Cours de Géométrie Descriptive
Cours de Géométrie Descriptive
Cours de Géométrie Descriptive
1.
ELEMENTS DE FIGURES
1.1
Principes
1.1.1
1.1.2
1.1.3
1.1.4
1.1.5
1.2
1.2.1
1.2.2
1.3
1.3.1
1.3.2
1.3.3
1.4
1.4.1
1.4.2
1.4.3
1.4.4
2.
2.1
2.1.1
2.1.2
2.2
2.2.1
2.3
2.3.1
2.3.2
2.4
2.4.1
2.4.2
2.5
2.5.1
2.5.2
2.5.3
2.6
2.6.1
2.6.2
3.
3.1
3.1.1
3.1.2
3.1.3
3.2
3.2.1
3.2.2
3.3
3.3.1
3.3.2
3.3.3
4.
4.1
4.1.1
4.1.2
4.1.3
4.1.4
4.2
4.2.1
4.2.2
5.
La projection orthogonale :
Les deux plans de projections :
Les quatre didres :
Rabattement du plan frontal :
Lpure :
9
10
10
11
12
Le point :
13
Reprsentation du point :
Epure du point. Cote et loignement :
13
14
La droite :
15
Reprsentation de la droite :
Droites remarquables :
Constructions sur les droites :
15
16
19
Le plan :
22
22
23
27
29
33
33
Plans parallles
33
34
35
35
36
37
38
39
39
41
42
42
43
44
45
45
47
LES OMBRES
51
51
51
52
55
56
56
57
Ombres propres
59
59
60
61
MTHODES
63
63
Rabattements
64
65
66
68
69
69
71
73
5.1
5.2
5.2.1
5.2.2
Reprsentation :
Ombres propres :
Le point de perte
La sparatrice dombre propre
73
74
74
74
6.
77
6.1
Dfinitions
77
6.1.1
6.1.2
6.1.3
6.2
6.3
6.3.1
6.3.2
6.4
6.4.1
6.4.2
6.5
6.5.1
6.5.2
6.6
6.6.1
6.6.2
6.7
6.7.1
6.7.2
Loctadre
Dans lespace
Sur lpure
Licosadre
Dans lespace
Sur lpure
Le cube
77
77
77
78
79
79
79
80
80
80
81
81
82
82
Dans lespace
Sur lpure
82
82
Le dodcadre
83
Dans lespace
Sur lpure
83
83
6.8
83
7.
85
7.1
Dfinitions
85
7.1.1
7.1.2
7.1.3
7.1.4
7.1.5
7.2
7.2.1
85
85
85
86
86
87
Proprits
87
8.
LELLIPSE
89
8.1
89
8.1.1
8.1.2
8.2
8.2.1
8.2.2
8.3
8.3.1
8.3.2
Construction
Problmes
94
95
96
96
9.
CNES ET CYLINDRES
9.1
9.2
9.3
Dfinition
Cne ou cylindre circonscrit une surface
Dtermination des cnes et cylindres
9.3.1
9.3.2
9.4
9.5
9.5.1
9.5.2
9.6
9.6.1
9.6.2
9.7
9.7.1
9.7.2
9.8
9.8.1
9.8.2
90
91
97
98
99
99
99
100
100
100
101
101
101
102
102
102
103
103
104
104
105
Ombre au flambeau
Ombre au soleil
105
106
10.
107
10.1
10.2
Dfinition
Dtermination de la section
107
107
10.2.1
10.2.2
10.2.3
10.3
Tangentes la section
10.3.1
10.3.2
10.3.3
10.4
Nature de la section
Cas dun plan perpendiculaire un plan de projection
Cas dun plan quelconque
Tangentes la section passant par un point donn
Tangentes la section parallles une direction donne
Applications :
10.4.1
10.4.2
10.4.3
10.4.4
107
109
109
110
110
111
112
113
113
113
114
115
INTRODUCTION
La gomtrie descriptive nest pas linvention dun seul homme. Si G. Monge, la fin du
XVIIIe sicle, en a dvelopp la thorie et fix les principes, Drer, ds le XVI sicle,
avait bauch une mthode similaire lusage des peintres. Il sagit avant tout dune
mthode graphique, cest--dire oprant graphiquement sur des tres graphiques,
permettant de rsoudre des problmes dangles, de dimensions, de positions,
dintersections, etc.
La gomtrie descriptive telle que la dfinie Monge peut donc se percevoir comme la
thorisation dun art du trait utilis depuis la naissance des mtiers afin de rsoudre
plus ou moins empiriquement les problmes poss par la coupe des pierres et la coupe
du bois. La gomtrie descriptive est une gomtrie pratique, et en ce sens se distingue
des gomtries euclidienne ou analytique (lalgbre) par essence spculatives.
Cette dimension pratique est la raison pour laquelle ltude de la gomtrie descriptive ne
requiert pas de solides connaissances mathmatiques. Une tudiant ayant suivi une
filire littraire peut aborder cette discipline sans complexe.
La gomtrie descriptive est aussi une des rares disciplines dont lenseignement dans les
coles darchitecture persiste depuis le XIXe sicle, et on est en droit de se demander,
lheure de linformatique triomphante notamment dans la conception et la reprsentation
des objets en trois dimensions, si cet enseignement est toujours justifi.
