Elect m2 2005
Elect m2 2005
Elect m2 2005
N° d'ordre:…………………
Série:………………………
Mémoire
-Thème-
Par
GUETTAF Abd-erazek
Soutenu le : ...../…../2005
Devant le jury
Remerciements
Les travaux présentés dans ce mémoire ont été effectués au sein des Laboratoires du
génie électrique LGEB et du Modélisation des systèmes électromagnétiques MSE du
département d'électrotechnique de l'Université de Biskra.
Je tiens, enfin, à remercier tous ceux qui de prés ou de loin ont participé à l'élaboration
de ce travail.
I
Dédicace
Dédicace
A H. GUETTAF
GUETTAF Abderazak
II
Sommaire
Sommaire
Remerciements ………………………………………………………………………………... I
Dédicace ………………………………………………………………………………………. II
Sommaire …………………………………………………………………………………….. III
Notations et symboles ………………………………………………………………………… V
Introduction …………………………………………………………………………………. 1
Introduction …………………………………………………………………………………... 3
I.1 Différent types de la MRV ……………………………………………………………….... 3
I.1.1 Machines à stator lisse …………………………………………………………………. 3
I.1.2 Machine à double denture …………………………………………………………….. 4
I.2 Principe de fonctionnement d’une MRV ………………………………………………….. 4
I.3 Alimentation de la MRV …………………………………………………………………. 7
I.3.1 Opération à une seule pulsation ………………………………………………………. 7
I.3.2 Hachage MLI ………………………………………………………………………… 11
I.3.3 Hachage–régulation de courant ………………………………………………………. 14
Conclusion ……………………………………………………………………………………. 15
Chapitre II : Modélisation de la machine à réluctance variable
Introduction ………...…………………………………………………………………………. 16
II.1 Equations du champ magnétique ……………………………………………………….... 16
II.2 Méthode des éléments finis ……………………………………………………………… 17
II.3 Calcul des paramètres électromagnétiques ……………………………………………… 18
II.4 Résultats numériques …………………………………………………………………….. 19
II.4.1 Tableau de principales dimensions géométriques du moteur ………………………. 19
II.4.2 Lignes de champ pour les deux positions extrêmes et maillage……………………... 20
II.4.3 Répartitions du champ vecteur et densité d'induction pour les deux positions extrêmes 21
II.4.4Caractéristique de magnétisation ……………………………………………………. 22
II.4.4. Caractéristique du flux ………………………………………………………….. 22
II.4.4.2 Caractéristique du couple ……………………………………………………… 22
II.4.4.3 Caractéristique du l'inductance ……………………………………………….. 24
II.5 Calcul du couple instantané ……………………………………………………….. 25
Conclusion…………………………………………………………………………………….. 27
III
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………….... 28
Hypothèses de travail ………………………………………………………………………… 28
III.1.Les équations électromagnétiques …………………………………………………... 28
III.2. Production du couple …………………………………………………………………… 29
III.3. MRV Modèle Linéaire …………………………………………………………………. 29
III.3.1. Stratégies de commande de MRV …………………………………………………. 33
III.3.1.1. commande en tension ………………………………………………………... 34
III.3.1.2. Commande de courant par hystérésis ………………………………………… 38
III.4. MRV Modèle Non Linéaire ……………………………………………………………. 43
III.4.1. La simulation ……………………………………………………………………… 44
III.4.1.1. La commande de la tension ………………………………………………….. 45
III.4.1.2. Commande de courant par hystérésis ………………………………………... 47
Conclusion …………………………………………………………………………………….. 51
Introduction …………………………………………………………………………………… 52
IV.1. Régulation de la vitesse …………………………………………………………………. 52
IV.1.1. Régulateur à action proportionnelle et intégrale PI ……………………………….. 52
IV.2. Résultats de simulation ………………………………………………………………..... 54
Conclusion ……………………………………………………………………………………. 56
IV
Notations et symboles
Notations et symboles
R résistance [Ω]
i courant instantané [A]
Vs tension de la source [V]
µ perméabilité magnétique
f fréquence [Hz]
p puissance [w]
Ω pulsation de rotation de rotor [rd/s]
Ce couple électromagnétique [Nm]
V
Notations et symboles
VI
Introduction générale
Introduction générale
La configuration MRV éliminent les aimants permanents, balai et collecteur. Le stator est
constitué de feuilles d'acier formant des pôles saillants. Une série de bobines connectées
indépendamment dans les paires de phase couvre les pôles du stator. Sans enroulement au
rotor, le rotor est essentiellement un morceau d'acier (feuilleté) formant des pôles saillants.
C'est le seul type du moteur à pôles saillants au rotor et au stator (double saillance), par
conséquent, et aussi à cause de sa simplicité, la machine MRV promet une fiabilité et un prix
bas de commande de vitesse, c’est la chose qui fait qu’elle va défié dan s le future proche,
toute autre machine existant dans l’industrie, comme les machine à cage et à courant continu.
