a p o u ; Laisse-le venir, laisse-le venir, dit Sib. Le voilqui vient, le voil qui vient, qui vient! dit S a h a p o u , Voici le fils de RA qui vient, lami de RA qui vient, dit S a h a p o u ; Laisse-le venir, laisse-le venir, disent les E s p r i t s d e On et les E s p r i t s d e Pa. Gloire, RA , cest ce que disent les hommes qui se tiennent ct de ce P e p i sur terre, Voici que tu te lves lOrient du ciel, tends la main P e p i , transporte-le avec toi la partie orientale du ciel.
Gloire, RA, cest ce que disent les hom m es qui se tiennent ct d e ce P epi sur
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terre, Voici que tu te lves au Sud du ciel, tends la main P e p i , transporte-le avec toi la partie mridionale du ciel. Gloire, R i, cest ce que disent les hommes qui se tiennent ct de ce P e p i sur terre, Voici que tu te lves au milieu du ciel, tends la main P e p i , transporte-le avec toi >au milieu du ciel, o est ce quon lui apporte de tes tributs, ce quon passe de tes biens.
xvm .
Quon place O s i r i s ct de P e p i , dit son frre S i t . Que lhabitant de N a d i t accoure et quil lve sa tte, dit Ri. <11 abomine le sommeil, il hait limmobilit, ce P e p i ne se pourrit pas, il ne se dtruit pas (?), il nest pas tenu enchan, disent vos sem blances, dieux. Tu veilles en paix, et O s i r i s veille en paix, lhabitant de N d i t veille en paix levant sa tte, dit RA. Son parfum est celui de lurus, et il lve la tte de P e p i , dit RA. Le parfum de P e p i est celui de lurus, et ce P e p i ne se pourrit pas, ne se dtruit pas, nest pas tenu enchan, disent vos semblances, dieux. P e p i est la semence dOsiris, rpandue en toi, S o t h i s en ton nom de H o r qui est dans la G r a n d e V e r t e , H o r parmi les L u m i n e u x , et ce P e p i ne se pourrit pas, ne se dtruit pas, nest pas tenu enchan, disent vos semblances, dieux. P e p i sort de sa maison, actif comme H o r , muni [de charmes] comme T h o t . La mre de ce P e p i est ton O n i e n n e , dieu, le pre de P e p i est O n i e n , P e p i lui-mme est ton O n i e n , dieu. RA a conu P e p i , RA a enfant P e p i , cest P e p i la semence dOsiRis rpandue en toi, S o t h i s , en ton nom de H o r parmi
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Lorsquapparat O s i r i s pur, image haute, matre de vrit au commencement de lanne, matre de lanne, T o u m est en paix, sont en paix S h o d et T a f n o u Y t , est en paix O s i r i s sur son trne, sont en paix S it et N it , sont en paix tous les dieux clestes, sont en paix tous les dieux terrestres et tous ceux des eaux, sont en paix tous les dieux du Midi et du Nord, sont en paix tous les dieux de lOuest et de lEst, sont en paix tous les dieux des districts, sont en paix tous les dieux des villes, de par ce dcret trs grand sorti de la bouche de T h o t O s i r i s ................................
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Le reste du texte est coup de petites lacunes qui mempchent den saisir le sens pour le moment.
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La paroi septentrionale est dtruite entirement. Le couloir inclin qui souvrait au milieu tait crit sur toute sa longueur, mais ne conserve plus que des lambeaux des ins criptions dont il tait couvert. Il a t sculpt sans doute quelques jours peine avant le jour des funrailles: le dessin des hiroglyphes est lche et lexcution peine bauche. Il semble dailleurs que les prtres neussent plus de textes originaux pour la dcoration de cette partie de la tombe. La plupart des formules ne sont que la rptition mot pour mot de textes dj employs dans une des chambres ou dans un des couloirs prcdents. La paroi occidentale est celle que les voleurs ont respect le plus. On y lit encore, entre la porte de lantichambre et la premire herse en granit, une soixantaine de lignes plus ou moins mutiles :
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1) Ce paragraphe est dans Ier, 1. 631637.
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Au-del de ce point la paroi ne porte plus que des fragments presque illisibles :
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Les textes gravs sur la paroi de lEst ne sont pas aussi considrables par ltendue que ceux quon lit encore sur la paroi de lEst. La partie situe dans le voisinage immdiate de la chambre est de beaucoup le mieux conserve :
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^ ^ V n ^ im W T V J E ^ S E :: ^ ^ t ^ s e i t ^ v s e i x m ^ m .^ .E i& A :rS E I E ^ J -j!& i- 7 ~ ~ S E IE P < * H
- *a
1) Ce paragraphe dans e t i , 1. 8687, avec unevariante lafin. 2) Ce paragraphe est dans T e t i , 1. 9697. Dans letexte de T e t i , corriger v \ . et traduisez : 0 toi dont le double est grand, substance (?) de Hor !
Z mN j
au lieu de
3) Ce 4) Ce
T e t i, T e t i,
1. 336336. 1. 336.
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1) Ce paragraphe est dans T e t i , 1. 98100, mais mutil : notre texte ne comble probablement quune partie de la lacune. 2) Ce paragrapheest dans T e t i , 1. 336338. 3) Ce paragrapheest dansO nas et dans T e ti. 4) Ce p a ra g ra p h e e st d a n s T e ti, 1. 332333. ) Ce p a rag ra p h e e s t dans T e ti, 1. 333. 6) Ce paragrapheest dans T e t i , 1. 333 sqq.
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Ou rencontre autour de la pyramide beaucoup dclats de pierre portant quelques hiro glyphes. Ces dbris proviennent probablement du couloir ascendant et de lantichambre.
S iout , le
10
mars
188G.
P au l G u ie y s s e .
Le grand temple dIpsamboul est actuellement le monument le plus parfait dans son ensemble qui nous reste de Ramss II. C u a m p o l l i o n le premier le fit connatre, du moins dune faon fructueuse pour la science,2 mais si la description quil en fit est exacte, les textes copis par des dessinateurs A leurs dbuts sont trop souvent tronqus ou manifeste ment entachs derreurs. L e p s i u s a publi les parties les plus importantes du monument, et nous pensons rendre service aux gyptologues, en passant en revue et essayant de recons tituer dans la limite du possible, non les textes des tableaux religieux qui sont sans grand intrt, mais ceux ayant trait des vnements historiques, et particulirement le grand texte si bien dsign par M . d e R o u g s o u s le nom de Bulletin de la bataille de Kadesch, prface du Pome de Pentaour. Nous rappellerons brivement la disposition gnrale du temple; quatre colosses gigan1) E x tra it des leons faites en 1886 a u C ollge de F ra n c e en rem placem ent de M. Maspebo. 2) V o ir Notices manuscrites, p. 56 79 e t Monuments d'Egypte et de Nubie, pl. 10 38, e t Lepsius, Denkm., pl. 185 191. C om parez R o se llin i, Monumenti storici, o u v rag e d o n t les p lan ch es co ncernant Ipsam boul ne so n t g u re s que la re p roduction des dessins de Cham pollion.
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T e x t e s h ist o r iq u e s d I p sa m b o u l .
1 2 1
tesques de Ramss II assis dcorent la faade taille dans la colline le long du Nil, faade surmonte par un entablement de cynocphales consacrs Thot, dieu protecteur de la rgion entre la premire et la seconde cataracte. Les cartouches monumentaux de Ramss dcorent la corniche, et au-dessous la frise est orne dune inscription ddicatoire Ammon-R et R-Hor-Khuti, les deux divinits auxquelles le temple est consacr. Au milieu souvre la porte surmonte dune grande statue de R-Hor-Khuti, flanque droite et gauche dune reprsen tation beaucoup plus petite de la desse Ma et du sceptre, de manire reproduire le prnom Ra-user-ma; de chaque ct, Ramss fait au dieu une offrande de limage de la desse Ma.1 Cette reprsentation indique que R est le dieu principal du temple. Sur le bandeau de la porte se trouve un double tableau ddicatoire; dans celui de gauche, le roi coiff de la couronne blanche, tenant dune main une sorte de longue mesure et de lautre une espce dquerre, sadresse Ammon-R, assist de la desse Mout, qui lui accorde la vie, la stabilit, etc. Sur le tableau de droite, la mme scne est rpte avec R-Hor-Khuti, seigneur de la Nubie, assist de la desse lontocphale Ur-hekau.2 La grande salle dans laquelle on pntre est orne sur tout son pourtour de magnifiques tableaux de mythologie et de bataille, et contient huit normes piliers formant avenue, le long des faces internes desquels se dressent des statues colossales de Rarass-Osiris; les faces des piliers sont ornes de scnes doffrandes diverses divinits, principalement de Nubie, dans lesquelles Ramss est une fois remplac par la reine Nefcrari et une autre fois par sa fille Bat-anta; cest entre deux de ces piliers que se trouve la belle stle de Ptah-totunen,3 o se trouve ce passage caractristique pour Ipsamboul Roi Ramss, je taccorde de sculpter les montagnes en statues hautes, leves, ternelles, etc. Des reprsentations ana logues, et deux scnes doffrande dencens par Ramss et la reine aux baris dAmmon-R et dHoros,4 se continuent dans les salles suivantes jusquau fond du sanctuaire, o se trouvent les quatre statues dAmmon-R, dHorus, de Ptah et de Ramss divinis; 5 les sailes latrales dcores de la mme faon, mais en gnral inacheves, noffrent aussi quun intrt secondaire; on y voit plusieurs reprsentations de Ramss divinis recevant les hommages de Ramss-roi. Pour en revenir la grande salle o se concentre le principal intrt du temple, on remarque dabord au-dessus de la porte la longue inscription ddicatoire qui se dveloppe symtriquement de chaque ct0 des images dAmraon-R et dHorus. LHorus, taureau puis sant aim de Ma, le seigneur des diadmes, protecteur de lgypte, destructeur des peuples, lHoru8 vainqueur, riche dannes, grand en victoires, le roi de la Haute et de la Bassegypte, le matre des deux pays, R-user-ma Setep en r, fils du soleil, Ramss Meriamon, a fait cet difice pour son pre R-Hor-Khuti, dieu grand, seigneur de la Nubie. Dans la partie symtrique de linscription, Horus est remplac par Ammon-R roi des dieux. Ces inscriptions sont graves avec soin, dans chacune delles, le groupe ^o protecteur
1) C ham pollion, Not., p. 57. L epbits, Denkm., pl. 185.
2) Leps., Denkm., p. 185 et Champ., Not., p. 60 pour le tableau de gauche. 3) Champ., Not., p. 610 et Mon., pl. 38; Leps., Denkm., pl. 194; une copie rectifie en a t donne par M. NA ville, ainsi quune traduction complte dans les Transactions o f the Society o f biblical archology, vol. VII, partie I, 1880.
4) Leps., 5) Leps., 6) Leps.,
72.
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1 2 2
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a t dabord crit dans la forme qui produisait un moins bon effet dans une ins cription horizontale. Dans la ddicace Ammon-R, on lit sous les derniers groupes les mots effacs | J <=> ^ il a fait ce monument en bonnes pierres blanches de grs phrase qui se trouve dans la formule ordinaire des ddicaces de temples btis, mais qui n'avait pas de sens Ipsamboul dans un temple creus dans le roc. De chaque ct de la porte, sur la paroi Est se trouvent deux grands tableaux sym triques, reprsentant Ramss levant une masse darmes sur un groupe de prisonniers age nouills, dont il tient les ttes runies par les cheveux ; dans le tableau droite de lentre, entre la porte et langle N. E .,1 Horus lui prsente la harp, dans le tableau de gauche du ct de langle S. E., * cest Ammon. Dans chacun des tableaux, ltendard personnifi avec la devise ordinaire : Taureau puissant aim de Ma est muni de deux bras dont lun tient un glaive en forme de et lautre un sceptre termin par la tte royale surmonte de [ij; entre ltendard et Ram ss on lit : Le royal double vivant du matre des deux rgions, rsidant dans la tombe, rsidant dans le monde infrieur. Au-dessus du roi est la lgende : Le Roi de la Hauteet de la Basse-gypte, lHorus justicier, le matre du glaive, le matre accomplissant les actes. Tableau de droite. La lgende du roi est assez mal transcrite dans les copies de C h a m p o l l i o n et de L e p s i u s , mais est facile rtablir :
i O Ig
Vive le dieu bon, vaillant, tte vigilante, lunique! bis\ il na pas son pareil! il guide le passage vers . . . . frappant les rvolts pour atteindre le b u t terrassant les rvolts du pays de Kousch. Lgende des vaincus : (II) foule aux pieds les chefs de toutes les nations et les anantit.4 Premire lgende dHorus : Dit R-Hor-Khuti : prends5 la harp, frappe, massacre les chefs de toutes les nations, par la vaillance de ton pre R-Hor-Khuti de Pa-Ramss. Il (f)a transmis la force et la vaillance. Deuxime lgende dHorus : Je te donne de gouverner le nome de Coptes/1 et de ladministrer7 en tranquillit.
1) Champ., Not., p. 61 et Leps., Denkm., pl. 186. 2) Champ., pl. XI. 8) Champollion indique un signe douteux aprs il donne aussi par erreur
I
^ cur vigilant,
pour
I A /W W A 1 1 'I ( /W W V \ 5) Ce mot dans toutes les inscriptions analogues est exprim par ; dans ce texte comme dans celui du tableau symtrique, Champollion la exprim par un signe trac en pointill et se rappro chant de ; Lepsius donne ce signe, qui lui seul forme le mot entier, la forme 0 = ^ , cest un sigue
nouveau. 6)
7)
n n e b ii i *
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Au-dessous de cette scne se trouvent reprsentes plusieurs princesses filles de Ramss. 1 Tableau de gauche. Lgende du roi : Vive le dieu bon, dominant les opposants, frappant les pays du Sud, foulant aux pieds ceux du Nord, roi victorieux, combattant avec son glaive, am enant -. dans ses frontires tous les pays, toutes les rgions. Lgende dAmmon : Dit Ammon-R, seigneur des trnes des deux rgions : prends la harp, frappe avec elle! je te donne la puissance sur le Sud, la domination sur le Nord et lcrasement des chefs vils de tout pays; tends les frontires de lEgypte jusquaux sup ports du ciel au-dessus delle.2 Au-dessous de cette scne sont aussi reprsents plusieurs princes fils du roi.3 La paroi Sud est divise en deux registres; le suprieur est rempli par cinq tableaux religieux, dcrits succinctement par C h a m po llio n , 4 scnes doffrandes, prsentation de pri sonniers, larbre de vie, etc. Le registre infrieur contient trois tableaux militaires; le premier gauche5 repr sente le roi sur son char au galop lanant des flches sur les dfenseurs dune forteresse asiatique, dont le nom nest pas indiqu, et vers laquelle fuient un homme et des bestiaux; il est suivi de trois de ses fils sur leurs chars conduits par des cuyers, Ammon-hi-Kopesch-f, Ramessu et R-hi-ament-f. En avant du roi, se trouve la lgende suivante : Dieu bon, fils dAmmon, vaillant matre du glaive, protecteur de ses soldats, glaive7 des combattants, vaillant connaissant la place de sa main, ferme sur son char comme le seigneur de Thbes, seigneur victorieux combattant des myriades, taureau fort contre les multitudes, balayant les coaliss8 (contre lui), crasant les rvolts sur leurs montagnes, en trant dans leurs valles comme les sauterelles! tu fais la destruction des demeures de tes ennemis9 et de leurs subsistances, roi au glaive valeureux. Le second tableau1 0 reprsente Ramss foulant aux pieds un Asiatique et en perant nn autre de sa lance; cest la reproduction dun tableau montrant Sti Ier dans la mme action.1 1 Premire lgende du roi : Dieu bon massacrant les neuf arcs, crasant les pays du Nord, (dtruisant) les pays du Sud, fort sur les natious, frappant du glaive, vaillant comme Mentu, amenant les ngres vers les pays du Nord, et les Amous vers les pays de Kousch, il a plac les Shasas dans
Not., p . 62.
: dans une scne semblable, Spos d'Hathor, Champ., pl. VIII, se trouve X 9 D I III V I \ \ '0 7 A y . -y " ____ * A o / jusqu'au ciel qui slve au-dessus delle. la mme phrase avec la variante 3) Voir les noms, Champ., Not., p. 63. 4) Champ., Not, p. 64. Voir une de ces scnes Leps., Derikm., pl. 188. 5) C h a m p ., M<m., pl. XII, XIII, XIV. 6)
o ni v 4 |^ 1
x CT3
au lieu de
CT-3 A
7) Signe idographique trs bien reprsent comme un glaive dans son fourreau, surtout dans Rosellini. 8)
9) Litt. de leurs demeures de tes ennemis. 10) C h a m p ., Mon., pl. XVII. 11) C h a m p ., Not., II, p. 98.
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le pays d e .................. et tabli les Tahennou dans les lieux levs, remplissant le temple des victoires quil a bti, des prisonniers saisis par sa vaillance, massacrant du glaive, (domi nant) les Syriens, perant les peuples trangers tendus sous ses coups. ' Deuxime lgende : Matre du glaive, matre des deux rgions, matre vaillant, accomplissant les actes, Ramss etc., donnant la vie comme R ternellement, roi de la Haute- et de la Basse-gypte, Horus justicier, matre du glaive, accomplissant les actes, vaillant, matre victorieux, matre de tous les pays et de toutes les nations, tu as terrifi leurs curs! Troisime tableau : 2 Ramss sur son char au pas, est prcd dune double range de captifs ngres et nubiens; ses chevaux empanachs sont tenus par un gyptien, leur nom est ct : les grands chevaux de choix de Sa Majest, Victoire Thbes. Cette lgende plus ou moins dveloppe se retrouve chaque fois que le char du roi est reprsent. Lgende entre les chevaux et les ngres : Vive le dieu bon, dominant les opposants, frappant les nations du Sud, crasant celles du Nord, roi valeureux, combattant de son glaive, ramenant (les peuples) des frontires!3 Lgende entre le roi et les chevaux, accompagnant les cartouches : Franchissant ses frontires,4 Sa Majest va vers les nations, dispersant les multitudes, renversant les peuples du Sud. Lgende derrire le roi :
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tant lessence pure de R, il fait cesser les rvoltes de ceux dont la bouche soppose son nom, il sen empare, massacre leurs chefs, il fait dire aux ngres : il est comme une flamme, quand elle slance; il nest pas au pays de Tennou!8 La paroi Ouest est occupe par deux tableaux de conscration de prisonniers.
1) Voici la fin du texte de cette lgende, les signes modifis ou suppls tant entre crochets,
2) C h a m p .,
3 >
4) Restitution des deux premiers mots 5) Lacune de ce signe dans C h a m po l l io n ,
Q
j ^ dans
^ ^
R o s e l l in i .
6) [J restitu au lieu de |1. 7) Mot choisi sans doute par homophonie avec par des races ngres. 8) Partie maritime de la Jude.
<flamme et
pays habit
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125
Tableau de gauche.1 Ramss conduit des captifs africains et les offre une triade compose dAmmon-R, Ramss divinis et Mout, dame dAsher, qui accordent au monarque, selon les formules ordinaires, la vaillance, la victoire, la vie, etc.; au-dessus des prisonniers se trouvent deux lgendes dont voici la premire : (II) amne les prsents son pre Ammon-R, seigneur des trnes des deux rgions, aprs sa marche victorieuse vers le pays de Kousch,2 en combattant les nations rvoltes, foulant aux pieds le pays des ngres3 dans leurs demeures, en fait dargent, dor, de kesbet, de mafek, de minraux prcieux, parce qu'il lui a donn le pouvoir et la victoire sur tous les pays. Deuxime lgende. Le chef vil de Kousch, emmen par Sa Majest de force du pays de Kousch, pour remplir le temple4 du pre auguste Ammon-R, seigneur des trnes, parce quil lui a donn le pouvoir sur le Sud et la victoire sur le Nord ternellement. Tableau de droite.5 Les prisonniers conduits par Ramss sont des Asiatiques, et la triade divine est compose de R-Hor-Khuti, de Ramss et dunedesse lontocphale, dont le nom parat tre Glaive de flamme, rgente de On. Les dons des dieux sont analogues aux prcdents, et la premire lgende des prisonniers est aussi la mme, sauf que Ammon est remplac par Horus, le pays de Kousch par celui de Khta, et les ngres par les Amous. De la seconde lgende, on ne distingue que le premier groupe. Tous ces tableaux ne sappliquent aucun fait de guerre particulier; il en est tout autre ment de la grande composition qui occupe toute la paroi Nord de la grande salle dentre. Cette vaste composition est relative cet pisode si connu de la guerre contre les Khtas, o Ramss surpris dut payer de sa personne, pisode clbr dans le fameux Pome de Pentaour.7 Il est superflu de revenir sur ce point si tudi de lhistoire de Ramss, auquel la scne dIpsamboul sert dillustration, dautant plus que le but de cette tude est de donner simplement quelques textes hiroglyphiques, sans entrer dans les discussions historiques et gographiques se rattachant cette campagne de Ramss. La composition est divise en trois registres; dans linfrieur, gauche un corps de troupes gyptiennes, infanterie et cavalerie,
1)
C ham p.,
Mon,,
p l.
XXV
et
XXXVI.
L e p s.,
DenJcm., p l. 188 a .
2) Ce texte donn seulement par L e p s iu s indique, moiti effacs, les signes par paral llisme avec le texte de lautre tableau, il sagit videmment du pays de Kousch, mais peut-tre peut-on lire * P P r k r e ou ennemi, sans le dtermint if mai9 ce serait un exemple unique crune expression pareille dtermine par C b^D , pour dsigner un pays ennemi. 3) Ce texte porte ^ jl* ^ faute du graveur gyptien pour ^ " j jl^ " J= ^ grande salle dun palais.
4) cm .
C h a m p .,
5)
6) Le texte porte jp^| ij nP complt ainsi un autre exemple de pour flamme sans dterminatif se trouve dans la lgende de^loffrande de lencens faite par Ramss, Denkm., pl. 189. 7) De R o u g , le pome de Pentaour, Mm. acad. des inscriptions et Recueil de travaux, etc., tome I. Cours du Collge de France de 1867, partie historique analyse par M . R obiou dans le numro doct. 1868 de la Revue contemporaine. Cours de 1868 et 1869, comparaison du texte du Pap. Sallier Ier avec les textes hiroglyphiques de Karnak et de Louqsor; voir la publication faite par M . J a c q u es d e R o u g dans la Revue gyptologique, IIIe vol. Ce texte se trouvait aussi tout entier Abydos; M a r ie t t e en a publi les fragments existants (Abydos, tome II, pl. 456). Le temple de Beit-ouali signal comme contenant ce texte, ne parat rien avoir contenu qui sy rapporte, daprs les publications de C h a m po ll io n et de L e p s iu s .
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1 26
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est en marche vers le camp qui forme une enceinte carre. A droite Ramss sur son trne donne des ordres des officiers; en dessous lon voit des soldats de sa garde, gyptiens et Shardanas, et des espions des Khtas recevant la bastonnade, plus droite un combat de chars. Dans le registre du milieu, trs troit, a lieu un choc de chars. Le registre suprieur contient au milieu la forteresse de Eadesch, entoure des eaux de lOronte, gauche Ramss sur son char, combattant et prcipitant ses ennemis dans les eaux du fleuve; droite se trouvent retracs plusieurs pisodes distincts, des troupes gyptiennes en marche, des prison niers amens devant le roi, et le compte des mains coupes fait devant lui. La plupart de ces scnes sont accompagnes dinscriptions trop souvent incompltes et mutiles dont plusieurs se retrouvent heureusement sur les monuments qui ont reproduit ces scnes de combat; on les trouvera, ainsi que quelques textes isols se rapportant la guerre des Khtas, la suite de linscription du Bulletin de la bataille de , qui sert comme de prface au Pome de Pentaour. En voici le texte rectifi autant que possible, daprs les diffrentes copies publies.1 La traduction qui laccompagne ne diffre quen quelques points des traductions trs anciennement donnes par MM. C h a b a s et d e R o u g . 2
I n sc r ipt io n d T psa m bo u l .
oui
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1) C h a m p o llio n a publi toutes les scnes du combat Mon., pl. XXVIXXXIII; le texte du bulletin occupe les pl. XXVII, XXVIII et XXIX. Voir Not., p. 65. L e p s iu s a donn ce mme texte Denkm., pl. 187. La mme inscription se retrouve au Hamessum, L e p s ., Denkm., pl. 153; une copie en a t publie daprs B o n o m i, par S h a r p e , Inscript., 2 partie, pl. 52. Quelques lignes en ont t donnes par B r u g s c h , qui les a copies sur un pylne de Louqsor et publies, Bec. de Mon., pl. 53, comme un fragment du Pome de Pentaour; cette inscription contient en effet quelques noms de peuples, qui se trouvent seulement dans le pome, mais le texte mme est celui du Bulletin proprement dit, sauf les 1. 1216, dont les quelques mots qui subsistent ne se trouvent pas dans le Bulletin. Les autres monuments qui reprsentent les mmes scnes de combat, sont ceux de Karnak (voir C ham p., Not., II, p. 119124 et la vue de la face interne dun des pylnes dans latlas de la description de lgypte, Ant., vol. III, pl. 41), de Louqsor et du Ramessum. Le Hamessum est publi en dtail par L e p s iu s ; les pl. 153, 151 et 155 des Denkm. reprsentent les scnes du premier pylne ouest, partie nord; cest la rptition de celles dIpsamboul. La pl. 156, tableau symbolique des places conquises, est reproduite dans les Mon. de C ham p., pl. 325326, sous lattri bution inexacte de Louqsor. Il en est de mme des pl. de C ham p. 328, 329 et 330 qui appartiennent non Louqsor, mais au Hamessum; elles rpondent aux pl. 164 et 165 des Denkm., autre reprsentation de la bataille, sur le deuxime pylne ouest, partie nord, qui contient en outre des scnes religieuses pu blies dans les pl. 162164; le premier pylne ouest, partie sud, reproduit aussi des scnes de la bataille, pl. 157 et 158, et des compositions religieuses, pl. 159161. Enfin la pl. 166 reprsente le sige dune forteresse donne dans C ham p., Mon., pl. 331 encore sous le titre inexact de Louqsor. Voir pour le Ramessum, C ham p., Not., I, p. 578599 et suppl., p. 867907. Louqsor na t publi que par C h a m p o llio n , premier pylne, gauche, pl. 323 et 324, deuxime pylne, droite, pl. 327 et 327 bis. Les scnes du combat sont plus condenses et ne prsentent pas de lgendes. Dans la description de lgypte, Ant., tome III, pl. 3 se trouve une vue assez exacte des pylnes de Louqsor, dnature dans la vue restaure, pl. 6. Le temple de Ramss Abydos contenait en mme temps que le pome de Pentaour, une grande reprsen tation actuellement mutile de la bataille. M a r i e t t e en a donn la description avec les lgendes encore visibles, Abydos, tome II, p. 10 et 11. Les lgendes de tous ces monuments divers seront tudies aprs linscription du Bulletin. 2) Voir Revue archol., 1858, C h a b a s , Inscript, hirogl. d'Ipsamboul, et larticle cit de la Revue contemp., pl. 486. 3) a Ram .