Certes les outils actuels permettent dlaborer des volumes complexes plus rapidement
et avec plus de prcision, mais la gomtrie descriptive possde deux vertus essentielles
pour llve architecte : dune part la gymnastique mentale quelle implique lui apprend
voir dans lespace et comprendre la reprsentation des objets tridimensionnels, ce qui
sera de la plus grande utilit devant lcran dun modeleur 3D, et dautre part le soin
quelle exige dans la ralisation des pures apporte la rigueur ncessaire une
expression graphique pertinente, fut-elle assiste par ordinateur.
1. ELEMENTS DE FIGURES
1.1 Principes
La gomtrie descriptive se propose de donner, dans les deux dimensions de la
feuille de papier, une reprsentation opratoire des objets tridimensionnels : cette
reprsentation bi-dimensionnelle doit dcrire suffisamment compltement lobjet afin
de pouvoir servir de support des oprations sur celui-ci.
1.1.1 La projection orthogonale
On appelle projection orthogonale dun point (P) sur un plan le pied (p) de la
perpendiculaire (Pp) abaisse de ce point sur le plan.
Plan de projection
Projection du point
p
P
Point projeter
Remarque : Tous les points appartenant une mme droite perpendiculaire au plan de projection se
projettent en un mme point. La projection orthogonale sur un seul plan nest donc pas suffisante pour
dterminer la position du point dans lespace.
Plan Frontal
2me Didre
1er Didre
Plan Horizontal
Ligne de terre
y
3me Didre
4me Didre
10
lments de figures
v1
y
v
v
y
11
1.1.5 Lpure
Les projections horizontale et frontale se trouvant donc sur un mme plan (toujours
la feuille de papier), nous avons ainsi ralis une pure de lobjet tridimensionnel
reprsenter.
Pour faciliter la lecture dune pure et reconstituer mentalement la forme de lobjet et
sa position dans lespace, on utilise des conventions de reprsentation :
Les lignes vues sont dessines en trait plein.
Les lignes caches en points ronds ou ponctus.
Les lignes de rappel et les lignes de constructions en trait rouge (ou noir) fin.
c'
d'
b'
a'
g'
h'
f'
e'
Ligne de rappel
Ligne de terre
h
d
g
e
a
12
lments de figures
1.2 Le point
1.2.1 Reprsentation du point
Soit un point (P) de lespace. Ce point (P) se projette horizontalement sur le plan (H)
en (p) et frontalement sur le plan (F) en (p1). Le plan (pPp1) ainsi dfini est
perpendiculaire aux deux plans de projection (H) et (F), et donc la ligne de terre en
().
Les points (Ppp1) dfinissent un rectangle.
Les droites (p) et (p1) sont perpendiculaires la ligne de terre (yy).
Ainsi, lorsque le plan frontal est amen en concidence avec le plan horizontal par
rotation autour de (yy), le point (p1) dcrit un quart de cercle de centre ().
Ce point (p1) vient donc se placer en (p) dans le prolongement de (p). La droite
(pp) est appele ligne de rappel du point (P). Cette droite est donc ncessairement
perpendiculaire la ligne de terre (yy).
p1
P
y
p
13
cote de P
loignement de P
p
loignement de Q
cote de Q
q'
14
lments de figures
1.3 La droite
1.3.1 Reprsentation de la droite
La gomtrie nous apprend quune droite est entirement dtermine par deux
points distincts.
Il suffira donc pour dterminer une droite dans lpure de connatre deux de ses
points par leurs projections horizontales et verticales. Une droite est ainsi elle-mme
dfinie par sa projection horizontale et sa projection frontale.
Soient (A) et (B) deux points distincts de lespace. Par ces deux points passe une et
une seule droite. Soit (a) et (b) les projections horizontales des points (A) et (B) et
(a) (b) leurs projections frontales. Par (a) et (b) passe une et une seule droite : la
projection horizontale de la droite (AB), et par (a) et (b) passe une et une seule
droite : la projection frontale de la droite (AB).
b1
a1
B
a
y
y
15
d1
D
y
d
y
d1
y
d
y
y
d
d
16
lments de figures
d
D
y
d
D
y
17
d
D
y
y
d
y
b
a
a
b
18
lments de figures
d
m
D
M
m1
y
y
m
m
d
m
c
d
d
m
On traite de faon similaire la recherche sur une droite donne dun point
dloignement donn.
19
f
D
h
f
d
h
20
lments de figures
m
l
m
l
d
D
L
d
m
y
y
m
21
1.4 Le plan
1.4.1 Dtermination du plan. Traces du plan
Rappel gomtrique :
Un plan peut tre dfini par :
3 points non colinaires
1 point et une droite distincts.
2 droites concourantes en un point.
2 droites parallles distinctes.
En gomtrie descriptive, un plan est le plus souvent caractris par deux droites
concourantes, et notamment par ses traces.
On appelle traces dun plan les droites suivant lesquelles celui-ci coupe les plans de
projection. Ces deux droites la trace horizontale (P) et la trace frontale (Q) du
plan se rencontrent sur la ligne de terre en un point ().