§ Les performances: grande capacité du couple avec un rendement légèrement plus élevé
pour une gamme de vitesse plus large que le rendement du moteur à induction.
§ Le petit dimensionnement : fait usage à des bonnes matières et à basse inertie.
§ Le coût bas: le coût de fabrication et de matières est bas. Il n'utilise pas d'aimants.
§ Refroidissement : la plupart de la chaleur est produite dans le stator stationnaire qui est
relativement facile à refroidir.
1
Introduction générale
Dans le cas ou les MRV sont commandées par un type de commande performante, Les
applications de ces machines incluent:
Il existe trois approches concernant la modélisation des machines électriques [ZIN 03] :
2
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Introduction
Dans ce type de machine, le stator est cylindrique de révolution de rayon rs dans lequel
sont creusées des encoches destinées à loger les conducteurs. La définition du stator
lisse est due surtout à la faiblesse de la largeur des d’encoche au niveau de l’entrefer qui
constituent une irrégularité locale négligeable dans la géométrie.
NI
J= (I.1)
ε
3
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
La machine à réluctance variable est une machine électrique dont le couple est produit par
les forces d’attraction électromagnétiques exercées sur une partie mobile (rotor) qui se
déplace vers une position où la réluctance est minimale. Les parties magnétiques du rotor et
du stator d’une MRV à double saillances possèdent des pôles saillants. Le stator comporte
Ns dents et le rotor comporte N r dents.
4
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Le stator d’une MRV est constitué de plusieurs phases électriquement indépendantes. Le
rotor de la machine ne comporte aucun enroulement. Chaque phase est constituée par deux
enroulements mis en série autour des pôles statoriques diamétralement opposés. Une structure
élémentaire avec une phase est représentée sur la figure (I.3).
§ La position de conjonction (figure (I.3.a)) : pour laquelle les axes des dents
statoriques et rotoriques sont alignés. Dans cette position l’inductance de la phase alimentée
est maximale (position de flux maximum).
§ La position d opposition (figure (I.3.b)) : quand l’axe de la dent rotorique est disposé
de façon à rendre l’inductance minimale. Cette inductance est minimale autour de la position
d’opposition. Elle croît lorsque les dents rotoriques et statoriques se rapprochent et décroît
lorsqu elles s’éloignent.
Dans le cas général, l’inductance L(θ) (θ : la position angulaire du rotor) est périodique
2π
avec et a une période qui vaut . Quand une phase est alimentée, le couple tend à
Ns .N r
5
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Négatif lorsqu’elles s’éloignent l’une de l’autre (la machine freine). Dans la position
alignée, le couple est nul.
le couple est donc positif pendant que l’inductance augmente, il est négatif quand
l’inductance diminue et nul quand l’inductance a une valeur constante. Ce principe est
généralisable à la machine triphasée de notre application.
A A
B B
§ Phase (1) est alimentée (Figure I.4.a): le circuit magnétique tend à se positionner en
position de réluctance minimale ⇒ rotation vers conjonction " phase 1 - AA' ".
§ Phase (2) est alimentée (Figure I.4.b): le circuit se déplace en position de réluctance
minimale ⇒ c'est l'axe BB' qui vient en conjonction de la phase (2).
§ Ainsi une rotation de l'excitation dans le sens 1, 2, 3 donnera lieu à un déplacement du
rotor dans le même sens. Un changement dans l'ordre d'alimentation des phases, par exemple
alimentation 1, 3 puis 2 inversera le sens de rotation du moteur.
On observe ainsi que la période de la variation de la réluctance vue d'une phase correspond
au passage de la conjonction d'une dent à la conjonction de la dent suivante. L'angle électrique
s'écrit alors :
θe = N r .θm (I.2)
θe : angle électrique
6
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
I.3 Alimentation de la MRV
Le flux dans le moteur à réluctance variable n'est pas constant mais doit être établi
commençant par zéro dans chaque pas. Le processus est contrôlé en appliquant la tension
d’alimentation sur l'angle θo et on l’éteignant à l'angle de la commutation θoff . [TJE 93]
Supposant que chaque phase est alimentée par le circuit de la figure (I.5.a) dont les deux
transistors sont allumés à θo et éteint à θoff . A une vitesse suffisamment haute, les formes
ondulées de la tension, du flux, du courant et de l'inductance sont montrés sur la figure (I.6).
Le mode de fonctionnement du moteur avec ces formes ondulées est appelé opération “ à une
seule pulsation ”.
