Audit Asecna
Audit Asecna
Audit Asecna
Master
CESAG Banque Finance et Professionnel en Audit et
Comptabilité, Contrôle, Audit Contrôle de Gestion
(CESAG BF-CCA) (MPACG)
Promotion 7
C
(2012-2014)
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THEME
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Avril 2015
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
DEDICACE
Ce mémoire est dédié :
o à mon cher père, Monsieur Koffi GBEDENOU, qui m’a donné l’opportunité et les
moyens nécessaires pour acquérir le savoir.
o à ma tendre mère Madame Agbetozouhoin GBEDENOU, qui n’a cessé de me donner
avec amour tout ce dont j’ai besoin pour arriver à ce stade de la vie.
Que ce travail soit pour vous le fruit de ce que vous avez semé et le couronnement de vos
privations.
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REMERCIEMENTS
l’UCAD, pour son aide dans la recherche de stage, ses encouragements et conseils ;
o Monsieur Adama MALGO, Administrateur des crédits de fonctionnement à la
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Direction Générale de l’ASECNA, pour son aide dans l’obtention d’un stage à la
Direction d’Exploitation Technique et de la Maintenance ;
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o Mes frères et sœurs, pour leur soutien spirituel et moral. Que la réussite et le succès
soient de leur côté dans toutes leurs entreprises.
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BC : Bon de Commande
BL : Bon de Livraison
BP : Bon de Perception
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BS : Bon de sortie
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GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page iii
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Figure 1: Schéma de la position de la gestion des stocks dans une entreprise commerciale ... 10
Figure 2: Niveau de stock et de réapprovisionnement ............................................................. 15
Figure 3: Modèle d’analyse ...................................................................................................... 47
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Tableau 10: Identification des risques liés à la sortie des matériels en magasin ..................... 79
-B
Tableau 11: Identification des risques liés à la valorisation et la dépréciation des stocks ....... 79
Tableau 12: Identification des risques liés à l’inventaire des stocks........................................ 80
IB
1.3. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks et les dispositifs de maîtrise 20
1.3.1. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks ...................................... 20
1.3.1.5. Les risques liés aux sorties des articles du magasin ..................................................... 22
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page vii
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
1.3.2. Les dispositifs de maîtrise des risques liés au processus de gestion des stocks .................. 23
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page viii
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Chapitre 5 : Description du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA ......... 64
IB
Chapitre 6 : Audit du processus de gestion des stocks du magasin Central de l’ASECNA à Dakar .... 75
6.1. Phase de planification de la mission..................................................................................... 75
6.1.2.5. L’identification des risques liés à la sortie des matériels en magasin .......................... 79
INTRODUCTION GENERALE
IB
L
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TH
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Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Dans une économie, l’activité générale des entreprises porte sur la production et la
commercialisation des biens et services. Les structures de production utilisent des éléments
entrants (matières premières, travail, et capital), appelés « inputs » pour obtenir des produits
finis, appelés « outputs ».
aux pressions de son environnement concurrentiel. Le modèle des cinq forces de PORTER est
ES
fournisseurs, la menace des nouveaux entrants, la menace des produits de substitution et les
L IO
En outre, les entreprises s’interrogent aussi sur leurs capacités à maitriser leur environnement
économique qui de nos jours exige une utilisation accrue des technologies et une compétitivité
EQ
intense. Dans le même souci de rentabilité, les entreprises sont tenues de gérer rigoureusement
U
les ressources dont elles disposent en mettant en place des règles et des procédures. Ainsi,
E
pour garantir la qualité de leur contrôle interne, assainir leur gestion et œuvrer pour leur
survie tout en restant performantes, de nombreuses entreprises choisissent de mettre en place
au sein de l’organisation, un audit interne, conformément aux normes régissant leurs activités.
Selon IFACI (2011 : 15), « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui
donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte
des conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement
d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ». L’audit interne
permet ainsi, de répondre à une attente précise de l’entreprise : donner l’assurance que son
moitié du total de l'actif des entreprises. Ainsi, les stocks représentent un élément vital pour
AG
les entreprises. La mauvaise gestion des stocks peut mettre en péril la production, entraîner
des problèmes d'approvisionnement et par conséquent avoir un impact négatif sur l’activité
-B
des entreprises. De ce fait, les stocks doivent être gérés avec beaucoup d’habileté pour une
IB
Dans notre étude, nous nous sommes intéressés au cas du magasin central de l’ASECNA
(Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar). Cette
TH
mission essentielle est d'assurer la sécurité de la navigation aérienne. Pour faire face à cette
mission, l'Agence s'est dotée d'un service de gestion des stocks dont le rôle est de veiller à
U
E
La rupture de stocks ou la détention de stocks excessifs rencontrée dans la gestion des stocks
est généralement expliquée par les causes suivantes :
conséquences :
ES
o la dégradation du stock ;
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o mettre en place des stocks de sécurité (ou « shop stocks »), ce qui permettra d’avoir
un niveau de stock défini pour éviter des ruptures d’approvisionnement malgré les
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De toutes les solutions possibles suggérées ci-dessus, nous faisons cas de la dernière approche
(auditer périodiquement), car elle apparaît la plus pertinente et garantit une prise en charge
exhaustive des problèmes liés à la gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA. Elle
donne une assurance raisonnable quant à la maîtrise des opérations effectuées. De plus, elle
permettra à l’ASECNA d’atteindre ses objectifs, tout en respectant les bonnes pratiques et les
référentiels, connus en matière de processus de gestion des stocks.
o Quelles sont les dispositifs de contrôle existants au sein du processus de gestion des
stocks de l’ASECNA ?
AG
o quels sont les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks de
l’ASECNA ?
-B
o quel est l’efficacité des dispositifs de maîtrise des risques opérationnels que
IB
dispositifs ?
TH
L’examen de ces questions ne peut être appréhendé qu’à travers un audit des stocks, d’où le
EQ
thème : « L’audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA »
U
L’objectif général poursuivi par notre étude est la réalisation d’un audit de l’efficacité des
E
dispositifs de contrôle interne mis en place par l’ASECNA afin d’optimiser les opérations
liées à son processus de gestion des stocks.
L’objectif général ne peut être atteint qu’à travers les objectifs spécifiques suivants :
Enfin, la réalisation de cette étude nous permettra de renforcer nos connaissances sur les
bonnes pratiques relatives au processus de gestion des stocks, et de savoir mener une mission
d’audit en la matière.
o la première partie sera consacrée à une étude théorique qui consistera d’abord à une
description du processus de gestion des stocks et des risques opérationnels associés,
C
THÉORIQUE DE L’AUDIT DU
-B
IB
STOCKS
TH
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U
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Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
La gestion des stocks occupe une place importante dans l’exploitation des entreprises au
regard de son influence de plus en plus croissante sur les résultats de celles-ci. Pour une saine
gestion des stocks, il faut identifier préalablement les risques liés au processus de gestion des
stocks en procédant au découpage de la fonction gestion des stocks en sous-processus. Une
fois l’identification des risques effectuée, il faut mettre en place des dispositifs de contrôle
interne pouvant maîtriser ces risques.
Toutefois, malgré la mise en place des dispositifs de contrôle interne, les entreprises sont sans
cesse exposées aux risques inhérents au processus de gestion des stocks. Les entreprises
devront créer une fonction d’audit interne ou recourir aux services d’un auditeur externe pour
C
des missions périodiques d’audit opérationnel. Ces missions permettront aux entreprises de
ES
Pour mieux mener l’audit du processus de gestion des stocks, il convient de comprendre
certains concepts clefs.
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Nous allons ainsi présenter, dans cette première partie consacrée à la revue de littérature, trois
U
chapitres. Le premier chapitre portera sur le processus de gestion des stocks. Le deuxième
E
chapitre abordera la démarche d’audit du processus de gestion des stocks. Le dernier chapitre
sera consacré à la description de la démarche méthodologique que nous utiliserons dans le
cadre de l’audit du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA.
Nous allons dans ce chapitre, définir et donner l’utilité des stocks. Ensuite décrire les sous-
processus de gestion des stocks, tout en précisant par un schéma la position qu’occupe la
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gestion des stocks dans une entreprise. Après, nous identifierons les risques opérationnels
ES
propres à chaque sous-processus de gestion des stocks. Par conséquent, nous donnerons les
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dispositifs de maitrise des risques liés à ces sous-processus de gestion des stocks.
-B
Selon OBERT (2013 : 244), les stocks représentent dans de nombreuses entreprises
L
Les stocks (ou valeurs d’exploitation) sont constitués de marchandises, de matières premières,
TH
cours, de produits finis, de produits intermédiaires et résiduels, des stocks en cours de route,
en consignation ou en dépôt et des dépréciations de stocks (BARRY, 2009 : 110). Ces stocks
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Figure 1: Schéma de la position de la gestion des stocks dans une entreprise commerciale
Commande
Fonctions Expression des Gestion
Achats Relances Fournisseurs
techniques besoins des stocks Factures
commerciales
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Statistiques Paiement
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Consommation Magasinage Trésorerie
-B
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Comptabilité Comptabilité Comptabilité
LI
Facturation
Coûts de Matières Fournisseurs
O
revient
TH
Comptes
Achats
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Budget
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Engagements Bilan
La gestion des stocks est un ensemble de techniques et outils au service de l’organisation des
flux d’une entreprise. Selon JAVEL (2004 : 27) « la qualité principale d’une bonne gestion
des stocks est de pouvoir satisfaire la demande d’un client, qu’il soit interne ou externe, dès
l’expression de son besoin. Pour cela, il sera nécessaire d’approvisionner, au préalable,
suffisamment de produits pour éviter toute rupture de stock au moment de la demande ».
Par ailleurs, plusieurs auteurs ont proposé des différents sous-processus de gestion des stocks.
Le tableau ci-dessous, expose les sous-processus de gestion des stocks de quelques-uns des
auteurs.
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réapprovisionnement
Traitement des entrées en stock X X X X
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De manière à avoir une conception explicite et particulière du processus de gestion des stocks,
nous avons opté pour un découpage en sept sous-processus, de la façon suivante :
o l’expression du besoin ;
o la réception des marchandises ou articles ;
o la protection des stocks ;
o le traitement comptable des stocks ;
o l’inventaire physique des stocks ;
o la valorisation et la dépréciation des stocks ;
o la sortie d’article du magasin.
contraintes de production et des délais de rotation des articles (BARRY & al, 2009 :
ES
111-112).
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La réception est l’acte par lequel le destinataire des marchandises prend possession de ces
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Elle est faite par un réceptionnaire et se matérialise par l'augmentation du stock existant. La
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remise de la marchandise par le transporteur est effectuée contre signature par le client
TH
Pour les grandes entreprises, la réception de la marchandise est assurée par un service
réception, dépendant directement des achats. Ce service a pour missions de :
Au sein d'une entreprise, il ne suffit pas d'avoir un stock, mais c’est plutôt la manière de le
gérer qui importe le plus. BARRY (2009 : 113) précise que la protection des stocks regroupe
« toutes les procédures mises en place pour assurer la sauvegarde des articles en stocks ». La
protection des stocks est définie comme une technique de maintien d'un stock suffisant et
nécessaire à la maitrise des problèmes pour être à même de contrôler et réglementer les flux
d'entrées et les flux de sorties.
La gestion des stocks consiste aussi à mettre en œuvre des procédures pour répondre aux deux
questions fondamentales : quand et combien approvisionner ?
C
Les principaux objectifs de la gestion des stocks sont, entre autres, la réduction des coûts de
ES
Afin que l’entreprise soit à l’abri de tout risque de rupture de stock, il est nécessaire qu’elle
-B
Il est question ici d'identifier les niveaux de stocks permettant à l'entreprise de prendre des
TH
décisions de gestion. Aussi, afin d'éviter toute rupture de stock et surstockage, l'entreprise doit
EQ
porter son attention sur plusieurs niveaux de stocks (JAVEL, 2004 : 60-68) :
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o stock actif : il est égal à la quantité prévue pour répondre aux besoins pendant une
E
o stock de sécurité : il sert à pallier les augmentations de la demande par rapport aux
prévisions de consommation. Il s’ajoute au stock actif et permet à l'entreprise de se
prémunir contre une rupture de stock dans les cas :
- d'un retard de livraison ;
- d'une accélération de la consommation.
𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 𝑑𝑑 𝑠é𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐é (𝑆𝑆) = × 𝐷é𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑 𝑠é𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐é
360 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗
o stock maximum : il peut être défini comme le niveau de stock que l'entreprise ne
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commande :
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Pour CHEN (2006:168), il s'agit d'éviter les ruptures suite à une information « optimiste » sur
le niveau du stock par rapport à la situation réelle. Il s'agit également d'échapper à des stocks
pléthoriques dans le cas d'une information « pessimiste ».
Stock maximum
100
Seuil d’approvisionnement
40
10
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Temps
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délai de livraison ;
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o le stock de sécurité = le stock qui ne doit pas être utilisée sauf s’il survient un
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La réduction des coûts de gestion des stocks, en termes de gain de temps, nécessite la mise en
place de méthodes de suivi administratif des stocks, en classant les articles stockés selon les
quantités et les chiffres d'affaires concernés pour chaque article. Ainsi on dénombre les
méthodes de gestion suivantes : la méthode des 20/80, la méthode ABC et le zéro stock.
o La méthode des 20/80 ou loi de Pareto : cette méthode prône un suivi rigoureux
de 20% du nombre d’articles en stock représentant 80% de la valeur totale cumulée
du stock ; les 80% d'articles restants en nombre et dont la valeur est 20% pourront
connaître un suivi souple.
o La méthode ABC : la méthode ABC améliore la méthode 20/80 - 80/20 qui classe
les articles par groupe A, B et C en tenant compte des valeurs de consommation. Il
s'agit donc d'accorder une importance plus accrue aux articles ayant une
consommation élevée :
- groupe A : 10% du nombre des articles représentent 70% de la
consommation, ils font l'objet d'une gestion précise ;
- groupe B : 30% du nombre des articles représentent 20% de la
C
dès leur réception. Il est aussi appelé le « juste à temps » et permet, si elle est
L IO
Selon JAVEL (2004 : 28) « le stock est un mal nécessaire dans l’entreprise. S’il n’existe pas,
U
E
celle-ci peut être conduite à des difficultés de production et s’il est trop important, il entraîne
de lourdes contraintes financières ».
Nous pensons que c’est plus rationnel de réduire considérablement les stocks à un
niveau optimum par un meilleur ajustement des flux de livraison et de
consommation.
Selon GANDY (2011 : 9), « la comptabilité consiste à enregistrer tous les mouvements
(achats, ventes, règlements, augmentation et remboursements d'emprunts...) qui affectent au
moins deux comptes du bilan ou du compte de résultat (ou 1 compte du bilan et 1 compte du
compte de résultat) ».