P
P
Le plan est ainsi entirement dtermin dans lpure par ses traces horizontale et
frontale.
22
lments de figures
1.4.1.1 Construire les traces dun plan dfini par deux droites concourantes
Soient (D) et (L) deux droites concourantes en un point (M). On obtient les traces du
plan dfini par ces droites en cherchant les traces horizontales et frontales de ces
droites.
Les traces horizontales (A) et (B) des droites appartiennent au plan horizontal de
projection ainsi quau plan dfini par ces droites. Elles appartiennent donc la trace
horizontale de ce plan. La trace horizontale du plan est donc la droite qui joint les
deux traces horizontales des droites. De mme, les traces frontales (C) et (D) des
droites appartiennent au plan frontal de projection ainsi quau plan dfini par ces
droites. Elles appartiennent donc la trace frontale de ce plan. La trace frontale du
plan est donc la droite qui joint les deux traces frontales des droites.
Q
b
m
d
l
d
a
c
m
l
d
d
23
Q
Q
a
P
Remarque : Le plan frontal de projection est un plan vertical particulier
1.4.2.2 Plan de bout
Est dit de bout tout plan perpendiculaire au plan frontal de projection. Sa trace
horizontale est donc perpendiculaire la ligne de terre.
Tous les points d'un plan de bout se projettent frontalement sur une droite : sa
trace frontale.
Q
Q
a
A
P
P
a
P
Remarque : le plan horizontal de projection est un plan de bout particulier.
24
lments de figures
Q
y
y P
P
Remarque : Tout plan frontal est aussi un plan vertical.
25
b b
P
Q
Q
y
26
P
Q
lments de figures
La trace frontale dun plan est une droite frontale dloignement zro de ce plan. De
mme, la trace horizontale du plan est la droite horizontale de cote zro de ce plan.
27
b
g
28
lments de figures
d
m
m
l
1.4.4.2 Construire une horizontale dun plan dfini par deux droites concourantes
Il suffit de couper les deux projections frontales (d) et (l) des droites caractrisant le
plan par une projection frontale (h) parallle la ligne de terre, puis de rappeler les
points dintersection sur les projections horizontales des droites afin de construire
(h).
l
m
m
l
m
d
b
a
f
a
m
h
30
lments de figures
1.4.4.4 Construire la ligne de plus grande pente dun plan passant par un point donn
Soit un plan (P) dfini par deux droites (D) et (L) concourantes et soit (A) un point de
ce plan donn. On cherche construire la ligne de plus grande pente par rapport au
plan horizontal passant par (A).
On construit tout dabord une horizontale du plan. La droite cherche est la
perpendiculaire cette droite mene par (A).
a
g
31
Q
P
Dans le cas dun plan dfini par deux droites concourantes (F) et (G), il suffit de mener
par le point (A) une droite parallle (F) ou (G).
g
a
g
f
33
2.1.2 Mener par une droite donne le plan parallle une direction donne :
Selon le thorme prcdent, il suffit de construire un plan contenant la droite (D) donne
et une droite parallle la direction (L), donne galement. Pour ce faire, on se donne un
point (A) de la droite (D) par lequel on mne une droite (G) parallle (L). Les droites (D)
et (G) sont concourantes en (A) et dfinissent donc bien un plan parallle (L).
a
l
l
a
34
o
g
f
f
o
Soit (O) un point de lespace et (V) un plan de lespace dfini par ses traces (PQ). Si
ces traces ne sont pas parallles entre elles, if suffit, pour mener par (O) un plan parallle
(V), de mener par (O) des droites (H) et (F) parallles aux traces horizontale et frontale
de (V).
Q
f
Q
P
f
o
h
P
35
E
D
36
a
m
n
P
37
H1
b
H2
t
u
d
b
f
e
38
Plan auxiliaire
Droite de rfrence
Plan de rfrence
Droite auxiliaire
Point dintersection
i
d
39
i
d
d
i
P
40
d
i
P
e
a
f
b
a
d
41
b
g
Q
d
d
P
42
Construction : tape 1
tape 2
h
d
h
f
h
d
a
43
Donnes :
Construction
i
a
h
f
h
f
a
i
44
Droite recherche
A
D
E
Droite recherche
D
E
45
d
a
e
d
a
d
k
d
a
h
e
i
d
k
h
46
Construction
v
d
1
a
h
v
d
47
E1
A
D
I
E
A
D
48
a
f
k
d
e1
e1
e1
e1
d
e
h
e
e1
e1
e1
d
h
f
e1
d
h
f
k
a
i
g
49
3. LES OMBRES
Dans lpure ci-dessous, on recherche la projection oblique (O) du point (A) sur le
plan horizontal et selon la droite projetante (L). Ceci se ralise en deux tapes :
- on mne par le point (A) une droite parallle (L).
- on recherche la trace horizontale de cette parallle.
Cette trace horizontale (O) de la parallle (L) mene par (A) est la projection
oblique selon (L) du point (A) sur le plan horizontal.
y
l
o
a
51
On sait que les points du deuxime bissecteur ont leurs projections confondues.