Q1 D1 Q1 D1 Q1 D1
i i i
D2 Q2 D2 Q2 D2 Q2
Le flux principal exprimé par la Loi de Faraday (à vitesse angulaire constante) est :
θoff dθ
ψC = ∫ (Vs − Ri) + ψ0 (I.3)
θ0 ω
7
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Notant que la Loi de Faraday décrit le flux principal. L'équation (I.3) peut être réécrite
comme suit :
ωψ C = (Vs − v1 ).θD (I.4)
Avec : D =( off - o)
Dans le fonctionnement moteur, le flux devrait être réduit idéalement à zéro avant que les
pôles se séparent, autrement dit, le couple change de signe et devient un couple freinant. Pour
accomplir ceci, la tension doit être inversée à c et cela est fait habituellement par l'action des
diodes de roue libre quand les transistors sont au report. L'angle pris pour la tension négative
pour conduire le flux en arrière pour mettre à zéro à “l'angle de l'extinction” q, est encore
gouverné par la Loi de Faraday:
θq dθ
0 = ψC + ∫ ( − Vs − Ri)
θoff ω (I.5)
Et cela donne :
2ωψ C
θq − θ0 = (I.7)
Vs
8
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
A A
Inductance (L)
U
0
θ
Tension Vs
−Vs
ψc
Flux
0
ic
Courant
0
θ0 θoff θq
2π
αp = (I.8)
Nr
θq − θo < α p
(I.9)
Combinons les deux équations (I.4 et I.9), on trouve le maximum admissible θD :
αp
θD < (I.10)
1+ ξ
Soit :
1
ξ= (I.11)
Vs − v1
1+
Vs + v2
9
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Si les chutes de tension v1 et v 2 sont approximativement les mêmes fractions de Vs ,
alors les équations (I.9) et (I.10) se réduisent à :
(1 + ρ)
θD < α p . (I.12)
2
Dans un moteur 6/4 symétrique, le pas polaire est p = 90° (360 elec°) et si = 0, le
maximum de l’angle D = 45° qui donne un angle total de conduction dans l'enroulement de
phase est de 90°. Mais, si = 0.2, le maximum de D = 54° et l'angle la conduction est 108°.
αp 1 + ρ (I.13)
θD < .
2 2
Dans le moteur 6/4, avec = 0.2 qui indique un maximum D de 27° (108 elec°) et un
angle du conduction de 54°. Dans la pratique, D est plus large que les angles utilisés parce
que le gain dans l'ondulation de couple pendant la période de l'inductance montante dépasse la
petite ondulation de couple freinant qui généralement se produit dans la région quand le
couple/ondulation est bas (c.-à-d., proche à la position alignée et/ou à la position non alignée).
Cette condition est montrée dans la figure (I.6), où le courant continu à tendance de diminué
au delà de la position alignée. Le couple est négatif pendant cette période de diminution, mais
il est petit.
L'angle d'amorçage 0 dans la figure (I.6) est dans la position non alignée et les courants
augmentent linéairement jusqu'a ce que les pôles commencent à s’approcher. L'inductance
montante génère une FCEM qui consomme une proportion croissante de la tension
d'alimentation, jusqu'à le sommet de l'ondulation du courant. La FEM égale à Vs. Après, la
FEM augmente plus que Vs car le flux principal augmente aussi, cependant la vitesse est
constante. Ce qui était un excès de tension appliquée maintenant devient un déficit et le
courant commence à diminuer. Au point de commutation, la tension terminale appliquée
s'inverse et il y a une forte augmentation dans le taux de changement de courant.
10
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
commence à augmenter. C'est pour cette raison que dans l’opération à une seule pulsation,
la commutation doit précéder la position alignée par plusieurs degrés. L'angle de la
commutation doit être avancé pour les augmentations de la vitesse.
La figure (I.5.2) montre aussi l'importance de l’alimentation en tension avant que les pôles
commencent à s'approcher. Cela permet au courant d’augmenter à un niveau suffisant pendant
que l'inductance possède de faible valeur. L'angle d'amorçage 0 peut être avancé en avant de
la position non alignée à haute vitesse, même dans la zone précédente d'inductance
décroissante.
Le Hachage est nécessaire pour contrôler le courant aux faibles vitesses. Le schéma le plus
simple est de laisser un transistor (Q2 dans la figure (I.5)) pendant la période 0 à C, et
changer l'autre (Q1) de temps en temps à une haute fréquence avec un cycle respecté fixe
d = ton/T. Où ton est le temps d'allumage et T est la période de la fréquence de hachage.
Quand Q1 est amorcé, la tension Vs est connectée à l'enroulement de phase. Quand il est
bloqué, l'enroulement est court-circuité à travers Q2 et D2. Q1 est appelé le “transistor
hacheur” et D2 la "diode de hachage". Q2 est appelé le “transistor du commutation” et D1 la
“diode de commutation”, parce qu'ils changent l’état à l'angle de la commutation 0 et C.
Les formes ondulées sont montrées dans la figure (I.7) Pendant l'angle θD , la tension
moyenne appliquée à l'enroulement de phase est d Vs . Utilisant encore le paramètre pour
1 + d
θ q − θ0 = θ D (I.15)
1 + ρ
1+ ρ (I.16)
θD < α p .