Dans le souci d’obtenir des informations fiables sur la gestion des stocks, les chefs
d’entreprise s’orientent de plus en plus vers la gestion des stocks informatisée. Elle permet de
traiter tous les aspects concernant l’identification des articles en stock et les données qui le
caractérisent : prix, règle de valorisation, catégorie ABC, etc. (ZERMATI & MOCELLIN,
2005 : 148). La qualité de la gestion des stocks informatisée dépend fortement de la qualité
des opérations comptables. Il est également nécessaire de faire le décompte manuel des
quantités de marchandises stockées. Le but principal de ce décompte est de faire une
comparaison entre le stock théorique (celui fourni par le logiciel) et le stock physique, afin de
C
dormants .... Le contrôle des écarts, la régularisation et la validation des données sont faits par
des contrôleurs de gestion (internes et/ou externes à l'entreprise).
AG
Les comptes de stocks peuvent être tenus suivant le principe de l’inventaire permanent ou
-B
d’organisations pour le suivi des mouvements de stocks en cours de l’année, mais doivent
L
La sortie des articles en stock est effectuée soit pour satisfaire une demande des
U
consommateurs (les clients) ou par une demande de consommation des services internes à
E
l’entreprise, soit pour une mise au rebut. Lors de la sortie des articles pour consommation, le
chargé de la gestion du magasin procède à la sortie de la quantité demandée et au remplissage
des documents fondamentaux que sont : le bon de sortie ou le bon de livraison ou encore le
bordereau de livraison, la fiche de stock, etc. Elle se matérialise par la diminution du stock
existant.
BARRY (2009 : 113) définit l’inventaire physique des stocks comme « une fonction
particulièrement importante. Elle comprend toutes les opérations de recensement physique des
stocks de l’entreprise, en vue de conforter ou, en cas d’écart, de rectifier les soldes comptables
des stocks ». Ainsi, le rapprochement entre l’inventaire physique et l’inventaire théorique peut
se conclure soit à un écart négatif appelé mali d’inventaire, soit à un écart positif appelé boni
d’inventaire.
Selon ERSA (2010 : 7), « l’inventaire des stocks est obligatoire à la clôture de l’exercice ».
Dans le cadre de cet inventaire les éléments à prendre en considération sont :
Par contre, ceux à ne pas prendre en compte dans les stocks sont :
C
ES
C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de procéder par étapes à l’inventaire physique :
L IO
o la préparation de l’inventaire :
- la nomination d’un responsable de l’inventaire et des intervenants ;
TH
o le déroulement de l’inventaire :
- le travail préparatoire ;
U
E
Quel que soit le type d’inventaire adopté, les prises d’inventaires nécessitent un respect
minutieux de ces étapes.
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 18
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
La valorisation des stocks d'une entreprise consiste à déterminer le montant des stocks lors de
leurs entrées au bilan ainsi que lors de leurs sorties.
Le choix de la méthode de valorisation des stocks doit prendre en compte les réalités
économiques de l’entreprise, mais aussi les exigences de l’enregistrement comptable et de la
législation fiscale en vigueur dans chaque pays.
C
o coût d’achat, dans le cas des matières premières, des matières consommables, des
AG
Les coûts utilisés pour l’évaluation des stocks proviennent de la comptabilité analytique ou à
L IO
défaut de calculs statistiques. Lorsque les produits en stocks sont identifiables (par des
numéros de série ou sur la base de leur date d’acquisition ou de fabrication), l’évaluation des
TH
stocks à la sortie du magasin doit être effectuée au coût réel. Dans le cas contraire, ils sont
EQ
Au plan comptable et fiscal, les méthodes généralement admises sont celles du CMP, du coût
E
Selon le principe de permanence des méthodes, les entreprises doivent conserver d'un
exercice sur l'autre la même méthode de valorisation des stocks. Dans le cas contraire, elles
doivent indiquer explicitement le changement de méthode et dégager son incidence sur le
résultat de l’exercice au cours duquel il est intervenu (BARRY, 2009 : 138-140).
SAMBE & DIALLO (2008 : 228) souligne, « il y a lieu de constater une dépréciation de la
valeur des stocks, lorsque leur valeur économique réelle, au jour de l’inventaire, est inférieure
à leur valeur comptable (stocks détériorés, défraîchis, démodés, devenus inutilisables ou
invendables) ». La dépréciation des stocks doit être constatée, conformément au principe de
1.3. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks et les dispositifs
de maîtrise
Selon DARSA (2013 : 36), le mot risque vient de l’italien « risco ». Il s’agit « d’un danger,
d’un inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé », et précise qu’un risque
« constitue un préjudice, un sinistre éventuel que les compagnies d’assurances garantissent
moyennant le paiement d’une prime ».
Le risque est inhérent à tout type d’entreprise. Créer une entreprise, c’est déjà prendre un
C
risque. Toutefois, il convient à toute entreprise de prendre des mesures idoines de sorte à
ES
réduire autant que faire se peut la survenance des risques auxquelles elles sont confrontées.
AG
Ainsi, cette mesure passe inéluctablement par la mise en place, au sein d’une entreprise, d’un
système de contrôle interne afin de mener une politique de gestion efficace des risques pour
-B
JIMENEZ & al (2008 : 19) donne une définition au risque opérationnel : « le risque de perte
E
Ainsi, nous pouvons dire à travers cette définition que les risques opérationnels sont liés aux
opérations courantes d’une entreprise et survienne suite à des défaillances d’efficacité
opérationnelle ou de prestation du service. Ils sont principalement dus à des processus et
systèmes internes inadéquats ou à des réponses inefficaces aux défis extérieurs.
o la rupture de stocks ;
o les commandes excédentaires aggravant le coût de stockage et perturbant la situation
de trésorerie à court terme ;
o l’accroissement du BFR ;
o les commandes de biens non conformes aux besoins des services. (BARRY, 2009 :
159).
Les risques pouvant affectés la réception des livraisons, sans un suivi correct, sont entre
AG
outres :
o la réception fictive ;
L
o les écarts entre les quantités reçues et les quantités commandées (COOPERS & al,
IO
1998 :193-197,294) ;
TH
o la perte de maîtrise sur les quantités entrées en stock (BARRY, 2009 : 159) ;
EQ
La gestion des stocks, qui est une technique de maintien d'un stock suffisant, est confrontée à
plusieurs risques dans sa fonction de stockage, de rangement et de suivi des mouvements de
stocks. Ces risques peuvent être :
o le détournement de stocks ;
o le déficit d’entrepôts de stockages ;
o la protection inappropriée des stocks (vol, intempéries, feu, etc.) ;
o l’absence de police d’assurance des stocks ;
o la rupture et le surstockage de stocks ;
o le caractère obsolète ou périssable de certains produits mis en stock.
livraison, est aussi confronté à des risques pouvant mettre en péril le patrimoine de
l’entreprise. Ces risques sont de divers ordres :
-B
1.3.2. Les dispositifs de maîtrise des risques liés au processus de gestion des
stocks
C
Toute entreprise, quels que soient son secteur d’activité, son historique, son métier, sa taille,
ES
est par nature exposée à une multitude de risques qu’il convient d’identifier, de comprendre et
de maîtriser (DARSA, 2013 : 24). Il est nécessaire pour chaque risque identifié et évalué de
AG
recenser le dispositif de maîtrise existant, c'est-à-dire l’ensemble des mesures qui doivent
permettre à l’entreprise d’éviter de faire face à un tel incident. Comme exemples de dispositifs
-B
de maitrise des risques, nous pouvons avoir : les contrôles à priori, les contrôles à postériori,
IB
L’entreprise doit définir de manière proactive et mettre en œuvre effectivement les stratégies
appropriées de couverture de ses risques, compte tenu de l’incertitude de son environnement.
U
Le coût associé des stratégies de couverture des risques doit être cohérent et adapté aux
E
Tableau 2 : Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs du contrôle interne et les dispositifs de maîtrise des
risques
Les sous-processus de gestion des Les objectifs du contrôle interne Les risques liés aux sous-processus de Les dispositifs de maîtrise des risques
stocks gestion des stocks
l’expression du besoin - S’assurer que les procédures en place - Commandes excédentaires aggravant le - Mener un contrôle sur la nécessité des
permettent une définition précise coût de stockage ; besoins exprimés ;
C
préalable des besoins ;
- Rupture de stock ; - Vérifier que les besoins exprimés sont
ES
- S’assurer des délais optimums de autorisés par les supérieurs hiérarchiques ;
- Accroissement du BFR (besoin en fond
livraison des articles, pour éviter les
de roulement). - Suivre les commandes chez les
ruptures de stock ou le surstockage
fournisseurs pour une livraison à temps.
AG
(BARRY, 2009 : 114).
- Vérification non effectuée en temps
la réception des livraisons - S’assurer que les mouvements d’entrée - Approbation du BR par le demandeur,
voulu des stocks reçus (COOPERS &
-B
de stock correspondent à une réalité et à magasinier, et le livreur ou le chauffeur ;
LYBRAND, 1998 : 196) ;
une justification ;
- Mettre en place une procédure de
- Collusion entre le fournisseur et le
- S’assurer de la conformité en quantité et
IB
rapprochement du BL fournisseur et du
demandeur pouvant entraîner une
en qualité des marchandises reçues en BR des marchandises en stock ;
réception fictive ;
LI
référence à la commande effectuée ;
- Procéder au contrôle de la quantité et de
- Non-conformité entre la quantité et la
- S’assurer que les mouvements d’entrée la qualité des produits livrés avant
O
qualité des produits commandés et celles
sont enregistrés dans l’exercice auquel ils d’établir un BR.
des produits réceptionnés ;
TH
sont rattachés ;
- Validation de la réception des
- S’assurer du retour des stocks non
marchandises avariées.
EQ
conformes, aux fournisseurs.
La protection des stocks - S’assurer de la protection adéquate - Protection physique inadéquate des - Limiter l’accès aux locaux de stockage
U
physique des stocks reçus ; stocks reçus (COOPERS & LYBRAND, par l’attribution d’une autorisation ;
1998 :195)
E
- S’assurer du suivi et de l’efficacité de la - Souscrire à une assurance tout risque,
gestion des stocks ; - Détournement de stocks ; concernant les locaux et des articles
stockés ;
- Etre sûr de la bonne sécurité des articles - Non fiabilité des informations relatives
dans les magasins de stockage ; au niveau des stocks ;
Source: BARRY (2009: 114), COOPERS & LYBRAND (1998: 195-196).
Tableau 2 : Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs du contrôle interne et les dispositifs de maîtrise des
risques (suite)
- S’assurer que le stock permettra de - Caractère obsolète ou périssable de - Procéder à la numérotation chronologique
satisfaire les demandes des clients certains produits mis en stock ; des bons d’entrée et de sortie ;
(internes /externes) ;
- rupture et surstockage de stocks ; - Effectuer une mise à jour des procédures de
- S’assurer que l’estimation des niveaux sécurités des stocks et procéder à une
C
de stock de l’entreprise respecte le - Présence d’invendus de produits ou de communication de celles-ci aux personnes
ES
niveau maximal des stocks et de sécurité matériaux non utiles. habilitées ;
enfin d’éviter la rupture et le
- Mettre en place un système informatique de
surstockage.
AG
suivi de niveau des stocks. Il pourra alerter le
gestionnaire de stocks au cas où le stock serait
à son niveau minimal enfin d'effectuer une
-B
nouvelle commande ;
- Sécuriser les magasins de stockage en les
IB
fermant à clef ;
LI
- Mettre en place des locaux spécifiques dans
le cas de stockage des articles à l’usage
O
interne de l’entreprise.
TH
EQ
Le traitement comptable des stocks - S’assurer de l’enregistrement et du - Non comptabilisation des stocks - Mettre en place une procédure
suivi des retours de marchandises ou des (AHOUANGANSI, 2010 : 634) ; d’enregistrement comptable des entrées et des
U
articles ; sorties de stocks ;
- Déphasage entre les stocks physiques
E
et les stocks comptables ; - Confier l’enregistrement des transactions à
une personne n’ayant pas d’accès physique
- Comptabilisation des mouvements de
aux stocks (COOPERS & LYBRAND, 1998
stocks sur le mauvais exercice
:195) ;
(AHOUANGANSI, 2010 : 634) ;
Tableau 2 : Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs du contrôle interne et les dispositifs de maîtrise des
risques (suite)
- S’assurer que les fiches de stock sont - Non constatation des marchandises
- Procéder à une mise à jour régulière
régulièrement mises à jour, au fur et à dépréciées durant l’exercice ;
des fiches de stock, en même temps que
mesure que des mouvements
- Valeur erronée des stocks les mouvements interviennent au niveau
interviennent au niveau des stocks ; comptabilisés qui a une incidence sur la des stocks ;
C
- S’assurer que l’entreprise garantisse un valorisation des stocks
(AHOUANGANSI, 2010 : 634). - Procéder à la transmission rapide des
ES
enregistrement chronologique des documents d’entrée et de sortie de stock
entrées et des sorties de stocks par les aux services tels que : comptabilité
services comptables et/ou le service matières, informatique, responsables du
AG
chargé du suivi des stocks. suivi comptable des stocks.
-B
les sorties d’articles du magasin - S’assurer que tous les mouvements de - Sorties anarchiques de stock ou de - Procéder à la constatation des sorties
sortie de stock sont enregistrés quantités disproportionnées par rapport de stock par des bons de sortie pré
IB
correctement et à des périodes aux besoins réels des services numérotés, approuvés par des
concernées ; demandeurs ; responsables désignés à l’avance par la
LI
Direction Générale ;
- S’assurer que les sorties de stocks se - Consommations excédentaires,
O
font conformément aux règles établies ; superflues non décelées (BARRY, 2009: - Sortir des articles uniquement sur la
160-161) ; base d’une demande établie en bonne et
TH
- S’assurer que tous les mouvements de
due forme ;
sortie de stock correspondent à une - Perte des bons de sortie ;
réalité et à une justification. - Définir des procédures ou des
EQ
- Collusion entre le magasinier et les
modalités de sortie des articles en
services demandeurs des articles en
stock et facturer;
stock.
U
- Procéder à un rapprochement des
sorties stocks et des facturations.
E
les inventaires physiques des stocks - S’assurer que les procédures mises en - Non exhaustivité des prises - Mener une procédure d’inventaire
place donnent un traitement correct et d’inventaires ou des doubles emplois ; physique exhaustive (SCHICK, 2004:
rapide des résultats de l’inventaire 123) ;
physique des stocks ;
Source: AHOUANGANSI (2010: 634), BARRY (2009: 160-161), SCHICK (2004: 123).