Lintersection dune droite avec le deuxime bissecteur est donc le point
dintersection de sa projection frontale avec sa projection horizontale.
y
l
o o
a
B
A
b
b1
a
a1
Si la source lumineuse est situe linfini, crant ainsi des ombres similaires celles
du soleil, les rayons lumineux sont parallles entre eux. Dans ce cas, chercher
lombre dun objet consiste en faire une projection oblique selon la direction de la
source lumineuse sur les plans de projection ou sur un plan quelconque considr
comme opaque.
Soleil linfini
A
b
b1
a
a1
52
Les ombres
a2
a2
a1
a
a1
Ombre virtuelle
a2 a1
f
Ombre relle
a2
Ombre virtuelle
Ombre relle
53
a1
b2
b1
b2
b1
a1
a2
a1
a2
l
54
Les ombres
b2
a
a1
b2
b1
c1
a1
a
55
c1
b1
b1
m2 mo
m1
c1
a2
c1
c
mo
m2
b1
m1
a1
d1
a1
a2
56
Les ombres
c
n2
m2
o2
l2
p2
k2
o
d
c1 c1
n1 n1
o1 o1
d1 d1
m1
p1 p1
o
n
a1 a1
f
m
n2
o2
m2
p2
k
e
b
l2
k2
a
57
b1 b1
l1 l1
k1 k1 e1 e1
f1 f1
On dira alors quun point (A) est au-dessus du plan considr si sa cote est
suprieure la cote du point de rencontre (V) de la droite verticale issue de (A) avec
ce plan. Le point (A) est dit au-dessous du plan si sa cote est infrieure celle de
(V).
De mme, on dira que (A) est en avant du plan si son loignement est suprieur
lloignement du point de rencontre (D) de la droite de bout issue de (A) avec ce
plan, et en arrire du plan si son loignement est infrieur celui de (D).
Dans cet exemple, (A) est en avant et au-dessus du plan considr.
Q
a d
av
Soit un plan (P) dfini par deux droites concourantes et un point (A) donn. On
commence donc par mener par (A) une droite de bout et une droite verticale. On
recherche ensuite lintersection de la droite de bout issue de (A) avec le plan (P), soit
le point (D), et lintersection de la droite verticale issue de (A) avec ce mme plan,
soit le point (V).
Dans lpure ci-dessous, il apparat que lloignement de (A) est infrieur celui de
(D), tandis que sa cote est suprieure celle de (V). Le point (A) est donc situ audessus et en arrire de (P). Il sera donc vue en projection horizontale mais cach en
projection frontale.
av
d
60
Les ombres
Vue horizontale
b
B
Vue frontale
Vue frontale
c
a
Vue horizontale
c
D
a
d
Donc, si les triangles (abc) et (abc) des projections horizontale et frontale sont de
mme sens par rapport la ligne de terre, alors une seule face est vue dans lpure,
sils sont de sens contraire, alors les deux faces sont vues.
3.3.3 Ombre propre dune plaque :
Lombre propre dun objet est lombre porte sur lobjet lui-mme. Dans le cas dune
plaque claire, une de ses faces est claire et lautre est dans lombre. Nous
avons vu que dans une pure, lorsque les deux faces sont vues, lune lest dans la
projection horizontale et lautre dans la projection frontale. Il peut donc arriver quune
des projections soit ombre et lautre claire, que les deux projections soient
ombres ou que les deux projections soient claires.
Afin de dterminer si dans une pure les projections dune plaque sont ombres ou
claires, on commence par dterminer si les deux projections donnent voir la
mme face ou si les deux faces sont vues.
On choisit ensuite lune des projections, par exemple la projection frontale (le cas
dans lpure ci-dessous). Dans cette projection, on se donne un rayon lumineux
passant par un des points de la plaque et coupant dans cette projection une des
autres artes de la plaque. Il est important de noter ici que, ne travaillant que dans
une des deux projections, cette intersection dun rayon lumineux issu dun point de la
plaque avec une des artes de la plaque nest quapparente. Il sagit justement de
dterminer si, en ce point dintersection apparent, un tel rayon lumineux est en avant
ou en arrire de la plaque (ou bien au-dessus ou en dessous si on a choisi la
projection horizontale). On fait donc passer par ce point une droite de bout (verticale
dans le cas de la projection horizontale). En ce point dintersection apparente, un
point de la droite de bout appartient au rayon lumineux (ici le point N) et un autre
appartient larte (ici AB) de la plaque (ici le point M). On regarde ensuite dans la
projection horizontale de cette droite de bout la position respective de ces points.
Dans lpure ci-dessous, le point (M) de larte (AB) est en avant du point (N) du
rayon lumineux. Le rayon lumineux est donc en arrire de la plaque. La face vue en
projection frontale est donc dans lombre. Par ailleurs, les projections de la plaque
tant de sens contraire par rapport la ligne de terre, les deux faces sont vues et la
projection horizontale de la plaque est donc claire.
On peut procder symtriquement en choisissant la projection horizontale et une
droite verticale (IJ).
61
j
m n
i
c
a
n
ij
m
b
62
4. MTHODES
Rappelons ici que la gomtrie descriptive a pour vocation de reprsenter sans
ambigut les objets en trois dimensions dans les deux dimensions de la feuille de papier
et que cet objectif est atteint par une double reprsentation bi-dimensionnelle des objets
(les projections horizontale et frontale) rendue cohrente par les lignes de rappel.