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C h a m p o llio n L ep s.
lacune dans L e p siu s lacune au Ram. 2) Ram. 3) daprs Ram. au lieu de ~-A-> Ips. 4) Restitu J ^
^
| - ^
a
au lieu de 11 . Le signe 1YT a toujours cinq tiges au lieu de trois au Ram. 7) Lacune restit. de vwwv daprs C hamp, et Ram. 8) Ram. ^ l| ij * 9) L e p s . Ips. | au lieu de ^ lu par C h am p ., signe indiqu par le complment phontique. Ram. J ^ ^ i ; le signe J est indiqu comme douteux dans L e p s . Sh. lavait lu Il faut lire probablement *i groupe ! ne stant encore rencontr que dans des textes ptolmaques, voir de R o u g , (Jhrtst, II, p. 83 et B rugsch , Qram,, p. 24. 10) iwww manque au Ram. 11) Ram. ^ dans L e p s . au lieu de dans Su. 12) Restitu daprs Ram. et les indications du style ordinaire de linscription. 13) Ram. H ) .5) m.nqe R. ^ ^ g ^ "T * ,c>
\ faute.
f\
AAAAAA
|1
daprs Ram. 19) Daprs la lecture d e C hamp , au Ram. ^ le d te r m . pris d a n s 20) Voir note 12; ce sont les deux seuls endroits du texte dips. o manque ce groupe devant Ram. (| ^ f o r m e analogue aux pronoms
L e p s .,
etc* ~~ - 1) Ip8-
donne
au Ram.
L eps.
^ I o
2) Daprs Ram.
1.
19.
C ham p,
1. 21 et 27. 29) Restitution faite en compltant les deux textes, o se trouvent indiques des lacunes.
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A A /V W A
L eps.
veur ayant confondu les deux groupes 3) Ram. | causatif avec un signe idographique. 4) Daprs Ram. 6) Ram.
Ram. on trouve partout pour ce mot la forme ^ ^ A ^ ; le signe du pluriel manque. 7) Ram. ^ j|p(j ^ 8) Daprs Ram. petite lacune et lecture douteuse de C ham p , et L e p s . Ips. 9) C h a m p , na pas donn ce groupe qui manque aussi au Ram., le < = > est dans une lacune daprs L e p s . 10) daprs Ram. au lieu de L e p s . et ^ C h a m p . 11) A /s/p* Ips. * Ram.; il faut pro bablement ia forme ( ( ( ne se rencontrant pas dans ce texte. 12) Ram. cest ici que commence le texte de Louqsor. 13) Ips. donno simplement au lieu de ^ qui se trouve partout au Ram. dans les endroits semblables. 14) Groupes incomplets dans L e p s . ; le signe * est remplac /VWNAA par dans le Ram. 15) n rtabli daprs C ha m p . 16) rtabli daprs C h a m p . 17) Res titution de maw et du pluriel daprs le passage semblable 1. 12. 18) wwna manque au Ram. 19) (W1 manque dans L e p s . Louqsor donne une numration plus complte quoique mutile, o lon peut lire :
r v f\ W W W^ W W W /V V W V A+ + + A V N A A A
W W W
j |
>
J <-^r^
\ C 3E D
I III
A /W W v
l (1 cy v i, m
>9
j
^ f S A 'O
tlu l m
/w w w vJmT ____q=^, m
1
pour fl____
A ' " / /
on y reconnat plusieurs des noms des nations numres dans le Pome de Pentaour. ^ daprs
Sh.
21) Daprs
C hamp ,
et le Ram. 22) ^
^ au lieu de ^
au
Ram. 23) Ram. 24) Groupe restitu daprs les signes visibles dans les deux textes qui pr sentent tous deux des lacunes en cet endroit. 25) Ram. . 26) Ips. 9 27) Ram. Y 1 28) Groupe omis au Ram. 29) Ips. J _ 3 1 ) so manque Ips.
H 0
ce ^
< = >
voir 1 . 13.
I,JK |II
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129
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Il I I
'w ^/v> Z
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Q -lfi 29 ~s^
~ '^ 2 7 - 9 ^ p ^
; ? < = L . . m^eJ
I I'm' 3v = ;?_ _
- ^ T S ^ i l k r s= i i [ P S i l ^ r : M ^ P ff r
1) Ip8. pour A Louq. manque tout le passage depuis & jj jusqu 2) Ram. groupe 0 U A A A A A A 'TLIII v s oi indiqu par Sh. 3) c w- >manque Ips. 4) Ips. erreur du graveur. 5) Ram. . 6) Rest. d'aprs Champ, et le passage identique 1. 27; lacune partielle au Ram.; le signe ne sy trouve pas. 7) Daprs Ram. Champ, avait lu en cet endroit /w vv^. 8) Forme diffrente de celle de la 1. 8. Au Ram. mme forme que prcd. 9) D'aprs Champ, et Ram. Louq. au lieu de la ville de Khirbu, on lit ^ jln ^ l tunepta. 10) Leps. donne pour lacune au Ram. 11) Com plt daprs Ram. 12) Complt d'aprs Champ. 13) 11 d'aprs Champ, et Ram. 14) Passage in correct dans les deux textes, o des lacunes ont donn lieu des lectures diffrentes de Champ, et de L eps. faciles restituer. Louq. 15) Rest. en combinant les lectures de Champ, et
de
L e p s . et d'aprs Ram. 16) Ram. ^5^, Voir 1. 13 et 21. 17) Daprs C h a m p , et Ram. 18) Ram. rv lacune avant ce groupe. 19) Ips. crwu au lieu de . 20) D'aprs Ram. A Ipsamboul? le graveur a remani le texte, qui prsente deux couches de signes. L e p s . a indiqu comme plus visible l I / W W W n O / #W W \A| les sigues _ en indiquant au-dessous w*aa I C ham p, donne h /wwva n o .
=2.1 ' ^ @ *V W SaI I lll I r < = >I /V W ^Jl II Le texte du Ram. semble tre une runion de ces deux versions; Louqsor, Bbugsch donne : $ ,a i T V . i nT vr^ i W'/"/* fc a n u rW i 1 /wvwv < = > \> W M =>1 ur 1 ____ i\ w I y 21) *"*** omis au liam. < zr> L rii< = 3\i i n i i J l mm. l l ^ w ^ D u 22) VcJr manque au Ram. 23; Groupe indiqu dans une lacune Ips. 24) Ram. . - 25) Au
A xU * < W /V \AtKg I C ) Ram, n y a seulement V v 3^ x i, 26) Daprs Ram. lacune Ips. interprte par L e p s . ^ pour S ~ \ J I I U . X . et par C h am p . 27) Tout ce groupe manque au Ram. * 28) Au Ram. L e p s . indique < ? A 0-=- n | H v// aprs C^Vl. 29) D'aprs Ram. et Louq. 30) D'aprs C h a m p . Louq. nr 1 1 I J au lieu de
Cl C D1 C dI
'///,/;///. | -r-fc .
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III
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e ^ -^ ^ - 1 2 6 ^ = 1 2 7 ( 3 ,1 ---- T ^ t ^ ^ ,2 8 r o ^ tv ^ ^ ^ n -w
a g i^ r f|
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I _^f*A-l
5) Daprs Ram. 0) Ram. (j |l . 7) Ram. | ^ ^ 13 Louq. j[ ^ Lacune Ips. et s ig n e s lus diffremment par C hamp , et L e p s . Complt par Ram.*, Louq. et au Ram. manque. 9) v \ n es* Pa8 lisible Ips. 10)
Tk
71
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(\/\S)
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mot est complt daprs Sh.; Louq. || au lieu de (| . 13) Lacune Ips., o l'on distingue pourtant que le graveur a rpt deux fois les mmes groupes; en dessous L e p s . a distingu les signes __q01-B 1 ) ^* 14^ Lacune partielle Ips. 15) pas lisible Ips., au Ram. ^ nexiste pas aprs ^ . 17) Daprs
V*r ^ ^
C hamp . L e p s .
a lu
~~ 1 < 5 ^ nC S* 1; il a aussi
au Ram. une mauvaise lecture /-----. 18) Groupe reconstitu daprs les diffrentes lectures de C ham p . L e p s . et S h . pour les deux textes. Cest ici que finit la partie du texte de Louqsor comparable avec les autres textes. 19) Manque au Ram. 20) Complt daprs C hamp , et Ram. 21) Pour la
AA/NAAA
fin de ce mot, L e p s . donne ^ le premier < = > nest pas dans C hamp, pas plus quau Ram., o une lacune ne laisse lire que daprs L e p s . et (j(j ^ daprs S h . 22) * manque Ips. 23) Au Ram. L e p s . indique une lacune, S h . a lu A ; peut-tre peut-on encore rattacher cette phrase la ligne 12
ao
Ips. ^ r pour v a . Ram. daprs Sh. phrase commence au Ram. par 27)
- , h. J pour J
Ips. 28) Ram.
- >A
^ c>, voir 1. 36.
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wvw5 III
i fl<L^i3r s i c s TiP, : ;
T r a d u c t io n .
Lan V, le 9 Epiphi du rgue de Sa Majest, lHorus, taureau puissant aim de la jus tice, du roi de la Haute- et Basse-gypte Ra-ousor-m, Setep en Ra, fils du Soleil, Ramss Meriamon, donnant la vie ternellement, voici que Sa Majest tait dans (le pays de) T'ahi, dans sa seconde campagne victorieuse. Bonne garde en vie, sant, force (tait faite') dans le camp de Sa Majest sur la colline au Sud de Kadesh. Sa Majest se leva comme le disque de Ra et saisit les parures de son pre Mentu; le Seigneur continua davancer et Sa Majest parvint au Sud de la ville de Shabtuna. Deux Shasous vinrent lui dire : Nos frres, tant chefs des tribus (qui sont) avec le misrable Kbta, nous ont fait aller vers Sa Majest, pour lui dire que nous sommes tout au service de Sa Majest v. s. f., nous tant spars du mis rable Kbta. Or le misrable Khta est camp dans le pays de Khirbu, au Nord de Tunep, dans la crainte que Sa Majest v. s. f., naille le rejoindre. Ainsi parlrent ces Shasous, (mais) ces paroles, ils les dirent Sa Majest par trahison. Le misrable Khta les avait fait aller pour voir o tait Sa Majest, avant que Sa Majest ne fasse disposer ses troupes pour le combattre; et le misrable Khta tait venu avec tous les chefs de tous les pays, les sol dats, les cavaliers quil avait amens en grand nombre; il se tenait prt, embusqu derrire Kadesh la vile, et Sa Majest nen avait pas connaissance daprs leurs paroles. Sa Majest ayant continu avancer parvint au Nord-Ouest de Kadesh (la vile; et ses troupes y dres1) Cette phrase manque au Ram. 2) Lacune Ips. 3) Petite lacune au Ram. o il ny a de lisible que Le signe restitu daprs le groupe suivant a t lu Q par Lkps. et par wwcmJi I ^ il, C h a m p . , qui a lu de mme le signe O. 4) au lieu de J / Ips. 5) Daprs Ram. 6) Pas de dterm. Ips. 7) Groupe existant aprs daprs Sh. au Ram. 8) Ips. J (D^J. 9) ^ manque Ips. petite lacune pour le comm. du mot suivant. 10) Au Rain. on trouve partout *^jj pour pour le sujet de la 1 pers. 11) A Ips. L e p s . a lu par erreur |j 12) < ^ > manque au Ram. 13) Ram. i 1*) Groupe reconstitu daprs les divers signes lus par C ham p , et L e p s . Ips. et ceux visibles au Ram. 15) daprs Ram. au lieu de Ips. 16) Q daprs C h a m p . 17) Ces derniers groupes sont incomplets, surtout Ips., mais ils sont des plus simples rectifier. Les 1 . 1316 de Louq. semblent se rattacher la lutte que soutient Ramss; 1. 13 : |Ij M i
rn ,
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srent le camp). Sa Majest tant assise sur un trne dor, vinrent des claireurs dentre ses serviteurs, amenant deux espions du misrable Khta. Amens en sa prsence, Sa Majest leur dit : Vous, qui tes-vous donc? Ils dirent : Nous sommes au misrable Khta; il nous a fait aller pour voir o tait Sa Majest. Sa Majest leur dit : Et lui, o est-il, le misrable Khta? j ai entendu dire quil tait dans le pays de Khirbu. Ils dirent : Voici, le misrable Khta se tient avec les peuples nombreux quil a amens avec lui en multitude, toutes les nations dans les limites du pays de Khta, du pays de Naharina et du Kati tout entier; elles sont fournies en soldats, cavaliers avec leurs quipements, aussi nombreux que les grains des bancs de sable, et voici quils se tiennent prts combattre, derrire Kadesb la vile. Alors Sa Majest fit appeler les gnraux en sa prsence, pour leur faire connatre toutes les paroles quavaient dites les deux espions du misrable Khta qui taient l. Examinez le rapport des chefs des brigades et des commandants des pays o est Sa Majest v. s. f.; ils lont tabli en disant Sa Majest v. s. f. comme exact, que le misrable Khta tait dans le pays de Khirbu, quil avait fui devant Sa Majest depuis quil en avait entendu par ler. Cependant ctait leur devoir dinformer Sa Majest exactement. Or, voyez ce que je (vous) ai fait connatre cette heure par les deux espions du pays de Khta, cest--dire que le misrable Khta est venu avec des nations nombreuses, en hommes, chevaux, nom breux comme les sables, et quil se tient derrire Kadesh la vile; et c'est ce que ne savaient pas les gouverneurs de rgions et les chefs, ceux qui ont les pays de Sa Majest sous leurs ordres. Ces choses leur ayant t dites, les gnraux qui taient en prsence de Sa Majest rpliqurent que ctait une faute norme quavaient commise les gouverneurs des rgions et les chefs de Sa Majest v. s. f., en ne se faisant pas instruire sur les lieux o se trouvait le misrable Khta. Les gnraux ayant parl, Sa Majest prit une dcision en consquence, et donna lordre un officier de presser la marche des troupes qui taient au Sud de Shabtuna, pour les faire venir o se trouvait Sa Majest. Pendant que Sa Majest sigeait en conversant avec les gnraux, le misrable Khta vint avec ses soldats, ses cavaliers et de mme avec les nations nombreuses qui taient avec lui. Ils franchirent le foss au Sud de Kadesh et pntrrent au milieu des soldats de Sa Majest qui taient en marche, sans rien connatre. Voici que faiblirent devant eux les soldats et les cavaliers de Sa Majest, en allant l o tait Sa Majest. Les vaillants du misrable Khta avaient entour les serviteurs qui se trouvaient prs de Sa Majest. Sa Majest les aperut, rugit contre eux de colre, comme son pre Mentu, seigneur de Thbes, se revtit de ses parures de combat, et saisit sa lance. Semblable Baar son heure, Sa Majest monta sur son cheval et s'lana rapide, seul de sa personne. Sa Majest pntra au milieu des ennemis, ces (gens) du misrable Khta, et des nations nombreuses qui taient avec lui. Sa Majest semblable Soutech le trs vaillant, tuait et massacrait parmi eux, les faisant tomber ltat de cadavres dans les eaux de l'Oronte. Terrifiant les nations, je suis seul de ma personne ; mes soldats et mes cavalire mont abandonn; pas un seul dentre eux na tenu (ferme) pour revenir mon secoure; mon amour est (pour) R, ma louange est (pour) mon pre Toum ; tout ce que je viens de dire, je lai fait en vrit, en face de mes soldats et de mes cavaliers. Le texte de ce bulletin se complte par celui du Pome de Pentaour; or le vil et pervers chef de Khet avec ses nombreux allis se tenait cach derrire la ville de Kadesh. Sa Majest tait seule de sa personne, avec ses serviteurs. La lgion dAmmon marchait
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sa suite; la lgion de Phra, traversant la valle au Sud de Shabtuna, continuait sa marche La lgion de Ptah tait au centre, prs de la ville dAmam, la lgion de Soutech suivait la route. >1 La position de larme gyptienne est ainsi bien fixe, et Ramss se fiant aux rapports de ses gnraux, fut surpris par lattaque imptueuse des Khtas qui chargrent la lgion de Phra vers le centre (Pentaour) et dirigrent probablement en mme temps une furieuse attaque sur le camp. Cest pendant le dsordre qui se mit un moment dans les troupes gyptiennes que Ramss dut payer de sa personne. Le lendemain ce fut lui qui porta la destruction dans les rangs des Khtas, dont le prince dut implorer la paix. Tous ces pisodes sont reprsents sur les grands tableaux cits prcdemment, avec beaucoup dautres dtails curieux tudier, mais dont un simple examen fait mieux ressortir lintrt que toutes les descriptions. Le grand panneau dIpsamboul que nous avons dcrit grands traits se retrouve presque identique sur le premier pylne, massif de droite du Ramesseum.2 Le premier pylne, massif de gauche du mme monument en partie dtruit dans le haut,3 contient des parties communes, mais parat avoir t consacr principalement des pisodes plus dtaills du combat. Sur le deuxime pylne, massif de gauche, entirement dtruit, ne se trouvent plus que quelques lambeaux dinscriptions mutiles.4 Enfin le deuxime pylne, massif de droite, moiti dtruit, ne contient que la portion du tableau gauche de Kadesh, dont la cita delle occupe toujours le centre de ces compositions. Les deux pylnes de Louqsor6 sont en assez bon tat, celui de gauche contient le tableau dIpsamboul, mais trs condens et noffrant que des rares lgendes courtes ; sur celui de droite lon voit des scnes analogues celles de la partie droite suprieure du tableau dIpsamboul, le roi sur son char au pas, prsentation de prisonniers etc. Quant au revers des pylnes de Karnak, la reproduction de lAtlas de la Description de lgypte est trop imparfaite pour quon puisse lanalyser mme sommairement. Scne des espions. Cette scne se trouve Ipsamboul, au Ramesseum, premier pylne de droite, et Louqsor pylne de gauche; la lgende mutile ou incorrecte se rtablit comme suit :
1 .1Cl Cl 1 2 I I 2i
J l I A/S/WW
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^ AI I I ^
'I I Il/sv\ ^ W
W AV\
Larrive des claireurs de Sa Majest v. s. f. amenant les deux espions du misrable prince de Khta; on les btonne pour leur faire dire o est le misrable prince de Klita. Lgende du camp. A Ipsamboul daprs R o s e l l i n i et au Ramesseum, premier pylne de droite :
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Les soldats delite dAmmon, qui donne la victoire au roi de la Haute et de la BasseEgypte, Ra user ma Setep en ra, qui donne la vie de Sa Majest v. s. f., en train de poser le camp. Lgende des troupes. A Ipsamboul, Louqsor, pylne de droite, et au Ramesseum, premier pylne de droite, entre le camp et une lgion gyptienne en marche, se trouve de linfanterie arme de piques et boucliers, et tlanque de chars. Le texte dIpsamboul offre quelques lacunes, compltes en partie par les fragments des trois lignes seules visibles maintenant au Ramesseum. Le texte de Louqsor trs incorrect est beaucoup plus court; eu combinant ces donnes, on peut ainsi le restituer :
AAAA/VN
IIi
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Mrr. ^
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Z 5CTJ 1 % * i
III
A/VWNA
Larrive des soldats de Sa Majest y. s. f. dans le pays dAmour; ils taient poser le camp de Sa Majest v. s. f. pendant sa marche vers lOuest, quand les ennemis et la
1) 2) 3) 4) 5) C' Lacune rte trois mots environ, restitution probable. Signe douteux dans une lacune. Toute cette phrase entre crochets est tire rte Louqsor. Restitution probable. =^= pour ; peut-tre pourrait-on lire dans la direction rte Khirbu.
^ I
^ |
1 daprs le Ram.;
Ips. daprs
C h a m p,
et
! $ ' - k sens serait le mme. 7) au lieu rte Z ^ 8) Groupe altr: peut-tre faut-il lire t. 9) a au lieu rte .
O O O
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cavalerie du vil chef de Khta entourrent le camp de Sa Majest v. s. f. Sa Majest tait seule, sans soldats prs delle. Sa cavalerie et ses soldats arrivaient, mais la lgion dAnnnon de Sa Majest, v. s. f. sur elle! navaient pas achev de poser le camp, et la lgion de Ha et celle de Ptah taient en marche; leurs ennemis ntaient pas alls dans le pays de Khirbu. Les soldats entourrent les ennemis du vil et mprisable chef de Khta qui taient entrs dans le camp de Sa Majest v. s. f., et les serviteurs de Sa Majest v. s. f. les massacrrent, sans en laisser chapper un seul. Leur cur tait plein de la grande vaillance de Sa Majest v. s. f. leur bon seigneur qui est derrire eux comme un bloc de pierre, comme une mu raille de fer jamais et toujours.
Autres lgendes de troupes. Ces lgendes fort mutiles se voient dans la partie haute du tableau dIpsamboul droite. Deux corps de troupes gyptiennes sont en marche avec leurs bagages et des troupeaux. Des cavaliers galopent vers elles. La premire lgende est peu lisible; il en ressort que la lgion de Ptah est en marche pour le pays d e ............ , et qu elle reoit lordre de rejoindre Ramss. La seconde lgende est moins incomplte et repro duit en grande partie la premire; la voici rectifie et complte:
o -1 / 'W 'A Ao ri i U -? II I I L
Les claireurs de Sa Majest v. s. f. allant pour hter (la marche) de la lgion de Ptah, disant : marchez devant vous vers lendroit o se tient le Pharaon. Le texte du bulletin parle dun officier envoy dans le but indiqu; nous le retrouvons sur le pvlne de gauche de Louqsor, o se lisent ces mots : A" A /W W W I \ \wwTsm . , , . l/rnJiA <=> i larnve de 1officier. La scne du combat o Ramss sur son char, larc en main, prcipite ses ennemis dans lOronte, se trouve dans tous les tableaux prcdemment indiqus, accompagne dune lgende plus ou moins dveloppe. A Ipsamboul, il neu reste rien de visible, mais quelques lambeaux de courtes inscriptions y mentionnent une force ennemie de 6000 chars et 9000 fantassins combattant contre lui; on constate aussi la prsence prs du roi, de trois de ses fils dont deux ont leurs titres seuls conservs : Porte-flabellum la gauche du roi, et Royal scribe, chef des soldats; du troisime on na que le nom sa gauche, ce qui permet dy retrouver les trois princes reprsents sur leurs chars dans le tableau de la face sud dIpsamboul. Un fragment dune lgende voisine mentionne expressment que les princes taient ct du roi ^jjj ^ j f dans lattaque faite sur la gauche du champ. Si les signes relevs par C h a m po llio n sont exacts, on serait tent de les traduire par cette phrase expressive lavez-vous dans le sang des ennemis. Au-dessus du roi sont les cartouches avec les titresordinaires qui les accompagnent et en plus le qualificatif aim de Mentu. Au-dessus des chevaux on lit la lgende fr quemment rpte avec de lgres variantes Les grands chevaux de Sa Majest, victoire Thbes,1 de la grande intendance de Ra-user-ma, aim d Ammon.
1) Ce nest que dans le Pap. Sallier I, que se trouve le second nom, Noura satisfaite.
Recueil. VIII. 18
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Lgende du ro i 1 :
>-
A
AA/v\AA
?rTl !h . 1 l * % - A !
1^WVi /W V W'
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dans les eanx de lOronte; le prince de Khirbu moiti noy est plac par ses soldats, la tte en bas; cet pisode qui ne se trouve que sur les deux pylnes du Ramesseum a la lgende suivante, restitue daprs les deux textes :
_/wvw
/ W N A A AW I
*/ W W V A
WAV,
Le chef vil de Kbirbu suspendu (litt. allong) par ses soldats, aprs que sa Majest leut prcipit dans leau. Cest sur le deuxime pylne ouest du Ramesseum que les noms des chefs et leurs titres sont les plus complets et les mieux conservs; la liste suivante est dresse daprs les copies de C h a m p o l l i o n et L e p s i s , et quelques noms du premier pylne du Ramesseum.1
11 0
X
iB l I
X T V ft) ^ U
i,lem
Tarkan ^ Tarirananasa, chef de cavalerie dn prince de Khta .............. asa, idem. Kamat'a, commandant des Tuhers
a
Oc * I
y rii
& t
g 53 3?^- D *. aaaaaa
A
Khirpasar, scribe des princes de Khta Pasa, chef de cavalerie du prince de Khta Taatur, chef de la garde du prince de Khta Aakama, chef des archers de Penasa Karbatatasa, conducteur de char du prince de Khta
| MWM l /WAMi , ^
^ 7 D [W ] A / W V N A
m I k n
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Samaritsa.................
\ \ \ I III
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18*
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. n ik
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T 'auat'asa, ch ef du pays de Tonisa
r f (
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L/
&
Champollios m entionne en outre au Ram essenm parmi les morts le fils du prince de K h ta . Mariette A b y d o s1 : K h ta .2 Tous ces noms ont t tudis par M.
de
ce titre a plutt une apparence de nom propre, et est peut-tre le m m e quun nom lu par
dehors des soldats proprement dits com prenait des archers et des troupes dlite, les j; trois noms de pays sont indiqus en dehors des peuples plus importants
cits dans le Pom e de Pentaour; ce sont ceux de K abesu, Penasa, Annasa et Tonisa non encore identifis.
Lgende de
lacitadelle :
< - = ^ 3 Vs/S/Wv \
dans une des reprsentations,4 un c h ef prononce des paroles, de la lgende desquelles il ne reste peu prs que les groupes cation au D ieu bon en d i s a n t ................ ^ T 5 f ^ SUI> 1> ^
D es troupes plus ou moins nom breuses suivant les tab leau x, sont ranges devant la ville. A Lou<|sor l'inscription est fort courte : Le prince de K hta se tient m israblem ent en implorant par crainte. Il est en avant de deux groupes com pacts des soldats ayan t pour lgendes :
moiaiI 3 k ^ l c L ^ J = M ' i \ ^ l *'! 'pe) a vil prince de Khta, trs nombreuses en hommes et en chevaux.3 Ces troupes font une sortie pour recueillir les restes de larme vaincue, mais leprince
1) M a r i e t t e ,
Abydos II, i v
p. 10.
2) A lpsamboul,
lun deux : T i v
C h a m po ll io n
na relev que deux noms se rapportant des chefs prcipits leau; est incomplet et sans titre, lautre semble incorrect souvent remplac par et
C habas,
y ^aD8 * eS co^ es dlpsamboul ^e ( / y ^ a ^ nom est-il le mme que celui dAbydos, sous la forme ^
3) Dk
R oug,
Abydos II,
p . 10.
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des Khtas nosa prendre part Faction, comme le prouvent les inscriptions du premier pylne ouest du Ramesseum et celle dIpsamboul; cette dernire ne contient peine que les quatre premires lignes des onze qui se trouvent au Ramesseum.
O r = T | ------'< = > A
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Le vil et misrable prince de Khta se tient devant ses soldats et ses cavaliers, im plorant pour son arme faiblissant. Il nest pas sorti pourcombattre, lorsquil a vu que 8a Majest lemportait (sur les soldats du vil) de Khta et les chefs de tous les pays. Sa Majest fut prcipiter disant : Sa Majest est comme Set le trs vaillant, et Baar en ses membres. Lgendes des lyrisonniers et des vaincus : Les pisodes de la fin du combat paraissent avoir t plus dvelopps Abydos, daprs les dtails donns par M a r i e t t e , que dans les autres monuments; on y voit en fuite les Tuhers et les chars (?) du camp du vil prince de Khta.4 Des soldats gyptiens saisissent les plus avancs. Sur le pylne de droite de Louqsor, Ramss est assis prs de son char, recevant l'hom mage de ses gnraux, avec la lgende :
Le dieu bon, grand vainqueur, dtruisant les nations, faisant un grand massacre parmi leurs chefs. A Ipsambonl et au Ramesseum, Ramss est debout sur son char et se tourne vers des scribes qui font le compte des mains coupes :
III " 2 A -<s>- O 1. i
W/M -v^I |
A ^^ 1
\ /-------- fi-/------ 5
1) A Ipsamboul j combattants , forme dveloppe 2) Lacune au Ram-; Ipsamboul groupe mal reproduit, amenaut cette restitution possible. 3) Lacune restitue par analogie. 4) H . , . o j y t JI I, p. 11 ; | r a r r ! = = y ^ (]ra ()^ | ^ ^ ^
5) Dans ce texte, quelques signes ont t rectifis.