1+ d
11
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Par exemple, dans le moteur 6/4, si = 0.2 et d = 0.5, le maximum θD = 72°. Pour prévenir
le couple freinant, θD doit être limité à :
αp 1 + ρ
θD < . (I.17)
2 1+ d '
C-à-d une moitié du maximum absolu ou 36° dans l'exemple. θD peut être augmenté si le
cycle respecté est diminué, jusqu'à le maximum donné par l'équation (I.15).
A A
Inductance
U
0
θ
Tension Vs
−Vs
Flux
ψc
courant ic
0
θ0 θoff θq
12
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Une analyse semblable peut être apportée à l'hacheur dur, figure (I.8) dans lequel deux
transistors sont changés simultanément à haute fréquence. Si la fréquence de commutation
reste la même, l'hacheur dur augmente l'ondulation de courant par un grand facteur
(typiquement 5-10 fois) et pour cette raison il n'est pas désirable comme une stratégie de
contrôle pour le fonctionnement moteur. Cependant, dans l'opération générateur ou frein, il
peut être nécessaire comme seul moyen faisable de contrôler le courant. Il paraît que ces
hacheurs doux produits un bruit acoustique inférieur et moins des EMI. Il diminue aussi
l’ondulation DC du courant dans l'alimentation et naturellement réduit l'exigence du filtre.
Dans l'hacheur doux et dur, la forme ondulée du flux principal augmente dans les pas
réguliers avec plus ou un moins d'inclinaison moyenne constante. Avant le début de
rapprochement, l'inclinaison moyenne de la forme ondulée de courant est aussi presque
constante comme la croissance linéaire du flux est forcée à une inductance constante. Par la
suite, l'inductance augmente plus ou moins linéairement pendant que le flux principal
continue à augmenter linéairement. Par conséquent, le courant a tendance à devenir constant.
Contrairement, la forme ondulé de la seule pulsation ou la forme ondulée du courant réglé en
dessous, la forme ondulé de courant sous tension MLI ne fait pas toucher un haut courant avec
un approchement des cornes des pôles et il y a quelque évidence qu'il produit une bonne
opération. Pas seulement le courant inférieur au début de rapprochement des pôles, mais aussi
il y a des périodes indépendantes répétés qui peuvent aider à adoucir l'impact mécanique
brusque.
La forme ondulée dans la figure (I.7) et (I.8) montre l'angle d'amorçage à la position non
alignée et l'angle de commutation à la position alignée. Cela illustre le fait qu’à basse vitesse
où l'hacheur est la stratégie de contrôle préférée, la totalité de la zone du couple absolue peut
être utilisée. Comme il est évident dans l'équation (I.14), la proportion des inclinaisons des
parties croissantes et décroissantes du forme ondulée du flux principal est approximativement
égale à d, afin qu'avec un bas cycle respecté , le défluxage est accompli dans un très peu de
degrés, permettant la commutation tardive.
Inductance
13
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
La figure (I.9) montre les formes ondulées obtenues avec un type du régulateur de courant
par hystérésis où les transistors de puissance sont bloqués ou amorcés selon que le courant est
plus grand ou moins que le courant de référence. Le courant de la phase instantané est mesuré
en utilisant un transducteur de courant de large bande passante et renvoyé à une jonction
d'addition. L'erreur est utilisée directement pour contrôler les états des transistors de
puissance.
Les schémas des hacheurs doux et durs sont possibles, mais seulement les formes ondulées
de l'hacheur doux sont montrées dans la figure (I.9). Les formes ondulées pour l'hacheur dur
sont semblables. Comme dans le cas de la tension MLI, l'hacheur doux baisse l'ondulation de
courant et diminue l'exigence du filtre, mais peut être nécessaire dans les modes d'opérations
du frein ou du générateur.
14
Chapitre I Généralités sur la machine à réluctance variable
Le simple contrôleur à hystérésis maintient la forme ondulée du courant entre une limite
supérieure et inférieure dans la bande de l'hystérésis.
Dans la figure (I.9) la forme ondulée du flux principal montre une période constante avant
le début de l'approchement des pôles, comme le courant est constant et l'inductance constante.
Par la suite, l'inductance augmente pendant que le courant moyen est constant, donc le flux
principal augmente avec l'augmentation de l'inductance.
Inductance
Tension
Flux
Courant
θoff
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons donné les différents types des MRV. Ensuite, nous avons
illustré son principe de fonctionnement et enfin une étude plus détaillée de son alimentation.
Le chapitre suivant sera consacré à la modélisation et la simulation de la machine à réluctance
variable.