Les deux projections planes dun ou de plusieurs objets en trois dimensions que met en
place la gomtrie descriptive permettent donc de les dcrire totalement. Cependant, il
est parfois ncessaire de modifier ou denrichir cette reprsentation afin de traiter
certains problmes, comme notamment les problmes mtriques (longueurs et angles
rels).
Les mthodes dcrites ici permettent donc de modifier la reprsentation des objets
afin damener les figures dans des positions particulires (en gnral parallles un plan
de projection).
La reprsentation des objets tant, en gomtrie descriptive, dpendante des plans de
projections (le plan horizontal et le plan frontal), la premire mthode permettant de
modifier la reprsentation des objets consiste changer de plan de projection.
Lautre faon de modifier la reprsentation des objets est dagir sur les objets euxmmes, sans modifier les plans de projection. On distinguera ici les rotations et les
rabattements.
63
Dans lespace :
F
F1
a 1
a
A
y
y1
y1
a a1
Epure :
La reprsentation (a a)
du point (A) est change
en (a1 a1). La projection
horizontale du point (A)
est inchange : (a) est
confondu avec (a1) et la
cote du point (A) est
conserve : (a) = (1a1)
y
a1
y1
y
y1
a a1
64
Mthodes
Dans lespace :
y1
H1
a1 a
A
a1
y1
a a1
Epure :
y1
La reprsentation (a a) du
point (A) est change en (a1
a1). La projection frontale du
point (A) est inchange : (a)
est confondu avec (a1) et
lloignement du point (A) est
conserv : (a) = (1a1)
y
y1
a1
65
4.1.3
4.1.3.1 Principe
Pour effectuer le changement de plan de projection pour une droite, il suffit dappliquer la
mthode deux points de la droite. Cette opration est ncessaire pour effectuer des
mesures sur la droite.
En effet, pour que les distances prises sur un segment de droite soient conserves en
projection, il faut et il suffit que le plan de projection soit parallle au segment. Ainsi, dans
la majorit des cas, une droite nest pas vue en vraie grandeur dans sa projection frontale
comme dans sa projection horizontale.
Seules la projection frontale dune droite frontale et la projection horizontale dune droite
horizontale sont vues en vraie grandeur.
Afin de prendre des mesures sur une droite quelconque, il est donc ncessaire
deffectuer un changement de plan de projection en choisissant le nouveau plan de
projection de telle sorte quil soit parallle la droite : par ce changement de plan, nous
allons rendre la droite mesurer soit frontale, soit horizontale. Le nouveau plan de
projection tant soit vertical (perpendiculaire au plan horizontal), soit de bout
(perpendiculaire au plan frontal), il sera donc parallle soit la projection horizontale de
la droite soit, sa projection frontale.
4.1.3.2 Rendre une droite frontale (ou horizontale)
b
B
66
Mthodes
H1
b1
B
d1
D
y
a1
A
y1
y1
b b1
d d1
a a1
Epure :
Pour
raliser
le
changement de plan de la
droite, il suffit deffectuer le
changement de plan pour
deux point de la droite.
a
y1
a 1
y
y
d1
VG
b1
a a1
d d1
b b1
y1
Remarque :
Sagissant de rendre la droite frontale afin de la voir en vraie grandeur, le nouveau plan
frontal de projection (x1y1) peut tre pris nimporte o pourvu quil soit parallle la
projection horizontale de la droite (D), et notamment sur cette projection horizontale, ce
qui simplifie la construction.
67
y1
a
b
b1
o1
b
a1
y1
c
4.1.4.2 Rendre un plan de bout (ou vertical)
(h)
b
a
y
b1
y
y1
b1
a1
c
y1
(h)
68
Mthodes
4.2 Rabattements
Le rabattement consiste faire tourner une figure plane (dont tous les points sont
coplanaires) autour dune des droites du plan qui la porte afin rendre cette figure parallle
un des plans de projection.
La droite autour de laquelle la
figure tourne est appele
charnire. Si la figure est
rabattue sur un plan horizontal,
la
charnire
est
ncessairement une droite
horizontale
et
elle
est
ncessairement une droite
frontale dans le cas dun
rabattement sur un plan frontal.
F
Plan de la figure
Charnire
Plan de rabattement
H1
A
P
v
a
a2
69
A1
A2
i
H1
a1
Dans lpure :
Le problme est ici de voir (AJ) en vraie grandeur. La mthode consiste reproduire sur
le plan de projection parallle au plan de rabattement (ici le plan de projection horizontal)
le triangle rectangle (IAJ) en construisant un point (A2) situ sur une perpendiculaire
(AI) issue de (A) une distance (aa2) = (AJ), (AJ) tant gal la diffrence de cote entre
(A) et le plan (H1). Le point (J) tant situ sur une verticale issue de (A), sa projection
horizontale est confondue avec celle de (A), soit (j) = (a). On reproduit donc le triangle
rectangle (IAJ) en (ia2a). Ce triangle est appel triangle de rabattement et il est vu en
vraie grandeur dans (ia2a).