Tableau 2 : Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs du contrôle interne et les dispositifs de maîtrise des
risques (fin)
- S’assurer du recensement fiable et - Non fiabilité de l’inventaire, puisque - Faire valider la procédure d’inventaire
exhaustif des quantités en magasin ou assuré par les responsables de stocks par les commissaires aux comptes
détenues par les unités de production eux- mêmes ; (SCHICK, 2004: 123) ;
lors des inventaires physique des
- Inexactitude du niveau comptable des - Procéder à l’inventaire durant les
stocks ;
C
stocks et du résultat présenté (BARRY, périodes creuses de l’activité ;
ES
- S’assurer du traitement des écarts 2009 : 161-162) ;
- Planifier le déroulement de l’inventaire
constatés entre stock physique et stock en corrélation avec l’activité.
- Certification avec réserve des comptes
théorique ;
AG
par le commissaire aux comptes.
- S’assurer que la procédure d’inventaire
physique permet de déceler les produits
-B
obsolètes ou dégradés.
IB
la valorisation et la dépréciation des - S’assurer que les stocks sont évalués - Valorisation erronée des stocks en - Effectuer la valorisation des stocks
LI
stocks selon les principes comptables de comptabilité ; conformément aux méthodes comptables
l’entreprise ; généralement admises et sur des bases
O
- Surévaluation des stocks et du BFR ;
comparables d’un exercice à l’autre ;
- S’assurer que la valorisation est
TH
- Inexactitude du montant comptable des
représentative de la réalité ; - Mise en place des règles formalisées de
stocks et du montant du résultat présenté
valorisation des stocks (facture d’achats
- S’assurer que les procédures de par l’entreprise (BARRY, 2009 : 163) ;
+ éventuellement les frais de transport)
EQ
l’entreprise permettent une
- Non constatation de la dépréciation des
comptabilisation correcte et à la bonne - En cas de changement dans la méthode
marchandises durant l’exercice ;
date des dépréciations des stocks. de valorisation, évaluer clairement les
U
- Non constitution de provisions ; incidences de ce changement sur le
résultat ;
E
- Calcul erroné de provisions.
- Déterminer sur des bases fiables la
dépréciation des stocks.
Source: BARRY (2009: 161-163), SCHICK (2004: 123).
Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’abord de faire une identification des sous-processus de la gestion
des stocks et des risques opérationnels qui y sont rattachés. A la suite de cela, nous avons
procédés à la description du dispositif de maîtrise de ces risques.
La gestion des stocks occupant une place importante dans l’entreprise, il est nécessaire de
faire une analyse des sous-processus de gestion des stocks, pour avoir une connaissance des
risques opérationnels qui menacent la gestion des stocks. Dans le but de réduire ces risques,
nous avons, à l’aide d’une étude théorique, énuméré quelques dispositifs de maîtrise de ces
risques.
Néanmoins, une bonne gestion de ces risques nécessite la mise en place d’un audit qui est une
C
procédure de contrôle d’un produit, d’un système ou d’une organisation en référence à des
ES
normes. Selon PIGE (2009 : 108), « l’audit a pour objet de veiller à ce que les procédures de
contrôle interne soient définies, qu’elles soient pertinentes en répondant au risque de la tâche
AG
ou de l’activité, qu’elles soient appliquées, et que les anomalies relevées fassent l’objet d’une
-B
remontée de l’information et donnent lieu à des actions correctives ». Cette mise en place
constituera le déterminant du chapitre 2, dénommé « audit du processus de gestion des
IB
stocks ».
L IO
TH
EQ
U
E
La gestion des stocks peut être considérée comme une discipline de gestion, appartenant à la
famille des techniques d’organisation logistique (gestion des flux des entreprises) et dont
l’enjeu principal consiste à disposer de ressources suffisantes (pour ne pas être une entrave
aux différents processus de production ou de vente), tout en cherchant à les limiter, pour des
questions de performance économique (MOCELIN, 2011 : 3).
Dans le but de réduire la survenance répétitive des risques liés au processus des stocks, les
dirigeants d’entreprises doivent mettre en place des moyens ou des outils efficaces qui
permettront de renforcer le contrôle interne dans le processus de gestion des stocks, en cas de
déficience de ce système.
C
ES
L’audit s’avère être l’un des moyens les plus appropriés pour s’assurer que les dispositifs de
AG
contrôle interne mis en place est bien définis, pratiqués, efficients et efficaces. Dans l’optique
d’une meilleure application et d’une efficacité régulière des dispositifs du contrôle interne, le
-B
Ainsi, l’audit interne sera une fonction indépendante chargée d’évaluer périodiquement le
L
Dans ce chapitre, nous donnerons la démarche de l’audit du processus de gestion des stocks,
tout en précisant les outils et les techniques à adopter.
EQ
U
La mission d’audit permettra de recueillir des informations objectives pour déterminer dans
quelle mesure les éléments du système cible satisfont aux exigences des référentiels du
domaine considéré. Elle s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les
organismes et secteurs d’activités qu’elle examine.
Selon les normes de l’Institute of Internal Auditors (IIA) 2200 et les Modalités Pratiques
d’Applications (MPA) 2200-1 et 2200-2, les auditeurs internes doivent concevoir et
documenter un plan pour chaque mission. Ce plan de mission précise les objectifs, le champ
d’intervention, la date et la durée de la mission ainsi que les ressources allouées.
L’objectif de cette étape est de préciser les objectifs, le périmètre et les livrables de la mission
ES
et conformément aux attentes des clients de la mission (PIGE, 2009 : 131-132). Cet objectif
AG
En effet, selon les normes 2210, 2210-1 « objectifs de la mission » et 2210. A1-1 « évaluation
-B
des risques dans la planification de la mission », le mode opératoire de cette étape est de :
IB
processus, etc…) ;
TH
Selon BERNARD & al (2013 : 31-32), l’objectif de cette étape est de comprendre le domaine
audité, ses enjeux et les processus mis en œuvre et leurs objectifs. Elle est régie par la norme
IB
Selon SELMER (2013 : 137), l’objectif de cette étape est de faire l’inventaire des évènements
qui pourraient empêcher l’atteinte des objectifs du domaine audité, mesurer leur probabilité de
survenance et leur impact. Elle est régie par la norme 2200-1 « planification de la mission » et
la MPA 2210.A1-1 « évaluation des risques dans la planification de la mission ». A terme,
cette étape découlera sur la cartographie des risques du domaine audité.
tolérance aux risques va permettre d’identifier les objectifs clés du domaine audité.
IB
L’objectif est d’identifier les contrôles clés existants et d’évaluer la conception du dispositif
TH
étape et visent à terme l’élaboration d’un référentiel d’audit (HAMZAOUI, 2008 : 190).
U
L’objectif de cette étape est de valider avec les audités la référence à partir de laquelle le
dispositif de contrôle interne va être évalué au cours de la mission d’audit. La MPA 2210.A1-
1 « évaluation des risques dans la planification de la mission » permet d’effectuer la
validation au niveau hiérarchique approprié (SCHICK, 2007 :78).
Cette étape permet de définir le périmètre des travaux à réaliser sur le terrain. Selon la norme
IO
2200 « planification », cette étape fait ressortir les objectifs d’audit en vue de l’élaboration du
TH
o exprimer les objectifs d’audit : expression des objectifs d’audit pour chacun des
contrôles retenus (s’assurer de l’efficacité et de l’efficience du contrôle) ;
o rapprocher les objectifs de l’ordre de mission des objectifs d’audit : trois (3) cas
sont envisageables.
- 1er cas : les objectifs d’audit couvrent exactement les objectifs de l’ordre de
mission ;
- 2eme cas : les objectifs d’audit sont plus larges que les objectifs de l’ordre de
mission du fait des travaux des auditeurs, ce qui peut conduire à la rédaction
d’un avenant à l’ordre de mission ;
- 3eme cas : les objectifs d’audit ne couvrent pas les objectifs de l’ordre de
mission. Exclusion justifiée par les travaux déjà réalisés par les auditeurs,
cette exclusion et ses raisons seront mentionnées dans le rapport d’audit.
Selon MADERS & al (2014 : 268), l’objectif de cette étape est de définir les procédures
d’audit qui permettront d’atteindre les objectifs d’audit. La norme 2240, 2240-1 et 2240.A1-1
« programme de travail de la mission » et la MPA 2240.A1-1 « approbation des programmes
de travail » permettront l’élaboration du programme de travail.
définir les procédures d’audit, c’est déterminer l’étendue des tests et le calendrier
des tests de sorte qu’on obtienne une preuve suffisante, pertinente et fiable au
IB
L’objectif de cette étape au regard des normes 2030, 2030-1 « gestion des ressources » et
2230 « ressources affectées à la mission » est d’évaluer les ressources nécessaires à la mise en
U
œuvre du programme de travail, identifier les ressources disponibles et les affecter à la mise
E
Le mode opératoire consiste à : estimer les ressources nécessaires, identifier les ressources
disponibles, affecter les ressources.
Selon IFACI (2013 : 31), cette étape est régie par la norme 2240.A1-1 « approbation des
programmes de travail », consiste à valider formellement l’organisation de la mission.
o les ressources affectées aux travaux d’audit disposent des compétences requises ;
o le calendrier prévisionnel est pertinent et réaliste (par rapport aux contraintes du
département audit interne et du domaine audité).
Selon la MPA 2300-1, les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et
documenter les informations nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission.
mission ». A terme, cette étape permettra de réaliser le calendrier des premiers entretiens, la
liste des contacts et le compte rendu de la réunion de lancement (SCHIK & al, 2010 : 84).
-B
expert, etc…)
IO
Selon BERTIN (2007 : 43), l’objectif de cette étape est d’obtenir des preuves sur la capacité
des dispositifs de contrôle à maitriser les risques ou non. Elle est régie par la norme 2300
« accomplissement de la mission » et les MPA 2310-1 « identification des informations »,
2320-1 « analyse et évaluation» et 2330-1 « documentations des informations ». A terme,
cette étape permettra la réalisation des fiches de tests.
o réaliser les tests d’audit : la réalisation des tests d’audit vise à mettre en œuvre les
tests définis dans le programme de travail ;
o documenter les tests d’audit : la documentation des tests d’audit en assure la
traçabilité (un renvoi vers la fiche d’observation sera indiqué sur chaque fiche de
test) ;
o évaluer les résultats des tests d’audit (les résultats documentés des tests d’audit
constitueront des preuves d’audit) ;
o élaborer des conclusions : un point fort est identifié lorsque que les résultats des
tests montre qu’un contrôle est bien conçu, fonctionne correctement, permet de
maitriser les risques sous-jacents à un niveau acceptable et permet au processus
d’atteindre ses objectifs. Tout élément contraire est qualifié de dysfonctionnement.
C
ES
Cette étape est régie par de la norme 2300 « accomplissement de la mission ». Elle a pour
objectif de valider avec les audités le résultat des tests d’audit (PIGE, 2009 : 133).
-B
A l’occasion de la validation des résultats des tests d’audit, les auditeurs doivent :
IB
L
o vérifier avec les audités que les informations sur lesquelles ils se sont appuyés pour
IO
conclure sur le caractère satisfaisant ou non d’un dispositif de contrôle sont fiables,
TH
pertinentes et suffisantes ;
o expliquer aux audités la nature des tests.
EQ
U
Cette étape s’appuie sur la MPA 2410-1 « contenu de la communication ». Son objectif est
d’identifier les raisons pour lesquelles les contrôles ne sont pas mis en œuvre de façon
satisfaisante et d’élaborer des mesures correctives. La finalité de cette étape est d’obtenir des
observations d’audit validées par les audités (RENARD, 2013 : 257).
Le mode opératoire consiste à :
o documenter les observations d’audit : une observation d’audit est constituée des
éléments (faits, référentiel, cause, conséquence, conclusion, recommandation).
Cette phase est régie par les normes et les modalités pratiques 2400 et est composée des sous-
étapes à savoir : la conduite de la réunion de clôture, la finalisation du plan d’action, la
rédaction du rapport d’audit, la validation du rapport d’audit.
L’objectif de cette étape est de faire valider par les responsables du domaine audité la
C
communication ». Cette étape permettra de finaliser le plan d’action (IFACI, 2013 : 40).
o présenter les points forts : la présentation des points forts permettra à l’organisation
L
o faire valider les observations d’audit : il peut être demandé aux auditeurs de
TH
produire les preuves collectées ou soutenir telle ou telle observation. Discussion sur
EQ
L’objectif cette étape est de documenter les modalités de mise en œuvre opérationnelles des
mesures correctives définit par la norme 2400 « communication des résultats » et la MPA
2410-1 « contenu de la communication ». La finalité est de rédiger le rapport d’audit
(IGALENS & JORTAS, 2010 : 141).
Selon MADERS & al (2014 : 282), Conformément à la norme 2400 « communication des
résultats » et aux MPA 2410-1 « contenu de la communication » et 2410-2 « qualité de la
communication », l’objectif de cette étape est de documenter les résultats définitifs et officiels
de la mission d’audit pour diffusion aux clients de la mission.
Le niveau de détail des différents types de communication des résultats d’une mission d’audit
dépendra du niveau hiérarchique des destinataires. Le rapport d’audit détaillé, à l’intention
des audités, doit au minimum contenir les informations suivantes : l’objet de la mission, le
champ de la mission (activité auditée, période,…), les résultats (observations, conclusions,
recommandations et plan d’action).
C
suivantes :
AG
Cette synthèse peut être intégrée au rapport d’audit ou faire l’objet d’une note distincte.
L IO
Responsable de l’Audit Interne (RAI) doit s’assurer que le rapport est exact, objectif, clair,
E
concis et constructif.
Si des erreurs sont identifiées dans le rapport d’audit après sa validation par le RAI et sa
diffusion, il devrait émettre un rapport corrigé à l’intention de l’ensemble des destinataires
initiaux. (IFACI, 2013 : 47).
Les outils et techniques d’audit qui permettront de mener à bien l’audit du processus de
gestion des stocks seront énumérés à chaque étape de chaque phase de la mission d’audit.
Les outils et techniques de la phase de planification sont présentés à chaque étape de cette
phase.
2.2.1.1.1. Entretien
C
L’objectif de l’entretien est d’obtenir des interlocuteurs, une description du processus étudiée
ES
sous l’angle de ses risques et de son dispositif de contrôle interne (VALIN & al, 2006 : 177).
AG
Dans le cadre de notre étude, l’entretien nous permettra d’examiner et de noter les dispositifs
organisationnels du service gestion des stocks, plus précisément il s’agira de nous entretenir
-B
2.2.1.1.2. Observation
L IO
du processus. L’auditeur qui observe attentivement soulève souvent des problèmes qui ne sont
pas connus, ou qui ne peuvent être déduits de l’analyse de l’information écrite (SCHIK & al,
EQ
2010 : 179). L’objectif est d’obtenir une preuve directe de comment fonctionne le processus
U
2.2.1.1.3. Brainstorming
Selon MADERS & al (2014 : 218), le brainstorming est « une démarche favorisant la
production d'idées par un groupe de personnes. Il permet à l'auditeur interne et au contrôleur
permanent de générer des idées originales pouvant déboucher sur des « innovations de
rupture» ».