15
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
Introduction
La simulation peut valablement être faite au moyen des équations de maxwell dans
l'approximation des états statiques. La description de ces équations sous la forme d'une
équation scalaire en terme de la grandeur du potentiel vecteur A dans un repère cartésien est :
∂ 1 ∂A ∂ 1 ∂A
+ +J =0 (II.1)
∂x µ ∂x ∂y µ ∂y
16
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
Pour résoudre cette équation appliquée au moteur, nous tiendrons compte des conditions de
continuité de champ magnétique le long des interfaces et d'une condition aux limites de
Dirichlet( A=0), imposée sur le contour extérieur de l'air.
Si le temps n'apparaît pas comme variable dans la formulation, ce dernier est dit
stationnaire, sinon c'est un problème d'évolution [EMM 95].
le domaine, dans lequel est effectué la simulation, est décomposé en éléments sur lesquels
sont construites des solutions approchées dont les inconnues sont les valeur de la solution en
un ensemble de points finis qui sont les n uds de la discrétisation. Sur chaque point est
calculé un potentiel, figure (II.1).
y
Noeuds
Elément
17
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
M' 1 ∂N ∂A ∂N ∂A M 1 ∂A M'
Σ ∫∫ + e'
e=1 Ωe ' µ ∂X ∂X ∂Y ∂Y
d Ω = Σ ∫
e=1 µ
N *
∂n
d Γ e + Σ ∫∫ NJdΩe '
e '=1 Ξ e'
(II.2)
Γe
Les approximations nodales du potentiel vecteur et de sa dérivée normale sont des fonctions
de coordonnées de référence ξ et η:
N
( ξ , η ) .A I J
n
A = Σ N J (II.3)
j= 1
∂A 3 ∂A
= Σ NJ * ( ξ). (II.4)
∂n j=1 ∂n IJ 4
Nn : est le nombre de n uds d'interpolation sur l'élément fini Ω e considéré; il vaut 4 pour un
triangle quadratique curviligne et 6 pour un quadrilatère quadratique curviligne .N sont les
fonction de forme de ces élément finis.
La valeur de flux d'induction magnétique qui traverse un circuit fermé Λ est donné par :
φ = Ñ∫ A.dl (II.5)
Λ
4
L'inductance d'un enroulement de phase d'un moteur à réluctance variable peut donc être
calculée à partir de la valeur du flux d'induction qui traverse cette phase. Le couple
électromagnétique Ce à l'arbre du moteur est calculé à partir de l'expression suivante:
1 1
Ce = Ln ∫ ( r × B )( B.n ) − B2 ( r × n ) dΓ (II.6)
µ0 ΓR 2
4
Où
B = rot A (II.7)
B : l'induction magnétique.
ΓR : l’interface entre le rotor et l'entrefer du moteur.
Ln : la longueur du noyau magnétique du moteur.
18
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
Le calcul se fait à l'aide du logiciel FEMM [Annexe A] (programmation par langage LUA
[Annexe B]) qui est basé sur la résolution des équations de maxwell par la méthode des
éléments finis et qui a été appliquée au calcul de champ magnétique dans le moteur à
réluctance variable qui comporte 6 pôles au stator, 4 pôles au rotor et 3phases, chaque phase
statorique est formée par deux pôles statoriques diamétralement opposés figure (II.2)
Bobine
Rotor
L
Stator
19
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
La figure (II.4) montre la distribution des lignes magnétiques dans un moteur parcouru par
un courant de 8A.
20
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
II.4.3 Répartitions du champ vecteur et densité d'induction pour les deux positions
extrêmes
21
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
On constate que la densité de l'induction est plus forte dans la position de conjonction et
faible pour la position d’opposition. La déformation du champ vecteur dans la position de
conjonction est due à l'augmentation et la diminution de l'entrefer.
0.7
0.6
θ = 45°
0.5
0.4
flux(Wb)
0.3
0.2
θ = 0°
0.1
0
0 5 10 15 20 25
courant(A)
22
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
18
16
14
couple électromagnétique (N.m)
12
10
-2
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
position (°)
18
16
coupleélectromagnétiquemaximal (N.m)
14
12
10
0
0 5 10 15 20 25
courant (A)
23
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
Le profil de l'inductance L( ,I) obtenu de l'analyse par les éléments finis est montré dans la
figure (II.9) pour différentes valeurs du courant de phase et de position du rotor. L'inductance
est minimale quand le rotor et le stator sont dans la position non alignée. D'autre part, il
parvient à sa valeur maximale dans la position alignée où le régime de saturation est atteint
plus facilement. La courbe de l'inductance n'est pas linéaire et montre que pour les grands
courants, il y a des grands effets de saturation. La figure (II.8) admet deux axes de symétries
dans = 0° et dans = +45°, les positions non alignée et alignée, respectivement. A partir de
cette figure on à :
0.11
Lmax i=1A
0.1
0.09
0.08
inductance(H)
0.07
i=8A
0.06
0.05
0.04
0.03
0.02
Lmin
0.01
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
position(°)
24
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
∂W ∂W
c=− = − Nr à = cte (en convention moteur) (II.7)
∂θm ∂θe
Ou encore:
∂W ∂W
c=− = −Nr à n.i = cte (II.8)
∂θm ∂θe
ϕ0 ni
(II.9)
W= ∫ ni.dϕ et W = ∫ ϕ.dni
0 0
25
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
W Énergie
ψ0
W Coénergie
ni0 ni
Figure II.11. Représentation de l’énergie et de la coénergie
En régime linéaire, le flux est lié aux ampères tours (ni) par la perméance P( ) :
( ) = P( ).ni (II.10)
Donc :
ni
1 (II.11)
W = ∫ P(θ).ni.dni = .P(θ).ni 2
2
0
On remarque à partir de l'équation (II.13) que le signe du couple ne dépend pas du sens du
courant. On pourra ainsi utiliser un convertisseur unidirectionnel en courant pour alimenter
notre machine.