En construisant un tel point (A2), on a (IA) = (IA2). Il suffit alors de reporter cette distance
(IA2) sur la droite (IA) pour dterminer le point (A1), rabattu du point (A) sur (H1).
a1
H1
i
v
a2
a
a1
Remarque gomtrique :
Tous les triangles de rabattement dune mme figure sont des triangles semblables (leurs
angles sont gaux).
70
Mthodes
a1
b1
H1
i
v
a2
a
a1
b1
Les points K, A et B
sont aligns
a
k
u
i
v
a2
a
a1
b2
b
b1
71
5.1 Reprsentation
Ponctuation :
Un sommet du
polydre peut tre
vu dans une des
deux projections et
cach dans lautre.
b
a
J
b
j
i
d
i
c
Le
polygone
convexe
qui
contient la portion
du
plan
de
projection o se
projettent tous les
sommets
du
a
polydre sappelle
le
contour
Contour apparent
apparent.
horizontal
Il y a donc un
contour
apparent
horizontal et un contour
Contour apparent
apparent frontal. Ces
frontal
contours sont toujours
vus dans les plans de
b
projection
correspondants et ils
sparent les parties
vues
des
parties
caches.
A
c
b
j
Contour apparent
horizontal
i
d
a
73
En
projection
horizontale, les faces
ayant la plus grande
cote sont vues; et en
projection frontale , les
faces vues ont le plus
grand loignement.
c
d
b
a1
c1
d1
b1
c
d
a
b
a
j
c
d
i
b
c1
a1
i1 j1
d1
c
b1
i
d
j
a
b
74
La partie ombre et la partie claire dun polydre convexe sont spares par un
contour ferm, appel ligne sparatrice dombre propre. Elle est la ligne de contact,
avec le polydre, de tous les rayons lumineux tangents.
La projection de cette ligne sur un plan quelconque donne lombre porte du polydre.
Lombre porte est une projection oblique de la sparatrice.
Pour dterminer lombre propre dun polydre, on peut donc reprsenter son ombre
porte sur un plan quelconque (le second bissecteur par exemple), et reporter le contour
dombre porte sur le polydre. Parmi es deux parties obtenues, la plus proche de la
source lumineuse est claire alors que lautre est ombre.
a
j
c
d
c
d
i
b
c1
a1
c1
a1
i1 j1
d1
d1
c
i
b1
d
d
j
b1
a
b
b
La ligne ACDB spare les faces
claires ABD et ACD des faces
ombres ABC et BCD. Une fois la ligne
trace, on peut distinguer la partie
claire de la partie ombre en
appliquant la mthode du point de perte
un point particulier.
75
6.1 Dfinitions
6.1.1 Convexit dans le plan
Si, l'intrieur d'une figure ferme F, on peut trouver deux points A et B tels que le
segment [AB] n'est pas entirement l'intrieur de F, on dit que la figure F nest pas
convexe. Si on ne peut pas trouver de tel cas, on dit que F est convexe.
Polygone convexe
Polydre convexe
Polydre concave
2.
77
Trois triangles
Quatre triangles
Cinq triangles
Six triangles :
coplanaires
Trois carrs
Quatre carrs
coplanaires
Trois hexagones
coplanaires
Pour conclure, un sommet de polydre rgulier convexe peut tre form par la rencontre
de 3, 4 ou 5 triangles quilatraux, par 3 carrs ou 3 pentagones. Chacune de ces
associations de polygones rguliers donnera naissance un polydre rgulier convexe,
do leur nombre limit cinq.
Trois pentagones
78
6.3 Le ttradre
6.3.1 Dans lespace
Le ttradre rgulier est compos de quatre triangles quilatraux. On construit un
triangle quilatral ABC de centre I. Sur la perpendiculaire ABC, passant par I, on
repre le point D tel que CD = BC (ct du triangle).
6.3.2 Sur lpure
La construction dun ttradre rgulier pos sur le plan horizontal de projection dbute
par un triangle quilatral ABC. On choisit de positionner un des cts (AB) de bout. Les
trois autres faces autour de ABC se rejoignent en un point D dont la projection
horizontale est le centre de gravit de ABC.
En projection frontale, les faces BCD et ACD ont un ct (CD) commun qui est frontal.
On peut donc reporter en projection frontale la vraie grandeur de CD partir de la
projection horizontale de AB, par exemple.
79
6.4 Loctadre
6.4.1 Dans lespace
Loctadre rgulier est compos de 8 triangles quilatraux. Il peut tre vu comme la
superposition de deux pyramides partageant la mme base carre. On construit un carr
ABCD de centre O. Sur la perpendiculaire au plan ABCD, et de part et dautre de O, deux
points E et F tels que AE = AF = AB (ct du triangle).
6.4.2 Sur lpure
La construction dun octadre rgulier daxe vertical dbute par une base carre ABCD.
De part et dautre de cette base, on positionnera deux sommets S et T situs sur la
perpendiculaire ABCD, passant par son centre O.
En projection frontale, on peut reporter la distance OA, lue en projection horizontale, en
les OS et OT, pour obtenir les sommets S et T.