Il s’applique aux différentes étapes de la démarche de résolution de tous les problèmes liés au
processus de gestion des stocks.
Les outils et techniques d’analyse des processus et leurs objectifs sont : l’approche processus
et la grille d’analyse des tâches.
CATTAN (2013 : 11) précise que « l’approche processus désigne l'application d'un système
de processus au sein d'un organisme, ainsi que l'identification, les interactions et le
management
de ces processus. L'un des avantages de l'approche processus est la maîtrise permanente. Elle
permet des relations entre les processus au sein du système de processus, ainsi
que leurs combinaisons et interactions »
hiérarchique et justifie les analyses des postes. Elle est la photographie à l’instant T de la
répartition du travail dans une organisation La grille de séparation des tâches permet de
-B
déceler les manquements à la séparation des tâches afin d’y apporter des corrections. Elle
permet également de faire l’analyse des charges de travail des agents (RENARD, 2013 : 333).
IB
L
Selon WALTER & NOIROT (2010 : 63), la hiérarchisation des risques se fait à trois niveaux,
ce qui permet d’établir et de conserver un lien avec les trois niveaux de pilotage de
l’entreprise. On distingue :
Selon IFACI (2013 : 54) le diagramme des flux permet de « représenter graphiquement le
déroulement d’un processus :
relatifs à chaque activité du processus et les contrôles clés qui devraient permettre de les
ES
maîtriser ».
AG
de contrôle interne, le tableau des forces et faiblesses apparentes et le digramme cause/ effet.
L IO
Selon RENARD (2013 : 235), le questionnaire de contrôle interne est un document élaboré
EQ
avec le découpage en tâches élémentaires qui permet à « l'auditeur de réaliser sur chacun des
points soumis à son jugement critique, une observation qui soit la plus complète possible.
U
Pour ce faire le questionnaire devra se composer de toutes les bonnes questions à se poser
E
pour réaliser une observation complète. Ce questionnaire va donc être le guide de l'auditeur
dans la démarche qui sera la sienne pour réaliser son programme : c'est véritablement un fil
conducteur, d'où son importance comme outil méthodologique ».
constitue l’état des lieux des forces et faiblesses réelles ou potentielles (DORIOL & al, 2012 :
232).
Selon IFACI (2013 : 64), Le diagramme cause/effet (ou diagramme d’Ishikawa) est une
représentation graphique simple qui pour un effet cherche à identifier l’ensemble des causes
pouvant en être l’origine. La représentation graphique de cette arborescence donne un autre
nom à ce diagramme : le diagramme en arêtes de poisson.
C
ES
La construction du diagramme cause/effet vise à lister de manière exhaustive les causes avec
toutes les personnes concernées par le sujet au cours de séances de brainstorming.
AG
internes en collaboration avec les opérationnels lors de l’analyse des causes des
dysfonctionnements constatés au cours d’une mission d’audit interne, sachant que les actions
IB
référentiel d’audit
EQ
d’orientation.
E
Le rapport d’orientation :
« Le rapport d’orientation est un document à destination des audités dans lequel l'auditeur
synthétise les conclusions qu'il a pu taire sur les zones de risques, les difficultés envisagées,
rappelle les objectifs généraux et spécifiques, propose les services et les divisions qui seront
audités, définit la nature et l'étendue des travaux à réaliser », selon BERTIN (2007 : 42).
L’outil primordial qui nous permet d’élaborer le programme de travail est le référentiel
d’audit.
Le référentiel d’audit :
Selon LOUISOT (2014 : 201), le référentiel d’audit permet de recenser les objectifs de chacun
des processus/sous-processus de l’entité auditée et pour chacun d’eux les risques auxquels ils
sont exposés, ainsi que les contrôles qui permettent de réduire ces risques. Les contrôles
identifiés, constitueront la référence à partir de laquelle sera réalisée l’évaluation du système
de contrôle interne de l’entité auditée.
Programme de travail :
AG
Le programme de travail encore appelé « programme d’audit » est un document dans lequel se
figurent l'ensemble des activités à auditer, la chronologie, les personnes à rencontrer. Il
-B
permet de décrire, pour chaque objectif d’audit et donc pour chaque risque détenu, la nature
IB
des tests à mettre en œuvre pour obtenir une preuve suffisante, pertinente et fiable au regard
L
de l’efficacité des dispositifs de contrôle interne. Il décrit également l’étendue des tests, les
IO
2001 : 24).
EQ
Les outils et techniques utilisés pour la phase d’accomplissement sont énumérés à chaque
E
Selon IFACI (2013 : 74), les procédures d’audit analytique ont comme principaux « objectifs :
o d’aider les auditeurs internes à identifier les éléments qui peuvent entrainer des
procédures d’audit complémentaires ;
o les procédures analytiques sont utiles pour identifier : des différences inattendues,
l’absence de différences attendues, des erreurs potentielles, des irrégularités ou des
C
récurrents ».
AG
Selon SCHICH & al (2010 : 195), la piste d’audit est « un ensemble de procédures
U
Les outils et techniques d’analyse des causes et élaboration des recommandations sont : le test
de cheminement et la circularisation.
2.2.2.2.6. Circularisation
Pour la phase de communication, les outils et techniques utilisés sont l’entretien, la rédaction
-B
Conclusion
L IO
Ce chapitre qui a été consacré à l’audit du processus de gestion des stocks, nous a permis à
TH
des stocks, ainsi que les outils et les techniques correspondants à chaque étape de cette
démarche.
U
E
Cependant, la bonne application de cette démarche d’audit du processus de gestion des stocks
dépend du respect scrupuleux d’une méthodologie d’investigation précise et détaillée que
nous allons aborder dans le chapitre 3.
Les deux chapitres précédents, nous ont permis de faire une connaissance théorique des
éléments fondamentaux du processus de gestion des stocks, des risques opérationnels, des
dispositifs de maîtrise qui y sont liés et de la démarche relative à l’audit du processus de
gestion des stocks.
Dans le présent chapitre, nous allons énoncer l’approche méthodologique de notre étude,
portant sur l’audit du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA. Il
sera consacré à la description du modèle d’analyse et des techniques de collecte de données.
étudiée, les objectifs recherchés et les bonnes pratiques en matière d’audit du processus de
AG
gestion des stocks. Ce modèle d’analyse nous servira de fil conducteur au cours de notre
étude.
-B
PLANNIFICATION
- Analyse
documentaire
C
- Piste d’audit
- QCI
AG
- observation physique
- Procédures
analytiques
-B
- Programme de travail
IB
L
ACCOMPLISSEMENT documentaire
- Observation
TH
physique
- Procédures
EQ
- Sondage
E
- Tests d’audits
Validation des preuves - FAR
- Diagramme de
d’audit
circulation
Source : nous-même
Un outil est un instrument qui permet d’atteindre un but ou d’exécuter un travail. Selon
RENARD (2013 : 308), les outils d’auditeur peuvent se traduire en deux démarches
possibles : les outils d’interrogation (le sondage statistique ou l’échantillonnage, les
interviews et les questions écrites, les outils informatiques, les vérifications, ainsi que les
rapprochements divers) ; les outils de description (l’observation physique, la narration,
l’organigramme fonctionnel, la grille d’analyse des tâches, le diagramme de circulation et la
piste d’audit).
Ces outils précités ne sont pas employés de façon systématique. Nous allons choisir avec
discernement les outils les mieux appropriés pour atteindre les objectifs définis.
C
Les outils de collecte des données que nous utiliserons dans le cadre de notre étude sont
AG
3.2.1.1. L’entretien
L
Selon IFACI (2013 : 50), l’entretien a pour objectif de « collecter des informations afin de
IO
prendre connaissance des activités du domaine audité et éventuellement constituer les preuves
TH
Dans le cadre de notre étude, l’entretien nous permettra d’examiner et de noter les dispositifs
organisationnels de l’activité gestion des stocks, plus précisément il s’agira de nous entretenir
U
avec le chef gestion des stocks. Face à cela, les questions seront précises et concises pour
E
éviter les pertes de temps et s’entendre sur les réponses que donneront l’interlocuteur sur la
description du processus étudié sous l’angle de ses risques et de son dispositif de contrôle
interne. Le questionnaire qui nous permettra de s’entretenir avec le chef de l’activité gestion
des stocks, est représenté en annexe 2.
Le diagramme de circulation ou flow chart permet de faire ressortir les éléments suivants : la
séparation des responsabilités pour les diverses opérations ainsi que la localisation des points
d'action, de décision et de contrôle (VALIN & al, 2006: 180).
Grâce au diagramme de circulation, nous pourrons identifier les éventuels risques de non
séparation des tâches et les faiblesses dans les circuits de diffusion. Le diagramme de
circulation du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA est présenté
en annexe 1,
travaux restitués par l’activité gestion des stocks, afin de parvenir à la finalité qui est d’obtenir
ES
analyserons les documents (manuel de procédures actualisé 2014, rapports d’inventaires des
stocks, procédures d’inventaire des stocks, procédures de réception et de sortie des stocks) qui
-B
nous permettrons d’avoir une image des opérations effectuées au sein de l’activité gestion des
stocks, de même que les risques auxquelles l’organisation est confrontée en cas de mauvais
IB
traitement des informations. KEREBEL (2009 : 19), précise que « un audit documentaire est
L IO
Cette analyse documentaire nous permettra par la suite d’appliquer le test de conformité et de
permanence sur les éléments constitutifs du processus de gestion des stocks du magasin
EQ
central de l’ASECNA.
U
E
LOUISOT (2014 : 35), énonce qu’il est indispensable de sélectionner les risques pour lesquels
il sera nécessaire d’évaluer la conception de contrôle.
Le tableau d’identification des risques présente une évaluation sommaire des risques rattachés
à une tâche donnée. Le processus de gestion des stocks sera segmenté en objets auditables
dans le dessein d’identifier l’objectif de contrôle interne, les risques encourus, les dispositifs
de maîtrise et l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques.
Les outils d’analyse des données nous permettront de procéder à l’analyse du processus de
gestion des stocks et de donner notre point de vue sur les dispositifs de contrôle interne mis en
C
ES
place. Ceux-ci nous permettront, de déterminer le niveau de conformité ainsi que les points
forts et les points faibles du système de gestion des stocks.
AG
Ainsi, nous aurons à utiliser le questionnaire de contrôle interne, la grille de séparation des
tâches, l’échantillonnage et les tests d’audit.
-B
IB
Cet outil de questions-types, nous permettra de relever les forces et faiblesses des dispositifs
IO
de contrôle interne à travers les réponses données par nos interlocuteurs, « OUI » lorsqu’il
TH
s’agit de force apparente, et « NON » pour les faiblesses constatées (MADERS & al, 2014
EQ
:199). Selon IFACI (2013 : 66), l’objectif du questionnaire de contrôle interne est de
structurer le questionnement de l'auditeur interne pour évaluer les dispositifs de contrôle au
U
Pour notre étude, nous allons administrer notre QCI au chef de l’activité Gestion des Stocks et
aux opérateurs, afin de détecter les points forts apparents et les points faibles du contrôle
interne du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA. Les questions y
afférentes seront fermées et porteront sur les tâches et les procédures en vigueur à l’activité
gestion des stocks. Le QCI est joint en annexe 5.
Selon SCHICK (2010 : 188), « la grille de séparation des tâches permet de comprendre par
rapport à la chronologie des opérations réalisées dans un processus ou une fonction, la
répartition des responsabilités entre les différents acteurs à un instant donné. L’auditeur établit
cette grille (ou l’exploite si elle existe par ailleurs) afin de s’assurer du respect d’un principe
de base du contrôle interne ».
Grâce à la grille de séparation des tâches, nous pourrons identifier les éventuels risques de
non séparation des tâches afin d’y remédier.
Elle est établie sous forme de tableau comportant les tâches ou fonctions d’une part, et les
acteurs du processus d’autre part. Le résultat est joint en annexe 3.
3.2.2.3. Le sondage
Selon RENARD (2013 : 311), « le sondage statistique est une méthode qui permet à partir
d’un échantillon prélevé de façon aléatoire dans une population de référence, d’extrapoler à la
population, des observations faites sur l’échantillon ». Le sondage nous permettra d’obtenir
C
une assurance raisonnable que les procédures de contrôle interne fonctionnent correctement.
ES
AG
Les tests d’audit consistent à apprécier le dispositif de contrôle interne existant. Ces tests
-B
Le test d’audit permet de nous assurer de l’application du dispositif décrit lors de l’entretien et
L
de sa conformité à la réalité (VALIN & al, 2006 : 172). Lorsque le test de confirmation est
IO
concluant, nous venons au test de permanence, qui permettra de s’assurer que les points forts
TH
théoriques (forces) ont fonctionné permanemment tel que décrit lors des entretiens et dans le
manuel de procédures.
EQ
Pour notre étude, nous relèverons sur des bouts de papier, cent (100) nomenclatures de
U
matériels en stock au magasin. Nous procèderons ensuite à un tirage au sort de vingt-cinq (25)
E
nomenclatures qui feront l’objet de vérification, pour s’assurer que les opérations s’effectuent
conformément à la procédure, et également qu’elles le sont de façon permanente.
Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’élaborer la démarche que nous respecterons dans la partie
pratique et de définir les outils à utiliser en vue d’auditer le processus de gestion des stocks.
Le modèle d’analyse élaboré et la pertinence des méthodes de collecte des informations vont
contribuer à la réussite de notre étude. Nous espérons atteindre nos objectifs avec cette
approche méthodologique et avec la collaboration du personnel de l’ASECNA.
des stocks. Car l’audit est un outil qui permet d’apprécier la bonne maîtrise des activités de
l'entreprise (dispositifs de contrôle interne) et de recommander les actions pour l'améliorer.
AG
Ainsi, pour bien cerner notre étude dans son aspect théorique, nous avons cherché à
-B
comprendre le processus de gestion des stocks, les étapes de la démarche d’une mission
d’audit du processus de gestion des stocks. Mais également nous avons défini une approche
IB
Dans les chapitres qui suivent, nous procéderons à l’audit du processus de gestion des stocks
TH
PARTIE 2 : DESCRIPTION ET
AG
AUDIT DU PROCESSUS DE
-B
MAGASIN CENTRAL DE
IO
L’ASECNA
TH
EQ
U
E
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Cette deuxième partie est consacrée à l’audit du processus de gestion des stocks qui occupent
une place importante dans la continuité d’exploitation de l'ASECNA. Dans le but de mener à
bien cette étude, nous avons effectué un stage pratique au sein du magasin central de
l’ASECNA SIEGE (Dakar-Sénégal).