Lorsque la machine est saturée, l'inductance de phase ne varie pas en fonction de la position.
Il faut alors calculer le couple à partir de l'énergie convertie lors d'un cycle d'alimentation.
Pe = f .W (II.15)
26
Chapitre II Modélisation de la machine à réluctance variable
Avec :
f :la fréquence électrique d'alimentation qui peut s'écrire à partir de la pulsation de rotation du
moteur Ω:
Ω
f = Nr . (II.16)
2π
ψ
Conjection
W Opposition
0 ni
q.Pe W
Ce = = q.N r . (II.17)
Ω 2π
Conclusion
La modélisation de la MRV se fait par le logiciel FEMM. Ce logiciel utilise la méthode des
éléments finis pour résoudre les équations de Maxwell afin de déterminer les caractéristiques
électromagnétiques en régime statique à dimensions données. Les résultats obtenus donnent
des informations sur la forme de l'inductance et le couple statique ainsi que la forme du flux.
Ces résultas seront utilisés avec les équations électriques et l’équation mécanique de la
MRV pour élaborer un modèle dynamique de simulation. Cette simulation sera donnée dans
le chapitre suivant pour les deux cas : commençant par le modèle est supposé linéaire pui le
modèle non linéaire.
27
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Introduction
§ Le moteur,
§ L'alimentation,
§ La commande.
L'alimentation a pour but d'appliquer la tension successivement aux bornes des diverses
phases du moteur. Elle doit assurer l'enclenchement d'un bobinage sur ordre de commande.
Elle doit également assurer la coupure du courant. Dans ce chapitre, on simule la machine à
réluctance variable pour étudier son comportement dynamique en régime linéaire puis en
régime non linéaire par deux stratégies de commande. La première est une commande en
tension et la deuxième est la commande par hystérésis. Cela nous permettent de choisir
l'angle d'excitation optimal pour réduire l'ondulation du couple de la MRV.
Hypothèses de travail
§ On néglige les effets de saturation et de l'inductance mutuelle.
§ On suppose que la résistance ne dépend pas de la température.
§ Les composants sont parfaits.
§ La tension est parfaitement continue.
La tension instantanée appliquée sur l'enroulement d'une phase du moteur MRV à une
relation avec le flux par la loi de Faraday:
dψ
VS = Ri + (III-1)
dt
VS: est la tension appliquée.
i: est le courant dans la phase.
R: est la résistance de l'enroulement de phase.
: est le flux.
28
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
dψ di dψ dθ
V = Ri + + (III-2)
di dt dθ dt
∂Ψ ∂Ψ ∂θ
est défini comme l'inductance instantanée L( ,I) et le terme est le FCEM
∂i ∂θ ∂t
instantané.
La MRV peut être décrite par une fonction convexe quelle dépend seulement de la position
du rotor et le courant dans le neme phase. Cette fonction est la co-énergie W ). Dans une
manière semblable, la fonction de l'énergie W( ), où les variables sont les flux de n phase et
la position de rotor, aussi permet de décrire la MRV. Tenant compte des vecteurs et I, la
fonction de co-énergie et énergie vérifie l'inégalité suivante:
(III-3)
W ( I, θ ) + W ( Ψ, θ ) ≥ Ψ t I
Grâce à son double saillance, la MRV peut avoir une variation de l'énergie magnétique et
par conséquence la production du couple. La dérivée partielle de la fonction énergie par
rapport à la position du rotor donne le couple de la machine :
∂W
Ce ( Ψ1 ,..., Ψ n , θ ) = ( Ψ1 ,..., Ψ n , θ ) (III-4)
∂θ
∂W
Ce ( Ψ1 , Ψ 2 , Ψ 3 , θ ) = ( Ψ1, Ψ 2 , Ψ 3 , θ ) (III-5)
∂θ
Quand on excite une phase, le couple apparaît afin que le rotor évolue dans la direction des
augmentations de l'inductance. Par conséquent, le couple sera dans la direction de la position
alignée la plus proche.