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Le dieu bon, combattant pour ses soldats, frappant de son glaive les peuples trangers, roi frappant les vaillants; son pareil na pas t cr; il entre parmi les soldats de tous les pays et en fait des cadavres. Compte fait pour lui des phallus des chefs des Kbtas et des mains de ceux des Naharina. Les prisonniers diviss en trois groupes sont prsents au roi par des chefs gyptiens; cest Abydos seulement que lon trouve les lgendes explicatives. Prsentation Sa Majest des prisonniers quElle a amens par la valeur de sou glaive de ce vil pays de Khta, aprs que f i t ................ Sa M ajest.............ses soldats, sa cavalerie, ses gnraux, pour d ir e ...................les prisonniers que j ai faits moi-mme; j tais seul, sans soldats et sans gnraux avec moi, sans cavaliers. Reois ces captifs amens par Sa Majest par la valeur de son glaive, de ce vil pays de Khta, de ce vil pays de Naharina, ainsi que les chefs de tous les pays venus avec le misrable prince de Khta, ltat de captifs.1 Enumration des nations des Amous massacres par Sa Majest, quand Elle tait seule de sa personne : cadavres,2 chevaux pour chars, arcs, glaives, quipements. Avec ces inscriptions finissent au Ramesseum et Louqsor les scnes et les lgendes qui se rattachent directement la grande scne dIpsamboul. A Karnak nous en trouvons quelques autres releves par C h a m p o l l i o n , qui sest born malheureusement une courte description de ces reprsentations trs mutiles.3 On y retrouve les lments de tous les tableaux dIpsamboul, le roi combattant pied, lattaque des forteresses, le roi sur son char accablant de flches ses ennemis en droute etc. La lgende suivante rappelle plusieurs noms des pays confdrs : Le chef d Aritu, celui de Masa, le chef dAruna, celui de Leka, de (Tarteni?) de Khta. Voici que Sa Majest tait derrire eux comme un griffon. Jtais comme Baar derrire eux dans leur sang, parmi tous les bons combattants du pays de Khta. A Karnak sont aussi reprsentes des scnes doffrandes de prisonnire aux dieux, scnes rduites leur plus simple expression Ipsamboul, et ayant reu, au contraire, le plus grand dveloppement au Ramesseum, Louqsor et Karnak. Aprs la campagne et une premire paix, la guerre avait recommenc; en lan 8 plusieurs villes furent prises par les gyptiens.4 Ce ne fut qu la paix dfinitive que les temples reurent leurs dcorations, reprsentant le triomphe du roi. Les fragments suivants de Karnak5 montrent que ces prisonniers furent attribus aux temples et aux domaines des dieux, dj enrichis par le butin fait sur lennemi.
1) Le groupe
2) 2) ^
q
n^ ^
lacune 1 signe
a t omis.
3)
C h a m p .,
4) Champ., pl. 330 e t 331; Denkni., pl. 166. 5) Champ., Not. II, p. 123.
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numration des chefs du pays de Khta, amens par Sa Majest comme prisonniers pour la demeure de son pre Ammon, du pays de Tartni, de Pitasa
(Ennemis) des pays du nord venus pour attaquer Sa Majest, massacrs par Elle; leurs sujets amens comme prisonniers pour remplir le domaine rural de son pre Ammon. De mme cette dernire lgende : . Chefs des nations, amens par Sa Majest aprs sa victoire sur le pays des Rotennou, pour remplir le domaine rural de son pre auguste Ammon-Ra, roi des dieux, comme pri sonniers faits par son glaive vaillant. Au Raraesseum, nous devons encore mentionner deux scnes remarquables sur le premier pylne de gauche;1 dans la premire, le roi debout, tient dune main plusieurs prisonniers : Vive le dieu bon, vaillant de son glaive, valeureux, combattant comme Mentu le grand vainqueur, toutes les nations; sa vaillance est comme celle du fils de Nut, foulant les peuples, massacrant leurs chefs, les anantissant, et les ramenant prisonniers pour Horus le justicier. Dans la seconde, le roi tenant en main un sceptre, est entour des porte flabellum. Le roi se lve comme Ra dans le palais qui est dans son temple. Le roi, matre des deux rgions, Ra user ma Setep en Ra, est couronn comme roi de la Haute et de la BasseEgypte sur le trne dHorus. Sur le deuxime pylne de droite, de grandes processions et scnes religieuses se droulent;2 leurs lgendes sont sans intrt; dans lasalle hypostyle sur les colonnes, par tout on retrouve des fragments de scne clbrant les exploits du roi, et rappelant quil tait seul de sa personne.3 A Louqsor, C h a m po llio n a relev un fragment important dune scne de prsentations de captifs aux dieux.4 Le roi debout tient en laisse trois troupes de captifs, dont voici les lgendes au-dessus du premier groupe : Disent les chefs des peuples, captifs de Sa Majest : tu es le grand vaillant, Roi vainqueur, grand soleil de lgypte, ton glaive est trs puissant sur la colline de fer,4 tu es redoutable comme Set. Accorde-nous lessouffles pour que nous respirions; cest la vie pour ceux qui sont dans tes bras. Au-dessus du second et du troisime groupe : Disent les misrables de Taanauna,6 les souffles! les souffles! souverain bon, trs
1) Denkm,, pl. 159; C h a m p ., Not., p. 184 et 873. 2) Denkm., pl. 162164. C h a m p ., Not., p. 589. 3) C h a m p ., Not., p. 880. 4) C h a m p ., Mon., pl. 332.
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T e x t e s h isto r iq u es d I psa m b o u l .
vaillant comme Mentu de Thbes! Disent les misrables de Pursata : accorde-nous les souffles nos narines, roi fils dAmmon. ' Cest Abydos que le triomphe de Ramss la suite de la longue guerre avec les Khtas parait avoir reu le plus grand dveloppement. On y trouve une longue liste des peuples et des tributs du Nord, formant le pendant du triomphe reprsent Beit-Oualy sur les peuples du Sud. M a r ie t t e a relev tous les fragments de ce magnifique temple si dplorablement mutil de nos jours; le triomphe d Abydos a, comme la fait remarquer M a r ie t t e , un caractre tout diffrent de ceux des poques ultrieures. Des soldats de toutes^ armes font partie du cortge comme Medinet-Abou et Deir el-Bahari, llment mili taire sy joint llment sacerdotal;2 et, dtail curieux, le char de guerre attel des chevaux favoris du roi fait partie du cortge, suivant la promesse solennelle faite par le roi et rap pele dans le Pome de Pentaour ce sont ceux que j ai trouvs sous ma main, quand je serai dans mon palais, etc. A Abydos, nous trouvons aussi des dtails sur la divinisation de Ramss, dj cons tate Ipsamboul. Une inscription ddicatoire3 mentionne ldification dans le sanctuaire d'une statue du roi, avec l'indication des rites et des offrandes qui devaient lui tre faites, ainsi que la conscration des prisonniers comme esclaves du domaine des divines offrandes. Mais ltude de ces documents nous entranerait trop loin du sujet primitif de ce travail, qui a eu surtout pour but de donner des textes rectifis de quelques pisodes intressants de lhistoire de Ramss.
P a u l G d ie y s s e .
N o t e c o m p l m e n ta ir e Plusieurs villes ennemies tombrent au pouvoir de Ramss dans la cam pagne de lan 8; leurs noms trs mutils pour la plupart ont t publis par L e p s iu s (D e n k v i pl. 156) et par C h a m p o llio n (Not., p. 8 7 1 ); mais le sige de lune delles dont le nom nest pas complet, probablement Tapour, a t lobjet dune reprsentation spciale dans la salle hypostyle du Ramesseum (Denknt., pl. 166 et C h am p ., pl. 3 3 1 ). Le roi, sur son char, lance des flches sur une anne en droute; deux de ses fils, Sha-em-uas et Mentu, combattent pied ses cts, pendant que quatre autres, Amon-em-ua, Sti, Mriamon et Setep-en-ra, dirigent lassaut contre la place, sur les murs de laquelle les chelles sont dresses. A droite de la ville on lit la lgende suivante : Disent les misrables de Khta en invoquant le dieu bon :Accorde-nous les souffles................. que tu donnes, souverain excellent, car nous sommes sous tes sandales, terrifis par toi. Il bouleverse le pays de Khta; son misrable chef est tes ordres. Nous sommes comme les poulains des chevaux (mis en pice?) par un lion furieux. Linscription de gauche a, en outre des sources indiques prcdemment, t copie et publie par B r u g s c h (Mon., pl. 5 4) : Le dieu bon, fort contre les peuples, cur cuirass dans la mle, ferme sur son coursier, gracieux sur son char! Il prend son arc, lance des flches, dployant sa force srement, sans se fatiguer. Il saisit sa bonne cuirasse pour . . . . dans la mle. Il se joue du misrable Khta,
labat, lanantit comme la paille au souffle du vent. Il (le Khta) quitte sa ville par crainte de lui (du roi).Il lui impose ses volonts chaque jour; il sempare de ses membres comme la flamme. Taureau com battant pour ses frontires, semparant de ceux qui sarrtent, il lui fait sentir la force de sa main, sans le (piitter. Cest un ouragan pour les peuples, un grand rugissement sortant des nues pour semparer de leurs villes et faire de leurs demeures des tombeaux \ lll J T \f Sa flche est derrire eux comme Sekhet; il sempare de leurs souffles e t ................................... (?) les pervers de ce misrable pays de Khta,
2) M a r i e t t e , 3)
Id.,
j). 12, p l. 3 .
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qui sont parmi les ennemis du roi de la Hante- et Basse-gypte Ra-user-ma, etc. La lacune de la tra<r W SAAA W \AAA ^ o O | < -~ > -, A AAAAA <
duction rpond aux groupes ^ ) daprs Lepsius et ^ \ ^ | d'aprs B r u g s c h . Sur une des parois de la salle hypostyle, C h a m p o l l i o n a encore copi une inscription de sept lignes verticales mutiles par le haut (N o t p. 888), qua galement publie B r u g s c h (Mon., pl. 54). Le texte fait allusion une attaque de place forte par Ramss, mais se rpte, comme si le graveur navait eu dautre but que de reproduire les phrases de son texte pour remplir la place quil avait dcorer. ^Le roi Ra-user-ma etc. donnant la vie royale lui-mme, dit : Mon amour est en Ra, ma louange est pour mon pre Tum, qui rajeunit mon souffle en vie et en sant. (Stait arrte) Sa Majest, tant le (dixime jour?) de larrive, pour attaquer la ville des Khtas o se trouve la statue de Sa Majest. Sa Majest fit (avancer) ses soldats et sa cavalerie} elle tait en avant de ses soldats et de sa cavalerie (pour combattre) les vils Khtas, qui taient dans le territoire de la ville de Tunep, dans le pays de Naharina. Sa Majest fit prendre sa cuirasse........................ le roi se tenait prt combattre la ville de ces misrables Khtas, la tte de ses soldats et de sa (cavalerie)........................ sa cuirasse. Le roi envoya prendre sa cuirasse et la fit placer sur l u i les Khtas qui taient dans le territoire de Tunep dans le pays de Naharina. Fut sa cuirasse sur lui.
ZU D E R S O G E N A N N T E N S A IT IS C H E N FORMEL.
Von
A . W lE D E M A N N .
Der persnlich gereizte Ton des Aufsatzes von H. P i e h l im letzten Hefte dieser Zeit schrift und die Form, welche ihm der Verfasser gegeben hat, wrden mich nach Massgabe des Beispieles anderer Fachgenossen den Bemerkungen des Verfassers gegenber schweigen lassen, wenn nicht einige seiner sachlichen Bemerkungen mir eine Entgegnung zu fordern schienen. Unter diesen Umstnden gedenke ich im Folgenden auf einige Punkte der Arbeit, besonders auf die die sogenannte Saitenformel betreffenden Theile insoweit einzugehen, als die Errterung der in Betracht kommenden Fragen ein allgemeineres Interesse beanspruchen zu drfen scheint. H. P i e h l hat sich dadurch verletzt gefhlt, dass ich zwei Inschriften, welche er selbst zuerst herausgegeben hatte, auch meinerseits edirte. Bisher pflegte man Republicationen von Texten in der Aegyptologie nicht von diesem Standpunkte aus aufzufasseu; im Gegentheil hielt man, und dieser Gedanke ist schon vor Jahren von C h a b a s Zeitschr. 1873, S. 135 f.) a usgeftihrt worden, dieselben fr sehr ntzlich, da sich ein spterer Gelehrter auf Gmnd zweier von einander unabhngiger Copien die wahren Lesarten des Originales mit weit grsserer Sicherheit zu recoustruiren vermochte, als dies an der Hand nur einer Abschrift, ber deren Zuverlssigkeit sich ein Urtheil zu bilden nur schwer mglich war, geschehen konnte. Wenn H. P i e h l hier anderer Ansicht ist, so bedauere ich, ihn unabsichtlich verletzt zu haben, muss es dann aber um so auffallender finden, dass unter allen Aegyptologen gerade er derjenige ist, welcher verhltnissmssig am hufigsten schon edirte Texte, freilich meist ohne Nennung des ersten Herausgebers, von neuem publicirt, z. B. P i e h l , I, p. 201 = X ie b u h r, Reisebeschreibungnach Arabien, I ,pl. 11 A, wo sich als Fundort des Stckes Athribis vermerkt findet. Ein analoges Monument desselben Mannes befindet sich im Louvre, publ. P i e r r e t , Rec. dImcr. du Louvre, II, p. 88); II. p. 71 ff. ( = M a r i e t t e , Mon. div.,
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pl. 5 7 ; d e fiocot, Inter. I, pL 4 1 4 2 ; ; p. 1 2 9 ( = P i s t o l e s i , 11 Vaticano descriito, IV, pL 6 3 ; Chakp. Not. II, p . 7 0 0 sq.; c f. R o s e l l i x i , Hon. st. III, 1 Taf. z u p . 1 2 5 , Nr. 6 , c f. p . 1 6 6 sq.;; IV, p. 1 1 9 ( = P i e b b e t , Ree. Hinter, du Louvre, II, p. 6 3 ) ; Aegypt. Zeitsehr. 1 8 8 4 , p. 3 7 ff. ( = M a b i e t t e , Abydot, II, pl. 5 4 f . . Eine Republication von Inschriften kann nur in dem Falle als berflssig gelten, dass die erste Edition das Original diplomatisch tren wiedergiebt nnd die zweite nichts mehr zn verbessern findet. Dies ist bei den in Rede stehenden Texten nicht der Fall. Zwar behauptet der Verfasser, dass es en aucun point gelungen wre die Texte besser zn geben als es durch ihn geschehen sei, allein nnmittelbar darauf fhrt er nicht weniger als zehn Zeichen in den nicht ganz neun Druckzeilen, welche die Texte einnebmen, auf, in denen seine Edition von der meinen abweiche, bezglich seine, wie er selbst eingesteht, fehlerhaft sei. Dabei thut er sich freilich an einer Stelle Unrecht. Das Zeichen ha-t wird in der That, wie seine und meine Publication angeben, in der ersten Inschrift geschrieben, dagegen lautet es in der zweiten, wie ich und nicht er angeben MitUnrecht greift er dagegen die Wiedergabe KLDJU H de Namen der Gttin Se/et an dieser Stelle dnreh an* ^ an schreibt denselben zwar vielfach mit y, allein unser Sarcopbag giebt ein Zeichen, welches dem ^ viel nher steht als dem y. Es ist dasselbe Zeichen, mit welchem er am Anfnge h geschrieben hatte, nur dass bei Se/et die Horizontallinien innerhalb der Trger bis ganz oben gezogen sind, whrend dieselben bei ht nicht horizontal, sondern schrg verlaufen und etwas unter der Hbe auf bren; ausserdem fehlt bei h der lange StUtzstab, den das Zeichen sonst zu haben pflegt. Demnach giebt ^ die Originalzeicbnung weit besser wieder, als es dies ^ thun knnte. Un verstndlich ist mir die unmittelbar vorhergehende Bemerkung, dass der Titel yorp li-t mit y geschrieben werden msse ( P i e h l , Rec. II, 30 schreibt freilich und der Verweis auf B b u g s c h (Dict. gdogr. p. 1288). B b u g s c h giebt an der angefhrten Stelle, an welcher er den zweiten Vaticansarcophag citirt, das Zeichen, welches in seiner Grammatik Nr. 425 trgt, und nicht das Original hat an dieser Stelle ein Zeichen, welches auf den ersten Blick dem fr Se/et verwendeten sehr hnlich sieht; whrend aber bei letzterem die beiden senk rechten Trger parallel laufen, zeigen sie bei ersterem die fr das Zeichen ^ charakteristische Verjngung nach oben (von sieben auf vier Millimeter), so dass hier sicher dieses Zeichen gemeint ist. Wenn ich hier berhaupt dieser Schreibungen gedenke, so geschieht dies nur um zu zeigen, wie wenig genau die Copien des H. P i e h l nach dieser Richtung hin sind und wie wenig er zu dem hier angeschlagenen Tone berechtigt ist. Thatschlich ist es, so lange man sich gyptischer Typen zur Publication der Texte bedient, berhaupt unmglich, die zahl losen kleinen Varianten in der langen Reihe von ineinander bergehenden Zeichen wieder zugeben, man muss sich mit mglichst hnlichen Formen begngen. Wirkliche Genauigkeit lsst sich auf typographischem Wege hier selbstverstndlich nicht erreichen. Dass es mir mglich war bei der Edition der Inschriften einen genaueren Text zu liefern, lag daran, dass ich nicht nur nach einer Copie, sondern nach einer solchen und nach Papierabdrcken arbeiten konnte, welche die Zeichenvarianten genau wiedergeben. Wie leicht sich in eine Copie Fehler cinschleichen knnen, weiss jeder Aegyptologe und wird aus solchen keinen schwcrcu Vorwurf erheben wollen. Weit schwerer wiegt cs, wenn man willkrlich, entgegen der eigenen Copie, auf Grund einer Variante das Original ndert ohne dies anzudeuten, wie dies H. P i e h l seinem eigenen Gestndniss zufolge bei dem Schlussworte der einen Formel
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getkan hat. Ein solches Hereintragen persnlicher Ansichten in die Inschriften muss der Willkr Thr und Thor ffnen und dem Vertrauen in die correcte Wiedergabe des Urtextes und auf eine solche kommt es hier einzig und allein an, nicht darauf ob eine correction semble de mise schweren Abbruch tkun.1 Auf ebensowenig Zustimmung wie zu solchen Grundstzen wird der Verfasser rechnen knnen, wenn er behauptet, Sprachgefge und Logik seien von einander unabhngige, ja sehr oft diametral entgegengesetzte Dinge. Insoweit hat er ja Recht, dass es unmglich ist, mit Hilfe der Logik allein Texte zu bersetzen, ebensowenig gengt aber dazu die Grammatik allein, sondern beide mssen, besonders bei einer Sprache, deren Formen grammatikalisch und lexicograpkisch so vieldeutig sind, wie die gyptischen, Hand in Hand gehen. Ergiebt eine grammatikalisch noch so correcte Uebersetzung einen unlogischen Sinn, so sind nur drei Mglichkeiten vorhanden: entweder der Verfertiger des Urtextes war nicht bei Sinnen, und das wird man doch nur in den seltensten Fllen annehmen wollen, oder der Text ist fehler haft berliefert, was auch nicht ohne weiteres wird behauptet werden knnen, oder endlich, der Uebersetzer hat grammatische Formen und Worte an und fr sich zwar richtig erklrt, aber nicht beachtet dass die betreffenden Bedeutungen in diesem Zusammenhnge nicht passen. Dieser letztere Fall wird der gewhnlichste sein, er tritt besonders bei der Wiedergabe gyp tischer religiser Texte sehr hufig uns entgegen und beweist dann die Unmglichkeit des Textinhaltes die Unrichtigkeit der Wiedergabe des Originales. Bis zu einem gewissen Grade ist dies auch bei der Wiedergabe der sogenannten Saitenformel2 durch H . P ie h l der Fall. Nach demselben wre die Formel eine Art von Beschreibung der Statuen, auf denen sie sich fnde und besagte nur, dass in dem Naos derselben der Stadtgott des Verstorbenen ni, d. h. Osiris, dargestellt werde. Letzteres ist durchaus nicht in allen Fllen richtig. Wie der Verfasser selbst anftlhrt, sieht man in dem Naos einer mit der Formel bedeckten Statue in London Neith dargestellt, d. h. die betreffende Formel enthielte eine Unrichtigkeit, und eine andere Statue im Louvre dasselbe ist bei einer Statue der ehemaligen Sammlung P o s n o (publ. R e v i l l o u t , Rev. egypt. II, p. 6 2 sqq.) und der von K i r c h e r ( obelisd p. 140141) edirten der Fall besitzt gar keinen Naos, d. h. die Formel sagte eine Un wahrheit. Wenn der Verfasser meint, man habe wohl ursprnglich solche Statuen mit einem Naos mit Osiris versehen wollen, diese Absicht aber spter zuweilen vergessen, so ist es nicht klar, warum sich dann auf diesen monolithen Statuen die betreffende Inschrift findet, da man
1) Zur Uebersetzung der ersten Sarcophagformel bemerke ich nur, dass selbstverstndlich hier adverbial vgl. z. B. ^ Q ^ D in dem Texte Rec. IV, p. 69 aufgefasst ist und die Uebersetzung er steht nur den Sinn wiedergeben soll. Dagegen ist hervorzuheben, dass trotz H.
P ie h l s
Behauptung
nema's grammaticalement mit ton me ne sera pas anantie bersetzt werden kann, da nicht die Seele bedeutet, diese vielmehr geschrieben wird. Ebensowenig heisst nen
aek-f limmobile, da die Grundbedeutung zerstren und nicht sich bewegen hat. (Die Neben bedeutungen: fortziehen vom Schiffe, fhren, leiten, vgl. B b u g s c h , Biet. IV, p. 1323 sqq., knnen hier nicht
in Betracht kommen.) 2) Zur Litteratur derselben ist nachzutragen, dass ich bereits in meiner Geschichte Aegyptens, 1880, S. 57 auf dieselbe eingegangen bin, was H. P ie h l unbekannt geblieben zu sein scheint. Weiter war zu erwhnen die ganz abweichende Auffassung der Formel durch B r g sc h , Biet. V, p. 88, dem sich auch R e v il l o u t , Rev. gypt. I, p. 184 sq.; II, p. 63 angeschlossen hat. B r u g sc h erwhnt dabei ausdrcklich des ersten P ie h l schen Aufsatzes. 19*
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doch uicht zuerst die Inschrift eingegraben und dann die Statue gefertigt haben wird. Ausserdem ist nicht einzusehen, wozu eine solche Beschreibung berhaupt dienen sollte. Jeder Aegypter wusste, welcher Gott im Naos dargestellt war, und w renn er es nicht gewusst htte, so konnte man doch nicht verlangen, dass er die Statue, welche, wie der Verfasser ganz richtig bemerkt, an eiue Mauer angelehnt gestanden haben wird, umdrehte um dies zu er fahren. Ein Analogon zu einer solchen Sitte ist mir wenigstens aus dem gyptischen Alterthume nicht bekannt. Aus diesen uud hnlichen logischen Grnden msste die besprochene Uebersetzung fr fraglich gelten, selbst wenn sie grammatikalisch und lexicographisch auf Grund des jetzigen Standes der Wissenschaft die allein mgliche wre. Dies ist jedoch nicht der Fall. Gleich die Wiedergabe des ersten Wortes des Textes '= j^1 giebt zu Bedenken Anlass. H. P i e h l hat dies mit Gott der Stadt wiedergegeben. Dass dies, oder besser der heimische Gott (vgl. fr die Form auch E r m a n , Aegypt. Zeitschr.,1881, S. 47 f.), die G ist, ist richtig und nie bezweifelt worden;2 N a v il l e hat nur uachzuweisen gesucht, dass hierfr im Allgemeinen der Nebensinn Schutzgott, Lar einzusetzen wre, ohne dass mir die Existenz von Laren in der gyptischen Religion einstweilen sichcrgestellt erschiene. Das, worum es sich hier handelt, ist die Wiedergabe der Gruppe in unserer Formel, und hier hat N a v il l e meiner Ueberzeuguug nach mit vollem Rechte die Bedeutung Ebenbild eiugefiihrt uud die spteren Einwtirfe des Verfassers dagegen erscheinen nicht berzeugend. Die Unmglichkeit der Wiedergabe Stadtgott an unserer Stelle wird bewiesen durch eine Statue im Louvre, welche die Inschrift N. ohne jede weitere Formel trgt.3 Die be treffende Statue stellt aber nicht den Stadtgott des geuannten Mannes dar, sondern diesen selbst. Der Verfasser sucht diese EigenthUmlichkeit dadurch zu erklren, dass er meint, der Fertiger des Textes habe wohl die zweite Zeile der Formel aufzuzcichnen vergessen es ist dies bereits das dritte unter den etwa zwanzig die Formel tragenden Monumenten, welches der Verfasser um seiner Deutuug willen fr fehlerhaft erklren muss allein diese Annahme ist um so zweifelhafter als der Verfertiger auf dem Rckenpfosten des Monumentes reichlich Raum fr die Formel besass, diesen Raum aber lr die Wiederholung des Namens des In-
1) Als Variante giebt hierfr die Statue des Psemtek-seneb und setzt dabei unter die Stan darte acht Punkte, welche sich mit Hilfe der gyptischen Typen nicht wiedergeben lassen. Vielleicht sollten o dieselben spter zu verbunden werden, wie ich dies in meiner Abschrift und wie es scheint H. P ieh l in der seinen gethan hat, so dass die Gruppe hnlich ausgesehen htte wie auf einem Statuenfragment mit der gleichen Formel in Nmes, auf welchem der Anfang ^ Qj lautet. Jedenfalls zeigt mein sehr genau ausgefallener Papierabdruck diese Verbindung nicht und muss ich es daher bezweifeln, dass man knne affirmer hautement que le monument porte trs-distinetement^J^^*.
2) Es war daher die triumphirende Anfiihrung von M a s p e k o , Atti les Florentiner Congress, I, p. 5 4 , der die Gruppe auf einer Stele, nicht in unserer Formel, mit dieu de sa ville* wiedergiebt, ebenso berflssig wie der Versuch denselben eines Plagiates an P i e h l z u beschuldigen. Letzteres um so mehr, als R e v i l l o u t (Beo. gypt. I, p. 185) bereits auf eine hnliche Rclamation des H. P i e h l diesen darauf aufmerksam ge macht hatte, dass eine hnliche Bedeutung (dieu de son pays) in anderem Zusammenhnge bereits von de R o u g e (Bev. arch. 1851, p. 45, cf. 49) der Gruppe gegeben worden sei. 3) Da dieser Text seiner Auffassung vollkommen widersprach, so hatte P ie h l zuerst (Aegypt. Zeitschr., 1880, p. 67) versucht, die Richtigkeit seiner Publication durch P ie r r e t in Frage zu stellen, musste sie jedoch spter, p. 69, anerkennen.