80
6.5 Licosadre
6.5.1 Dans lespace
Licosadre rgulier est compos de 20 triangles quilatraux. Il peut tre obtenu partir
dune pyramide pentagonale formant la pointe suprieure, de la mme pyramide
renverse et tourne dun dixime de tour (36). Les deux pyramides sont relies, lune
lautre, par une range de 10 triangles quilatraux identiques ceux formant les
pyramides.
81
6.6 Le cube
6.6.1 Dans lespace
Le cube est form de 6 faces carres. Langle form par la diagonale du cube avec le
plan de la base est .
6.6.2 Sur lpure
La construction dun cube parallle lun des plans de projection est vidente. Toutes les
artes sont soit horizontales soit verticales. On peut donc les mesurer en vraie grandeur
sur une des projections.
La construction dun cube diagonale verticale se fait ici par rotation autour dun axe de
bout.
82
6.7 Le dodcadre
6.7.1 Dans lespace
Le dodcadre rgulier est compos de 12 pentagones rguliers. Autour dun pentagone
de base, on dispose cinq autres pentagones. En faisant pivoter les pentagones latraux,
autour des artes du pentagone de base, jusqu faire rencontrer les artes de deux
pentagones voisins, on obtient une forme en corbeille . Une mme corbeille renverse
et tourne dun dixime de tour (36) simbrique la premire pour former le dodcadre.
6.7.2 Sur lpure
La construction dun dodcadre dbute ici par une base pentagonale ABCDE. Pour
simplifier la construction, un des cts de la base (AB ici) est de bout. Chaque face
latrale est dfinie par deux points appartenant la base, deux points bas (L) et un point
haut (K). Pour localiser un point L, il suffit de le relever dans les deux faces adjacentes
qui le partagent. Une fois un point L trouv, on peut trouver le point K de la mme face en
utilisant un point invariant de la charnire. Toutes les projections horizontales des points
K et L sont sur un cercle ayant pour centre le centre de la base. La face suprieure du
dodcadre est obtenue par rotation des points ABCDE dun dixime de tour.
En projection frontale, la face latrale contenant AB a une apothme frontale, et la face
contenant CD a un ct frontal. Ces deux segments sont vus en vraie grandeur en
projection frontale ce qui permet de trouver les cotes des points K et L des faces
latrales. La cote de la face suprieure est obtenue par symtrie.
Ces polydres peuvent tre classs par paires de polydres conjugus. Chaque polydre
rgulier peut tre obtenu partir de son conjugu en remplaant chaque face du
conjugu par un sommet situ en son centre. En effet, dans chacun des couples, le
nombre de sommets dun polydre quivaut au nombre de faces de son conjugu. Ainsi,
nous obtenons les couples suivants :
Le ttradre est son propre conjugu,
Loctadre et le cube sont conjugus
Licosadre et le dodcadre sont conjugus
84
7.1 Dfinitions
7.1.1 Courbe plane et courbe gauche
Une courbe plane, contrairement une courbe gauche, est une courbe dont les points
sont tous coplanaires.
Courbe gauche
Courbe plane
M'
Plan tangent
M'
M
Plan osculateur
T
Normale
Plan normal
Normale principale
86
Tangentes
distinctes
M
M
M
M
87
b'
t'
(c')
a'
m'
h'
t
a
m
t1
(c)
b
a1
m1
c1
b1
88
8. LELLIPSE
Il existe deux faons de dfinir une ellipse :
comme la transformation d'un cercle par une affinit d'axe et de rapport donns (8.1),
partir de deux de ses diamtres conjugus (8.2), qui sont souvent la projection de
diamtres perpendiculaires d'un cercle situ sur un plan quelconque (8.3).
b
MJ
b
b
(ou ), soit
= .
M 1J a
a
a
a
a
NI a
(ou ) soit
= .
b
b
N1I b
M1
B
M
A'
J
N
N1
B'
D'autre part, si une courbe (C) admet une tangente en un point M, sa transforme (C1)
par affinit admet galement une tangente en un point M1 transform du point (M) par la
mme affinit.
Les deux tangentes se correspondent dans l'affinit. L'ensemble des points doubles (ou
invariants) de l'affinit tant l'axe de l'affinit, les deux tangentes sont scantes sur cet
axe.
89
8.1.1 Construction
Connaissant le cercle principal ou le cercle secondaire d'une ellipse, le point (M) se
construit par affinit d'axe AA' de la tangente en (M1) au cercle principal ou par affinit
d'axe BB' de la tangente en (M2) au cercle secondaire.
Les trois points (T), (M) et (T') sont aligns.
T'
M1
B'
M
M2
A'
J
90
Lellipse
8.1.2 Problmes
8.1.2.1 Mener les tangentes une ellipse passant par un point
On dtermine le transform S1 du point S par l'affinit transformant l'ellipse en son cercle
principal.
On recherche ensuite les tangentes menes par S1 au cercle principal.
On dtermine enfin par affinit inverse les tangentes (ST) et (ST') l'ellipse.
S1
M1
B'
M
M'1
M'
A'
T'
B1
91
D1
P1
M1
B'
M'1
M'
M'1
B
92
A'
T'
Lellipse
D1
M1
B1
P1
B'
M
M'1
P
M'
A'
J
93
Dans le cas d'un cercle, la courbe diamtrale conjugue d'une direction (D) est le
diamtre du cercle perpendiculaire cette direction.