Pour atteindre notre objectif qui consiste à procéder à un audit dont le modèle d'analyse a été
présenté au chapitre 3, nous allons à travers le chapitre 4, faire une brève présentation de
l'ASECNA quant à son historique, ses missions, son organisation et ses attributions. Ensuite
nous nous intéresserons à la description du processus de gestion des stocks du magasin central
qui sera développée dans le chapitre 5. Enfin le chapitre 6 sera essentiellement consacré à
C
l’audit du processus de gestion des stocks dudit magasin et sera suivi de recommandations
ES
destinées à l'amélioration des dispositifs de contrôle interne mis en place par l’ASECNA.
AG
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
L’ASECNA est un établissement parapublic regroupant dix-huit pays (16 pays africains,
Madagascar et la France). Ce chapitre, nous permettra d’avoir une connaissance de
l’ASECNA, à travers son historique, ses missions, ses activités, ses structures statutaires, son
organisation et ses attributions.
4.1. L’historique
Le 12 Décembre 1959 à Saint-Louis (Sénégal), les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats
autonomes issus des Fédérations de l’AOF, de l’AEF et du Madagascar, signent une
convention qui va donner naissance à l’ASECNA. Aujourd’hui, elle compte dix-huit (18)
C
L’ASECNA est un établissement public à caractère multinational qui avait son siège à Paris
AG
en France au moment de sa création. Mais au fil des années, cet outil de coopération
interafricaine et Malgache s’est développé, ce qui a permis le transfert du siège de Paris à
-B
Dakar avec pour conséquence l’africanisation du poste de Direction Général et des postes de
IB
Directeurs.
L IO
Le statut juridique de l’ASECNA est défini à l’article 1 de la convention de Dakar qui fait
d’elle un établissement public international doté d’une personnalité morale et jouissant de
TH
l’autonomie financière. L’Agence a reçu des Etats membres, une délégation de service public
EQ
consistant à assurer en leur nom et pour leur compte, la sécurité et la régularité des vols des
aéronefs au sein de leur espace aérien respectif.
U
E
Selon le Manuel de procédure actualisé (2014), l'ASECNA a en charge la gestion d'un espace
aérien de 16 100 000 km2 couvert par six régions d'information en vol (FIR : Flight
Information Région) que sont : Antananarivo, Brazzaville, Dakar océanique, Dakar Terrestre,
Niamey et Ndjamena. Ces prestations couvrent aussi bien la circulation en route que
l'approche et l'atterrissage.
L'ASECNA est actuellement régie par la convention de Dakar du 25 octobre 1974. Elle
exerce à titre principal les activités communautaires qui la lient aux pays membres, prévues à
l'article 2 de ladite convention. Elle gère aussi les activités dites nationales au profit des Etats
membres individuellement (Articles 10 et 12) ainsi que des Etats et organismes tiers (Articles
11 et 12).
Il est à noter que la convention de Dakar reste ouverte à l'adhésion de tout Etat intéressé, après
l'obtention de l'accord unanime des Etats signataires.
Selon les articles 10 et 12 de la convention de Dakar, l'Agence peut se voir confier au titre des
-B
Activités Aéronautiques Nationales (AAN) par chacun des Etats signataires, la gestion ou
IB
A ce effet, l’ASECNA assure depuis janvier 2009 la gestion des aéroports (dite « Activités
Nationales ») de neuf Etats membres (Bénin, Burkina-Faso, Centrafrique, Gabon, Guinée
EQ
Equatoriale, Mali, Niger, Tchad, Guinée Bissau) sur la base de contrats particuliers.
U
En plus des activités qui lient l'Agence aux Etats membres, elle est habilitée, au titre de
l'article 11 de la convention de Dakar, à passer des contrats avec des Etats non membres qui
seraient désireux d'utiliser ses services.
Ainsi, grâce à son avion laboratoire ATR 42, l'Agence réalise la calibration en vol des aides à
la navigation aérienne pour de nombreux Etats africains non membres notamment en Afrique
de l'Est, au Maroc, aux Seychelles, à l'Ile Maurice, à la Réunion, ainsi que dans les zones
Caraïbes. En outre, elle mène des activités de formations professionnelles.
1
Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Comores, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée
Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.
Pour faire face à ses missions, l'ASECNA est organisée en structures statutaires, et en services
externes au siège. L’organigramme simplifié de l’agence est joint en annexe 6.
-B
IB
moins une fois par an en session ordinaire. La présidence est tournante à un rythme
E
annuel.
o le Conseil d’administration (CA) : il prend les mesures nécessaires au
fonctionnement de l'ASECNA, au moyen de délibérations relatives aux budgets
annuels de fonctionnement et d'investissement. Il se réunit au moins deux fois par
an.
o la Direction Générale : elle est composée de trois (3) Directions et assure la
gestion de l'Agence en exécution des décisions prises par les deux instances
précitées. Elle recrute tout le personnel de l’Agence à l’exception de l’Agence
comptable et du Contrôleur Financier.
à l’Agent Comptable.
ES
d’administration
a) Les Représentations
EQ
Dans chaque Etat membre, à l’exception de la France, les missions de l’Agence sont assurées
par un Représentant nommé par le Directeur Général en accord avec le Ministre de tutelle
U
E
concerné. Ce Représentant est responsable des activités de l’Agence dans son Etat
d’affectation.
b) Les Délégations
L'Agence dispose de deux délégations, l'une à Paris et l'autre à Montréal auprès de l'OACI,
qui sont :
Le Directeur Général, conformément à la loi, est nommé par les statuts. Il assure seul les actes
IB
l'Agence ;
o assurer la fonction transit pour tous matériaux, fournitures et équipements ;
EQ
o approvisionnement ;
o achats ;
o transit ;
o gestion des stocks.
L’activité centralise l’ensemble des besoins opérationnels des centres sous forme de Demande
Interne (DI). Le traitement de ces DI commence donc par l’activité approvisionnement et
traverse tout le processus d’approvisionnement soit par les achats ou par le magasin puis enfin
le transit pour l’expédition.
C
Compte tenu de l’étendue et de la diversité des équipements de l’Agence, ils sont regroupés
ES
o véhicule (SLI).
IO
TH
achats.
AG
Cette activité, regroupant quatre collaborateurs, est une des quatre activités qui constitue la
Fonction Approvisionnement et Achat dont les principales tâches sont réparties en six
IB
cellules:
L IO
o exonération ;
TH
o exports ;
EQ
o les sorties des fournitures pour les besoins des structures de toute la Direction
ES
Générale, ainsi que les expéditions vers les centres opérationnels (représentations et
écoles), et la DEXP (réparables) ;
AG
o le contrôle notamment des mouvements de stocks par les bons d’entrée ou de sortie
et assuré également le suivi des mises à jour de la base du logiciel PGI ;
-B
Conclusion
EQ
Nous avons, à travers ce chapitre, fait une présentation générale de l'ASECNA portée sur son
historique, ses missions, son organisation, et ses attributions. Le service en charge des
U
E
Dans le chapitre à venir, nous aborderons la description du processus de gestion des stocks du
magasin central de l’ASECNA.
L’activité gestion des stocks du magasin central de l'ASECNA est animée par douze
personnes. Les tâches de réception, de stockage, d’expédition, de traitement comptable, de
mise à la consommation, de prise d'inventaire et la réforme du matériel constituent les
principales fonctions de l’activité gestion des stocks.
L'approche que nous avons utilisée pour mieux comprendre les procédures d'exécution de ces
activités, a été les divers entretiens que nous avons eus avec les collaborateurs en charge de
l'animation de l’activité Gestion des Stocks. A cela s'ajoute l'exploitation des documents
auxquels nous avons accédé.
C
ES
Le magasin central de Dakar est un grand bâtiment, composé de quatorze locaux (14) assignés
au bon classement des stocks. Ces derniers, ont pour contenu :
-B
Chaque local est subdivisé en travées identifiées numériquement ; des alvéoles numérotées
alphabétiquement (A, B, C) composent les travées ; les alvéoles sont décomposées en étagères
munies de numéros (01, 02, 03, 04); les étagères sont divisées en bacs munis de
numérotations (01, 02, 03,04).
Les stocks existants au niveau du magasin sont de trois sortes : le stock de matériaux et
fournitures ; le stock des consommables NA (Navigation Aérienne) et MTO (Météorologie) et
les stocks de pièces des véhicules utilitaires. Ils sont gérés par le magasinier et les pointeurs
qui sont sous l’autorité hiérarchique du chargé de la gestion des stocks. Cette gestion des
stocks est effectuée à partir du logiciel « oracle business ». Lors de chaque arrêté de comptes
une valorisation des stocks est effectuée et la politique de dépréciation des stocks est fixée par
la Direction d’Exploitation Technique (DEXD) et l’Agence Comptable.
C
ES
La description du processus a pour but de décrire la gestion des stocks et leurs valorisations à
travers : le suivi des mouvements de stocks ; les inventaires ; la valorisation et la dépréciation
AG
des stocks.
-B
o la comptabilisation du matériel ;
o la sortie des matériels en magasin ;
EQ
o l’inventaire physique ;
o la réforme du matériel.
U
E
Les intervenants de la procédure d’arrivage des matériels en magasin sont entre autres : le
Responsable Approvisionnement & Achat ; le Chargé de la Gestion des Stocks, et le
personnel de la Gestion des stocks.
a) Le réceptionnaire
BL du fournisseur et le BC :
- si le matériel est non conforme une fiche d’amélioration est ouverte et suivie
jusqu’à son dénouement ;
- si le matériel ne présente aucune anomalie un avis d’arrivée sera élaboré et
transmis par messagerie au responsable de structure et aux activités
approvisionnement pour information de l’arrivage ;
o vérifie ensuite la disponibilité des informations du bon de commande correspondant
à l’arrivage dans le PGI (Progiciel de Gestion Intégrée), en cas d’arrivage
d’équipement acquis sur opération le dossier est réclamé à la DGDI (Département
Ingénierie et Prospective) ;
b) Le magasinier
Elle se traduit par un classement et un suivi du niveau des stocks dans le magasin. Le
AG
classement du matériel dans le magasin est une opération qui incombe au seul magasinier. Au
-B
son lieu de stockage dans le local. Ce dernier procède au gisement du matériel dans le bac
L
désigné par le réceptionnaire. Ces bacs sont visiblement identifiés dans le local par des
IO
étiquettes. Par exemple, le gisement d'un article au local E est identifié par cette codification :
TH
02=numéro du bac).
Le magasinier suit le niveau théorique des stocks à partir du progiciel de gestion des stocks
U
dormant et obsolète.
Les matériels admis temporairement dans le magasin, tels que les équipements, les réparables
ne sont pas enregistrés dans le progiciel PGI; le magasinier suit ces matériels à travers un
registre où sont mentionnées les informations suivantes :
o la désignation du matériel ;
o la quantité du matériel ;
o la date de dépôt du matériel au magasin ;
o l'identité de la structure bénéficiaire.
Elle est faite à l’aide du progiciel PGI, et concerne les entrées et les sorties des articles. Le
réceptionnaire comptabilise les mouvements d’entrées de matériel au vu des BL.
Elle correspond à des mouvements de sorties de matériels qui se traduit par des demandes
ES
o une fois la demande adressée au magasin, l’agent de comptoir édite le journal des
BL qu’il transmet au magasinier pour prélèvement du matériel au magasinier pour
prélèvement du matériel puis à l’agent expédition ;
o l’agent expédition vérifie la conformité du matériel avec les informations reportées
sur la DL. Si le contrôle est concluant, il marque son nom, la date, le poids, volume
et sa signature sur la DL puis la transmet au gestionnaire de stocks pour visa, sinon
il rend compte au magasinier pour qu’il corrige l’anomalie constatée ;
o le BL visé est transmis à l’agent emballage qui procède à l’emballage et au pesage
du matériel avant de retourner le BL à l’agent de comptoir, qui saisit dans le PGI le
poids du colis et édite la facture définitive, puis au CA GST (chargé gestion stock)
qui signe la facture définitive après vérifications ;
o la facture vérifiée est visée et envoyée au service expédition qui enregistre la
facture et la date de transmission au Transit sur carnet à souche puis effectue la
saisie de sortie dans PGI après déchargé des expéditions ;
o une copie de la facture est envoyée au destinataire par courrier.
La fiche de dépannage révèle une spécificité interne de l’organisation logistique, tel que : le
demandeur dont le matériel est en panne, exprime le besoin d’un nouveau matériel, afin de
continuer son activité. Après la résolution du besoin exprimé, le matériel en panne est réparé
C
c) La Demande de transfert
AG
o le matériel prélevé par le magasinier est remis à l’agent des expéditions qui vérifie
EQ
Dans cette procédure, les intervenants sont : le Chargé des stocks, le Gestionnaire des stocks,
les Cadres GST et les magasiniers. Deux types d’inventaires sont pratiqués à l’Agence à
savoir: l’inventaire tournant et l’inventaire annuel.
L’inventaire tournant concerne les articles bien spécifiques, il est initié à la demande d’un
besoin ponctuel émis par soit le gestionnaire des stocks, soit par de la hiérarchie. Il se déroule
de manière discontinue sur la période d'avril à décembre conformément à un planning établi
par le chef de l’activité de gestion des stocks. Cette opération qui est un dispositif du contrôle
interne a pour but de rassurer l'Agence quant à la bonne gestion de ses stocks. Chaque
séquence d'inventaire couvre une période donnée et porte sur un groupe ou lot d'articles à
C
inventorier. A la fin de l'inventaire tournant, chaque article est censé avoir été inventorié au
ES
Quant à l'inventaire annuel, il est effectué en fin d’année et concerne l’ensemble des articles
en stock au magasin central et dans les représentations. Il couvre la période de décembre à
-B
l’inventaire.
TH
a) La préparation de l'inventaire
EQ
Elle consiste à désigner les personnes devant intervenir dans les opérations d'inventaire et à
U
b) Le déroulement de l'inventaire
Le travail d’inventaire se déroulant dans la structure gestion des stocks est organisé autour de
quatre phases successives :
concernée par l’inventaire les articles réceptionnés durant l’inventaire afin d’éviter
AG
tout risque de double emploi. En ce qui concerne les livraisons, de les limiter au
strict minimum sinon prélever sur les stocks déjà comptés, mais également l’arrêt
-B
double comptage. En cas de différence, un troisième comptage est effectué par une
EQ
centralise les fiches de comptage aux fins d’effectuer des contrôles pour s’assurer
de la bonne exécution de l’inventaire ;
o l’élaboration du rapport d’inventaire, qui doit être soumise à l’appréciation du chef
de l’activité Gestion des Stocks.