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habere des Monumentes verwendete. In diesem Texte passt fr | nur die von N a v il l b hervorgehobene Bedeutung Ebenbild, Statue. Das betreffende Denkmal ist aber auch sonst von Interesse. Einmal stammt es nicht wie anscheinend die meisten brigen hnlichen Stcke aus Sais,1sondern aus Abydos, und nennt uns ein Mitglied einer auch sonst bekannten Priester familie. Dann aber datirt es wie auch der Louvre-Catalog von d e R o u g e (Rez-de-Chaussee, p. 36) angiebt aus der Zeit Ramses II. uud beweist damit, dass die Bezeichnung unserer Formel als einer Saitischen Formel mindestens incorrect ist. Fraglich erscheint weiter die Richtigkeit der Wiedergabe des Wortes ^ durch Naos (frher gab es H. P i e h l , Aeg. Zeit sehr. 1879, p. 147 mit garde wieder; 1880 p. 68 um schrieb er es nur mit ha).Die Stelle, von der der Verfasser dabei ausgeht, findet sich auf dem NMpkocw od to W s | In dem ersten Theile dieser Anrufung wird auf die naophore Statue selbst angespielt und gesagt, der Todte lege seine Arme hinter Osiris, indem er schtze dessen Naos. Als Bezeichnung fr den Naos ist dabei das Wort | gewhlt,3 welches sich in diesem Sinne unter anderen bei B r u g s c h ( S. 1019) und B i h c h \Dict. V, p. 405 t angefhrt findet, und nicht das Wort ha, wie man nach den Auseinander setzungen des Verfassers erwarten sollte. Das Wort ka aber, welches dabei auftritt, ist in solchem Zusammenhnge nur pronominelles Substantiv, und knnen aus seiner Verwendung keine weitergehenden Schlsse gezogeu werden. Schwieriger als die Erklrung dieses Theiles des Textes ist die des zweiten, welcher nach B r u g s c h (Gesch. Aeg., p. 751; ihm folgte L f. P a g e R e n o u f , Rec. o f eP h t ast, X, p. 53, uud hnlich fasste auch d e R o u g e , Rev. arch., VIII, 1, p. 41 sq. die Stelle) wiederzugebeu ist: Thue ihm alles Gute, gleichwie er es gethan, der Schirmer deines Schreines in Ewigkeit. Die Frage ist, was unter diesem ha Schrein, naos, shrine der Ucbersetzer zu verstehen ist. H. P i e h l sieht darin eine Bezeichnung des Naos, den der Todte in den Hnden hlt, allein da dieser eben als liet' bezeichnet wurde, ist dieser Namenswechsel von vorneherein auffallend. Derselbe wird noch zweifelhafter da durch, dass das Wort in der Bedeutung Naos in diesem Sinne gar nicht sicher steht. Die Lexica geben das Wort grsser Raum, Saal ( B r u g s c h ) , court, dwelling i B i r c h , cf. caveru, B i r c h , Proc. Soc. Bibi. Arch., 6 . Mai 1884, p. 186), wovon man sehr wohl die Bedeutung Naos im Sinne von Tempel, aber nicht von tragbarer Kapelle ableiten knnte. Als Beweis fr seine Auffassung fhrt der Verfasser an, dass auf einer Statue im Louvre A 94 (publ. P i e r r e t , Rec. dInscr. du Louvre, II, p. 51 sq.) deren Inhaber unter anderem den Titel | fhre, was Vorsteher der Naos aller Tempel bedeute. Allein das hier auftretende Ideogramm ist nicht identisch mit dem Zeichen Jj| des Naophorns und sieht einem Naos durchaus unhnlich, eben so gut knnte es eine Variante von ^A^ Speicher sein. Jedenfalls bedarf dieser Titel selbst erst einer Erklrung, kann aber nicht zum Beweis eines neuen Sinnwerthes fr ein Wort VerW W W W A V
1.
Serie,
1) Dies thun auch die beiden von M a r i e t t e , {Mm. div.) edirten Texte nicht, dieselben wurden (28b) beim Ptah-Tempel in Memphis uud (77 h) bei Saqqarah gefunden. Auch die bereits erwhnte Statue der Sammlung Posso scheint ihrer Widmung zufolge aus Memphis zu stammen, wo Osiris nicht Stadtgott war. 2) Publ. V isc o n t i Museo Pio Clenientino VII, pl. 7, A. Ich benutze ausserdem einen Papierabdruck. 3) Das Zeichen, mit welchem das Wort auf dem Original geschrieben wird, steht etwa in der Mitte zwischen den Typen j und < j> .
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wendung finden. Viel wahrscheinlicher ist es, dass das < ^ > des Naophorus im Sinne von " aufzufassen ist und von dem Todten gesagt wird, er sei der Schtzer der alle, des Tempels des Osiris gewesen ( ||, ein dem hier verwendeten Determinativ sehr hn liches Zeichen, dient auch als Ideogramm fr Kapelle. Vgl. Bruosch, Aegypt. Zeitsehr. 1870, p. 160). ln diesem Sinne hat auch Revillout (Rev. gypt. I, p. 78) die Stelle gefasst, er sieht in ihr eine Anspielung auf den Schutz, den der Todte dem Grabe des Osiris habe an gedeihen lassen. So ist denn die Wiedergabe von mit Naos im Sinne von tragbarer Kapelle in diesem Texte durchaus fraglich, und ist das Zeugniss dieser Inschrift nach keiner Richtung hin parfaitement concluant. Demnach darf auch der Sinn Naos nicht ohne weiteres in die sogenannte Saitenformel eingefhrt werden, wo vielmehr HJF, wie mir jetzt die fters auftretende Variante zu fordern scheint, in seiner gewhnlichen Bedeutung als Schutz aufzufassen sein wird. Noch fraglicher als die Wiedergabe dieses Wortes erscheint die von dem Verfasser fr gewhlte. Er hlt dies fllr die bekannte Prposition, bersetzt es durch mit im Sinne von enthaltend (le naos avec son image) und bemerkt, es entsprche hufig dem Sinne nach fl. Allein - bedeutet ursprnglich nicht mit, sondern angesichts und von dieser Grundbedeutung ist seine temporale ebenso wie seine prpositionelle Verwendung ausgegangen. Fast in allen Fllen, in denen sich das Wort findet, lsst sich diese Grund bedeutung 1noch zur Anwendung bringen. Wo es den bertragenen Sinn von mit zu erhalten scheint, bewahrt es stets den Nebensinn angesichts, vor. Wenn es heisst o wwv% l) \ O | I er sprach mit Ra, so bedeutet dies angesichts, vor Ra; dem ft entspricht es hier
( thun wrde, obwohl man auch diese zuweilen durch mit wiedergeben knnte. Auch an den von dem Verfasser beigebrachten Todtenbuchstellen ist eine Wiedergabe durch mit durchaus nicht erforderlich, die durch ange sichts, vor giebt den Sinn und ausserdem die altgyptische Auffassung vllig wieder. Aber selbst wenn man den Sinn mit als feststehend annehmen wollte, so ist es noch ein grsser Unterschied, ob man mit im Sinne von in Begleitung von oder in dem von enthaltend anwendet. Dieser letztere Sinn, den H. Pieul eingefhrt hat,2 findet sich meines Wissens in den gyptischen Texten niemals, er widerspricht der Grundbedeutung der Prfllr position, welche man bei der Uebersetzung solcher Texte nie aus dem Auge verlieren darf, und ist um so unwahrscheinlicher, als der Aegypter fr mit im Sinne von enthaltend eine besondere Prposition (cf. B r u c sc h , Grammatik, . 253) besitzt. Unter diesen Um stnden wird das Wort an unserer Stelle auch fernerhin als Temporalpartikel aufzufassen sein. Weiter ist zu beanstanden die Wiedergabe von durch dont le cur ne
1) In Folge dieser Grundbedeutung werden die mit w
(* *
n)
A o ^
structionen wie ein Wort behandelt und wird das Verbum in ihnen im Allgemeinen als ein als Substantiv gebrauchter Infinitiv anzusehen sein, auch in den Fllen, in welchen demselben ein Suffix angehngt worden ist. So wre der Satz die Gtter lieben seinen Geruch * 2 ^ w k c l wrt,ich zu fassen als angesichts seines Kommens aus Punt, d. h. weun er kommt. Beispiele mmirieten^ie Texte in grsser Zahl. Genauer gedenke ich auf diese und andere sich daran anschliessende Fragen in einer seit lngerer Zeit vorbereiteten monographischen Behandlung der Prposition w und ihrer Verwendung einzugehen. o 2) Auf p. 80 gibt er als Bedeutung avec, ct de, aber das Osirisbild ist hier nicht neben, sondern in dem Naos dargestellt.
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bouge pas. Wohl hat yesef wenn auch selten, den Sinn einer Bewegung (wegbringen, nach einer ndern Richtung bringen, u. s. f. vgl. B r u g s c h , Dict. III, p. 1134 ff., VI, 971 f.), aber im Todtenbuche ist seine gewhnliche Bedeutung die von abwehren und speciell das yesef ab, bezglich yesef hti spielt in demselben, besonders im Cap. 30 eine so bedeutende Rolle, dass es ohne die triftigsten Grnde nicht zulssig ist, in einem religisen Texte dieser allen Aegyptern gelufigen Redensart einen anderen Sinn unterzulegen, dessen Verwendung bereits im Alterthume nur Missverstndnisse htte erzeugen knnen. Solche triftige Grnde liegen aber hier nicht vor, denn der Hinweis auf einen Parallelismus, in dem diese Phrase zu n h^ ^ stnde, was mit dont les jambes ne marchent pas wiedergegebeu wird, ge ngt hieftlr nicht. Einmal ist dieser Parallelismus eine aprioristische Hypothese, dann aber bedeutet | durchaus nicht nur ausstrecken und davon abgeleitet durchlaufen, reisen, t X wie der Verfasser behauptet. Neben anderen Bedeutungen hat es auch die von bear, carry i B i r c h , V, p. 531) und kommt nach B r u g s c h als Variante von s o forttragen, tragen, Trger vor. Dass dies letztere Wort tragen in der Bedeutung von halten bezeichnet, wie dies schon d e R ou g e {Athen, franq. 1855, p. 960) hervorhob (z. B, in t'a-sert, der Wedel halter, nicht der Wedelforttrger * ) ist bekannt und in diesem Sinne glaube ich das Wort in diesem und hnlichen Texten auffassen zu mssen. Und dies um so mehr, als neben dem nicht abgewehrt Werden des Herzens die Mglichkeit der Bewegung, besonders die des Schreitens, in den religisen Texten als ein Hauptwunsch des Todten auftritt. Wort fr Wort wrde demnach auf Grund vorstehender Ausfhrungen die Formel wieder zugeben sein: Bildniss des . . . . Es wird gegeben (natrlich ist hier ihm, dem Todten, zu ergnzen, da dieser das einzige Subject ist, auf welches sich die ganze Formel bezieht) sein Schutz angesichts des sein ka (ist) vor ihm, nicht werden gehalten seine Beine, nicht wird abgewehrt sein Herz, des ni nmlich, und glaube ich nicht, dass sich gegen die Mglich keit dieser Wiedergabe, von welcher meine frhere Uebersetzung eine freiere Umschreibung war, begrndete Einwnde werden erheben lassen. Ich halte demnach an derselben um so mehr fest, als ich hoffe, durch obige Nachweise gezeigt zu hatyen, wie zahlreiche Punkte der Auffassung des H. P ie h l beanstandet werden mssen und wie wenig begrndet seine Ein wrfe gegen die meine sind. Wenn er zum Schluss seiner Ausfhrungen als Beweis fr sich und gegen mich die Formelfassung auf einem Monument zu Bulaq anfhrt, welches sich nach meiner Auffassung nicht wiedergeben lasse, so tuscht er sich ber den Wert dieses Denkmales. Zwar muss ich auf diesem Monumente, um es deuten zu knnen, einen durch Wegfall einiger Zeichen entstandenen Fehler annehmen es ist dies das einzige Denkmal, bei dem mir dies nthig erscheint allein H. P ie h l muss hier wie schon auf mehreren oben erwhnten Exemplaren dasselbe thun, denn wenn selbst das Wort in der Bedeutung Naos sicherstnde, dann msste es mit jjj und nicht, wie auf dem Bulaqer Monument und auch sonst, mit determinirt werden. Mit diesen Bemerkungen knnte ich noch lange fort fahren, knnte darauf hinweisen, dass es mehr als auffallend wre, wenn sich in der That in der Formel das Personalsuffix w die ersten beiden Male auf den Stadtgott, das dritte Mal auf den Todten und die beiden letzten Male wieder auf den Gott bezge, wodurch
I) tion (vgl. Von der Grundbedeutung halten ist auch die Bedeutung von jj als Rest bei der Subtrac Did. VII, p. 1394 f.) abzuleiten; es ist das, was man behlt, nicht das, was man forttrgt.
B r u g sc h ,
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Googl
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ZU
DER SO GENANNTEN
S A ITIS C H E N
FO R M EL.
der Ausdruck im hchsten Grade unklar wrde (thatschlich bezieht sich das Suffix immer auf ein und dieselbe Person, den Todten) und anderes mehr. Allein ich frchte schon so die Grenzen, welche dem Umfange einer Entgegnung gesteckt sind, berschritten zu haben und behalte mir vor, auf andere Bemerkungen des Verfassers, besonders ber die Formel auf dem Sarge des ufaa an anderer Stelle zurckzukommen. Ich hoffe aber durch die vor stehende Errterung einiger der von H. P i e h l gerade mit besonderer Sicherheit vorgebracliten Punkte gezeigt zu haben, dass derselbe wohl daran gethan htte, die einleitenden Worte seines Aufsatzes zu beherzigen, die Thatsachcn unbefangen von eigenen aprioristischen Ansichten zu prfen und den Ton seiner oratio pro domo dementsprechend einzurichten.
B
onn,
A.
ie d e m a n n
NOUVEL E S S A I
DE RESTITUTION, DE TRADUCTION ET DEXPLICATION DU TEXTE
DE LA
3e
t a b l e t t e * de s e n k e r e h .
PAR
A. A urs.
Je me suis cru autoris dire, daus lun des premiers chapitres de mon Essai sur le systhne mtrique n2 e i r y s a , que les indications de la 3e tablette de Senkereh ne corresjKm daient pas, dune manire exclusive, comme M. O p p e r t semble le croire, dans son Etalon/ aux mesures linaires assyriennes, mais convenait, au contraire, aussi bien et mieux peut-tre, aux mesures pondrales quaux mesures linaires, puisque, en effet, une drachme contient 6 oboles, comme une canne contient 6 empans, et comme un qanu contient G U; puisque un sicle contient 2 drachmes et 12 oboles, comme une perche4 contient 2 cannes et 12 empans, et comme un SA contient 2 qanu et 12 U; puisque un dcadrachme contient 5 sicles ou 60 oboles (1 sosse doboles), comme un dcacanne contient 5 perches ou 60 empans (1 sosse dempans), et comme 5 SA contiennent 60 U, (1 sosse dU); puisquune mine faible contient 60 drachmes ou 360 oboles, comme un U-gagar contient 60 cannes ou 360 empans, et comme un demi-US contient 60 qani ou 360 U; puisquune mine forte contient 60 sicles ou 720 oboles, comme un stade contient 60 perches ou 720 empans, et comme un US contieut 60 SA ou 720 U; et puisque enfiu un talent contient 30 miues fortes, 180 sicles, 360 drachmes ou 21.600 oboles,
1) En admettant que la l4re et la 2* sont celles qui contiennent les carrs et les cubes de la srie des nombres entiers depuis 1 jusqu 60. 2) Insr, en 1882, dans le prsent Recueil, vol. III, p. 170. 3) Etalon de mesure assyriennes fix par les textes cuniformes, aux pages 4) Je continue donner cette mesure le nom de Perche que M. O p p e r t sobstine appeler Toise, parce que sa longueur, qui est de plus de 3 mtres, est beaucoup plus grande que celle dune Toise.
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lignes
1 unit
J.JL
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comme une parasange contient 30 stades, 180 perches, 360 cannes ou 21.600 empans, et comme un KAS'BU contient 30 US, 180 SA, 360 qanu ou 21.600 U. Quelques annes aprs cette premire publication, un membre de l'Institut, M. A n t o i n e H r o n d e V i l l e f o s s e , a bien voulu dposer, en mon nom, sur le bureau de lAcadmie des Inscriptions et Belles-Lettres, * un manuscrit, en date du 26 juin 1886, sous le titre de Nouvelle explication des indications de la tablette de Senkereh, dans lequel j ai cherch tablir que cette tablette, au lieu de correspondre des mesures assyriennes proprement dites, doit tre rapporte, de prfrence, la circonfrence et ses divisions en degrs, minutes et secondes. Dans cette hypothse, lU de la tablette correspond , une minute, les Sussi y repr sentent des secondes, le qanu et le SA sont des arcs de cercle de 6 et de 12 minutes, 5 SA correspondent 60 minutes, cest--dire un degr, lUS, gal 60 SA, est un arc de cercle de 12 degrs, 5 US correspondent 60 degrs, cest--dire larc sous-tendu par le rayon, ou en d'autres termes, au 6e de la circonfrence, et enfin le KAS'BU, gal 30 US, correspond 360 degrs, c'est--dire la circonfrence entire. Mais il est facile de reconnatre, quand on y rflchit, que cette nouvelle solution, aussi bonne, sans le moindre doute que les prcdentes, ne lemporte pas proprement parler sur elles, parce que les indications de la tablette de Senkereh conviennent ncessairement, avec la mme exactitude, toutes les quantits quelles quelles soient que lon peut compter par dou zaines. Je me regarde, en consquence, comme parfaitement autoris soutenir ds prsent que les chiffres crits sur la tablette de Senkereh ne conviennent pas plus une quantit concrte qu une autre et doivent correspondre tous des nombres purement abstraits, comme ceux qui sont crits sur les autres tablettes trouves en mme temps que celle-ci et dans le mme tombeau. Il me semble nanmoins ncessaire de revenir ici sur ma premire traduction et de la modifier un peu, en me plaant, dune manire exclusive, ce nouveau point de vue, parce que la nouvelle traduction que j obtiendrai de la sorte contribuera, je l'espre, complter la dmonstration de ma thse, et maidera ainsi puissamment la faire accepter enfin par tous ceux quune semblable tude peut intresser. Voici dabord, dune manire incontestable, comment il faut traduire, en y rtablissant les parties perdues sur le ct gauche2 : 1 Le texte des 15 dernires lignes de la Ie colonne : sussi soit 60 sussi Ligne 46 [1 unit].......................................................... = 1 sosse de Ligne 47 [1 unit '/3] ....................................................= 1 sosse 2 dizaines soit 80 sussi Ligne 48 [1 unit 7 ] ....................................................= 1 sosse 3 dizaines soit 90 sussi Ligne 49 [1 unit 2 /3J ....................................................= 1 sosse 4 dizaines soit 100 sussi Ligne 50 [2 u n it s ]................................................... = 2 sosses de sussi soit 120 sussi
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Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
[3 [4 [5 [1 [1 [1 [1 [1 [1 [1
u n its]................................. units] . . . . .................. u n it s ]................................. s ix a iu l................................. sixain] 1 unit..................... sixain] 2 u n it s .................. sixain] 3 u n it s ............... ..................= sixain] 4 u n it s ............... sixain 5] u n it s ............... douzaine]..............................
9 sosses
. . . . . . . . .
soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit
180 aussi 240 > 300 360 420 480 > 540 600 660 720
et 2 Celui de la 2e colonne depuis la ligne 28 jusqu la ligne 36 inclusivement. Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne 28 29 30 31 32 33 34 35 36 [20 douzaines] ........................ [251 d o u zain es........................ [30] d o u zain es........................ [35] d o u zain es........................ [40] d o u zain es........................ 45 douzaines ........................ 50 douzaines . ..................... 55 douzaines ........................ 1 US (60 douzaines)............ soit soit soit soit soit soit soit soit soit 240 units 300 360 420 480 540 600 > 660 720
En second lieu, voici comment le texte, aujourdhui totalement perdu des 27 premires lignes de cette 2e colonne, semble susceptible dtre restitu, avec la plus entire confiance, en admettant, par des raisons de symtrie, que les chiffres qui taient crits, sur le ct droit, de la ligne 21 la ligne 27 inclusivement, y taient identiques ceux qui existent encore aujourdhui, dans la mme colonne, de la ligne 45 la ligne 51, la condition, bien entendu, de reculer ces derniers chiffres dun rang vers la droite : Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Ligne 4 Ligne 5 Ligne 6 Ligne 7 Ligne 8 Ligne 9 Ligne 10 Ligne 11 Ligne 12 1 unit = 2u n it s = 3u n it s.......................................... = 4 u n its.......................................... = 5u n it s.......................................... 1six ain .......................................... = 1 sixain 1 u n i t ...........................= 1 sixain 2 units = 1 sixain 3 units = 1 sixain 4 units = 1 sixain 5 units = 1 douzaine...................................... = 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.'
1) Ces premires lignes de la 2* colonne sont une reproduction textuelle des dernires lignes de la l*r* colonne, avec cette diffrence cependant que les chiffres placs droite reprsentent des sosses de sus8i sur la l iro colonne et dos units simples (ce qui est absolument la mme chose) sur la 2*.
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Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne
13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
14. 1 douzaine 2 units . 16. 1 douzaine 4 units . 18. 1 douzaine 1 sixain . 1 douzaine 1 sixain 2 units . . . = 20. 1 douzaine 1 sixain 4 units . . . = 22. 24. 2 d o u zain es............ 36. 3 d o u zain es............ 48. 4 douzaines ............... 1 sosse ou 60. 5 douzaines ............... 6 douzaines ............... 1 sosse et 12 soit 1 sosse et 24 soit 7 d o u zain es............ 1 sosse et 36 soit 8 d o u zain es............ 1 sosse et 48 soit 9 d o u zain es............ 10 douzaines............ 2 sosses. . . soit 15 douzaines............ 3 sosses. . . soit
On est ainsi conduit fixer trs exactement 60 le nombre des lignes de la 2e colonne identiquement comme sur la tablette qui contient la srie des carrs des nombres entiers, et cette circonstance, qui sans doute nest pas fortuite, fournit, ce me semble, un nouvel argu ment en faveur du systme de restitution que je propose : Les trois traductions qui prcdent suffisent dj pour montrer que les chiffres placs, du ct gauche, sur la tablette de Senkereh, ne sont pas crits suivant le mme systme de numration que ceux qui sont placs du ct droit, parce que ces derniers reproduisent pure ment et simplement le systme rgulier de la numration sexagsimale dans lequel les units ( I ) sont comptes, dune manire exclusive, par dizaines ( ^ ) , par sosses ( J j > ) , par ners ( ^ | ), par sars (J ] * | ) etc. et jamais autrement, tandis que, au contraire, dans lantre systme, ces mmes units sont dabord groupes par sixains et par douzaines, au lieu dtre groupes par dizaines, et sont ensuite comptes par douzaines, sans aucune interruption depuis une douzaine (1 SA) jusqu 60 douzaines (1 US = 720),1 par consquent sans sar rter, comme dans le systme sexagsimal, ni au sosse = 5 douzaines = 60, ni au ner 50 douzaines = 600, do il rsulte, en dfinitive, que les units taient comptes, dans ce systme particulier, par US de 60 douzaines, peu prs comme nous les comptions autre fois en France par grosses (groupes de 12 douzaines). La tablette de Senkereh suffit ainsi pour constater, chez les Asiatiques,lexistence simul tane de deux systmes de numration quelle place en regard lun de lautre et si elle les compare ainsi entre eux, cest trs probablement parce que, un moment donn, lun de ces deux systmes a t substitu lautre qui a cependant continu tre employ pendant un temps plus ou moins long.
1) Lattention des assyriologues devra porter, dune manire spciale, sur cette valeur de lidogramme que la tablette de Senkereh fait correspondre 12 sosses = 720, parce que cette valeur une fois admise ne permet plus de continuer considrer les deux signes ^y<J et comme des variantes dun seul et mme idogramme, puisque, en effet, dune part, = 1 S = 720, quand, de lautre, s 1! = un sosse = 60.
20*
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Mais quel est celui quil faut considrer comme le plus ancien? Ce ne peut tre, si je ne me trompe, que le systme o les units sont comptes par douzaines et par US. En raison dabord de son extrme simplicit et des emprunts quil fait, dune manire trspeu scientifique, tantt au systme duodcimal et tantt au systme sexagsimal, ce qui lui donne un caractre hybride excluant toute ide de rgularit mathmatique; En second lieu, parce que ce systme est incontestablement celui dont les Assyriens se servaient quand ils ont rgl les premiers dtails de leur systme mtrique dont les units principales sont : 1 Parmi les mesures de longueur, la canne, la perche et le stade gaux, la premire unsixain, la 2 une douzaine et le 3e un US dempans; ii et 2 parmi les mesures de poids, la drachme, le sicle et la mine forte gaux, la premire un sixain, le 2e une douzaine et la 3e un US doboles;
En 3e lieu, parce que le systme sexagsimal est trop parfait, trop rgulier et lon peut mme dire trop scientifique pour pouvoir tre considr lui-mme comme un systme primitif ; Et en 4e lieu enfin, parce quil me reste faire remarquer maintenant que le systme auquel la tablette de Senkereh se rapporte ne sarrtait pas lUS et se prolongeait, au contraire, jusquau KAS'BU gal 30 US ou, en dautres termes, 21.600 units. Voici, en effet, ce quon trouve, dans le bas de la 2e colonne, aprs la 36e ligne : Ligne 37 1 US Ligne 38 1 US Ligne 39 1 US Ligne 40 1 US Ligne 41 1 US Ligne 42 2 US Ligne 43 3 US Ligne 44 4 u s Ligne 45 5 u s Ligne 46 6 u s Ligne 47 7 u s Ligne 48 8 u s Ligne 49 9 u s KAS'BU (10 US)
10 20 30 40 50
= = = = =
14 sosses 16 sosses 18 sosses 20 sosses 22 sosses 24 sosses 36 sosses 48 sosses (60 sosses) 12 sosses 24 sosses 36 sosses 48 sosses
. . . . = 2 sars
soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit soit
840 960 1.080 1.200 1.320 1.440 2.160 2.880 3.600 4.320 5.040 5.760 6.480 7.200
De sorte que les US taient compts, dans ce systme, depuis 1 jusqu 10, sans aucune interruption et sans sarrter au sar = 5 US = 3.600, comme les douzaines y taient pareille ment comptes sans interruption depuis 1 jusqu 10, sans sarrter au sosse = 5 douzaines = 60. En rsum, la douzaine une fois forme y tait lunit principale et on la comptait : dabord par sosses (60 fois 12) = 1 US = 720, et enfin par ners (600 fois 12) = 10 US = 7.200, suivant les rgles de la numration sexagsimale.