Les caractéristiques électromagnétiques utilisées pour la simulation de la MRV 6/4 ont été
obtenues par l’analyse éléments finis du chapitre (II). La figure (III.1) montre le profil de
d'inductance linéaire L( ) avec chaque inductance de phase déplacée par un angle s donné
29
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Par :
1 1
θs = 2π − (III-6)
N r Ns
Nr et Ns sont les nombres de pôles du rotor et du stator respectivement. Quand les arcs des
pôles du rotor et du stator du moteur ne sont pas égaux, β r ≠ β s , on a les relations d'angles
suivantes :
π ( βr + βs ) (III-7)
θx = −
Nr 2
π ( βr − βs )
θy = − (III-8)
Nr 2
θz =
(βr − βs )
2 (III-9)
(
θ z = θ y + θ z + θs ) (III-10)
Lesquels sont indiqués dans la figure (III.1).La figure (III.2) montre l'angle δ
correspondant au déplacement d'une phase par rapport à une autre, elle est donné par:
1 1 (III-11)
δ = 2Π −
N r Ns
Le MRV 6/4 a les paramètres suivants:
Inductance
L3 L2 L1
Lmax
s
Lmi n
z
x y xy Position
30
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Figure III.2 L’angle δ correspond au déplacement d'une phase par rapport à une autre
dψi (θ,ii )
Vi = Rii + , i = {1,2,3 } (III-12)
dt
L'énergie totale associée avec les trois phases est donnée par :
1 3
Wtotal = ∑ L(θ + (n − i − 1)θs )ii2 .
2 i =1
(III-14)
31
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Nous montrons dans la figure (III.3) le diagramme de simulation utilisé pour le modèle
linéaire de la MRV. La figure (III.4) montre le contenu du bloc de la phase 1. Il contient trois
autres blocs, chacun est associé à une fonction MATLAB spécifique.
Ils sont:
§ Le couple: le calcul de couple produit dans cette phase d'après la position du rotor et
la valeur du courant I.
VA
Modèle de phase
1
Cr ω
VB − ω
Modèle de phase Ce Equation dθ θ
mécanique ω=
2 dt
+
VC
Modèle de phase
3
Manipulation
Des angles
R
Signal de
Control
−
ψa
∫
+ ia CeA
Convertisseur Inductance
Couple
θa
32
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Pour commencer la simulation de la MRV utilisant son modèle linéaire, c'est nécessaire de
prendre soin de choisir une position initiale du rotor qui ne doit pas être dans la zone où
l'inductance L a une valeur constante, c’est là où aucun couple ne serait produit. Quand le
couple de la charge est nul, la variable correspondant à la position du rotor n'évolue pas et la
machine sera arrêtée tout le temps. Cependant, quand le couple de la charge n'est pas nul, la le
rotor déplace pour établir une vitesse où C r = Ce . Pour notre machine particulière, un angle
initial supérieur à 15° a été choisi, comme nous pouvons vérifier dans son profil de
l'inductance dans la figure (III.2), pour éviter le premier cas d'un couple de charge nul.
Ψ = L(θ)i (III-18)
La co-énergie :
1
W= L(θ)i2 (III-19)
2
33
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Q1 Q3 Q5
D1 D3 D5
i1 i2 i3
V
Q2 Q4 Q6
D2 D4 D6
Nous montrons les deux stratégies de commandes les plus utilisées pour une machine à
réluctance variable: commande en tension et commande en courant par hystérésis.
Supposant une forme d'inductance idéale, les courbes de simulation dans la figure (III-6)
illustrent le fonctionnement de la MRV quand elle est commandée par tension. Le contrôle a
lieu en appliquant une tension à une bobine de phase à un angle on jusqu'à l'angle off. Après
cela, la tension appliquée est inversée jusqu'à un certain angle d'extinction q qui permet le
retour du flux magnétique vers zéro.
Pour appliquer la tension V à une phase, les deux IGBT Q1 et Q2 dans la figure (III.5)
doivent être ON. Au contraire, pour appliquer la tension -V et pour assurer la continuité de
courant, les deux diodes D1 et D2 sont conductrices.
La relation de la tension de la phase:
dψ
V = Ri + (III-21)
dt
Avec = L( )I, on a
∂Ψ ∂Ψ (III-22)
dΨ = dθ + di
∂θ ∂i
dΨ dL di (III-23)
et =i ω + L(θ)
dt dθ dt
34
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
di dL
V = Ri + L(θ) + iω (III-24)
dt dθ
dL
Dans l'équation (III-24), le terme iω est la tension induite « FEM » et qui sera grande
dθ
pour les grandes vitesses. Pour augmenter la croissance du courant et éviter une grande
FCEM, l'angle on doit être choisi de la même manière que dans la figure (III.6) qui signifie
qu’elle est la choisir quand l’inductance et la FEM sont minimums. En utilisant le modèle
dL
linéaire, la valeur minimale de la FEM sera nulle quand = 0 , comme montré dans la figure
dθ
(III.6.d). Cependant, quand la position du rotor est dans la zone de l'augmentation de
l'inductance, la tension FEM apparaît. Après, quand la FEM dépasse la tension V, le courant
de la phase commence à diminuer jusqu'à ce que l'angle off soit atteint comme montré dans
la figure (III.6.c). Les effets de la commutation brusque présente dans cette commande
introduit clairement des harmoniques dans le signal du couple par le signal du courant de
phase, cela augmente l'ondulation de la vitesse du moteur. Cette stratégie est appliquée
seulement aux moteurs à grandes vitesses.