Elle concerne le matériel obsolète et le matériel détérioré par le transport ou le matériel dont
la date de péremption est arrivée à expiration. Les stocks obsolètes et détériorés peuvent être
C
Le chef de l’activité Gestion des Stocks transmet une liste de matériels déclarés obsolètes ou
périmés au service Maintenance qui, après examen d’obsolescence et de la péremption,
-B
accuse réception en indiquant les articles pouvant être réformés. Après cela, le Directeur de
l’Exploitation Technique convoque une réunion composée de représentants de la DAF, du
IB
service de la Maintenance, de l'Agence comptable et de l’activité Gestion des Stocks aux fins
L IO
et établit ainsi la facture du matériel au CMP. Ces articles sont soit détruits, jetés en haute
mer, soit vendus aux enchères publiques. Cette dernière option nécessite la présence de
représentant de l’activité Gestion des Stocks, de la Douane et d'un Commissaire-Priseur qui
veille à la régularité de la vente. Les produits de la vente sont répartis entre la Douane, le
Commissaire-Priseur et l'ASECNA.
Tableau 4 : Résumé des opérations des sous-processus de gestion des stocks du magasin
central de l’ASECNA
Les sous-processus de gestion des stocks Les opérations des sous-processus de gestion des stocks
L’arrivage des matériels en magasin - Procéder au contrôle quantitatif et qualitatif des matériels mentionnés
dans le BC ;
- Procéder à la mise en place du matériel dans la zone arrivage en
attendant l’ouverture des colis ;
- Procéder à l’ouverture des colis, suivi des contrôles qualitatifs et
quantitatifs des matériels en vérifiant pour chaque référence la
conformité entre le BL du fournisseur et le BC ;
- vérifier ensuite la disponibilité des informations du bon de commande
correspondant à l’arrivage dans le PGI ;
- Procéder à l’attribution de la nomenclature des articles et transmettre
C
La gestion de stock des matériels en - Procéder au gisement du matériel dans le bac désigné par le
magasin réceptionnaire ;
IB
le PGI ;
- Comptabiliser les mouvements de sortie de matériel au vu des pièces
EQ
Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons fait la description du processus de gestion des stocks du
magasin central de l'ASECNA. Pour mieux cerner la gestion des stocks, nous avons décrit ses
sous-processus.
Dans le chapitre à suivre, nous procéderons à l’audit du processus de gestion des stocks du
magasin central de l’ASECNA.
C
ES
AG
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
Nous allons, dans ce chapitre, étudier les différentes étapes de l’audit du processus de gestion
des stocks du magasin central de L’ASECNA. A cet effet, la première étape consistera à la
réalisation du plan de mission et du référentiel d’audit du processus de gestion des stocks. La
seconde étape permettra de réaliser le rapport d’orientation de la mission qui reprendra les
conclusions retenues du tableau des forces et faiblesses apparentes. La troisième étape sera
consacrée à l’élaboration du programme de vérifications de la mission qui nous permettra de
guide dans la réalisation de la mission. Et en dernière étape nous passerons à la rédaction du
rapport d’audit, tout en établissant préalablement, les Feuilles d’Analyse des Risques (FAR).
C
Cette phase est constituée essentiellement des étapes suivantes : le plan de mission, le
AG
périmètre de la mission.
EQ
spécificités. Cette précision des objectifs a pour but de déceler les risques principaux
E
auxquelles est soumis le processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA.
Dans cette optique, nous nous sommes entretenus avec les différents responsables de services
intervenant dans le processus de gestion des stocks que sont le responsable
approvisionnement et achat, le chef de l’activité approvisionnement, le chef de l’activité
achat, le chef de l’activité gestion des stocks et les opérateurs de l’activité gestion des stocks
(réceptionnaires, les magasiniers chargés de la protection des stocks, des entrées et sorties des
stocks). Ensuite, nous avons effectué une analyse documentaire qui a porté sur : le manuel de
procédures actualisé 2014, le rapport d’inventaire des stocks 2013, les procédures d’inventaire
des stocks, les procédures de réception et de sortie des stocks. Par contre, nous n’avons pas pu
avoir accès aux rapports des auditeurs internes de l’ASECNA sur l’activité gestion des stocks
pour des mesures de confidentialité et nous n’avons pas pu aussi avoir accès au rapport
d’activités 2013 car n’étant pas disponible. Cette collecte des données nous a permis de
réaliser le descriptif des procédures existantes liées au processus de gestion des stocks.
GBEDENOU documentaire
ES
Source : nous-même
TH
l’ensemble des fonctions du processus en les découpant en tâches élémentaires que sont :
E
o l’expression du besoin ;
o l’arrivage des matériels ;
o la gestion des stocks ;
o la comptabilisation des stocks ;
o la sortie des matériels en magasin ;
o la valorisation et la dépréciation des stocks ;
o l’inventaire des stocks.
A ces tâches, nous définirons les objectifs de contrôle interne et les risques opérationnels
associés à ces objectifs. Après cette étape, nous évaluerons les dispositifs de maîtrise de ces
risques et nous nous assurerons de leur existence. Cette étape nous permettra de réaliser le
rapport d’orientation après élaboration du tableau des forces et faiblesses apparentes en
accentuant nos contrôles sur les zones d’inexistence de dispositifs de contrôle interne.
Les risques liés à l’expression du besoin sont recensés dans le tableau 6 ci-dessous :
Tableau 6 : Identification des risques liés à l’expression du besoin
Etapes/ Tâches Objectifs de contrôle Risques Dispositifs de contrôle interne
interne encourus
commande commandes sont suivies non conforme commande par les personnes
habilitées
S’assurer que les R5.Retard de Mentionner la date limite de
IB
Source : nous-même
TH
Les risques liés à l’arrivage des matériels sont recensés dans le tableau 7 ci-dessous :
U
Les risques liés à la gestion des stocks sont répertoriés dans le tableau 8 ci-dessous :
magasins
R11.Non Afficher des étiquettes visibles
ES
matériels dans le
magasin
S’assurer que les stocks sont R12.Vol et Contrôler régulièrement de la
correctement protégés disparition de pratique des règles de sécurité
-B
prévention (interdiction de
IO
permanente des stocks de gestion des n’y a pas un écart entre l’état
stocks PGI non théorique des stocks généré par
opérationnel le logiciel de gestion des stocks
EQ
Source : nous-même
E
Les risques liés à la comptabilisation du matériel sont recensés dans le tableau 9 ci-dessous :
Source : nous-même
Les risques liés à la sortie des stocks sont recensés dans le tableau 10 ci-dessous :
Tableau 10: Identification des risques liés à la sortie des matériels en magasin
Source : nous-même
stocks
IB
La valorisation des stocks se fait à l’entrée et à la sortie des stocks. Elle est pratiquée
L
également en fin d’année afin de donner une valeur précise aux stocks inventoriés. Afin
IO
dépréciation du matériel abîmé ou périmé en stock. Les risques qui en découlent sont
EQ
Tableau 11: Identification des risques liés à la valorisation et la dépréciation des stocks
E
Les risques liés à l’inventaire des stocks sont répertoriés dans le tableau 12 ci-dessous :
stocks significatif
Etre sûr que l’organisation R27.Perte Bonne organisation des
des inventaires physiques financière inventaires physiques de fin
AG
stocks, nous allons évaluer le dispositif de contrôle interne afin de déterminer dans quelle
TH
mesure l’audit peut s’appuyer sur ces procédures et aménager son programme de travail. Pour
EQ
réaliser cette évaluation, nous avons mis en place un outil de description tel que le tableau des
forces et faiblesses apparentes (nous avons utilisés PF pour indiquer les points forts et Pf pour
U
commande commandes sont non conforme commande par les approuvés par les
suivies personnes habilitées personnes
habilitées
S’assurer que les R5.Retard de Mentionner la date Pf Inexistante de la
commandes sont livraison limite de livraison sur date limite de
reçues aux dates les BC livraison sur les
prévues. BC
d’entrée ou bon
de réception)
AG
de l’ASECNA réception
S’assurer de la R9.Détérioration Mettre en place des PF Bonne condition
IB
la chaleur…
Gestion des S’assurer que les R10.Mauvais Mettre en place une Pf Non contrôle
EQ
état des matériels magasin des des stocks au magasin du bon état des
stockés matériels en matériels stockés
IB
mauvais états
R20.Détérioration Mettre en place des PF Existence de la
L
matériels
Etapes/Tâches Objectifs de Risques Dispositifs de Opinion
EQ
continuité
d’exploitation
ES
et préalable des besoins, ainsi que demande d’achat à chaque épuisement d’un
de la définition du stock minimal matériel jusqu’à son niveau minimal
EQ
S’assurer que les commandes sont S’assurer de la mention de date limite de Retard de livraison
reçues aux dates prévues livraison sur les BC
S’assurer de la matérialisation des S’assurer de l’émission du bon de réception Non établissement
matériels reçus à chaque livraison des documents à la
réception des
stocks (Bon
d’entrée ou bon de
réception
S’assurer que les matériels reçus S’assurer du respect des termes de Réception non
correspondent à des commandes commande au moment de la réception conforme aux
de L’ASECNA attentes (BC
S’assurer du rangement correct S’assurer de l’existence d’une procédure de Mauvais rangement
des stocks classement des stocks des stocks dans les
magasins
S’assurer de la protection correcte S’assurer du contrôle régulier du respect Vol et disparition
des stocks des règles de sécurité des stocks par les de stocks
magasiniers
S’assurer de la disponibilité S’assurer qu’il n’y a pas un écart entre Le logiciel de
permanente des stocks l’état théorique des stocks généré par le gestion des stocks
logiciel de gestion des stocks et le stock PGI non
réel disponible au magasin opérationnel
S’assurer du contrôle d’accès au S’assurer de l’autorisation préalable à Manque de rigueur
magasin l’accès au magasin
S’assurer du bon état des S’assurer de l’existence d’un contrôle sur la Sortie du magasin
matériels stockés qualité des stocks au magasin. des matériels en
mauvais états
S’assurer du bon déroulement de S’assurer de l’existence d’une procédure Non traitement des
l’inventaire périodique des stocks adéquate d’inventaire des stocks écarts significatifs
d’inventaire des
stocks
Source : nous-même
C
ES
AG
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
C
S’assurer de la S’assurer de l’existence des Sélection d’un échantillon Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
ES
définition précise et bordereaux de demande d’achat à significatif des BC des Du 04/ 11/ 2014 - Consultation du manuel
préalable des besoins, chaque épuisement d’un matériel matériels stockés y compris Au 06/ 11/ 2014 de procédure écrit actualisé
ainsi que de la définition jusqu’à son niveau minimal la liasse (BL, facture). Bureaux : Activité 2014;
AG
du stock minimal qui Vérification de l’existence Approvisionnement - Questionnaire de prise de
permettra de déclencher préalable d’une demande connaissance ;
la commande d’achat pour chaque BC. - Tests d’audit.
-B
Extrapolation des résultats à
l’ensemble des BC.
IB
S’assurer du stock S’assurer de l’existence d’un Vérification de la définition Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
disponible avant la stock maximal à ne pas dépasser du stock maximal dans le Du 07/ 11/ 2014 - Entretiens ;
LI
passation de commande manuel de procédures. Au 10/ 11/ 2014 - QCI ;
O
Bureaux : Activité Gestion des - Consultation du manuel
Stocks de procédure écrit actualisé
TH
2014.
S’assurer que les S’assurer que les dates limites deSélection d’un échantillon Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
EQ
commandes sont reçues livraison sont mentionnées sur significatif des BC des Du 11/ 11/ 2014 - Entretiens ;
aux dates prévues les BC matériels achetés y compris Au 13/ 11/ 2014 - analyse documentaire;
la liasse (BL, la facture) Bureaux : Activité Achat - Tests d’audit.
U
Vérification de l’existence
E
et du respect des dates
limites de livraison.
Extrapolation des résultats à
l’ensemble des BC
S’assurer de la S’assurer de l’émission du bon de Sélection d’un échantillon Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
matérialisation des réception à chaque livraison significatif de la liasse (DA, Du 17/11/ 2014 - Analyse documentaire ;
matériels reçus BC, BL, factures) Au 19/ 11/ 2014 - Entretien ;
C
correspondent à des réception réception Au 24/ 11/ 2014 - Procédures d’audit
ES
commandes de Bureaux : Activité Gestion des analytique.
L’ASECNA Extrapolation des résultats à Stocks
l’ensemble des BL
AG
S’assurer du rangement S’assurer de l’existence d’une Vérification de l’existence Auditeur : Mlle GBEDENOU - QCI ;
correct des stocks procédure de classement des du code d’identification et de Du 25/ 11/ 2014 - Observations physiques ;
stocks l’emplacement des matériels Au 27/ 11/ 2014 - Analyse documentaire,
-B
stockés Bureaux : Activité Gestion des - Tests d’audit
Stocks
IB
Extrapolation des résultats à
l’ensemble des matériels
LI
stockés
Auditeur : Mlle GBEDENOU
O
S’assurer de la S’assurer du contrôle régulier et Vérification de l’existence - Observations physiques ;
protection correcte des du respect des règles de sécurité d’un moyen de protection ou Du 28/ 11/ 2014 - Entretiens ;
TH
stocks des stocks par les magasiniers d’une police d’assurance Au 01/ 12/ 2014 - QCI ;
Bureaux : Activité Gestion des - Analyse documentaire.
EQ
Vérification de la mise en Stocks
pratique des règles de
sécurité
U
S’assurer de la S’assurer qu’il n’y a pas un écart Vérification du bon Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
E
disponibilité entre l’état théorique des stocks fonctionnement du logiciel Du 02/ 12/ 2014 - Entretiens ;
permanente des stocks généré par le logiciel de gestion de gestion des stocks PGI Au 04/ 12/ 2014 - QCI ;
des stocks et le stock réel Bureaux : Activité Gestion des - Procédures d’audit
disponible au magasin stocks analytique.
S’assurer du contrôle S’assurer de l’autorisation Vérification de l’existence Auditeur : Mlle GBEDENOU - Observations physiques ;
d’accès au magasin préalable à l’accès au magasin des procédures Du 05/ 12/ 2014 - Entretiens ;
C
stockés.
ES
S’assurer du bon S’assurer dans la procédure Vérification de la procédure Auditeur : Mlle GBEDENOU - Analyse documentaire ;
déroulement de d’inventaire, d’une disposition d’inventaire des matériels Du 15/ 12/ 2014 - QCI ;
l’inventaire périodique engageant la responsabilité de stockés dans le manuel de Au 18/ 12/ 2014 - Entretiens ;
AG
des stocks toute personne ayant accès au procédure Bureaux : Activité Gestion des - Procédures d’audit
magasin, dans le cas d’écart Stocks analytique.
significatif
-B
Source : nous-même
IB
LI
O
TH
EQ
U
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG
E Page 87
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Cette phase est constituée essentiellement des étapes suivantes : la conduite de la réunion de
lancement de la phase d’accomplissement, la réalisation des tests d’audit, l’analyse des causes
et l’élaboration des recommandations.
programme de travail, tout en précisant les outils à adopter pour la réalisation de la mission.