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Mais pourquoi, dans ce systme, ne continuait - on pas compter ensuite les US par sosses ou ce qui est la mme chose les douzaines par sars (60 US = 1 sar de douzaines = 3.600 X 12 = 43.200) et pourquoi y avait-on introduit une nouvelle irrgularit en sarrtant de prfrence, comme la tablette le constate, au KAS'BU = 6 sars = 21.600 = 30 US = 1.800 douzaines, au lieu de ne sarrter qu 60 US = un sar de douzaines = 3.600 douzaines = 43.200? Il semble, au premier abord, difficile de le dire. On peut cependant faire remarquer que les plus anciens habitants de lAsie nont pas eu seulement crer leur premier systme de numration et leur premier systme mtrique dduit, comme on la dj vu, de leur premier systme de numration, mais quils ont eu inventer aussi un systme de division de la circonfrence en degrs, minutes et secondes; ce quils ont fait probablement en partant de la division naturelle de toutes les circon frences en 6 arcs gaux, sous-tendus chacun par un rayon. Cette 6e partie de la circonfrence leur a dabord servi dunit principale, et ils lont, en consquence, partage, comme toutes leurs autres units, en 60 sussi, auxquels nous don nons aujourdhui le nom de degrs; de sorte que cest ainsi que lacirconfrence entire a t divise par eux en 360 degrs. Plus tard, lorsquune plus grande prcision leur a t ncessaire, ils se sont dcids diviser encore chaque degr en 60 minutes, ce qui revient dire, en dautres termes, non seulement quils ont considr la circonfrence entire comme contenant exactement 21.600 minutes, (un KAS'BU de minutes), mais encore quil leur tait alors peu prs impossible dagir autrement; et cest l sans doute ce qui les a conduits ajouter aussi leur systme de numration le KAS'BU = 21.600 = 30 US, de prfrence au double KAS'BU = 43.600 = un sosse dUS, malgr l'irrgularit vidente quils introduisaient de cette faon dans ce systme. Mais il semble permis de croire quils se proccupaient fort peu, cette poque recule de leur histoire, dun semblable dfaut de rgularit. On voit en mme temps que cest aprs avoir introduit le KAS'BU dans leur systme de numration, quils ont introduit la parasange et le talent dans leur systme mtrique, en rglant la parasange 30 stades seulement, cest--dire un KAS'BU dempans et le talent 30 mines fortes, cest--dire un KAS'BU doboles; et lon peut mme aller jusqu con clure de cette seule observation : En premier lieu, que cette mine forte est la plus ancienne des mines employes en Asie, Et en second lieu, que cest le talent, une fois rgl 30 mines fortes seulement qui a conduit complter le systme mtrique primitif en y introduisant, la fois, une mine faible gale la 60 partie de ce talent, et une drachme gale la 60e partie de la mine faible. Mais le sicle et la mine forte ont pu se trouver ainsi, le premier, double de la drachme et la seconde, double de la mine faible, sans que cette circonstance puisse autoriser aujourdhui les assyriologues admettre, comme ils le font ordinairement, que la srie des mesures pon drales assyriennes tait compose autrefois de deux sries distinctes, ayant tous leurs termes exactement doubles les uns des autres. Ce serait comme sils voulaient dire aujourdhui
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quen France, notre srie montaire est compose de deux sries distinctes, parce qu'on y trouve : 1 des pices de cuivre de 5 centimes et de 10 centimes, 2 des pices dargent de 1 franc et de 2 francs, et 3 des pices dor de 10 francs et de 20 francs. Lorsquon voulait crire en chiffres cuniformes un nombre quelconque nonc dans le systme de numration de la tablette de Senkereh, on ne pouvait le faire quen y rempla ant Vs KAS'BU par 10 US, /, KAS'BU par 15 US, 2 /3 KAS'BU par 20 US et % KAS'BU par 25 US, et en mettant ensuite les chiffres qui correspondaient aux KAS'BU dans la l ire colonne gauche, ceux qui correspondaient aux US dans la colonne suivante, ceux qui correspondaient aux SA dans la 3e colonne, et ceux qui correspondaient aux units dans la 4e et dernire colonne. Cest ainsi, par exemple quon devait reprsenter le nombre 38.657
par
puisque, en effet, 1 KAS'BU = 21.600 puisque 23 US = 23 X 720 = 16.560 quand 41 SA = 41 X 12 = 492 5 et quand 5 .............................. = ce qui donne en t o t a l ............... 38.657
Lorsquon navait faire que des additions ou des soustractions, ce systme tait aussi commode que le systme ordinaire de la numration sexagsimale, mais il nen tait plus de mme lorsquon avait oprer soit une multiplication ou une division, soit surtout une ex traction de racine carre ou cubique, et ces divers calculs, qui sont tous dune grande sim plicit, quand on emploie le systme sexagsimal ordinaire, devenaient, au contraire, dune extrme complication dans le systme de numration de la tablette, et mme, on peut le dire, devenaient alors peu prs impossibles, dans la plupart des cas. Do il estvidem ment ncessaire deconclure que cest pour faire disparatre ces difficults que les Chaidens ont imagin de substituer le systme rgulier de lanumrationsexagsimale au systme primitif et populaire que la tablette de Senkereh nous a conserv dans tous ses dtails. On comprend aussi sans peine que, pendant une longue srie dannes, le dfaut dins truction du peuple et sa routine lont empch dapprcier toute limportance de ce change ment, et que les deux systmes sont ainsi rests trs longtemps en prsence, le premier ser vant toujours, dans la plupart des cas, et le second employ seulement par les personnes instruites, qui se trouvaient ainsi, chaque instant, forces de traduire, en chiffres sexag simaux, des nombres noncs ou crits suivant le systme primitif et populaire, lorsquelles avaient en tenir compte dans leurs calculs. Or cest l prcisment ce que la tablette de Senkereh leur permettait de faire sans peine et sans calculs compliqus, parce quon voit aisment que lorsquils voulaient exprimer en chiffres sexagsimaux un nombre quelconque exprim la manire ancienne, et par exemple le nombre t t = 38.657 dont j ai parl tout--lheure et quon nonait en disant : 1 KAS'BU 2 /3, 3 US, 41 SA et 5 U, ils trouvaient sur la tablette :
; m i iw
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T m
>
>
= = = = = --
La 2e colonne de la tablette de Senkereh ntait donc, proprement parler, quun Barme qui devait se trouver, on peut le dire, entre les mains de tous les calculateurs, parce quils avaient besoin de ce barme, toutes les fois quils voulaient introduire dans leurs calculs un nombre dj exprim dans le systme populaire, et parce quils en avaient alors besoin autant et plus peut-tre que du tableau des carrs ou de celui des cubes, lorsquils voulaient extraire une racine carre ou cubique. Cest mme trs probablement pour cela que ces trois tableaux ont t trouvs ensemble dans un seul et mme tombeau. En dernier lieu, et pour achever de montrer que lancien systme de numration dont la tablette nous a conserv les dtails est bien certainement plus ancien que le systme sexagsimal ordinaire, je crois ncessaire de rappeler et de faire remarquer ici que, dans le premier de ces deux systmes, les chiffres 4, 7, 8 et 9 sont toujours crits, sur les parties encore conserves de la tablette, sous la forme et w . tandisque, dans le second, on les a toujours crits, au contraire, sur les mmes parties, sous la forme ^ , ijjf, ^ et pj[, beaucoup moins archaque que lautre. Malgr lextrme longueur des dtails dans lesquels je viens dentrer, je nai encore rien dit ni du projet de restitution, ni de la traduction de la l irpartie de la 1rcolonne. Mais cette omission peut tre aisment rpare, parce quil est vident que les units devaient tre crites sans lacunes, dans la colonne des sussi, dabord depuis 1 jusqu 30 et ensuite, en ne conservant que les nombres pairs, depuis 30 jusqu 58, comme on le voit sur mon projet de restitution. Il est vrai que cette hypothse a linconvnient de rdnire 59 le nombre des lignes de la l re colonne, quand il en existe, en fait, 60 dans la seconde. Mais puisque la dernire ligne de cette 2e colonne contient un texte que les assyriologues ne sont pas encore par venus traduire, il semble naturel de croire que la 1rligne de lautre colonne devait con tenir aussi un texte aujourdhui perdu avec toute la partie suprieure de la tablette et qui, par suite, ne pourra jamais tre rtabli avec certitude, moins quon ne dcouvre un jour une seconde copie de la mme tablette. En adoptant lhypothse que je viens dmettre, la tablette de Senkereh avait autrefois 60 lignes, dans sa partie gauche, aussi bien que dans sa partie droite, et il ne semble pas difficile de dire, aprs cela, quelles taient les indications crites sur le ct gauche et dans le haut de la l iT colonne; car, puisque le ct droit de cette colonne contenait toute la srie des fractions sexagsimales exprimes en sussi depuis 1 jusqu' 58, il est vident que le ct gauche devait contenir les mmes fractions exprimes la manire ordinaire, cest--dire, comme sur mon projet de restitution, de la ligne 2 la ligne 45, o je nai pu crire cepen dant, en caractres cuniformes, quun petit nombre de fractions dont les idogrammes me
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sont connus, mais o j ai t malheureusement forc dcrire, en chiffres arabes, toutes celles dont j ignore la forme assyrienne. Il est pourtant impossible de savoir priori si on lisait, comme je lai admis, la ligne 9, Vio dunit et 2 sussi et laligne 10, */io dunit et 3 sussi ou si on'n'y avait pas mis de prfrence : la ligne 9, + V oo dunit et laligne 10, y10 -|- '/20 dunit. Mais puisque le premier de ces deux systmes se trouve employ, en fait, de la ligne 41 A la ligne 45 o le nom du sussu se voit encore aujourdhui fois de suite, il est incontes table que ce mme systme avait t employ galement, non seulement aux lignes 9 et 10, mais encore aux lignes 15, 18, 19 et 20, de la ligne 23 la ligne 30, de la ligne 33 la ligne 35 et de la ligne 37 la ligne 39. Pouvait-on lire, aprs cela, sur la ligne 41 : */ dunit = 50? Non, sans le moindre doute, puisque la tablette y porte encore aujourdhui la fin du mot susm. On ne pouvait donc lire sur cette ligne que 2 /s dunit et 10 sussi = 50, par suite la mme srie se con tinuait jusqu' la ligne 45 o il faut lire : 2 /a dunit et 18 sussi = 58. On peut mme conclure, ce me semble, de tout ce qui vient dtre dit que dans le plus ancien systme asiatique, comme dans le systme gyptien, toutes les fractions taient exprimes, de manire ne prsenter jamais que lunit leurs numrateurs, l'exception de la fraction 2/s, et des fractions exprimes en sussi. Dans tous les cas et quelle que puisse tre la vrit sur ce dernier point, il nen demeure pas moins dmontr, si mon illusion nest pas complte, que la tablette de Senkereh, considre dans son ensemble, nest et ne peut tre quun Barme servant : 1 dans sa premire colonne traduire en sussi, dans le systme sexagsimal, toutes les fractions ordinaires crites suivant les rgles du systme primitif de numration et tous les nombres entiers de la premire douzaine; et 2 dans la seconde colonne, exprimer suivant le mme systme sexagsimal, cest-dire en dizaines, sosses, ners, sars, etc., un nombre entier quelconque exprim, suivant lan cien systme national, en douzaines, US (60 douzaines) et KAS'BU (30 US).
U. B o u b ian t.
26. Calcaire compact. Trouv Thbes en fvrier 1886, aujourdhui Boulaq. Crocodile rampant, bris par le milieu; dun joli travail. De chaque ct de lanimal se trouve une inscription, dont la premire moiti est dtruite, celle de gauche crite de droite gauche r rc-i > = |h wn est ainsi
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27. Calcaire, haut. 0.09 centimtres. Statuette brise aux reins, reprsentant la desse Mout assise sur un trne charg dornements semblables ceux que lon trouve sur les stles qui reprsentent Horus sur les crocodiles. Trouve Thbes en mars 1886, aujour dhui Boulaq. Le dos du sige tait orn de la mme manire, mais les figures sont un peu frustes, la quatrime ligne seule est lisible et contient le nom du dcdicateur : j5 (j Sur les deux montants du sige, droite et gauche, est crite une inscription. Celle de droite est nsi cooue : "jf*
Celle de gattcbe : ^
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28. Muse de Boulaq (n dinventaire 26.053). Statuette en calcaire reprsentant un personnage nu, agenouill et tenant devant lui un naos ferm. La partie suprieure de la porte de ce naos forme trois panneaux, celui de gauche et celui de droite ont le mme ornement, une maison Fj dans laquelle sont inscrits les signes ^ et le panneau central reprsente le dessin ordinaire des portes 0 . La partie infrieure de la porte est occupe par une inscription de quatre lignes horizontales crites de droite gauche :
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Sur le toit du naos, deux lignes verticales dhiroglyphes, crites aussi de droite
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Sur le dos de la statue inscription verticale en deux lignes, crites de droite gauche :
29. Akbmim. Table d'offrande dont toute la partie droite est efface. Ce monu ment, ainsi que tous les objets de mme provenance numrs dans la suite de cet article (n* 2943) a t dcouvert en dcembre 1885, et est aujourdhui au Muse de Boulaq.
Recueil, VU1. 21
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Le champ de la table est divis en deux registres encadrs dans une inscription qui fait le tour du monument. Cette inscription dont le commencement et la fin manquent se lit :
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Le premier registre se composait de trois tableaux, celui de droite a disparu. Le tableau central reprsente la srie des offrandes figures par une fleur de lotus panouie et recevant leau que dversent deux vases jj. Entre la fleur et chacun des vases est creus un petit bassin t > .A u-dessous de la tige de lotus sont rangs huit vases surmont chacun dune ligne dhiroglyphes donnant le nom de loffrande :
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Le tableau grav gauche nous montre le dieu Nil debout, coiff de la touffe de papyrus et portant les offrandes ordinaires : fleurs de lotus, vases, pains. Une inscription est grave devant le dieu :
Deuxime registre. Au centre inscription de dix lignes; les cinq lignes graves droite semblent tre la rptition de celles traces gauche qui sont ainsi conues :
Linscription se continue au tableau de gauche dans lequel le dfunt est reprsent assis, recevant leau que lui verse la desse dans le Sycomore.
30. Akhmim. Stle cintre en calcaire. Le tableau est bris et des sept lignes que contient l'inscription on ne voit plus que le commencement.
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31. Akhmim. Stle cintre en calcaire. Dans le cintre le disque ail surmontant le chacal i&L accompagn des hiroglyphes"
Le tableau reprsente la dfunte en adoration devant Osiris, debout couvert du grand manteau droit, et suivi dIsis et de Nephthys. Au-dessous, inscription en cinq lignes horizontales, crites de droite gauche :
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(sic)
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32. Akhmim. Stle cintre, eu calcaire compact. En haut le disque ail surmontant le tableau dans lequel le dfunt est reprsent ren dant hommage Osiris, Isis et Nephthys. Au-dessous, inscription horizontale en cinq ligues, crites de droite gauche :
33. Akhmim. Table doffrande en calcaire. Un tableau plac au centre reprsente deux fois le dfunt debout recevant leau rpandue par la desse du Sycomore. Inscription crite de droite gauche :
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34. Akhmim. Stle cintre, en calcaire; travail trs soign. Cette stle est divise en cinq registres :
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Au premier registre est reprsent le disque ail avec les deux urus suspendues; celle de gauche coiffe de la couronne rouge, celle de droite portant la couronne blanche. Le disque est accompagn de la lgende : ^ ^ ^ a ^ p. Devant chacune des urus se tient accroupi un chacal -&4t. tenant devant lui le sceptre f , le chacal de gauche se nomme
QTifltcfic e in id ed rite d o Deuxime registre. Sous un ciel sem dtoiles naviguent deux barques, celle de gauche
occupe par et ^ devant lesquels est prostern le dfunt j j ^ [j ^"^[j |. Dans la barque de droite Nes-Khem est en adoration devant le disque plac entre Thot et Horus. Entre les deux barques slve un support rectangulaire sur lequel est assis ^ 1 j). A A A A A A 3e registre. Tableau divis en deux scnes : gauche le disque rayonnant gard par deux desses agenouilles sans aucun attribut. A droite ledieu Su lve sursa tte le disque dans lequel est reprsent un scarabe. De chaque ct du dieu un pervier tte humaine perch sur un support, rend hommage au disque, derrire chacun de ces perviers se tient debout le cynocphale adorant. Les perviers portent le titre : * (] J). j\ J Prs de chacun des cynocphales, se voit la lgende jy.
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et 2 de ^ j r a 5e registre. Inscription en sept ligues :
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35. Akhmim. Stle cintre en calcaire. En haut le disque ail et les deux chacals. Au-dessous, tableau reprsentant le dfunt en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. Inscription en sept lignes horizontales, crites de droite gauche :
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36. Petite stle cintre acquise Sohag, mais provenant certainement dAkhmim. En haut le disque ail sous lequel sont tracs la peinture ronge les signes JjL Au-dessus du tableau principal une ligne en dmotique :
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Le tableau reprsente la dfunte en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. Inscription en cinq lignes horizontales, crites de droite gauche; trs mal grave :
37. Table doffrandes en calcaire provenant dAkhmim; trsmutile. Au centre deux tableaux accols reprsentent le dfunt, lattesurmonte de recevant leau verse par la desse du sycomore. Tout autour de ce double tableau, en marge du monument court une inscription divise en deux parties; chacune delles commence au milieu de la ligne suprieure et se termine an milieu de la ligne infrieure. Celle de droite crite de gauche droite est ainsi conue :
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38. Akhmim. Stle cintre en calcaire; trs mal grave. Dans le cintre, le disque ail sous lequel naviguent deux barques spares par un sup port rectangulaire sur lequel est assis Horus enfant. Lune des barques, celle de gauche, est occupe par un blier accroupi sur un support V _T; lautre par un scarabe. Le tableau principal reprsente 1 le dfunt en adoration devant et 2 le mme dfont prsentant une table doffrande Osiris, Isis et Nephthys dont le nom est ortho-
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graphi J ; derrire ces trois divinits vient une barque occupe au centre par le disque solaire peint en rouge et plac entre Thot et Horus. A lavant de la barque se tient debout I grande. Inscription en deux lignes horizontales crites de droite gauche et spares lune de lautre par un trait profond et peint en rouge :
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39. Akhmini. Stle cintre en calcaire, de bon travail. Dans le cintre le disque ail portant les titres : le tableau, ornement compos dune suite d
stle. Le tableau reprsente lOsiris ^ j jj suivie de la desse en adoration devant Horus et Isis aux ailes dployes, suivis des quatre gnies funraires. Inscription en quatre lignes horizontales, crites de droite gauche :
1) Les signes dmotiques placs entre ( ) sont reproduits dans le sens mme de linscription, cest-dire de droite gauche.
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40. Akhmiiu. Stle cintre en calcaire. Ein haut, le disque ail et un chacal accroupi. Au-dessous, tableau reprsentant deux femmes en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. Inscription en quatre lignes horizontales, crites de droite gauche :
41. Akhmim. Stle cintre en calcaire. Sous le disque ail est grav le tableau reprsentant le dfunt en adoration devant Tum droite, devant Horus gauche. Inscription en quatre lignes :
42. Akhmim. Stle cintre en calcaire. Le haut est bris ainsi que langle infrieur gauche de la stle. Du tableau on ne voit plus quune femme en adoration devant Osiris; les autres dieux ont disparu. Inscription en treize lignes horizontales, crites de gauche droite :
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43. Dra aboul Neggah. Statuette funraire en bois de sycomore compltement vermoulu dcouverte eu janvier 1886, et aujourdhui au Muse de Boulaq. Il nen reste que la partie antrieure; les pieds et le dos manquent. Cette statuette haute denviron 0m 25 reprsente une femme. Les chairs sont peintes en jaune; la perruque, colore en bleu, descend jusquaux seins. Un collier de sept rangs alternativement bleus et rouges et spars lun de lautre par une bande jaune couvre la poitrine, sur laquelle sont croiss les bras. Dans chaque main la statuette tient un vase |. La robe est peinte en blanc; sur le devant se dtache une inscription de cinq lignes lencre noire sur fond jaune :
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44. Qournah. Stle cintre en calcaire, grave et peinte; une sorte de vernis jaune recouvrait toute la surface de la stle. Le monument a t dcouvert en fvrier 1886, et est aujourdhui au Muse de Boulaq. Il est divis en quatre registres. Le registre suprieur, bien que trs mutil, permet encore de voir quil se divisait en deux tableaux accols. A gauche le dieu R tte dpervier et coiff du disque est assis devant une table d'offrande que lui prsente un personnage debout dans la posture de lado ration. Le texte qui accompagnait cette scne a presquentirement disparu; on ne voit plus que le commencement des deux premires lignes : j | ^> Jj ^ | | | | . Devant le personnage en adoration, petit texte eu une ligne verticale :
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Le tableau de droite reprsente le mme personnage offrant des fleurs de lotus un dieu assis qui semble tre Osiris momie. Le texte qui accompagne cette partie du tableau f \ JD n | -WVAAA AAAAAA *> se compose de huit lignes verticales et dune ligne horizontale : (j ^n^ 1 ^ I == jj (|
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& fik ^ ^ l ^ l o c ^ i V L J i ^ Troisime registre. Il comprend deux tableaux accols. A gauche (| fj, le fils de Neferhotep, vtu de la peau de panthre, fait la crmonie de YAp-ro la momie de son pre, place debout devant une table d'offrandes. Aux pieds de la momie, la fille du dfunt C ^ J) est accroupie et se frappe la tte en signe de deuil. Derrire la momie se O\Ji ^ ^ n tient debout un autre fils de Nefer hotep, l w Ce tableau est accompagn du texte
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Recueil, VIII. 22
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Dans le second tableau, I ^>a^ emeu* fils de Neferhotep, tient dans ses mains leves un vase Q duquel sort leau lustrale qui va se rpandre sur trois groupes de divinits debout. Le premier groupe comprend Isis et Nephthys; le second, les quatre gnies funraires, et le troisime, les deux desses Neit et Selk. Le texte grav au-dessus de cette scne est un peu mutil au commencement des lignes :
Quatrime registre. Le dfunt et sa sur ^ f| sont assis lun prs de lautre; leur fils "j |1 vtu de la peau de panthre, accomplit la crmonie des offrandes
^ re ^ ser'h5t 8ont * n0llill8
45. Qournah. Statue dcouverte en janvier 1886, aujourdhui Boulaq. Le per sonnage, accroupie, est compltement envelopp dans la robe funraire, les mains croises sur les genoux. Il est coiff dune perruque natte dont toutes les tresses, partant du sommet de la tte, rayonnent vers le front et locciput : Sur le devant de la statue cinq lignes de texte formant deux inscriptions affrontes :
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Au dos de la statue sont graves cinq lignes verticales dans lesquelles le dfunt est dclar
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46. Dongola. Colonne carre ou oblisque en granit noir, signale en 1882 par M. I n s i n g e r , transporte au Muse en 1883, retaille sur les angles pour tre employe comme colonne dans une glise nubienne; inscriptions sur les quatre faces; mais la partie suprieure a t enleve.
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Muse de Boulaq. Statue en calcaire jauntre, reprsentant un prtre debout, la tte nue, tenant devant lui un naos dans lequel est reprsent Osiris. La robe tombe jusqu la cheville; les pieds manquent ainsi que la fin des deux colonnes dinscriptions graves au dos du personnage.
47 .
A iV S A A A / W W W
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I. UN CALENDRIER RELIGIEUX. Le premier des deux textes dont je prsente le fac-simil est crit sur une tablette de bois brise par le milieu. La cassure est ancienne, et lon avait dispos entre les deux frag ments des chevilles destines les faire concider pour faciliter la lecture, mais sans les
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eux
p e t it s
textes
provenant
de
hbes.
raccommoder autrement. Il convient donc sans doute dappliquer ici lobservation que M. Masp e r o a faite au sujet de lostracon o il a retrouv le dbut des mmoires de Sinouhit. On avait volontairement bris cette pierre pour la tuer, afin de lenvoyer dans lautre monde servir lusage du dfunt; la cassure de la tablette doit avoir la mme cause. Le petit texte quelle porte permettait au dfunt, un prtre de Kbem sans doute, de continuer dans lautre vie lexercice de son ministre sacerdotal; cest en effet une sorte d ou de calendrier religieux.
Le suprieur1 des mystres de Khem, taureau de sa mre. Le (jour) 22(t). Hor-si-Isit. Le chophore2 dOunnofr, Ankhew. Elvation dHorus la place de sou pre.
Le (jour) 26(e > .
Faire la procession dans ses parvis,3 la chapelle auguste. Le dernier jour. Pekhroudenmaut. II. UN INVENTAIRE DE MOBILIER. Lostracon qui porte linventaire de mobilier ma t donn par M. D a v id so n , professeur Oxford. 4 Le texte est complet, dune bonne criture de la XXe dynastie. Il est divis en deux parties par une ligne noire; le premier ct est rserv la liste des meubles en bois, siges
1) J aurais voulu pouvoir traduire ord re des mystres; mais ^ p= ^ ii \v~i * *i est une ,I expression bien connue qui dsigne un dignitaire de lordre sacerdotal. 2 ) La transcription du premier signe n'est pas certaine; la traduction mest suggre par M. M a s p e r o . 3) Circuler, dans son pristyle, ses parvis serait une formo abrge de 4) Cest M. D a v i d s o n qui dj, lanne dernire, ma signal le manuscrit sur cuir que j ai publi dans les Mmoires de la Mission archologique franaise au Caire, 3e fascicule, 1887.
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D O Q le
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UN CALENDRIER RELIGIEUX.
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UN INVENTAIRE DE MOBILIER.
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p e t it s
textes
provenant
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ou coffres; les objets dsigns dans lantre liste sont des Cassettes en et une plaque de la mme matire. -
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Ce mot est gnralement traduit par traneau. O ^ . Fauteuil ou trne ( une ou deux places).2 (?) (T ] ^K 7v=^. Escabeau, tabouret, banquette. M. B r o g sc h , au supplment de son dictionnaire, cite les formes plus rcentes ^ [rf et -pf. Lit, banc de repos, natte.
S-*- - H /VWVNA _ H
[ 1 r~ |
-. Cest le mot prcdent, avec laddition du dterminatif -fj-, qui re prsente un coffre. Un sige form dune natte, avec un coffre, pourrait tre un divan, qui se compose ordinairement dune caisse, couverte dun tapis et de quelques coussins. 3
1) Prisse : Je connais du mot bennout d eux autres exemples qui se trouvent au Papyrus Ebers et au Papyrus
.......................................remdes qui conservent les dents. o h /77 ~ |^ o &| ^ T T T [j poudre de argile, miel; en "rotter la y \lteb-*. \ \I I I."Ebers, LXXXlX, 3). Papyrus dent (Papyrus libers,
est plus difficile trouver (mot--mot : est cache la bonne parole plus) que 1 meraude, car celle-ci, ce sont des esclaves qui la dcouvrent, parmi le bennout (Papyrus Prisse, V, 10). On sait que lmeraude est gnralement dissmine dans la roche appele pegmatite, compose de feldspath et de quartz. On len retirait par un triage, et cette opration tait confie des femmes, comme lexplique le Papyrus Prisse. La pegmatite se trouve avec le granit, le gneiss ou le micaschiste, et laspect brillant de ces roches fait comprendre que les gyptiens en aient fabriqu des coffrets ou des cassettes.
V^ ^ P ^ K . *,.J _r_CP%|T.i.TJS~5i'*8 e M e
M. Brgsch, en notant le mot J 0 au supplment de son dictionnaire, cite comme variante -5 Iaaw w jrnmD la forme 86 rencontre au Papyrus Harris, 74, 7. 2) Voir ^Vilkinson, Mannera and cuatoma, 1878, vol. I, p. 409, note 2. 3) Voir dans Wilkihson, vol. I, fig. 189, la page 415, des modles dottomanes.
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Googl
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in ig e
g r ie c h is c h - d e m o t is c h e
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Je ne connais pas ce mot; daprs le dtenninatif il sagit pent-tre dun meuble portatif, sige ou coffre; peut-tre encore dun marchepied. 1 Les variantes ^ ^ indiquent bien un coffre.
S econde
l ist e .
Je ne connais pas dautre exemple de cette expression. En la dcom posant, on trouve meter arranger , Ichetchose ; cette dsignatio cassette. Il en est de mme de lexpression suivante, 1 ~~11 | -f-^ - assurance du bientre. TT -p|- indique un meuble portatif que je ne puis dterminer dune manireprcise. Quant au terme bennout qui termine la liste, (?) J ^ ceci (?)2 (en) , je A /W W \ /W W N A _ZT tllL iH lai examin la note 1 de la page 171. La pierre bennout cite aprs le meuble ~7T" <=> j-j dsigne peut-tre une plaque ou un couvercle.
Max Mller .
Es ist eine lngst festgestellte Thatsache, dass viele Texte in demotischer Schrift eine grosse Anzahl griechischer Wrter enthalten, vgl. z. B. B rgsch, Rev. Egypt. II, 170.3 Diese zu sammeln, wre sicher eine lohnende Aufgabe, allein vor der Hand lsst sich aus dem bisher verffentlichten geringen Material nicht viel gewinnen. Um nun einstweilen einige Vorarbeiten zu diesem fr Aegyptologen wie Hellenisten interessanten Kapitel zu liefern, beschrnke ich mich hier vllig auf die Hauptquelle fr griechische Lehnwrter, den berhm ten gnostisclien Papyrus in Leyden. Dieser eine der jngsten demotischen Handschriften (II. Jahrh. n. Chr.?) ist ein Sammelwerk fr allerlei medizinische und magische Vorschriften, und die in ihm enthaltenen Zauberformeln gehen zum Theil auf die 1820. Dynastie zurck, d. h. sie sind in dieser redigiert worden, zum Theil sind sie erst in griechischer Zeit ent standen, wie ja auch schon rein griechische Stcke sich finden. Der verbindende uud erklrende Text aber und die meisten Rezepte zeigen die Vulgrsprache des ersten nach christlichen Jahrhunderts in verhltnissmssig grsser, nur durch baroke Orthographie manch1)
M. M a sp er o .
3) Zu der dort nachgewiesenen interessanten Hieroglyphengruppe sauna (.sunas?) = auwao; (auch Wrterb. S. 1349) trage ich die Stelle Rhind 13, 6 nach:
wwwwww
I L H l )
IIFTM&PPiP"
o du herrliches Kind der Gtter und Gttinnen (hierogl. sauna\ du Knig der Gtter, die an Deutlich keit nichts zu wnschen brig lsst.