Deux diamtres perpendiculaires d'un cercle sont l'un l'autre leur courbe diamtrale. Ils
portent le nom de diamtres conjugus.
(C)
(E)
94
Lellipse
N1
M1
45
M
A
M
B
Q
A
95
7
7
6
5
96
Lellipse
d1 '
m1'
c'
m' d'
a'o'b'
c1 '
m1
c1
d1
97
m'
f'
h'
o'
g'
e'
i'
k'
m
h
a
o
c
e1
a1
c1
h1
g1
b1
d1
f1
98
9. CNES ET CYLINDRES
9.1 Dfinition
On appelle surface conique (ou cylindrique) la surface engendre par une droite mobile
(D) passant par un point S (ou parallle une direction donne (L) et s'appuyant sur une
courbe plane ou gauche.
99
9.3.2.1 Cas 1
On se donne m, trouver m' et le plan
tangent.
P
100
Cnes et cylindres
101
102
Cnes et cylindres
la
courbe
directrice.
Les plans tangents sont
dtermins par ces tangentes
et les directrices aux points de
tangence.
103
(G),
direction
des
gnratrices.
Contour apparent frontal :
On mne des plans tangents de bout
parallles
(G),
direction
des
gnratrices.
Q
H
s y
y
g
f
s
(c)
P
104
Cnes et cylindres
T1
T2
T1
T2
105
(L)
O
O1
T1
T2
(L)
T1
(L1)
R
T2
106
10.1 Dfinition
On considre une section plane comme le lieu de rencontre des gnratrices du cne ou
du cylindre avec un plan scant.
Lintersection du plan tangent le long dune gnratrice avec le plan scant donne la
tangente en un point la section plane.
Nous nous intressons plus prcisment, dans ce chapitre, aux cnes et cylindres de
rvolution cest--dire pouvant tre obtenus par rvolution dune gnratrice autour dun
axe. Ces volumes ont une section droite circulaire et sont circonscrits une sphre.
Deux droites
Ellipse
107
Axe de la parabole
Parabole
Plan scant
Gnratrice
parallle au
plan scant
Asymptote de
llhyperbole
Hyperbole
Gnratrice parallle
au plan scant
108
s
Q
m
n
s
10.2.3 Cas dun plan quelconque
Dans le cas de la section dun cne ou dun cylindre par un plan quelconque, deux
mthodes sont envisageables :
effectuer un changement de plan pour se ramener au cas prcdent en rendant le
plan scant de bout ou vertical.
utiliser la gnralisation de la mthode des sections indique pour les prismes et
pyramides.
Cette dernire mthode comporte les tapes suivantes :
on recherche lintersection
() du plan scant et du
plan de la courbe directrice.
par le sommet (pour le
cne) ou paralllement aux
gnratrices
(pour
le
cylindre), on mne une
droite
quelconque
qui
rencontre le plan de la
directrice en un point X et la
plan scant en un point X1.
Il est courant de choisir
comme droite (SX) une
gnratrice du cne ou du
cylindre.
toute gnratrice partant
dun point A est coupe par
le plan en un point A1 tel
que les droites (XA) et
(X1A1), qui appartiennent
un mme plan tangent,
soient concourantes en un
point de la droite ().
X1
A1
A
X
()
109
b
a
c
a
s
d
P
S
A
M2
M1
X
T2
I2
T1
()
I1
110
M2
M1
(L)
T1
T2
()
I1
I2
S
M2
(L)
M1
T1
111
T2
10.3.3 Applications
10.3.3.1 Trouver les points de la section tangentes frontales
s
m 1
m 2
x
t1
i1
m1
s
m2
i2
t2
m 1
m 2
t1
m1
m2
t2
i2
s
i1
10.3.3.4
La mthode consiste mener par le
sommet une droite de profil parallle au
plan scant et de trouver le point X
dintersection de cette droite avec le
plan de la base. La difficult de ce
problme vient donc essentiellement de
la particularit des droites de profil.
Cette droite de profil appartient un
plan P1Q1 parallle au plan scant. Le
point X, trace de cette droite sur le plan
horizontal appartient donc la trace
horizontale du plan P1Q1. Une fois le
point X trouv, la mthode sapparente
aux deux prcdentes.
m2
Q
m1
Q1
P1
P
s
m1
t1
m2
x
i1
i2
t2
112
R
A
R 3
2+ 3
-4
R 2
4.10 prs
On peut donc admettre que le primtre
du cercle est trs proche du double de la
somme des longueurs de AB et AC.
2R 2( AB + BC )
6 3
6
3
+ + +
5
5
5 5
-5
5.10 prs
On peut admettre que le primtre du
cercle est trs proche de celui du
triangle ABC.
2R AB + BC+ CA
P
L
B
M
113
G
H
F
T
G1
F1
H1
E1
E1
T1
A1
B1
C1
114
D1
A1
2R = L = 2
R
L
S
S
S
G
H
F
S1
G1
H1
E1
A1
F1
E1
D1
A1
T1
115
C1
B1