AG
Nous avons, à la fin de la réunion pris en compte les préoccupations des audités.
Pour la mise en œuvre des tests d’audit, nous allons réaliser un échantillonnage et
IB
Après avoir élaboré le programme de travail, nous allons passer à la réalisation des tests à
EQ
partir de critère d’échantillonnage défini dans le programme de travail. Les tests sont faits sur
un échantillon de vingt-cinq (25) articles de la période allant du 1er Mai 2014 au 31 Août
U
E
2014. Nous avons procédé à un tirage au sort des dossiers d’achat des fournitures de bureau
(les consommables) et les pièces de rechanges MTO, qui ont fait l’objet de vérifications. Nos
vérifications ont portés sur ces différents dossiers.
Nous avons utilisé la lettre S pour indiquer que le test est satisfaisant et NS lorsque le test est
non satisfaisant
Le tableau ci-dessous, récapitule le résultat du test d’existence sur les stocks de fournitures de
bureau (les consommables) et les pièces de rechange MTO.
C
ES
AG
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
C
S NS 130346 NS 05/05/2014 14 T 0009 Entonnoir de bouchon PR GIP NS NS S NS S
S NS 130346 NS 05/05/2014 14 T 0009 Manomètre PR GIP NS NS S NS S
ES
S NS 130346 NS 05/05/2014 14 T 0009 Seau jaugeur NS NS S NS S
S NS 130264 NS 22/07/2014 14 T 0068 Anémomètre Totalisateur NS NS S NS S
AG
S NS 130264 NS 22/07/2014 14 T 0068 Tube à eau PR Psychromètre fixe NS NS S NS S
S NS 130264 NS 22/07/2014 14 T 0068 Thermomètre ordinaire tropical NS NS S NS S
S NS 130264 NS 22/07/2014 14 T 0068 Support thermo maxi mini sous abri NS NS S NS S
-B
S NS 130264 NS 22/07/2014 14 T 0068 Thermomètre à maxima Tropical NS NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Cartouche Couleur HP 901 XL PR NS NS NS S NS S S S
HP J4580
IB
S 14/08/2014 2014/0744 Cartouche Encre Cyan HP 940 XL NS NS NS S NS S S S
PR HP 8500
LI
S 14/08/2014 2014/0744 Cartouche Encre Magenta HP 940 NS NS NS S NS S S S
O
XL PR HP 8500
S 14/08/2014 2014/0744 Cartouche Encre Noire HP 950 XL NS NS NS S NS S S S
TH
PR HP 8600
S 14/08/2014 2014/0744 Cartouche Encre Noire LC 1100 PR NS NS NS S NS S S S
Brother MFC 6490 CW
EQ
S 14/08/2014 2014/0744 Toner Canon IR C1021 IMU 18724 NS NS NS S NS S S S
Noir
U
S 14/08/2014 2014/0744 Tête d’impression HP 940 C 4900A NS NS NS S NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Tête d’impression HP 940 C 4901A NS NS NS S NS S S S
E
S 14/08/2014 2014/0744 Toner Ricoh Cyan MPC 3000 NS NS NS S NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Toner Ricoh Magenta MPC 3000 NS NS NS S NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Toner Ricoh Noir MPC 3000 NS NS NS S NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Clé USB 8GO NS NS NS S NS S S S
S 14/08/2014 2014/0744 Clé USB 16GO NS NS NS S NS S S S
Source : nous-même
Nous constatons que les 25 articles ont fait l’objet d’un bon de commande. Les besoins sont
formellement exprimés. Toutefois, à la réception des articles de fonctionnement interne à
l’ASECNA (les fournitures de bureau) et des matériels de fonctionnement technique (pour la
sécurité aérienne), l’activité Achat n’envoie pas directement les bons de commande à
l’activité Gestion des stocks pour un contrôle efficace de ces articles ou matériels reçus. Le
bon de réception n’est pas délivré pour matérialiser les matériels reçus, cela se fait par une
approbation du bon de livraison ou de la facture.
En ce qui concerne les bons de livraisons et les factures, seules les fournitures de bureau font
l’objet de bons de livraisons à la réception, parce qu’elles sont achetées localement et les
matériels de fonctionnement technique qui ont été achetés à Paris, font uniquement l’objet de
C
facture à la réception.
ES
Certaines pièces de rechange MTO dans la quantité prélevée pour le test d’audit, n’ont pas
encore fait l’objet de sortie en magasin.
AG
Il ressort de l’analyse qu’il y a existence d’un bordereau de demande d’achat, d’un bon de
-B
commande, d’une facture pour la comptabilisation, d’un bordereau de livraison pour les
IB
fournitures de bureau, d’un bon de sortie, d’une attribution d’un code à l’article et la présence
L
du matériel sur la liste d’inventaire de fin d’année 2014. Nous avons constaté aussi que les
IO
achats effectués par l’agence sont en hors taxe, l’ASECNA étant exonérée de la TVA.
TH
d'identifier pour chaque fonction quels sont les dispositifs spécifiques de contrôle essentiels.
E
Ainsi le QCI a pour objectif d’identifier les points forts et les points faibles de conception des
dispositifs du contrôle interne.
Néanmoins, l’annexe 5 relève les résultats de QCI obtenus. Les points forts et points faibles,
émanant de cette évaluation sont les suivants :
La grille de séparation des tâches présentée en annexe 3, nous a permis de comprendre par
rapport à la chronologie des opérations réalisées dans le processus de gestion des stocks, la
U
séparation des responsabilités entre les différents acteurs entrant dans ce processus.
E
En référence aux réponses positives du questionnaire de contrôle interne qui représentent des
points forts de la conception du dispositif de contrôle interne du processus de gestion des
stocks, nous avons effectué le test permanence sur le même échantillon de 25 articles.
Test de permanence
Existence d’un registre des réceptions et des 25 0 100% L’enregistrement des réceptions et
expéditions des expéditions se font
-B
régulièrement.
Attribution d’un code d’identification à 25 0 100% Chaque matériel est identifié dans
IB
Existence d’un logiciel PGI pour la gestion des 25 0 100% Utilisation du logiciel PGI pour la
EQ
Inventaire de fin d’année est précédé par 22 3 88% L’inventaire de fin d’année est
l’inventaire tournant fait chaque année mais parfois
n’est pas précédé par l’inventaire
tournant
Existence d’un manuel de procédures écrites, 23 5 92% Certaines procédures de gestion
retraçant les processus de gestion des stocks des stocks ne sont pas décrites
dans le manuel.
Source : nous même
Par ailleurs, nous avons vérifié l’existence d’un manuel de procédures, ainsi que le respect de
l’application de ces procédures de gestion des stocks.
En outre, l’existence de certains dispositifs de contrôle interne au sein de l’activité gestion des
stocks constitue une force, mais la non mise en pratique ou le non-respect de ces dispositifs
C
ES
Après l’audit du processus de gestion des stocks du magasin central de ladite agence, il n’en
-B
demeure pas moins vrai que des améliorations restent à faire quant à l’efficience des
opérations.
IB
L
Ainsi, nous avons estimé nécessaire de faire quelques recommandations allant dans le sens
IO
Les risques opérationnels : R1, R2, R5, R7, R8, R10, R14, R18, R26, retiendrons notre
attention pour la formulation de nos recommandations.
EQ
Nous avons présentés l’analyse des causes et l’élaboration des recommandations sur les
U
Faits : Faits :
C
Certaines demandes de sorties des matériels en magasin ne sont pas Certaines commandes ne sont pas vite livrées par les fournisseurs.
ES
exécutées et aussi certains matériels ne font pas l’objet de
mouvement de sortie.
AG
Causes : Causes :
- la non définition d’un seuil de sécurité des stocks ; - l’inexistence de date limite de livraison sur les bons de commandes ;
- la non définition d’un niveau maximal des stocks. - le non suivi des commandes.
-B
Conséquence réelles ou potentielles : les dépenses supplémentaires, Conséquence réelles ou potentielles : la non-satisfaction des besoins des
la mauvaise exécution de l’activité aéronautique. services de navigation aérienne ou administratifs, les dépenses
IB
supplémentaires.
LI
Recommandations : Recommandations :
O
- faire un sondage sur les matériels ou articles stockés, qui font -Mentionner sur les bons de commande la date limite de livraison des
TH
régulièrement l’objet de sortie, afin d’effectuer des commandes de matériels ou articles au fournisseur, afin d’avoir la réception des matériels
ces matériels ou articles à des cadences préétablies. Bien entendu à temps voulu ;
EQ
qu’en fonction stricte des besoins des services de navigation aérienne - Suivre les commandes au niveau des fournisseurs.
ou administratifs et compte tenu des niveaux (minimal et maximal)
U
fixés pour chaque catégorie d’article ;
E
- faire des contrôles périodiques sur les niveaux de stock.
Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission
Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks
C
Faits : Faits :
ES
A la livraison de la commande par le fournisseur, le réceptionnaire Absence de bon de commande à la réception des matériels commandés
émet une simple signature d’approbation sur les factures ou sur les pour un contrôle efficace.
AG
BL.
Causes : Causes :
- la non matérialisation des matériels ou articles reçus des - la non envoie à l’immédiat du BC par l’activité Achat à l’activité
-B
fournisseurs sur le nombre des matériels commandés Gestion des Stocks pour une efficacité de contrôle de conformité à la
réception des matériels ou articles commandés.
IB
Conséquences réelles ou potentielles : le non-retour du restant des Conséquences réelles ou potentielles : le mauvais fonctionnement de
LI
matériels ou articles non livrés par le fournisseur ; les dépenses l’activité aéronautique, la non-satisfaction des besoins des services de
O
supplémentaires. navigation aérienne ou administratifs.
TH
Recommandations : Recommandations :
Emettre un bon d’entrée ou un bordereau de réception pré-numéroté - tirer une copie du bon de commande (BC) au réceptionnaire de la gestion
EQ
au fournisseur à chaque entrée des matériels ou articles en stock des stocks à chaque arrivage de matériels pour un contrôle efficace de la
conformité des matériels commandés ;
U
- valider la conformité des réceptions de matériels par le Chef de l’activité
E
Gestion des stocks, en apposant son visa sur les bons de livraison (BL),
après la signature du réceptionnaire.
Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission
Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks
C
Certains matériels ne sont pas à leur emplacement respectif et Non connaissance de la quantité théorique exacte des différents matériels
ES
certains magasins sont poussiéreux, ainsi que les matériels qu’ils en stocks.
contiennent.
AG
Causes : Causes :
- le non contrôle régulier sur l’emplacement des matériels en stock ; - le service Maintenance n’est pas régulièrement à la disposition des
- la non entretien régulier des magasins et des matériels ou articles utilisateurs du logiciel de gestion des stocks PGI
-B
stockés
Conséquences réelles ou potentielles : la difficulté d’identifier un Conséquences réelles ou potentielles : le mauvais suivi des niveaux de
IB
matériel ou article dans le magasin, le détournement ou vol de stocks.
matériels.
LI
O
Recommandations : Recommandations :
TH
- faire un contrôle régulier sur les gisements des matériels stockés, - revoir le paramétrage du logiciel de gestion des stocks PGI par le Chef
afin de savoir si ces matériels sont à leurs emplacements appropriés ; Département Maintenance, afin que le logiciel PGI soit opérationnel
- faire appel au service de ménage pour le nettoyage des magasins et régulièrement ;
EQ
des matériels qui s’y trouvent dans ces magasins. - susciter des contrôles inopinés par les auditeurs internes de l’ASECNA,
en plus des audits externes sur la gestion des stocks.
U
E
Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission
Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks Responsable du domaine audité: Chef Gestion des Stocks
C
(R26)
ES
Faits : Faits :
AG
Les demandeurs accompagnent souvent les magasiniers dans les Une mauvaise séparation des tâches lors des travaux d’inventaire de fin
magasins dans le choix de leurs articles et l’entrée dans les magasins d’année. Les écarts d’inventaire ne sont pas traités.
se fait parfois par d’autres personnels de la gestion des stocks à part
-B
les deux magasins qui ont l’autorisation.
Causes : Causes :
IB
- la facilité d’accès à l’intérieur des magasins. - Absence d’une disposition règlementaire dans la procédure de prise
d’inventaire engageant la responsabilité pécuniaire des magasiniers en cas
LI
d’écarts significatifs d’inventaire des stocks ;
O
Conséquences réelles ou potentielles : la perte d’actif, le Conséquences réelles ou potentielles : la mauvaise qualité de
TH
détournement ou le vol des matériels. l’information financière, la perte d’actif.
EQ
Recommandations : Recommandations :
- veiller à ce que les personnes habilitées soient les seules à avoir - introduire dans la procédure de prise d’inventaire, d’une disposition
U
accès aux magasins et à chaque mouvement de sortie, les règlementaire engageant la responsabilité pécuniaire des magasiniers en
E
personnes habilitées soient les seules à avoir accès aux cas d’écarts significatifs d’inventaire des stocks
magasins
Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission Auditeur : Mlle GBEDENOU Approuvée par : Chef de mission
Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks Responsable du domaine audité : Chef Gestion des Stocks
Cette phase est constituée essentiellement des étapes suivantes : la conduite de la réunion de
clôture de la mission et du rapport d’audit.
Aux termes de notre mission d’audit du processus de gestion des stocks, nous avons tenu une
réunion de clôture dans les locaux du magasin central de l’ASECNA. Cette réunion est faite,
en présence du Chef Gestion des stocks et de tous les gestionnaires de stocks concernés par la
mission, afin de présenter les résultats de nos vérifications menées. Nous avons d’abord
rappelé les objectifs de la mission et les objectifs de l’audit, ensuite expliqué la méthodologie
adoptée et l’étendu de nos travaux. Les constats ressortis à travers les travaux ont été discutés
C
ES
L’audit du processus de gestion des stocks a été institué suite à la non maîtrise des risques
-B
A la fin de la mission, nous avons élaboré ce rapport d’audit complet destiné à l’ensemble des
clients de l’audit. Ce dernier doit contenir tout type de dysfonctionnement constaté au cours
Dans le cadre de la mission que nous avons effectué, nous avons examiné le processus de
gestion des stocks appliqué au sein de l’ASECNA SIEGE (Dakar-Sénégal).
Notre mission nous a permis de voir le détail du processus et nous vous faisons tenir dans ce
rapport le résultat de nos investigations sur la base d’entretiens avec le personnel et de
recoupements de tous les supports existants.
o les recommandations.