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in ig e
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ehnw rter
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mal getrbter Reinheit, und es ist somit griechisches Sprachgut hier nicht auffallend. B rugsch hat lngst Wrter wie xisai:,Xajxxi;, xavBpcrfipa, nocyvr,; oderetc.inseinemWrter buch notiert,1 R bvillodt z. B. psimitsi, rev. 6 = ^{jluos. Unrichtig bestimmt scheint mir dagegen das folgende Wort, rev. 4, 14.
(von der Pflanze xs?xXsxv] wird gesagt: du zerreibst es, wenn es trocken ist . . .) und du machst es zu kseron und du thust es auf jede Wunde, bis sie heilt. (B rugsch, Wrterb. 232 jedes taube Ohr, allein das alte ^ ^ kopt. cooj> msste doch m it^ l nicht mit dem wie uj gesprochenen () geschrieben werden. Es kann nur das kopt. c&.uj Wunde hier vorliegen, vgl. B rugsch, Wrterb. 1286, wo sich aus den Beispielen der Unterschied ergiebt, dass 0 X Schlag feminin, P*__q Wunde maskulin ist, vgl. auch das unserem Beispiel hnliche aus Pap. med. 5 , 8. Das aus Pap. E bers zitierte ! mchte ich n stimmt damit identifizieren.1 Die dritte Gruppe las B rugsch kestrdn = betonica officinalis, allein ganz abgesehen vom Sinn, der gar nicht zu der vielgebrauchten Formel (so noch im gnost. Pap. z. B. rev. 14, 10, meist aber eipe n) passen will, steht hier ganz"deutlich kseron. Ich glaube, die Gleichheit mit dem griechischen cr(piv springt sofort in die Augen. Da die Formel es als eine bestimmte Gestalt des Medicaments bezeichnet, bersetze ich es trocknes Pulver zu Umschlgen. Diese Bezeichnung wird dadurch gerechtfertigt, dass fast alle anderen Heilkruter in Oel, Wein, Milch, Honig etc. aufgelst feucht aufgelegt wurden. Ich fge noch hinzu rev. 7, 4
du bringst eine neue2 lups, d u thust zehn Schpfkrge alten, sssen Wein auf sie. N dem Determinativ bezeichnet lups ein Gefss, offenbar von grsseren Dimensionen, und da der Wein auf sie (epoc), nicht in sie (eovnc) gegossen wird, ein ganz flaches Gefss, eine Schssel. Schon das Fehlen des im gnostischen Papyrus hchst selten weggelassenen Femininaldeterminativs bei weiblich determiniertem Artikel deutet auf ein Fremdwort. Also wohl das griechische X ox< ; Schssel. Dass das a der Endung nicht ausgeschrieben wird, hngt mit der orthographischen Regel zusammen, dass nach dem emphatischen tt fast immer wegbleibt, vgl. die demotischen Schreibungen zu R O V R O irtpkT und bei B r u g sc h ,
Wrterbuch.
1 ) Das kupre (lies kuper) R O - r n c p = x u j tp o ; gehrt nicht in diese Reihe, da es direkt auf eine Bildung wie das semitische 103 zurckgeht, von der die griechischen und lateinischen Wrter ihrerseits abgeleitet sind. Ob das kupre brigens Cypergras, xuzetpov, x-i-E'.po;, cyperus oder cyprus arbor bezeichnet, ist nicht so ganz sicher. 2) Dieser hufige Ausdruck wurde von M a s p e r o in Beiner schnen Ausgabe des
ncmdir Kupfer ist noch immer nicht ausgerottet. Vgl. die Uebersetzung von Wo; Ato'vuooj,
H. 74, B.
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ihn zu machen1 aus wenig auf Wasser und du schmierst es auf die Haut eines Menschen eine kurze Zeit, (so)
pflegt es wegzunehmen die Haut.-
weisserStein ist das wie Garbana. Es giebt anch (ue) einen Stein, man pfle sgeue n m . Die Art, von ihm zu wissen, ob er echt ist: du z
Diese Beschreibung giebt die ganze Erklrung. Sie kann nur auf gebrannten Kalk passen. Dass dieser geheissen htte, kann ich aus keinem griechischen Wrterbuch belegen, allein die Erklrung, dass oxsu^ die Zurstung fr den Mauerstein, d. h. den Mrtel und dann berhaupt dessen Hauptbestandteil, den Kalk, bezeichnet, ist wohl nicht allzu gezwungen. Nur kurz erwhne ich 13, 25
t-plege, worin man rXTjy^ Wunde
leicht erkennen wird. Auf die interessanten Varianten dieses Wortes werde ich anderswo zurckkommen. Rbvillout (Setna, Einl. S. 18) bersetzt blessure, plaie, aber auch morsure de serpent, was dem Zusammenhang nicht entspricht. Ob Revillout das Wort in gleicher Weise ableitet, ist nicht zu sagen, da er nichts hiezu bemerkt. Sehr schwierig ist gn. 20, 25:
[wenn] du bringst einige Blten von . . . auge (bei . . ., Zeichen in der hufigen Geheim schrift des Gnostikers), wenn du sie bemerkt hast auf dem Orte des sptrmus ( , so bringst du sie (herbei, solange) sie (noch) zart sind (und thust sie in ein Log II etc.). 'Was soll G T tpJlO ; heissen? Der Anlaut oz und die Endung / .o ; zeigen auf griechischen Ursprung, allein eine solche Konsonantenhufung ist fr griechische wie gyptische Zungen ein Unding.
1) Die Erklrung dieser Form gebe ich in einer demnchst erscheinenden Arbeit.
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Wir mssen uns nun vor Augen halten, dass im gnostischen Papyrus keine Original schrift vorliegt, sondern eine Abschrift, deren Schreiber nur das Lob eines musterhaften Kalligraphen verdient. Ich werde noch oft darauf zurckkommen mssen, dass er (oder schon frhere Abschreiber) viele grammatische und orthographische Feinheiten des Grundtextes fast ganz verwischte. Dass die griechischen Glossen in ihm nicht vom Verfasser stammen, ist ganz klar, denn der Dialekt desselben ist etwa untersahidisch, whrend wir in den Glossen meistens die Aussprache des Fajumischen finden, 1 und dann verrathen sie so werthvoll sie auch fr uns noch immer sein mgen eine sehr gesunkene Kenntnis des Demotischen. Vom letzten Abschreiber rhren sie aber immerhin nicht her, das beweisen Fehler wie yjt fr via 7, 5. Hieran mchte ich meine Ansicht Uber die in jngster Zeit fter besprochenen Texte des Pariser Zauberpapyrus knpfen. Sie stammen wohl aus derselben Sammlung, der wir die verschiedenen in den Museen zerstreuten Zauberschriften (gnost. Leyden, Paris, Lon don und Lp. Rckseite) verdanken. Allein sie zeigen indirekt, dass ihren Lesern und auch wohl ihrem Verfasser die glossierten demotischen Texte nicht mehr gelufig waren. Mag ihre ursprngliche Form nun auch durch Abschreiber gewaltig verstmmelt sein, soviel knnen wir noch erkennen, dass sie auch wirklich von sehr geringen Kennern des De motischen stammen. Da dieselben noch dazu keine Uebersetzung in die moderne Sprache geben wollten, sondern die vermeintliche Aussprache des fr sie altehrwrdigen Textes, der ja auch in einem archaistischen Stil geschrieben war, erzielten sie ein ganz unnatrliches Gemisch, das zu der Klarheit der demotischen Originale einen unangenehmen Gegensatz bildet. Einige ihrer falschen Umschreibungen werde ich spter behandeln mssen, um zu zeigen, dass die angedeutete Tendenz, die sie bei gengender Bildung der Verfasser unschtz bar gemacht htte (vgl. Aeg. Zeitschr. 83, 90 Z. 8), sie mehr zu einem Kuriosum als zu eiiiem brauchbaren Mittel zur Erforschung der alten Sprache stempelt. Um nun wieder auf unser sptrms zurckzukommen, so glaube ich also, dass wir, Belbst wenn die Lithographie hier richtig ist, ruhig eine Verbesserung vornehmen drfen. Ich kann keinen anderen Ausweg finden als, das t in f o zu ndern, wodurch wir c-ippicerhalten. Der Zusammenhang kennzeichnet nun den Ausdruck M&.MnecnopMOc als Be nennung des Ortes, wo die betreffende Pflanze wchst. Also: Saatfeld. Vgl. das sptgriechische tat riptjjia <die Saatfelder. Das Substantiv necnopMoc, cir6p(t)[xoq, bei dem der verschluckte Vokal wohl keine- Schwierigkeit bildet, bezeichnet demnach das Aussen. Ist dies griechisch nicht gebruchlich, so mssen wir bedenken, dass die gyptische Grzitt immer mehr oder weniger barbarisch war. So auch im folgenden Wort. 18, 30 heisst es von verschiedenen Ingredienzien:
A
du zerreibst sie, du thust sie in ein arkia 5 , du stellst es in dein Haus. Diese Bezeichnung eines Gefasses fr trockene Gegenstnde scheint mir auf das lateinische arca zurttck1) Z. B. 9, 5 und 18, 34 wird S. (e)poo'r B. (e)ptoov mit ).o, ).co umschrieben. Das e ist mit
verschmolzen, das (t)X o scheint eine sehr vulgre Kontraktion der fajumischen
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zugehen. Das Griechische entlehnt dies Wort nur mit vernderter Bedeutung, allein die spteste Periode kennt auch die Bedeutung Kstchen in dem Diminutiv apxiov. Dass nun der Aegypter beide Formen vermengt htte, kann ich nicht annehmen, da mandann doch weibliches Geschlecht erwarten wrde. Ich glaube vielmehr, dass dieganze Stelle aus dem Griechischen bertragen ist, und der Uebersetzer fr plur. apx(a den Singular mit falscher Beibehaltung der Pluralendung schrieb. Dass 18, 2337 wirklich ein griechisches Original hatte, erkennt man leicht aus dem ganz modernen und eleganten Satzbau, unserem Lehn wort, seltsamen Ausdrcken wie nnecn^TT (Z. 27 und 28) etc. Achnlich sind die folgenden Wrter zu erklren: 5, 1
htpubalsamu in einem Liebestrank-Rezept, griechische Glosse darber tjzoatG aixo'j, nicht r(zs-
ja[A ov, wie L eemans liest. Was fr eine Art Balsam gemeint ist, lsst sich nicht sagen. Der Nominativ steht freilich auch in rein griechischen Recepten vor Massangaben. Vgl. aber rev. 14, 5 kraut hierin zu sehen.
J ''*
ein Wort, das Z. 3 in griechischen Buchstaben ebenfalls xp'.vaepiov mit der fr das Aegyptische charakteristischen Verschluckung des n vor -Lauten heisst. Nur zgernd vergleiche ich 12, 11:
Heil ihm (bis), dem (?) ablu , dem (?) goldenen Becher (auo, seltsame Schreibung i des Osiris. Das ist hier sehr unklar. Aus Determinativ und Parallelisraus ergiebt sich fr ablu die Bedeutung *Krug*. Griechisch wre aXiv natrlich nicht, allein es knnte immer hin durch das Griechische bermittelt sein. Man sieht, alle diese Wrter sind Neutra, denn die charakteristische Endung c; behielt der Aegypter bei, wo es nur ging. Nach der allgemein bereinstimmenden Schreibung kann man aber nicht an eine Endung ov mit abgefallenem v denken, also mssen hier wirkliche Genetive stehn, die bei den ersten vier Beispielen dem Sinn nach ganz klar sind. Bei diesen ist somit ein griechisches Vorbild anzunehmen, was eine Prfung der Sprache berall besttigt. Am klarsten ist dies bei rev. 14, 5, wo auch die unnatrliche Wortstellung der letzten Zeile auffalleu muss, und bei rev. 2, 5. Dieser Annahme widerspricht auch nicht 17, 1026 (Z. 26 beginnt dagegen eine alte Formel) und 5 obere Hlfte, auf welche freilich mit Z. 14 ein wst archaistisches Stck folgt, dessen spthicratischcs Vorbild berall leicht erkennbar ist. Seite 5 dagegen und besonders der Mittelsatz stammen aus so alter Ueberlieferung, dass ein griechisches Lehnwort hier sehr sonderbar wre; ich verzichte also gerne auf das letzte Beispiel. Uebrigens muss ich auf die bisher noch gar nicht berhrten Schwierig keiten aufmerksam machen, welche die Kritik derartiger Sammelschriften bietet.
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Das Wort situpcv bringt uns auf eine (Aeg. Zeitschr. 1882, 124; 1883, 1, 110) viel besprochene Frage. Ohne hier auf deren eigentlichen Kern einzugehen, bemerke ich zu der Frage Navillb's (1883, 7), warum die Aegypter das tj in Bepsvixv; und 'Apctvir; mit aus drckten, wenn sie esI sprachen, dass wir im Demotischen (und ebenso auch im Hieroglyphischen) die Verhltnisse des Griechischen einfach bertragen finden. Dass der Iotazismus, der in Nordgriechenland begann, in den hellenistischen Lndern sehr bald herrschte, ist sicher, 1 und es wird durch manche gyptische Variante besttigt (J [j arsinoi etc.), dass man wirklich Bereniki und Arsinoi sprach. Allein die Schreibung des Altgriechischen galt bis in die spteste Rmerzeit fr massgebend, und fr das Auge umschrieb man r, in guter demotischer Orthographie immer mit a oder e, so dass sich hieraus kein direkter Schluss ziehen lsst. So behandelt auch der Gnostiker durchgngig das r, als e und drckt es durch denselben Buchstaben wie e aus (die Unterscheidung von Lnge und Krze ist berhaupt im ganzen Demotischen wenig beachtet). Dass dies aber gegen die Vulgraussprache geschah, beweisen die zahlreichen Fehler. So verwechselte er hier das i gesprochene o mit dem gleich falls i gesprochenentj und schrieb '. Der nmliche Fehler erscheint in den Beschwrungs worten rev. 15, 3 perigthon , ber denen die Glosse rupi/Ouv itupr!nijiav^(.! lies s k n a g i r e p -r4 ;) steht und in X uzo< p p 19, 9. Als griechisches Lehnwort knnte man vielleicht auch den oben erwhnten Namen eines Steines garbana betrachten und niit xipovo?, xxpav fremd (ursprnglich wohl ein Vlkername) zusammenstellen. Aus den hufigen Pfianzennamen kann ich wegen meiner botanischen Unwissenheit wenig Gewinn ziehen und muss ihre nhere Bestimmung Anderen berlassen. Zu den oben genannten fge ich hinzu 7, 23: 4X1 ^ " j ^ 3
Rezept fr einen Wohlgeruch) Dreifleck. Ebendort >D z O w0 w0^ ein e zerstrt ist, also amuniake, ajAov.ox^, anscheinend gleich mit der rev. 4, 15 ausfhrlich beschriebenen Pflanze -ap-ovtoxr, (griechisch geschrieben mit gyptischem Artikel). 14, 18. 0ru9us || ist xpiy.o; Safran, wenn meine Lesung der
etwas zerstrten Zeichen^richtig ist. Fr R e v il l o t s Erklrung ( , S. 2 3 ) canelle kann ich keinen Grund finden. Was fr ein griechisches Wort dagegen in dem rev. 3, 17 stehenden prsanikun (?) und in der rev. 10, 1 erwhnten Fusskrankheit os(?)takrun einer aus dem Latei nischen entlehnten Bildung (oder = podagra?) enthalten ist, kann ich nicht sagen, da die Lithographie hier die ersten der winzigen Buchstaben nicht deutlich wiedergiebt. Ich ber gehe noch zwei bis drei allzu fragliche Wrter und ein paar geographische Namen, aber au8serdem darf das vorstehende Verzeichniss wohl auf Vollstndigkeit Anspruch machen. Ueber die jngeren Zauberformeln mit ihrem Gemengsel von semitischem, griechischem, gyptischem nnd auch wohl thiopischem Gallimathias darf ich wohl kurz hinweggehen. Wrter wie 7, 16, |ji fi< rrs 7, 8, 7, 8, iva; 7, 9, pi/O w v, zupt-r^a'/Tj; (s. o.), supt^flb] 9, 3, eii)v (= a!wv) 9, 3, Oioj 9, 1, 2, Z eO 10, 18, irxr^p 10, 6, apapatO ou 9, 6, iravro1) tt fr r, vgl. aueh R osett A Na, Z. 11 teOeixev. 23*
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/prw p etc. sind meistens von Leemans und letzthin von Rbvillout (Cours l. II) gesammelt worden. Interessanter ist aber ein Beispiel dieses sogenannten Griechisch, 21, 1, das auf S. 20, Z. 35 ausdrcklich als 2- ^ ^ . * Anrufung in grie chischer Sprache bezeichnet wird: anok r veat SpstStuaei sonatsir Uebrige ist ganz sinnlos, der Anfang aber ist unverkennbar zu lesen: idc/e; inl p.e komm zu mir als Uebersetzung des gewhnlichen JH 0 3 ^ P i j (Pariser Zauberpap. cmot, sicher falsche Deutung des /) n&.i. Die Verdoppelung in | A [* e fr spi ist echt gyptisch. Noch merkwrdiger aber ist, dass in den Zaubersprchen oft gut gyptische Wrter aus Versehen die Schreibung des fremden Gallimathias bekommen haben, in welcher sie dann meistens schlimm entstellt werden. Vgl. apr,0 aivcuOt vgl. Manethos B ivw O pn; ^<=>) 10, 11; fO or/ 0, 2; avoox 13, 29 j(| pitovyyoa?
(VI
Aus dem von R e v il l o u t verffentlichten fllge ich das Kuriosum bei, dass mitten in einem gyptischen Satz eine griechische Formel in demotischen Buch staben hnlich wie oben auftritt :
^ f T iS 9 6; s $
k % > 'W
m i
zeige dich diesem Knaben ohne Scheu, ohne Trug, in Wahrheit. Die griechische Glosse wird schwerlich a^ow- a^surtux; -aX-r/Je .a lauten, wie R e v il l o u t angiebt. Das a^o? ist ganz ungewhnlich, aber das ^ectw; ez aXr,0sia ist genaue Uebertragung der hufigen demotischen
- 1 - ^
Var. Var.
Ma spero )
gn. 7, 16; 11, 21; 22, 12 etc. In dem leider sehr fragmentierten Pariser gnostischen Papyrus (ed. ich blos rev. 3:
finde
#1!y J f s
v * -.
|/.
o if/jT
hren auf deine Boten, bei (?) welchen is t. . . . in der Hand.. .. . Mit Ergnzung eines Buchstaben lese ich oyysX o ?. Der Gebrauch dieses Wortes scheint nicht zufllig, sondern auf jdischen oder eher christlichen Einfluss zurckzufhren. Man muss sich durch die verhltnissmssig grosse Zahl der hier angefhrten Lehn wrter nicht zu allzuweit reichenden Schlssen verleiten lassen, denn der Volkssprache ent stammen die wenigsten, es muss vielmehr wiederholt werden, dass sie fast alle durch griechische Vorlagen hereingekommen sind. Hiemit soll freilich nicht geleugnet werden, bereits die Sprache der Ptolemerzeit vom Griechischen sehr viel entlehnte, worber ich ein andermal eine Zusammenstellung zu bringen hoffe.
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N o te s
sur
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p o in ts
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g r a m m a ir e
e t
d h i s t o i r e .
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NOTES
SUR
G. M a s p e r o .
N. Lan mil huit cent quatre vingt-six et le neuf juin, correspondant au septde Ramadhn treize cent trois de lHgyre, En prsence de MM. le Gnral S t e p h e n s o n , commandant larme anglaise doccu pation, G a r n ie r d e H e l d e w ie r , Agent et Consul-Gnral de Belgique en Egypte, le Gnral Comte D e l l a -S a l a P acha et Madame D e l l a -S a l a , E u g n e G r b a u t , Directeur Gnral des Fouilles et Antiquits de lgypte, Dr. F o u q u e t de la Facult de Mdecine de Paris, I n sin g e r ,
H e r v B a z il ,
Par les soins de MM. G a st o n M a s p e r o , ancien Directeur des Fouilles et Antiquits de lgypte, E m ile B r ug sc h -B e v , Conservateur et U r b a in B o u r ia n t , conservateur-adjoint du Muse de Boulaq, il a t procd, dans la salle dite Salle copte, au dpouillement des deux momies qui portent au catalogue imprim les n* 5227 et 5232et proviennent de la cachettede Dir-el-Bahari. La momie n 5227, extraite la premire de sa cage en verre, est celle du roi Soquounr Tiouqen, XVIIe dynastie thbaine, ainsi quil rsulte de linscription, trace sur le couvercle du cercueil lencre rouge, puis retouche la pointe. Deux grands linceuls en toile grossire mal attachs la revtaient des pieds la tte, puis on rencontra quelques pices de linge ngligemment roules et des tampons de chiffons, maintenus par des bandelettes, le tout gras au toucher et pntr dune odeur- ftide. Ces premires enveloppes une fois leves, il nous resta entre les mains une sorte de fuseau dtoffe, long denviron 1,82 et tellement mince quil semblait impossible quun corps humain pt y trouver place. Les deux dernires paisseurs de toile taient colles lune lautre par les parfums et adhraient troitement la peau : on les fendit au couteau et le corps entier parut au jour. La tte tait renverse en arrire et incline fortement sur la gauche, de longues mches de cheveux, parses sur le front, cachaient demi une large plaie, qui traversait la tempe droite un peu au-dessus de lar cade sourcilire. Les lvres, grand ouvertes, taient rtractes de manire former un anneau presque rond, travers lequel sortaient les dents de devant et les gencives; la langue tait prise et mordue entre les dents. Les traits, contracts violemment, portaient encore une ex pression dangoisse trs reconnaissable. Un examen minutieux rvla lexistence de deux autres blessures. Lune, faite par une massue ou par une hache darmes, avait entam la joue gauche et brise la mchoire infrieure : les dents de ct taient dcouvert Lautre, dissimule par les cheveux, souvre au sommet de la tte, un peu au-dessus de la blessure du front : un coup de hache, dirig de haut en bas, avait dtach un norme copeau dos, et produit, dans la bote du crne, une longue fente, par laquelle une partie du cerveau avait d scouler. La position et laspect des blessures permettent de rtablir dune manire presque certaine la scne finale de la vie du roi. Tiouqen, atteint une premire fois la mchoire, tombe tourdi; les ennemis se prcipitent sur lui, et deux coups, ports tandis quil est terre,
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lun de hache au sommet du crne, lautre de lance ou de dague au-dessus de lil, lachvent presque aussitt. Nous savions qu'il avait fait la guerre aux Pasteurs : nous ne savions pas quil ft mort sur le champ de bataille. Les gyptiens sortirent vainqueurs du combat qui sengagea autour de leur chef, puisquils russirent le relever et lemporter. Le corps, momifi rapidement sur place, fut expdi Thbes, o il reut la spulture. Ces dtails nous expliquent et laspect saisissant quil prsente et les irrgularits quon remarque dans lem baumement. La poitrine et les ctes, serres outrance par des gens presss, se sont brises et ne forment plus quun paquet de dbris noirtres, au milieu duquel les vertbres sont parses. Le bassin est en pices, les bras et les jambes sont dsarticuls. La dcomposition avait d commencer dj au moment o les embaumeurs se mirent luvre : une large plaque blanchtre entoure la plaie du front, et semble ntre quune masse de cervelle pandue et mortifie. La momie, prpare la hte, na pas bien rsist aux influences destructrices du dehors, les vers en ont perc lenveloppe, et des larves de ncrophore ont laiss leur coque dans les tresses de cheveux. Tiouqen avait environ quarante ans quand il succomba. Il tait grand, lanc, dune vigueur remarquable, en juger par ce qui reste des muscles de lpaule et du thorax. Il avait la tte petite et allonge en tonneau, bien garnie de cheveux noirs, minces, ronds, friss en longues mches, lil tait large et enfonc, le nez droit et large la racine, les pommettes prominentes, la mchoire forte, la bouche moyenne, un peu avance, garnie de dents saines et dun bel mail. Loreille a disparu et lon voit quelques traces peine de barbe et de moustache : Tiouqen stait ras le matin mme de la bataille. Tout compte fait, il devait ressembler singulirement aux Barabras daujourdhui, et appartenir une race moins mlange dlments trangers que celle des Ramss. Le cercueil n 5232 renfermait la momie de Sti Ier, troisime roi de la XIXe dynastie et pre de Ramss II, comme en font foi les procs-verbaux de lan VI et de lan XVI de Hrihor, de lan X de Pinotmou Ier, enregistrs sur le couvercle. L'appareil de bandelettes et de linceuls qui lenveloppait tait dispos de la mme faon que celui que nous avons dcouvert prcdemment sur la momie de Ramss II. A moiti environ de lcpaisseur totale, une inscription hiratique en deux lignes, trace lencre noire, nous apprit que lan IX, le deuxime mois de Pirit, le 16, fut le jour o on rhabilla le roi.Menmr (Sti Ier) v. s. f. Une autre inscription, trace sur une des bandelettes, ajoute que le linge employ lemmaillotement avait etc fabriqu par le premier Prophte dAmmon, Menkhopirr, en lan VI, ce qui nous donne la date de la dernire restauration subie par la momie. Le corps prsente peu prs le mme aspect que celui de Ramss II, long, dcharn, jaune-noir, les bras croiss sur la poitrine; les parties gnitales ont t dtaches laide dun instrument tranchant. La tte tait couverte dun masque pais de toile fine, noircie par le goudron, et quon dut enlever au ciseau. M. A le xandre B arsanti, charg de cette dlicate opration, fit sortir de cette masse informe la plus jolie tte de momie quon ai jamais vue au Muse. Les sculpteurs de Thbes et dAbydos ne flattaient pas Sti Ier quaud ils lui donnaient ce profil dlicat, doux et souriant, que les voyageurs admirent : la momie a conserv, aprs trente-deux sicles, la mme expression quavait le vivant. Ce qui frappe tout d'abord, quand on la compare celle de Ramss II, cest la ressemblance tonnante du pre et du fils : nez, bouche, menton, les traits sont les mmes, mais plus fins, plus intelligents, plus humains chez le pre. Sti Ier est comme le type idalis de Ramss II. Il dut mourir vieux; les sourcils sont blancs, ltat tfu corps accuse la soixan-
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taine et bien passe, ce qui confirme lopinion des savants qui lui attribuent un trs long rgne. Le corps est sain, vigoureux, pourtant les doigts noueux portent des traces videntes darthritisme : les deux dents quon aperoit sous la pte qui emplit la bouche sont blanches et bien entretenues. 0. Un de mes correspondants dgypte vient de me signaler lexistence de feuillets, provenant du mme manuscrit qui nous avait dj fourni les fragments dune version de la Bible, en dialecte dAkhmm et des nomes septentrionaux de la Haute-Egypte. 1 II avait essay de les acheter, mais le possesseur, aprs lavoir leurr longtemps de vaines promesses, a fini par les vendre rcemment des touristes de passage. Heureusement, il avait eu le temps den faire excuter, par un prtre copte de Sohag, une copie quil ma envoye. La copie est trs grossire, trs incomplte, et le texte quelle fournit est, en certains endroits, presque ds espr. Nanmoins, je crois utile de la publier. Lattention une fois attire sur notre manus crit, le propritaire actuel, qui peut-tre ne connat pas toute la valeur de lacquisition quil a faite, se dcidera peut-tre, soit le donner un muse, soit le confier quelque gyp tologue, qui pourra les tudier loisir et en donner une dition correcte. Les feuillets dont j ai reu copie sont au nombre de quarante-quatre, et sont assez bien conservs, lexception de trois ou quatre. La pagination de plusieurs dentre eux est encore lisible : nous avons de la sorte les pages &.- (Abdias), , , , , , pnfi, , ., (Jonas i, pqe-pqs (Mielle ), ., cne, en s, , cne, cq, cqo> , cqfi, cqv, cqrx. (Zachariet. Les textes quils contiennent appartiennent tous au recueil des petits prophtes. Le catalogue en est malheureusement bientt dress. Cest en les classant dans lordre habituel :
1 J o l 2 A bdias . . .
ch.
v.
I,
1 4 - 2 0 ; ch.
II,
1 19.
16 21.
3 J onas . . . .
ch.I, 516; ch. , 17; ch. III, 3 - 8 . ch. II, 3 8; ch. V, 8 11. 5 Nahum . . . ch.III, 1114. 6 Habacuc . . ch.1, 47; ch. II, 2 5, 7 17. 7 Z acharie . . ch. I, 1 4; ch. IV, 6 - 1 4 ; ch. V, 14 ; ch. VI,
4 Miche . . .
1 15;
ch. VII,
2 14.
Voici ce que j ai pu dchiffrer sur la copie qui ma t envoye : ce qui est illisible ou incomprhensible est, somme toute, assez peu de chose.
JOEL.
C h a p it r e
I.
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oiot&eic. 15. ate nel ! ue & jtnst& eic ate qfjwn itjOTn n&i
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16. j^TqcTc] n n n * jp e
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1. []* [^] j n 1 1| (?) j n )[] n&i OTcn[nifie] jm [] ^ 1 ntfi [] [].1. 2. ate qjwn 5 [] n<ri OTOOTe j i < o tjo o tc
j i qnAno>pj
j e njopn k to tic k n<ri ^ jam e eqeme atm n j \ p n on nei ^ nxqje ty jenpM- njenataiM natcoM.
3. ^ n x je ^ T je k o t u ^ j eqatpo ^ eie nT je ^ . 1 j i t c j i neq. 4. q Jp c e c > . . . . j e nennncTC. n cT i^jO T j e njenR A fjJ -
5. <^. j e ^ ^ jia tn natoce ! je 9 ^ JT ^ *1 j e < MMieiuje eqatoipe eqcpAJ . 6. MMieiiye nJa>UJq jiT e ji q [ jo] npJe MnatOTH (?) no<rAJ. 7. nT je nnpeqM ije jpHi n je > j e j i neqjOM. j en .
8. (?) [] cenJe ctujotujot jn nOTjonAon
cenje j .ne.
9. jptu g* TnoAic )[] & jpHi ) jOTn nnujOTujT nT je njenpeqatiO T e. 10. nri n ^ j jn T e ji q * npi n o o j
ne (?) 11. ^ MnqjpAT nrqo^M ate ( ^& nneqyyeate ate ne njooTe * ne eq o n J \ * nenJOne neq nJIKnoc.
qn&enTjenoTT&A*m<opi&, com ptant sur lintelligence de son lecteur pour rtablir la vritable leon. Au verset suivant, m m e erreur. Le scribe navait m is que........................ n&jpeen&&AjnnH M ncTnnoTTe, et, pour com ble de m alechance, le copiste m oderne a reproduit indistinctem ent le texte ancien. U ne partie de la lacune est facile com bler au m oyen dun m em bre de phrase M neTnM To&&A/ / que le scribe a rtabli au bas de la page, m ais le com m encem ent du verset m anque encore. Je lai rtabli daprs la version m em phitique et les versets 10 11 du chapitre V de M iche.
^oAonQ T
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o o g le
183
12. qatOT ne'i atc ! &\ ^ 1 ! O Ttiejnt. 13. m n n w ^ ^ * ate ne ) ^ [] qpjTHq []. 14. ate 4P 2JK4 qujwae-it 1 $ * OTWTne []. 15. ^ [|] ^ ()[]. 16. tc tk c o t^ [] 1 ^ ^ : ) { * ne'i [][] { ^ |. 17. { * ) ^ ate ^ ^ [)>^] nge*noc atnnOTatoTC {n ng<eenoc ate [] . 18. ^ ^ . 19. ate ..........................................
ABDIAS.
16......................................... ) ceei Tge nneTgoon en. 17. ^ { ^ nefx mt[Y !][>] [][] . 18. [1 !<] ^ []^ nw ){ . ^ geone j i ! . . 19. . ? gn > [1] .. 20. Te ^ ^ nnujnpe ^ ^ )^1 * ? . 21. $_ gome .
no's genpooM e ! gn
^ []
J0NAS.
Chapitre I.
5................................................................................... gn ! ^ ^ ^ ^ ^ ! [] ? ^qgpgpe. 6. $ nneeqe ! eqatOT neq ngpgpe . 7. [ ] ^ ^ ^ eatom ^ .
Recueil, VIII. 24
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184
otes
9. . [] ngjutgeA. .[] [ ] !; ; ne[q] n e ^ [ 1 ] : 10. ATpgncocoge n<ri gt [(] ngiuocoge n eq n een x ( n g o . . ^ . 11. n e q .[ <]. ' ..................................... 1 \ [ ] . [ ] [<] . 12. [ ] e q i T [] . [ ] ^ ........................... 13. [ ] no'i ^ : . & * ^ ^ \^ -. 14. } & &^pnY . ^ & TtyT^n ..2 15. ATTenTq [^]! - ^ (? ) ................................................... 16. gKTq ic g n * ngiuocoge ) 1 [ ]. [ !] . aee Tge ^
n y n u jn w n .
C h a p it r e .
5. [] o t t _ ^ ]
.
. MnKgo ^ ^ 1
\ e c e e
soit
.' e c . . . . .
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185
7.
&TpRHpTCC nnincTH
J4JH &C aC .C npttJtHl M ITIICTI Alt IW^[m *] MU ItlC^T [MnOTTEC OT!*.fc Mn[OTw]
m* t . mu
MICHE.
Chapitre
3................................................ ac.OT
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Mnonnpon.
4.
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jit o o tri ctmmo cen&ati fctnTHite itOTnfcpfco\K w o t t itOTTMiT itOTTWtgi (?) itratov
R^KpOC.
6. MnppiMfc gn ItpMIlTl
* OT2W.I
Chapitre V,
8................... [MnpHTe] hotm cc mmot! gn gen&ge necfcir. MnpnTC eT&pe n ^ p o t r w6&A qxiopn TCTMTfcM (?)
oti
qmTOOTq.
9. TR<riac. nfcatice fcstn niTpeXifte m m rr fcOT nenac.iac.eoTe THpoT ceitfcTeRfc?. 10. fcoir citfcgoine gM ngooTe TfcTiRO nnengfc.pMfc.. 11. fcOT ^nM iRO KnnoXic Mnnfcg Tfcqt mh on (?) neRMfc TitpoT eTfc.pac.fc.01r ^ h m c r o nnenctmmo
trmhtc
AttTpeqpn&gpe &fcX..........
NAHUM.
Chapitre
III.
11 ............................................................ gTKOT &p6> * fcoip nTO Tfcnfc.HiOTfc noTitfcjTi ne &A&X gn neat*ac.e. 12. neMfc rnpoT eTfc.pacfc.ire nTge ngenAoT nnnTe fcgpH fcpq MneTnfc.OTfc.MOT.
ct [c]
24*
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1 86
13. aceic neMieiuje ge * ^ \ .
otes
&^pn ^ ^ jn ^
HABACUC.
C h a p it r e I .
' 1 c t c h ci ci . ^ ,
5. ! TCTn^gTKTUC & 1 $1 ace OTtdA ^' ^ pit ntTAjooTC ne [c]n iwp^q &).
7. OTgn<o[<oge]...............................
C h a p it r e I I .
n<fi IT6>UJ .
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7.................................................... q ) |3 [] 1& ngome 8. ^ ^ j d ^ neonoc dTndjuXR (?) it<ri & eTe nenooq TMHTgeq[Te ]^ ] ^ [{_].
9. '[] ' eqooT (?) < MnqMHe (?) { nacice ^TqnOTgMC ngenne-. 10 .
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muogT gengenoc ^.
$ Tgc
1) Ma copie donne ici la suite de lettres suivantes icno coi^qujp g^ecoge dont je ne sais quelle leon je dois tirer. Les caractres placs dans lentreligne sont tracs en surcharge des caractres audessus desquels je les ai mis, soit quil en ft ainsi dans le manuscrit original, soit que le copiste moderne ait voulu corriger de la sorte une erreur de transcription quil avait faite. 2) Cest la lecture de ma copie. 3) Le scribe qui avait pass et mal trac le ni de a crit au haut de la page et ni. 4) La copie permet aussi de lire .
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SUR D IF F R E N T S
PO IN TS DE G RAM M AIRE ET D H IS T O IR E .
18 7
14.
k^W c& .
16. aota ^ ^^ nnwoe . n eqTq^e . 16. aamo (?) (?) . ]o]ta (?) ...........................
&)
^ Ajovit ^ .
C h a p it r e I.
1. ^^ jn ^ 1 Aq&ne Y^X^Pi& c ^^^ n)Kp 2l 2l( fi^XO T . 2. 1 A [1] n 0* nopcw. 3. ne n<ri ! ApA ! ^! . 4. ...............................
C h a p it r e
IV.
n
6 ! .
cqatoT ne ne ne n tg e ^ e & ^
jopo. n [']' en n . en
8. nui este ! Aqcone ujApA qatO T . 9. *1 []&. jmiah * neqo'iat & 1 ^ UJApAH. 10. neTAq^ )(^ nenooTe km & * n *1 A eT V . ncAq ! ne ne nAA .
11.
CAn<TIp . 12. 1 AUIMACAnenO 1 ne & 1 n ^ . ne^ne Apn nnAoon . 13. ne en net ne ! !. 14. ne nicno nujHpe ne ! eTAe ! jnnAA
THpq.
C h a p it r e
V.
eqnX eqnAp ^ niei
1. Aiq
eT A p n ai no
2. ne ao ! MMAe nOTCC
1) On pourrait lire galement qnAAuje sur la copie qui ma t transmise. 2) Ce titre est dans le manuscrit.
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otes
3. rawatcq nt ate ne ^ . & 1150 Twpq . ate peqatioTe & T iM k9tiRii gn nei jg& &^! niAe etc pMi& & m ateiR & {ti nei o|& . 4 . ^ . lbate nat^eic qAon $ MnpeqatiOTe $ ? ^ SnoTat &at atinan qoTO M nqnY M ii neqnege neqome.
^ Tnpq.
7. eie '' !{ eTqi eie otc ^ imc $ gn 1.
8. ^ .
9. ^qi . eie $1 ^
$$ ^ ^^ $7 . 10. n a te eTujeate $ a te nei ! n i i . 11. nateq nei ate neq { ^ AcATayrq cenRq 51 . Chapitre VI.
1. 7 Aqi . etc $ ^ .
2.
^ $ genTe ) ngitTq $ ^ g en re
6. ^ n je nHTq ! . m h m jit 1 .
[n] ^ 1.3
9. nujeate 1 < |7 eqatOT . 10. ate a ti 1^> 11 on nnec^pnciMOc
1) Le copiste moderne a pass ici une ligne entire qui doit se rtablir ainsi : [ ^!] . nciooT. 2) Le membre de phrase n'est pas trs lisible sur ma copie. 3) Ce dernier membre de phrase est de lecture douteuse sur ma copie : et ^ ne sont pas
18 9
i i t o o t o t im e T M rc o T > itc
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1 1 o o i r c c t m a i o a i i h n<ociA C n u j n p t h c o ^ o i h ^ c
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13. nTAq qiw^at tioTApeTH qpAp3 < n q[jM CT Yxr nq*ponoc Te ceceo^tieje [M ]M & q Te oraj^ne ngYpH nm on gaine g n t o t m k t c g i O T C ^ n . 1 4 . iir \ a . m .
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C h a p it r e
VII.
a o t
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12. a o t
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13.
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a o t
M n o T C C T M e A p A q T e T g e ...................................................................
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14. a o t
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a o t
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........................
Comme tous les fragments de mme origine qu'on a signals jusqu prsent, nos papyrus nouveaux ne me paraissent pas pouvoir remonter plus haut que le Ve sicle de notre re. J aurais dsir y joindre un glossaire contenant tous les mots nouveaux quils renferment. Mais, comme je lai dit au dbut, la copie que je possde est fort mauvaise, et je nai pu partout rtablir le texte : il convient donc de prendre patience jusquau moment o le pro pritaire encore inconnu des originaux les publiera avec plus dexactitude que je nai pu le
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N o te s
faire. Pour la mme raison, j attendrai encore, avant de donner le travail grammatical auquel je me suis livr sur les fragments du mme genre que B o u r i a n t a publis dans les Mmoire de la Mission franaise et dans ceux de l Institut gyptien, et, en gnral, sur tous les textes conus dans un antre dialecte que le thbain et le mempbitique. Cette tude ma confirm plus que jamais dans lopinion que je mtais forme au dbut sur le dialecte basbmourique, quand j affirmais que loin dtre un patois incorrect, il renfermait des lments plus anciens que les deux autres dialectes et offrait des traces plus considrables de l'ancienne vocali sation gyptienne. Je me bornerai pour le moment relever, dans les fragments en dialecte dAkhmm, quelques points qui me paraissent mriter une certaine attention. 1 Le pronom pluriel de la deuxime personne est crit , , la fin des mots &, et dans la forme absolue . Le final du copte a succd souvent un < j> , ^>, ainsi ne de : nous sommes donc ramens par lorthographe dAkhmm, comme par l'orthographe ., , T. des autres dialectes, une prononciation Vnou, cest--dire celle que M. G o l e n i s c h e f f a signale sur le sarcophage de S* Ptersbourg V> V L e , i i des pronoms nest donc pas une marque purement idographique M ** Il A V W W * a du pluriel, mais lindice d'un pluriel en ou, attach la consonne . Il y a grand chance pour que le pluriel des pronoms doive se rtablir comme il suit, paralllement au duel :
4
1
|I
, ENI TENI
-,
-m e.
A f\
i /WWW
M il
SENOU
I II
, SENI ONI
II Je rserve la question de savoir si la voyelle intercale entre les deux consonnes tait un ,u u o n i ou un e. 2 J avais toujours pens que le qui parat souvent entre une racine copte et le pronom rgime, dans les formes comme eqen&Mec, salvabit eam, nn&eq, jugum, tait la survivance n@ X de lancien quon trouve en gyptien dans_______ ___a ^ * | et ^ k it admettre pour tous les mots de ce type lexistence tnine forme absolue : n a h m e , nouhmb, n a h b e , n o u h be , entre le copte T., otm T., et lantique : N ahmou , nouhmou , nahbou , n o h bo u . Le dialecte dAkhmm nous montre lexistence rgulire de cette forme :
/ W W A gS (c> A/VWSA A
V7. o n o u
coatnc, deficere, cessare, perdere (Jol, I, 17, Habacuc, II, 18), ose.n, T. oatne, cum suff. c&oTite, cognoscere, scire (Jol, II, 14 j Zacharie, IV, 13), coo T., ctoovit, M. OTWTtte & & A , libatio, potio (Jol, II, 14), oitwtii, T., OTtoTen cfeoA ., M. otiujic, respondere (Jol, II, 19; Zacharie, IV, 11, VI, 4, 5), otwuj, T. ou-wujfie, c. suff. sA r u p ( bdias, 17; Jonas, II, 5), T., ota, M. Tcone, surgere (Jonas, I, 6, III, 6), twu, M. tuoto, T. M. B. ovAge (Jonas, I, 14), oTwge (Zacharie, VII, 11), velle, otojuj, ot&uj, oveu), T. M, B. cctm c, audire, exaudire ( Jonas, II, 3), co>t3*, T. B., m , M. T&pTpe, perturbatio, tumultus (Habacuc, III, 15), yjTopTp, T.
1) M iicellanea dans la ZeiUchrifl, 1876, p. 7476, 4.
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E T D H IS T O IR E .
oT P W T fee, effundere ( Zacharie, IV, 12), ovct, oireTq, T. itoTTj*., dulcis, mavis (Zacharie, IV, 14), kotm , o t t * , otreifie, sacerdos (Zacharie, VI, 11, 13), ovhh, otth, ovA, B. Tous ceux de ces iuots dout le prototype existe eu gyptien y ont uu Nous avons donc la dgradation suivante : O u o te n o u ,
o w , o tw th ; ou sh b ou ,
final :
oirwyj, oTm^yfi; oubou, O T T 0.ik.fie, OTrek.<i.fi; o u b o u , OTTeifie (o u b e ), ottkhA (o Ib ); t o n o u , tm it , Tton, etc. Un nom comme | ^ a pass par trois tats au moins de prononciation P a n o t m o u , P a n o t m e , P an otm ( V notkm ), pour le second lment. 3 Cette rgle de dgradation applique un mot comme oov, le jour, peut nous montrer de quelle faon il est sorti de lgyptien O correspondant. Le terme < ^ > scrit souvent S avec deux <2 < , mme au singulier : il tait donc assez naturel de Q . ( E l supposer que, le une fois tomb, les deux (5 qni subsistent sont ceux quon retrouve en copte dans . Lorthographe que fournit notre dialecte pour le singulier (Jonas, III, 4) nous oblige denvisager autrement la question. On ne lavait trouve jusqu prsent que dans la forme bizarre n o o T c, T. * k , V^pat, o le pouvait tre simpleme du pluriel. La forme du singulier oove nous ramne une forme plus antique * h o o u o u , cest--dire celle que pourrait prsenter J ^ ^o, une fois le < = z> tomb, si on suppose que le v\ du m initial, est devenu l, comme souvent ailleurs, un o dans la langue moderne : le troisime ou sera devenu , puis aura disparu. La suite des formes serait donc Harod, Harouou, Haouou (cfr. ^ j, Hoouou, ootc, oot (aott, B.) et dans les com poss ott (ottmicc, T.,natalitius dies). 4 On peut pourtant se demander si po-re et ootp ne seraient pas deux doublets, drivs chacun directement de ^ le premier de la faon que je viens de dire, le second fg de faon diffrente. Le mot ^ o, H a r o u o u , H a r o o u , devient par chute de <=> H a o u o u , H a o o u . Hors a , se combinant avec ou, peut donner o en gyptien. La dcouverte du dialecte dAkhmm a mis ce fait en pleine lumire : l, en effet, on a , je vis, pour , , pour **..1, , deux, pour ckatt, etc. H a o u o u trait de la sorte devient ncessairement Hoou, . Cest par cette mme loi que j'explique lexistence en copte de la forme o, < > , esse. Le verbe (j [j < 2 , prononc probablement a o u , est o, S., ce que , s n a o u est , s N o . Les formes et e du mme mot sont trop connues pour quil soit besoin de les expliquer. Mais je dois faire remarquer que les textes des pyramides nous donnent, comme variante frquente de (j^>, le mot (J(j(J, oh la vocalisation en ^ est remplace par la vocalisation en [J(J. Ces mmes textes, en employant lorthographe capricieuse ij pour j)
oott o o t a k o a k a t t o o t ch a a
dmotique
a une orthographe pleine , conserve par tradition en qui nous explique cette confusion d'orthographe. ., il e s t , se pro
nonait jadis a o u v , comme q v ? , c h a ir , et si plus tard (j est devenu en copte Aq, aA, caro, cest de la mme manire que est devenu Aq, *q, il est. Si donc lortho graphe rpond une orthographe pleine ., on peut se demander, et on est en droit de se dire, que lorthographe (l[j(j rpond une orthographe pleine Q y ill] a o u i .
Recueil, VIII. ' 25
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u m m u l i.
Aou serait uu doublet de a o u , comme 01 est un doublet de o , et les formes seraient des varits dialectales, comme le a i bashmourique ct du 01, o thbain et mmphitique : 01 rpond en effet Aoo de la mme manire que o rpond 5 Le passage de a t en o se retrouve, bien que rare, dans quelques piots appartenant aux dialectes tbbain et memphitique : ainsi dans k a t , h a a t , T. m o , T. n , mentum quodvis, c a t T. M. ( en composition dans c a t h p h , T. n, vint , pcATHpn, M.), eu, T. M.,bibere. Si on compare le copte la langne antique, on reconnatra aisment que beaucoup des mots en o, final qui nont pins de variante en - , rpondent des mots termins par
( J[V ]( j( J
| j
a t
C A T - , C>, C O ,
C.
8V,f.
( x
@ Iisl, aou, eiou,
aqaou,
[t]a k o ,
M.
perdere.
r=a V pour ne citer que ceux l. Le mme phnomne se produisait dans lintrieur des mots, car c&ok, M. m , m ilv u s r pond boukou. Si dautre part, on songe que ta, o copte a t trait comme < 2, de lancienne langue et passe aisment e, ce, *.<#, ace, on peut tablir, comme il suit, lhistoire dune partie des mots en (] final ou mdial de
lgyptien. Dabord le son diphthongue aou, c 6 , c e . Dans dautres mots (j < 2 tourne vers
a t a
cio, T. ica, M.
puis
o,
, enfin e
/W W W
:
/S/S/WNA
/ W W V S<
8 C L O U ,
NUMMULI.
PAR
M.
1. A bgyptos
et
de
R ochemonteix .
La lutte entre Set et H or obsdait la pense des gyp tiens; dans tout lunivers ils retrouvaient les frres ennemis; elle symbolisait en particulier pour eux lopposition entre la rgion du Nord et la rgion du Midi; elle leur rappelait aussi les comptitions entre les familles qui prirent le pouvoir; elle est venue se greffer sur une tradition trs vivace lpoque grecque, dont Hrodote1 et Manthon2 nous ont conserv deux versions, et dans laquelle je retrouve un cho des passions qui se dchanrent lorsque la famille de Ramss Ier, venue probablement du Nord, se substitua aux hritiers des Pharaons de la XVIIIe dynastie; ces passions, il semble, ntaient pas encore calmes sous la XXe dynastie. Dans Hrodote, cest Sesostris le Grand qui chappe aux embches de son frre. Daprs Manthon, Setos-Ramss son retour des pays du Nord, touffe une conspiration fomente par son frre Armas et lexile; Armas, cest H'or-me-hib; les noms de Setos et dArmas amnent immdiatement une assimilation avec Set rvr surtout au Nord, et H'armachi, grand
D ana os.
1) Hist., II, 107. Cfr. M a s p e r o , Hist, d es p eu p les d ' Orient, 4e dit., p. 271. 2) Manthon dans Joseph C. Appion, liv. I, 15.
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193
dieu au Midi. Manthon donne un renseignement de plus; selon lui, Setos, cest Aegyptos, Armais est Danaos. Les Grecs de la Basse-gypte auxquels tait conte la lgende reconnurent en eux ces frres qui se faisaient la guerre dans le sein maternel ; Aegyptos et Danaos devinrent les prototypes de Prtos et Acrisios. Danaos lui-mme avait rgn Argos et tait chef de ligne grecque, et comme hros solaire (sil faut en croire les mythologues), il avait pass par le midi. Les Grecs prirent donc pour leur compte le mythe gyptien. Des deux noms cits par Manthon, nous connaissons la signification du premier, Aegyptos; cest une dsignation du sanctuaire de Memphis, la mtropole du Nord; lautre, Danaos est-il aussi un nom topique? Je le crois pour ma part, et je vois l une des appella tions principales de lgypte le pays du sycomore ^ 1 ] (| tr ne dHorus. Lhiatus ao du grec appelle en gyptien une aspiration, le m par exemple et la coloration des voyelles dans Danaos se recompose au moyen du copte OTTe sycomore. Dautre part, les gens de Memphis avaient constamment faire une distinction entre le sycomore, le quartier de la ncropole, sjour favori dHathor, dune part, et le sanctuaire de Ptah Ei-Kou-Ptah, dautre part; enfin, pour eux encore, le Midi, ctaient les nomes voisins Q(jj|| et avec la mtropole ^ ^ Q. Hrodote1 a fait natre Danaos Chemnis videmment comme anctre de Peree; or, titre de Pehreru ou Peh'resu dans lequel M . M a s p e r o a dj reconnu lassonance du nom du hros grec; 2 peut-tre les interprtes de lancienne histoire retrouvaientils un souvenir de Danaos dans un emblme ordinairement plac derrire le dieu ithyphallique, le t e h|jjj (het-nahuf) d'o schappent un lotus et deux sycomores. Toutes les dductions, tous les jeux de mots, taient permis alors comme aujourdhui aux commentateurs de mythes. Quant la raison pour laquelle cest ici Set qui est le vainqueur, contrairement tons les usages, elle provient de la dvotion que professait pour Set la famille dont les membres ou les partisans occuprent bien longtemps le trne dgypte et en liminrent pour toujours le parti dArmas. 2. L e P h a r a o n O s u m a n d u a s . L e t r o n n e a consacr au tombeau dOsumanduas dcrit par Diodore (I, 4749), un long mmoire3 dans lequel il tablit : Que ce monument a t identifi tort par les membres de la commission dEgypte,4 par Champollion, 4 au temple aujourdhui appel Ramesseum, lequel ne porte que les car touches de Sesostris le grand; que tout en rappelant le Ramesseum et le Memnonium de Ramss III, par la disposition gnrale du plan et par la dcoration, il en diffre par des dtails scrupuleusement discuts; que les mensurations rapportes par lauteur grec ne sont applicables aucun des difices de Thbes actuellement existants; qu'enfin lOsymandyeum a t invent par les prtres gyptiens jaloux de frapper limagination par la peinture dun monument qui surpassait tout ce que les Grecs admiraient Thbes .
1)
2) Maspbbo,
3) uvre
choitiet,coll.
4) D etcr. de Thhbe et Pl. antiq. II. 5) Lettre XIV dans les Lettre crite d'gypte et d e Nubie.
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Toute largumentation de L etr o n n e repose sur cette ide que le narrateur qui a fourni Diodore la matire de sa description, Hcate dAbdre, sil est le coupable, voyageait nne roulette la main, et ne saventurait parler d'un difice religieux, quaprs avoir contrl ses propres mesures chez larchiviste, pntr au fond des sanctuaires, entendu les rvlations du pontife. H faut comprendre autrement les touristes de cette poque; ils ne voyaient pas mieux les temples que nous autres Europens ne voyons aujourdhui les mosques dgypte. Quand des savants, des souverains pntrent dans la mosque de Saiedna-l-Hosn, ou dans luniversit dEl-Azhar, au Caire, ni le Sheikh-ul-Islam, ni mme limam particulier ne se drangent pour leur en faire les donneurs : les gens de service seuls se mlent au cortge et luttent de bavardage et de niaiserie avec les effendis, les drogmans et les cawas, et la tourne sachve au bruit des sifflottements des tudiants et des fidles. La morgue des anciens collges sacerdotaux ne le cdait en rien celle du clerg actuel. De plus, dans la vieille Egypte, l'accs des sanctuaires tait rigoureusement interdit aux impurs. Ceux-ci pouvaient circuler dans le tmnos, faire leur offrande lanimal sacr, mais ils ne pouvaient dpasser les cours intrieures, en tout an plus lUsey..1 De l, linterprte qui, pour son mtier, avait surtout frquent les Grecs, leur dcrivait lintrieur, leur expliquait les croyances locales par des noms emprunts aux divinits de lOlympe, rpondait, au milieu dun cnacle de sous-diacres et de servants, toutes leurs questions, avec lindiffrence gouailleuse de lgyptien pour les ides quil prte celui qui le paie, et finalement recommandait le secret aux curieux et aux tenaces comme Hrodote. Strabon nous donne une ide de la classe et de la dignit des prtres auxquels on avait affaire : nous trouvmes le monstre tendu sur la rive, les prtres sapprochrent, et tandis que les uns lui cartaient les mchoires, un autre lui introduisit dans la gueule le gteau, puis la viande, et russit mme lui ingurgiter lhydromel. Aprs quoi, le crocodile slana dans le lac et nagea vers la rive oppose; mais un autre tranger > survint muni lui aussi de son offrande, les prtres la lui prirent des mains, firent le tour du lac en courant, et, ayant rattrap le crocodile, lui firent avaler de mme les friandises qui lui taient destines. 2 La visite du gographe aux colosses dAmeuophis en compagnie dElius Gallus et de sa nombreuse cohorte damis et de soldats (XVII, 46), rappelle les parties de nos modernes voyageurs. En somme, les premiers amateurs grecs dantiquits gyptiennes ntaient ni archologues, ni architectes; ils navaient ni le coup dil, ni lexactitude de lhomme de mtier; leurs descriptions sont gnralement vagues, et si celle du tombeau dOsumanduas affecte plus de prcision, elle laisse limpression dune composition littraire effet, o sentre mlent le6 remarques personnelles et les quiproquos du premier rdacteur, les explications de ses guides. Je crois donc quil faut se placer un tout autre point de vne que L e t r o n n e pour chercher la solution de ce problme dit du tombeau dOsumanduas qui a captiv les ru dits les plus minents. Bien quil ait perdu un peu de son intrt, on me permettra, par respect pour leur mmoire, den reprendre sommairement lexamen. Ci-contre, p. 195, je prsente tout dabord le plan indiqu par Diodore (cfr. texte et trad. dans L e tr o n n e , 1. 1., p. 274 sqq.).