6.3.2.1. Les forces du système
AG
Le système décrit à partir de nos entretiens est vérifié sur la base d’un test d’existence et de
-B
approvisionnement ;
EQ
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 100
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Nous sommes néanmoins au regret de vous signaler quelques faiblesses notoires qui
pourraient être préjudiciables au système de contrôle interne.
o l’absence parfois du bon de commande dans le dossier d’arrivage pour faire un contrôle
ES
efficace ;
AG
6.3.2.3. Recommandations
L IO
Suite aux analyses effectuées, il a été possible de dégager les forces et les faiblesses. Tout
TH
problème nécessitant une solution, nous formulerons des recommandations utiles pour
résoudre les problèmes détectés dans l’audit du processus de gestion des stocks du magasin
EQ
central de L’ASECNA.
U
Pour ce faire, des recommandations seront portées sur les sous processus de gestion des
E
stocks.
Les risques qui doivent être maîtrisés au niveau du sous processus « l’expression du besoin »
sont :
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 101
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
o faire un sondage sur les matériels ou articles stockés, qui font régulièrement l’objet
de sortie, afin d’effectuer des commandes de ces matériels ou articles à des
cadences préétablies. Bien entendu qu’en fonction stricte des besoins des services
de navigation aérienne ou administratifs et compte tenu des niveaux (minimal et
maximal) fixés pour chaque catégorie d’article ;
o faire des contrôles périodiques et inopinés, afin de déterminer le niveau réel des
stocks par rapprochement des stocks comptables générés par le logiciel de gestion
des stocks PGI et les stocks physiques ;
o mentionner sur les bons de commande la date limite de livraison des matériels ou
articles du fournisseur, afin d’avoir la réception des matériels à temps voulu.
meilleure coordination des actions des activités Approvisionnements, Achats et Gestion des
stocks dans le choix du matériel à acheter et pour remédier au retard de livraison.
AG
Nous précisons que les variations des stocks dormants et obsolètes entre l’année 2010 et 2013
-B
Les risques qui doivent être maîtrisés au niveau du sous processus « arrivages des matériels »
TH
sont :
EQ
o non établissement des documents à la réception des stocks (Bon d’entrée ou bon de
U
réception) (R7) ;
E
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 102
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
o tirer une copie du bon de commande (BC) aux réceptionnaires de la gestion des
stocks à chaque arrivage de matériels pour un meilleur contrôle de la conformité
des matériels commandés.
L’efficacité de la gestion des stocks passe par la maîtrise des risques ci-dessous :
o faire un contrôle régulier sur les gisements des matériels stockés, afin de savoir si
-B
o faire appel au service de ménage pour le nettoyage des magasins et des matériels
L
o susciter des contrôles inopinés par les auditeurs internes de l’ASECNA, en plus des
U
Le risque qui doit être maîtrisé au niveau du sous processus « la sortie des matériels en
magasin » est :
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 103
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
o veiller à ce que les personnes habilitées soient les seules à avoir accès aux
magasins ;
o veiller qu’à chaque mouvement de sortie, les personnes habilitées soient les seules à
avoir accès aux magasins.
Ces recommandations vont à l’endroit du Chef de l’activité gestion des stocks, pour une
bonne suivie de la sortie des matériels en magasin.
Dans le dessein d’avoir un inventaire physique des stocks de fin d’année, il est nécessaire de
C
o établir des notes d’instructions détaillées relatives aux prises d’inventaires des
IB
stocks. Ces notes doivent assurer une indépendance des inventoristes par rapport
L
aux responsables habituels des stocks et aussi doivent permettre de mettre en place
IO
o Veiller à ce que l’inventaire de fin d’année se déroule dans de bon ordre et dans une
E
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 104
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Conclusion
Ce dernier chapitre destiné à l’audit du processus de gestion des stocks du magasin central de
l’ASECNA à Dakar, a été étudié suivant la méthodologie de travail décrit au chapitre 3.
Cependant, nous avons débuté la mission par à la prise de connaissance générale de l’activité
Approvisionnement, Achat et Gestion des Stocks. Ensuite, nous avons identifié les risques
opérationnels du processus de gestion des stocks, procédé à l’évaluation du contrôle interne et
des risques identifiés, en tenant compte des dispositifs de maîtrise existants. Enfin, nous avons
formulé des recommandations pour les risques qui ont une probabilité et un impact élevés,
afin de mettre sous contrôle ces risques
C
ES
AG
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 105
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
La deuxième partie de notre étude, nous a permis de présenter l’ASECNA dans sa globalité.
Les procédures régissant la gestion des stocks ont été également décrites grâce aux entretiens
que nous avons eu avec certains opérationnels, et aux documents auxquels nous avons eu
accès.
Cette prise de connaissance de l’ASECNA nous a permis de mettre en œuvre notre modèle
d’analyse présenté au chapitre 3 et d’aboutir à un rapport d’audit.
Cette mission de l’audit du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA,
a fait l’objet de formulation des recommandations destinées à renforcer le contrôle interne et
par conséquent à sous-évaluer les risques qui ont été formalisés. Par contre la mise en œuvre
C
ES
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 106
C
ES
AG
-B
IB
CONCLUSION GENERALE
L
IO
TH
EQ
U
E
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Au regard de l’importance de la fonction gestion des stocks dans la réalisation des missions de
l’ASECNA notamment, l’entretien des équipements destinés à l’assistance des aéronefs au
décollage, en vol et à l’atterrissage, nous avons mené une mission d’audit du processus de
cette fonction. Cette mission d’audit avait pour objectif principal de contribuer à
l’amélioration de la gestion des stocks du magasin central de ladite agence à Dakar. En vue
d’atteindre cet objectif, nous avons scindé notre étude en deux parties dont la première est
destinée à la revue de littérature et la deuxième est consacré à l’ASECNA. Au niveau de la
revue de littérature, nous avons fait un découpage du processus de gestion des stocks afin
d’approfondir nos connaissances théoriques. Elle nous a également permis l’identification
théorique des risques liés aux différentes sous-processus et la définition des bonnes pratiques
couramment admises pour la maîtrise de ces risques. En partant toujours de la revue de
C
littérature, nous avons élaboré une démarche d’audit du processus de gestion des stocks.
ES
Enfin, l’approche méthodologique de notre étude, portant sur l’audit du processus de gestion
AG
La deuxième partie a été consacrée à l’ASECNA dont l’ensemble de ses activités a été
-B
ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001. Nous avons d’abord présenté cette agence, et décrit les
L
procédures de gestion des stocks. Au moyen des outils tels que l’analyse documentaire,
IO
le contrôle interne et les risques liés au processus de gestion des stocks de l’ASECNA. Cette
évaluation a permis de faire des recommandations afin, de mettre sous contrôle ces risques.
EQ
Au terme de notre réflexion, nous pouvons dire que l’objectif général de notre étude a été
U
atteint, eu égard aux recommandations sur les risques majeurs menaçant la gestion de cet
E
Enfin, l’on peut valablement se demander si la gestion à long terme ne passe-t-elle pas par des
contrôles inopinés menés par les auditeurs internes de l’ASECNA en plus des audits
externes ?
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 108
E
U
EQ
ANNEXES
TH
L IO
IB
-B
AG
ES
C
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Annexe 1 : Diagramme de circulation du processus de gestion des stocks du magasin central de l’ASECNA
Demandeur
Urgence ? Oui
Expression du besoin Réception du matériel par le demandeur
Activité Non
Appro
Mat Oui
Analyse du Livraison
besoin Dispo ?
Non
C
Demande
ES
d’achat
Activité Achat
AG
Oui Passation de la
Mt < cde chez les
-B
40 000 000 ? F/rs habituels
Non
IB
Sélection Passation
Appel d’offre
chez les F/rs de la cde
LI
Activité
O
Gestion des Création
Saisie des
Oui Mise en Mat fctionnel Oui
stocks Réception Vérification Mat
Attributi matériels
des
TH
on des place et
des matériels conforme ? dans le
des matériels des fiches
codes bureautique ? logiciel PGI
Stocks de
Non
EQ
stocks
Non
Rejet
Saisie dans un
U
registre et suivi
E
Sorties des
Validation matériels au
des saisies magasin
Déroulement Etat Oui
Préparation de Mat en Classement et
l’inventaire de récapitulatif bon état ? stockage des
l’inventaire des stocks mats
Non
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Ce sont : la centralisation et l’analyse des besoins, les commandes et les réceptions des
matériels, le suivi des demandes de sortie et la mise à la disposition, la préparation des envois,
la tenue des inventaires permanents et annuels.
2. Pour chacune de ces étapes, quelles sont les procédures mises en œuvre ?
Il s’agit des procédures des approvisionnements, des arrivages des matériels, de la gestion des
stocks des matériels en magasin, de la comptabilisation, des sorties des matériels, des
inventaires.
C
Ce sont : les agents de l’activité gestion des stocks, chacun suivant son niveau d’attributions.
AG
6. Quels sont les documents utilisés pour l’exécution des différentes tâches ?
EQ
9. Quelles sont les difficultés récurrentes que vous rencontrez dans la gestion des stocks?
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Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Ce sont entre autres : les livraisons sans documentation complète : absence de Bon de
commande à la livraison ; la non fiabilité de l’outil informatique : le logiciel PGI non
opérationnel ; la disproportion entre le stock physique et le stock théorique.
10. En cas de survenance de problèmes majeurs dans la gestion des stocks, en informez-
vous la hiérarchie ? Si oui comment ?
Oui, par tous les moyens de communication disponibles (fiche des anomalies ou procès-
verbal de réception en cas de problème sur les arrivages).
Les manquants sont considérés comme une perte après une vérification assidus des anomalies
(double comptage par des équipes différentes de la précédente) et un contrôle des Bons de
-B
Nous avons entrepris une augmentation de la surface de stockage et une réorganisation des
TH
14. Quelles sont vos attentes quant à la réalisation de cette mission d’audit ?
U
Une opinion venant de l’extérieur donne toujours plus de garanties d’appréciation objective et
E
est l’origine de propositions concrètes susceptibles d’apporter des solutions aux faiblesses du
système. En surcroît, la mise en œuvre des recommandations, nous permettra d’améliorer et
d’avancer.
Source: nous-même
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Elle a pour objectif l’identification des risques à partir des cumuls de tâches ou fonctions
incompatibles ; un autre objectif est de vérifier les éventuels surcharges de travail, sources de
risques.
TÂCHES NATU
RE
PERNONNEL CONCERNE
Chef DEXTA DEXT DEXD B.APR B.A B.TRA S.GS S.ARI S.CON MA
GST NS T V D G
C
ES
1. Emission des Ex X
demandes d’achat
AG
2. Approbation A X X X
des demandes
d’achat
-B
3. Commande EX X
IB
4. Réception Ex X
L IO
5. Rapprochement EX X
BL/Factures
TH
6. Enregistrement EX X
des entrées
EQ
7. Autorisation A X
des sorties
U
E
8. sorties des EX X
matériels du
magasin
8. Enregistrement EX X
des sorties
10. EX X
Conditionnement
11. Expédition EX X
13. Inventaire C X
physique
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(supervision)
14. approbation A X
des ajustements
après inventaire
16. Autorisation A X X
de cession ou
réformes des
stocks détériorés
ou inutilisés
Source : nous-même
Ex = tâche d’exécution ; A = autorisation ; C = Contrôle et supervision
C
(1) Tous les intervenants du processus de gestion des stocks font partie de l’équipe
L
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Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Agent Arrivage 2
Magasinier 2
AG
Agent Expédition 3
Activité Transit Chargé Activités 1
Cadre Exportation 1
-B
TOTAL 14 18
L
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matériels
OUI NON NA
5. Les réceptions sont-elles assurées par des X
IB
Approvisionnement.
7. Le service comptable est-il X Seulement l’enregistrement
systématiquement averti des réceptions ? est faite après le service
U
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INTERNE
OBJECTIFS DE CONTRÔLE INTERNE : S’assurer que les existants sont
protégés
-B
OUI NON NA
18. La surveillance des stocks est-elle X
L
vol ?
20. L’accès au magasin est-il limité aux X Deux magasiniers sont les
EQ
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OUI NON NA
24. Existe-t-il un registre pour enregistrer les X
réceptions ou expéditions de documents
(Facture, courriers…)
25. Le Journal achat est-il rapproché de la X
liste des réceptions, retours, retour ou
réclamation pour s’assurer que toutes les
factures et tous les avoirs sont
comptabilisés ?
26. Les entrées sont-elles évaluées ? à quel X Au CMP
coût ?
27. Les entrées sont-elles valorisées et X A chaque arrivage
comptabilisées au jour le jour ?
28. Les sorties sont-elles évaluées à quel Au coût d’achat
coût ?
29. Les sorties sont-elles valorisées et X A chaque sortie
comptabilisées au jour le jour ?
C
ES
INTERNE
OBJECTIFS DE CONTRÔLE INTERNE : S’assurer du bon déroulement des
inventaires physiques
-B
OUI NON NA
30. Des instructions écrites sont-elles émises X
L
31. L’inventaire proprement dit est-il précédé X Précédé par des inventaires
TH
d’inventaire ?
33. Si les activités ne sont pas interrompues, Les mouvements (entrée,
U
comment contrôle-t-on les mouvements des sortie) sont notés dans deux
stocks ? dossiers distincts.
E
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C
l’exploitation Technique Sécurité, Sureté, Qualité
ES
Département Département Département Météo
AG
Maintenance Navigation Aérienne
-B
Responsable Informatique
IB
Responsable IGC (AGA)
LI
O
Responsable Equipement CNS et MTO
TH
Chargé des Méthodes de Maintenance
EQ
Chargé de la maintenance des moyens de
Production du CEV
U
Chargé de l’énergie et Balisage
E
Chargé qualification / Intégration du
personnel de la maintenance
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Conseil
d’Administration (CA)
C
ES
AG
Commission de Commission de
Vérification des Vérification de
Comptes (CVC) la Sécurité
-B
IB
L IO
Source : nous-même
U
E
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Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
Réunions Statutaires et
ES
Conseiller Financier
(DGCF) Responsable Planification
AG
Responsable Budget
Gestionnaire en Chef du
IB
Responsable Formation
IO
Responsable Recherches
Développement et Planification
Responsable Marchés et
C t t
Assistant du Chef de
Département (DGDIA)
Source : ASECNA
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Fonction
Approvisionnements
Achats
la plate-forme
IB
Section Gestion
Cellule SLI Cadre Achat 3 Cell Exports
du Magasin
L
vers la DEXP
IO
Cellule NA
TH
Cell
traitement des
EQ
réparables et
facturation
Section Suivi des
U
Nomenclatur inventaires
Source : Manuel de procédure actualisé 2014
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E
U
BIBLIOGRAPHIE
EQ
TH
L IO
IB
-B
AG
ES
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Source internet
GBEDENOU Brada Tsimayo, 7ème promotion, MPACG 2012-2014, CESAG Page 127
Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA Dakar (Sénégal)
http://www.actinnovation.com/innobox/outils-innovation/les-5-forces-de-porter.
C
ES
AG
-B
IB
L IO
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EQ
U
E
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