1) Cfr. Hrodote, II, 148. 2) Strabon, Gog., XVII, 38. Tr.
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TOUS LES DIEUX
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TOUS LES DIEUX
PROMENOIR
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Statues de plaideurs.
Statues colossales. Sculptures reprsentant : la guerre de quatre corps darm e; lassaut dune le roi et son lion; le dfil des prisonniers privs de leurs parties sexuelles et de leurs mains; le cortge triomphal du roi.
AUTEL H YPTRE.
s t c, piliers avec
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Je ne reviendrai pas sur les comparaisons jadis tablies entre les pylnes et les pri styles du tombeau dOsumanduas, et les parties correspondantes du Ramesseum : le lecteur voudra bien se reporter la Description gnrale de et aux Lettres de C h a m p o l u o n d j cites. Je ferai seulement remarquer avec L e t r o n n e que les identifications proposes sappliquent aussi bien au monument de Ramses III Medinet-Abou (cfr. C h a m p o l l i o n , Notices publies, tome I, p. 344373, 708740), sauf quon ny a point vu les colosses dont les dbris peuvent dailleurs tre encore enfouis sous les dcombres du premier pristyle. Sur la seconde moiti des deux difices, on a d se borner des conjectures; les sanc tuaires du Ramesseum sont ruins. 11 reste examiner les salles rendues ltude par les dblaiements de M a r i e t t e Mdinet-Abou. A cette intention, je reproduis ici la notice rapide et le plan que j en fis, lors de ma premire visite, en 1876.
S a l l e h y p o s t y l e : Une partie des sculptures du registre suprieur est dtruite; mais on peut se faire une ide suffisante de la dcoration : elle comprenait la scne bien connue de l'introduction du roi devant les dieux par Tehot et Chonsu, des adorations aux divers types de la triade thbaine, un grand tableau des objets prcieux conservs dans le trsor. 1 Diffrentes chambres se dgagent dans cette salle. Deux portes donnaient accs celles du Sud. La premire, en allant vers le fond du temple, conduit au t r s o r compos de cinq pices et suffisamment dcrit par C h a m p o l l i o n 2 et D m i c h e n . 3 C h a p e l l e d e C h m i n . On y pntre par la seconde porte. Sur la paroi le roi coiff du casque avec disque solaire prsente lencensoir et fait une libation devant un naos lintrieur duquel est une barque orne la proue et la poupe de ttes humaines coiffes du cupuchon et surmontes du diadme atef, qui figurent Amon-R '0 )T; au-dessus de la barque, on lit : [1 | ^ Uanrm5r prcd de Thoth portant la main la palme des pangyries accomplit la mme crmonie devant un naos sous lequel Amon assis respire le parfum dune gerbe de fleurs; derrire le dieu, Kbonsu et Ramss. Paroi du fo n d : Offrande du ^ Chmin. En face souvrent quatre salles que je dsignerai par lappellation de C h a p e l l e s d e P t a h -S o k a r - O s i r i s , et IA b a t t o i r : 1 C h a p e l l e d U s u r h r e . Sur la paroi Ouest, les fils du roi font des offrandes leur pre suivi de la reine. Une scne semblable occupe la paroi Est : les princesses sont devant le roi casqu et tenant le J. Le fond de la chambre est dmoli. 2 C h a p e l l e d e F t a h d e M e d i n e t -A b o u . Le tableau de la porte reprsente le roi casqu offrant Ptah de Medinet-Abou, le corps envelopp de bandelettes et coiff du serre-tte. Paroi Est, deux tableaux : 1Le roi offre le vin Amon et une desse lontocphale, coiffe de latef; 2 il oint le front dePtah de Medinet-Abou accompagn de Soy.it dans un naos. Paroi Ouest : 1 Offrande o Amon et Mut; 2 encens
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1) P risse dA yesnes, L'art gyptien, planches des art induttriel. 2) Notice publie, p. 365 et 399. 3) Le trsor de Rampsinit, Eit. Intchr., p. I, pl. XXXXXXIV.
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naos, et Hathor. Paroi du fo n d : Offrande du ^ Ptah dans ses bandelettes et la desse (nom et emblmes effacs). 3 C h a p e l l e d e s a n im a u x s a c r s . Sur le tableau de la porte, le roi reoit la vie d'un dieu debout. Paroi Ouest : 1 Le roi casqu offre le une figure dibis juche sur un socle; 2 il tend lencensoir et libe devant une figure de chacal (Ap-Watu du Sud) accroupi sur un socle, derrire laquelle la desse Sentait, tte de vache, coiffe des deux plumes met se tient dans lattitude de la protection. Paroi Est : 1 Le roi casqu oint un pervier sur un support; 2 coiff du serre-tte, il offre les < = un chacal (Ap-Watu du Nord) couch sur un coffre, au milieu dun naos; la desse qui se tient derrire lanimal a la tte enveloppe du capuchon et surmonte du disque entre les cornes de vache Paroi du fond : Offrande < = Osiris nef heh, heq zota, en gane, avec les emblmes de Sokar, assis dans un naos. 4 C h a p e l l e d e l a b a r q u e d e S o k ar . On y pntre par une porte deux battants. Paroi Est : 1 Le roi encapuchonn offre le vin au dieu ibiocphale assis dans un naos; 2 casqu, il prsente le ^ Nofre-Tum tte humaine (diadme effac), galement dans un naos. Paroi Ouest : Le roi casqu est dans un naos, tendant l'encensoir et libant devant la barque de Sokar. Paroi du fond : Srie Ouest, le roi offre le Ptah de Medinet-Abou, coiff du serre-tte, dans un naos; srie Est, il offre................ Ptah en gane, ayant le diadme Ainsi, ces quatre chambres orientes vers le Nord taient, on le voit, sous linvocation de divinits funraires parmi lesquelles domine le type du dieu de Memphis, Ptah, dans sa forme souterraine, avec le nom local de Ptah de Medinet-Abou> : la premire tait plus spcialement consacre Umr-ma-Rh, Ramses III, le roi ponyme, identifiable dans cette chapelle Ptah-Sokar, dont il prend le diadme la deuxime Ptah de Medinet-Abou; la troisime abritait les images de trois des animaux dans lesquels s'incarnent les grands dieux infernaux, lpervier, libis et le chacal et celles des desses de PAment, Sentait et Hathor, sous la prsidence de lOsiris matre des dures indfinies; la quatrime enfin servait de dpt au h'onnu de Ptah-Sokar,1 le dieu qui occupe la place dhonneur sur la paroi du fond, en sa forme locale. Ce rsum justifie la dnomination que j ai, pour plus de commo dit, donne au groupe de ces quatre chapelles. Les grandes ftes dont ils reclaient les accessoires, se tenaient au dbut de lanne agricole, dans le temps des semailles, comme celles de la chapelle de Chmin, en face, du ct Sud, se clbraient pour la moisson. A b a t t o ir . Cest l quon immolait les victimes destines aux sacrifices. Il comprend : 1 une cour dont le ct Ouest est bord par une petite galerie soutenue par un pilier et couronne par la corniche gyptienne; 2 une salle o lon pntre par une porte situe langle Nord-Ouest de la galerie. Cour. Le tableau de la porte montre le roi casqu entrant dans lattitude et avec les emblmes de rigueur pour les grandes offrandes : ^ il amne, dit linscription, des bufs destins au sacrifice. Dans l'intrieur de la cour, le roi accomplit la crmonie du feu (en brlant lencens) et de l'eau, et fait des offrandes de toutes natures en l'honneur de Chmin et de la triade thbaine; dans chaque srie se reproduit la prsentation de quatre bufs du
1) Voir Bbugsch, Revue gypt., I, p. 46.
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rituel La paroi Nord se divise en quatre registres : dans celui du bas, des serviteurs tenant la plante sacre J la main, amnent quatre bufs trs gras et accols de l'emblme x Jb~ qui symbolise les ides de renaissance; au 2 e registre, on a figur labattage et le dpeage des victimes, auxquels assiste un prtre levant lencensoir et faisant la libation; plus haut, dans le 3e, les servants emportent les pices vers la salle hypostyle; enfin le 4e registre contient des actes dadoration, loffrande des quatre bufs immols Harmachi, Tum et Amon. Le pilier de la galerie est dcor de tableaux reprsentant le roi embrass, du ct Nord, par mon et Chonsu, du ct Sud, par Montu et Tum. Dpt annexe. Cest la paroi Sud qui, au point de vue de la dcoration, en forme le fond. Amon y est reprsent, envelopp de bandelettes, avec les attributs dOsiris, recevant lhommage de la libation. Sur les autres murailles, le roi rpte la libation en prsence de la triade thbaine et offre entrautres cinq animaux immols. Cette chambre servait probable ment conserver les ustensiles ncessaires aux crmonies qui saccomplissaient dans labattoir. On remarquera (voir le plan) que la cour est bien troite pour que les sacrificateurs y puissent laide faire leur office; dans les grandes occasions, on devait se contenter dy contrler les marques des animaux, de les consacrer, dy accomplir certains rites sur les quartiers de viandes dpecs au dehors; le plus souvent, on se bornait des simulacres et comme au sicle dernier, en sasseyant une table modestement servie, on rjouissait sa vue des victuailles figures sur les trumeaux de la salle manger, de mme, l, les dieux pouvaient simaginer la moindre sollicitation, quils assistaient aux sacrifices royaux sculpts sur les murailles devant leurs images. C h a p e l l e d e C h o n s u i n f e r n a l . A ct de labattoir, dans langle Nord de la paroi Ouest de la salle hypostyle souvre une chambre dont il ne reste que les fondations; elle mne au rduit rserv au-dessous de lescalier conduisant aux terrasses ; deux Nils en sortent, un grand lotus la main; le roi, sur le tableau de la porte, oint le dieu Chonsu dans ses bandelettes, et, lintrieur, il est reprsent entre Mut et Chonsu devant Amon. Il est probable que ces deux salles places du ct du temple qui appartient, comme on le verra plus bas, au dieu Chonsu, se rattachent, sous le rapport des crmonies et des ides, au groupe dsign sous le nom de chapelles de Ptah-Sokar, on y rvrait le 3e personnage de la triade dans son rle infernal. Au point de vue mystique, tout cet ensemble correspond la rgion du ciel nocturne dans laquelle le dieu prpare sa rapparition lhorizon oriental, comme la graine pousse hors du sol qui la recouvre une verdure nouvelle. De la grande salle hypostyle on monte par quelques marches une seconde salle sou tenue par huit colonnes, maintenant arase quelques centimtres du sol, et qui, par sa situation dans le plan de ldifice, me parat correspondre =2= 3 ^=^ la s a l l e d e s o f f r a n d e s dEdfou et de Denderah. Dans langle Ouest de la paroi Nord une porte conduit une sorte de p a s s a g e dans lequel le roi assis reoit lhommage de YAn-mut-ef; derrire lui sont six personnages, tous les Horus qui sont dans le ciel. Ce passage donne accs, du ct Nord, Ie s c a l i e r des terrasses; du ct Ouest, un service compos, exactement comme labattoir, dune cour avec galerie et dune annexe, et rserv, je crois, pour la F t e d u n o u v e l a n : Cour. Paroi Sud : quatre tableaux dans chacun desquels le roi fait une offrande une divinit criocphale assise, savoir :
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Dans la srie Nord, loffrande des pains se fait aux divers Horus galement assis. Au registre suprieur sont figurs les cynocphales et antres gnies en adoration et la barque de Chmin. La paroiOuest montre le roi agenouill devant Harmachi; une longue inscription mutile est grave devant lui. Sur Yarchitrave qui supporte la corniche de la galerie, la barque de Tum navigue vers le Sud; les divinits qui la montent sinclinent pour recevoir lhommage du roi agenouill, suivi des cynocphales. Enfin sur le pilier, le roi est embrass dun ct par mon et Tum, de lautre par Amon et Harmachi. Toute la dcoration de la cour converge vers la porte situe dans langle N.-O. de la galerie, au-dessus de laquelle on lit : qT -j(| D . Sur le tableau, adoration Harmachi. Cest vers la 'paroi Sud de l'annexe que sont diriges les reprsentations; elle est occupe par Chmin recevant loffrande du vin. Des libations divers dieux, Harmachi, Tum, Amon, dcorent les autres parois; mais Harmachi et Tum sont plus souvent figurs. Sur la paroi Nord, le met est prsent Tum; au-dessus de la porte, deux scnes montrent lune, le roi reu par Tum, lautre, le roi reu par Harmachi. De la deuxime salle colonnes, on monte une troisime qui correspond au v e s t i b u l e , salle du milieu1 des autres temples. La paroi Nord est perce de deux portes : la plus orientale conduit deux cellulesdont il est difficilede prciser l'affectation ; dans la seconde, sur la paroi Nord, deux personnages figurant le ddoublement de la personne royale maintiennent lhiroglyphe gigantesque de lEst. Par lautre porte, on pntre dans une srie de chambres : Dans la premire, on voit le roi prsent Amon par Mut et Montu. Sur les montants de la porte de la salle suivante, le roi est reprsent pntrant, comme dans le groupe prcdemment dcrit dans la chambre deux fois pure; sur le tableau, il adore Amon; contre chacune des parois Sud et Nord de cette chambre sont disposes cinq niches dont une, celle de l'angle Nord-Ouest, est sans fond et sert de porte la 3e salle. Il reste donc neuf niches destines recevoir les images des divinits composant vraisemblablement la part des pardres principaux; la paroi du fond est dcore par deux libations symtriques Amon-Sonter criocphale avec le disque solaire en diadme. Salle 3e : La muraille du fond est dtruite. Paroi Ouest : le roi agenouill et suivi de desses protectrices prsente lanagramme de son nom Harmachi et Su. Paroi Est : il reoit lemblme des pangyries dAmon, Mut et Chonsu. La 3e salle hypostyle ou vestibule sert de dgagement au triple sanctuaire dont les portes souvrent dans la paroi du fond. Le s a n c t u a i r e d u N o r d contenait la barque de Chonsu, et
1) Ce nom dsigne les passages, les salles intermdiaires entre deux parties diffrentes du temple. Il ne reste rien de la dcoration de cette salle, ni de la prcdente. Il y a tout lieu dadmettre quelle tait compose daprs les mmes principes que les salles correspondantes du Ramesseum (cfr. Lepsius, Denkm., vol. VI, pl. 170171, C h a m p o l l i o n , 1.1., I, p . 594 et sqq.). Le v e s t i b u l e correspond la salle quon a identifie la B i b l i o t h q u e dOsumanduas par une erreur analogue celle du guide gypto-grec de lauteur do la description du tombeau (v. ci-dessous, p. 200, note 2). Recueil, VIII. 26
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en juger par les autres temples, celui de la droite du temple, tait consacr Mut. Dans le s a n c t u a ir e c e n t r a l , quatre piliers dcors de cynocphales, en adoration, supportaient quelque emblme consacr Amon-Ra, peut-tre la barque du grand dieu. Suivant lusage et daprs un plan moins heureux que le plan labor par les constructeurs ddfou et de Denderah, le sanctuaire central se continue et se subdivise en une srie de salles qui se disposent au fond du temple, et que je comparerai aux chambres mystrieuses et aux cryptes des temples ptolmaques. La premire forme un couloir transversal dans lequel les hiroglyphes sont sculpts en relief, et qui, du ct Nord, aboutit deux petites pices en enfilade : Chambre l re. Paroi Est : 1 offrandes Amon dans un naos; 2 libation W Amon -= 32. suivi de la desse Amon-t faisant le sa du dieu; les divinits sont dans un naos. ParoiOuest : 1 adoration une divinit criocphale, avec le disque solaire en diadme, assise dans un naos, le bras lev vers le nexex (pose de Chmin); 2 offrandes diverses et libation au type de Chmin. Chambre 2e. Paroi Est : encens et libation un dieu criocphale, portant le diadme atef; cest Amon-Harmaxi; il est suivi de Baste lontocphale. Paroi Ouest : mme scne; le dieu est Amon-R. Les reprsentations nous montrent de quelle nature taient les principales images,1 naos, etc. etc., contenus dans ces chambres, comme dans les cryptes de Denderah ; en mme temps, elles font comprendre le point de vue particulier sous lequel Amon, le dieu de Thbes, y tait invoqu; cest--dire, comme la personnification de lardeur gnsiaque, des nergies de la vie, des forces qui maintiennent lordre cosmogonique et empchent la dsorganisation. Noublions pas que nous sommes ici dans la partie gauche du temple, celle qui correspond la rgion du ciel o est lhorizon oriental, o rapparat le soleil. Derrire le couloir est un autre couloir parallle avec lequel il communique par une petite baie pratique dans le soubassement langle Nord-Ouest ; les dcombres ne permettent pas de constater sil existait d'autre entre. Une longue chambre confine ce second couloir, du ct Nord, et est dcore dadorations la triade thbaine laquelle rsume en somme toutes les puissances invoques en dtail dans le reste du temple. Les adorations du cou loir sloignent de cette chambre. Toute laile occidentale du temple est dtruite ou enfouie sous les dcombres. Des dbris de statues gisent encore dans les cours et les salles hypostyles. Le lecteur a pu juger par cette notice de la mesure dans laquelle lOsumandueum est comparable Medinet-Abou. En rapprochant le plan qui y est joint de celui de Diodore, il accordera nanmoins que la disposition gnrale du temple de Ramses III a pu inspirer l'au teur premier de la description,2 surtout si celui-ci na vu, comme je le crois, cette partie du monument que de la porte qui conduit du 2 e pristyle la grande salle.
M a r ie t t e R h o n me fournit la note suivante crite, en 1 8 6 5 , Medinet-Abou, sous la dicte de : Dans la chambre de langle droit (en regardant le fond du temple) on trouva un nombre con sidrable de statuettes en bois dont les pieds avaient t dtruits. Plusieurs taient dune excution remar quable. Cfr. M a s p k r o , Guide du visiteur Boulaq, p. 1 7 4 , lOsiris-momie en bronze n 2 2 1 0 . Il s'agit sans doute de la salle V du plan dcrite ci-aprs. 2 ) La B i b l i o t h q u e ne se retrouve pas Medinet-Abou (voy. note 1 , p. 1 9 9 ci-dessus) parmi les chambres dont les bas-reliefs existent encore; mais contrairement lopinion avance dans les Lettres de C h a m p o lu o n (1. 1., p. 2 3 6 ) , il ne parait pas permis de comparer l'officine de lme la Salle du R a messcum o sont figurs Tehot et Safech avec des ka. Dans les scnes dcrites, les deux divinits se chargent,
1 ) M. A.
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Cette dernire ne renferme pas trace de la scne de la psychostasie laquelle Diodore1 fait allusion, et qui ny serait pas sa place; je crois que le cicerone charg de lexplication sest laiss entraner par le nom mme des hypostyles, u*e/, qui est aussi celui du tribunal o Osiris et ses 42 assesseurs tenaient leurs assises, et il a trait de plaideurs suppliants les hauts personnages dont les statues agenouilles subsistaient encore. Mais 6i le touriste grec a d se contenter de descriptions plus ou moins vagues, ces descriptions ont pris pour lui un grand caractre de nettet, lorsquon lui en a montr les lments dans les tombes de la valle des rois alors accessibles aux visiteurs. Cest ainsi quil a pu voir plusieurs exem plaires du J u g e m e n t d e l m e , que dans les premires chambres du tombeau mme de Ramses H!, il a constat comment taient excutes toutes sortes daliments agrables au got,2 de quelle forme taient les lits du sanctuaire o Osumanduas tait associ comme le Pharaon ponyme de Medinet-Abou la triade thbaine; quaprs avoir admir les salles funraires o sont figurs les astres, 3 considr les grands calendriers des murs extrieurs de ldifice mme quil dcrit, il a pu se faire une ide de lusage du grand cercle dor plac sur les terrasses4 dont le module est lunit de mesure sacre, et qui rappelle la sphre des astro logues gyptiens. 5 Lidentification du temple funraire de Medinet-bou avec le tombeau dOsumanduas rencontre une difficult, la premire parmi celles que soulve L e t b o n n e , labsence dun car touche quon puisse comparer -avec celui de ce Pharaon imaginaire. Mais il ne faudrait pas stonner que Hcate ft tomb dans le pige tendu aux voyageurs ignorants de la langue gyptienne, et quil ait pris le nom dun port pour un nom dhomme comme certains comprenaient que les colosses des mennun taient les statues de H aw, c'est--dire de Memnon, comme Pline rapportait que le Labyrinthe, le monument du nome de P J Soujr, pe tS Sukh ou pe to Sukh tait le monument du (Pharaon) Petesukhi,7 d'autant plus que ce nom rappelait l'oreille n dsignation du crocodile sacr, incarnation de Sukh, et nom d'homme la mode au Fayoum sous les dernires dynasties. 8 Ce roi Osumanduas ne semble d'ailleurs avoir t mentionn par les auteurs grecs qu' l'occasion de son tombeau.9 Tzetzes qui se prtend familier avec l'antiquit grecque
en change des offrandes que le roi consacre, de faire revivre son nom ici-bas par le talent des scribes, sans doute, mais surtout pendant des milliers de pangyries par la connaissance des choses divines quil va acqurir dans le sanctuaire. Ces reprsentations sont frquentes; isoles comme ici, elles nannoncent nullement un dpt de traits religieux. A Edfou, loffrande des divers ustensiles de scribe, lintervention des divinits de combat promettant la victoire sur Typhon par les textes sacrs, forment les sujets des basreliefs de la Bibliothque. Celle-ci nest dailleurs quune sorte darmoire en pierre, place, comme Esneh, dans le Pronaos, et renfermant un nombre limit douvrages, la main de lofficiant, lorsquil va commencer les premires crmonies. 1) Ceux-ci (les juges) taient sculpts au nombre de 30, sur une des parois, avec le grand juge au milieu deux . . . . Trad. L e t b o n n e , 1. L, p. 276. 2) Cest, sans doute, la destination que le cicerone donnait 1a b a t t o i r o taient prpares les viandes, la s a l l e d e s o f f r a n d e s o on disposait tout ce dont se nourrissent les dieux. 3) C h a m p o l l i o n , Not. pub., 7. p. 490 sqq. 4) La terrasse qui symbolise leciel suprieur tait le thtre de crmonies astronomiquesrgulires. Cfr. le petit temple hypthre des terrasses de Denderah, les stations dEdfou. 5) Pap. Gr. de Leyde, II, 1885, pap. V; B e b t h e l o t , Jou rn al des savants, 1886, avril, p. 214. 6) B r d g s c h , Dict. gogr., p. 681. 7) Pline, Hist. nat.} XXXVI, 84. 8) Pap. Casati dans B r o b c h , Lettre M. le vie. d e R o o , p. 13. Voy. aussi U l r i c h W i l c k e n , Zeitschr. f u r eg. Spr., 1884, p. 136 et sqq. 9) Diodore le place, il est vrai, avant un certain Uchoreus, fondateur de Memphis.
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KiYjsta xat HpicTO, Atoiopo xat Aicov, K at KaXXtafivrj auv autot;, Zc[i.6xpa*cop xat XXsi,1 . . . .
dclare que toute l'histoire d'Osumanduas tient dans ces trois vers :
OTj|/.av56a [x<7iXe 5 M y x o t>v 2upu>v2 O^ptov etye Xeovxa, TOXpiot Trapaararrjv, Av S>v ^epe^e,
L etronne
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rapproche, il est vrai, son nom de celui du Pharaon Smendes (tcjjwzvYj) men tionn par Strabon comme enseveli dans la pyramide du Labyrinthe; mais M. T a r d ie u , le traducteur de Strabon, adopte comme lecture Imands; on trouve aussi la variante Maivrj; et, tant donne la prononciation mal assure de IV gyptien, je suis trs tent de reconnatre dans ce nom celui d'Amenemha III, M a-n-rl, J .4 Toutefois, Strabon frapp de l'asso nance dImands avec un second nom de Memnon, comme quelques-uns l'affirment, le mme prince que les gyptiens appellent Ismands dans leur langue, met cette hypothse que le labyrinthe ne serait lui aussi qu'un memnonium, uvre de la mme main qui a lev les monuments d'Abydos et de Thbes.5 Ramss II tait donc appel par le vulgaire Ismands; et de fait, rien n'empche que nous n'ayons l une notation grecque de la prononciation de O ^ ^ Osurmr, le hros des contes populaires. 6 O oufxavSua ou 'O aujjuxvBavr, 7 comme crivent les auteurs grecs, suivant les dialectes qu'ils parlent, est de la mme famille; mais le nom est conserv sous une forme moins contracte qu'Ismands et avec un lment final en plus dont il faut tenir compte. Ce nom, il se lit sur tous les murs de Medinet-Abou la demeure de u8u(r)ma(re yjnum te heh (vulg. en grec osumndue ou nsumdnden-h-) *,8 avec les variantes du type ^ attirent la terminaison uas, oes d0<rj|ji.av$ua, et c'est celui du temple de^Ramses III,9
1) Tzetzes ChiL, III, 99. ) Tzetzes qui avait la passion du Syrien, fait dOsumanduas et de Sesostris des rois assyriens ou syriens, cfr. ChiL, III, 83. 3) Tzetzes, ChiL, III, 892 et sqq. 4) Cfr. dans Diodore I, 61 le PharaonAlsvrp; nomm aussi Mappo, constructeur du labyrinthe. Le prof. L a u t h (1. 1.) a fait le mme rapprochement, Mendes-Marros-Mara-Amenemhe III. 5) Strabon, tr. T a r d ie u , t. III, p. 445. ) M a s p e r o , Contes gypt ., le conte de Satni Xamos, p. 47. 7) Tzetzes, Chil., III, 892. 8) Les aspires disparaissent pour le grec, et dans la prononciation use du groupe par les gyptiens? r tombe, t au voisinage de n devient , les voyelles colores des syllabes faibles passent aux syllabes accentues. 9) Au moment de corriger les preuves de cet article, je reois communication dun mmoire du professeur La u ^h , B usiris et Osymandyas, que je navais pu me procurer. Ce savant auquel on doit tant de vues ingnieuses, identifiant Osymandyas Ramses II, compare le groupe Osyma-ndyas O | |J (Rj-V esu-M mai aa, avec rejet du mot R quil prononce au commencement du cartouche, et addition de lpithte dieu grand*.
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