0.12 400
300
0.1
200
inductance (H)
0.08
100
tension (V)
0.06 0
-100
0.04
-200
0.02
-300
0 -400
0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
a b
16 800
14
600
force électromotrice (V)
12
10 400
courant (A)
8
200
6
0
4
2 -200
0
-400
0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
c d
Figure III.6 a) l'inductance de la phase b) tension de la phase. c) courante de la phase d) FEM.
35
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Pour illustrer l'importance de choisir un angle off qui convient, nous avons mis plusieurs
valeurs de off comme illustré sur la figure (III.7). Dans la figure (III.7.a), nous pouvons voire
que le courant de la phase n'arrive plus à la valeur zéro. Encore, on peut voir dans la zone (1)
que le courant commence à diminuer rapidement parce que maintenant nous sommes dans la
région décroissante de l'inductance. Dans la zone (2), la FEM devient encore considérable
(voir figure (III.7.b)) quand la tension de la phase passe de –320 v à 0 v et donc le courant de
la phase commence à augmenter. Enfin, le courant de la phase commence à diminuer dans la
zone (3), parce que la tension FEM est encore nulle quand l'inductance est constante.
25
20
15
400
Zone1 200
10 0
-200
-400
5
Zone2
0
0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
a b
Figure III.7 a) Courant b) FEM.
36
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
0.12 20
0.08
10
0.06
5
0.04
0
0.02
0 -5
0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
a b
3000 20
2000
1500 10
1000
5
500
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
c d
Figure III.8 a) L'inductance b) Couple c) Vitesse d) Couple totale.
0.6 0.6
0.5
0.5
0.4
flux(Wb)
flux(Wb)
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1
0.1 0
0 -0.1
0 5 10 15 20 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
courant(A) temps (s)
a b
Figure III .9 a) Co-énergie b) Flux.
37
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
38
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
400 0.7
300 0.6
200 0.5
100 0.4
tension (V)
flux(Wb)
0 0.3
-100 0.2
-200 0.1
-300 0
-400 -0.1
0.46 0.47 0.48 0.49 0.5 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5
temps (s) temps (s)
a b
7 4
4
courant (A)
Zone1 2
3
2 1
1
0
0
-1 -1
0.46 0.47 0.48 0.49 0.5 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5
temps (s) temps (s)
c d
1000 4
couple électromagnétique total (Nm)
800 3
vitesse(N.m)
600 2
400 1
200 0
0 -1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5
temps (s) temps (s)
e f
Figure III.10) Tension b) Flux c) Courant d) Couple par phase e) vitesse f) Couple total
39
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Pour diminuer les oscillations de vitesse il est nécessaire de produire plus de couple. Par
conséquent, nous avons ajusté la valeur de l'angle off de 30° à 38°. La nouvelle dynamique de
la MRV est montrée dans la figure (III.11) pour on = 0° et off = 38°, Iref = 6A, et avec la
machine qui continue à opérer sans charge. La figure (III.11.a) présente la forme du courant
dans une phase. Dans la figure (III.11.b), on observe que la nouvelle valeur de off fait encore
que le courant de la phase ce présente dans la région où l'inductance de la phase est
décroissante avec l'apparition d'un couple négatif. La figure (III.11.d) montre que l'ondulation
du couple a été diminué après avoir ajusté l'angle off, et donc la vitesse de la machine
présente maintenant moins d'oscillations comme montré dans la figure (III.11.c). Cependant,
la réduction de l'ondulation n'est pas une tâche facile parce que d'autres paramètres comme la
vitesse du moteur et les valeurs de la charge influent sur l'amplitude de l'ondulation du couple.
7 4
couple électromagnétique (Nm)
6
3
5
4
courant (A)
2
3
2 1
1
0
0
-1 -1
0.46 0.47 0.48 0.49 0.5 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5
temps (s) temps (s)
1400
a 4
b
couple électromagnétique total (Nm)
1200
3
1000
vitesse(N.m)
2
800
600
1
400
0
200
0 -1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5
temps (s) temps (s)
c d
Figure III.11 a) Courant b) Couple par phase c) Vitesse d) Couple total
40
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Le contrôleur à hystérésis du courant est utilisée pour les basses et les moyennes vitesses
parce qu'on a un assez de temps pour être capable de contrôler le courant de la phase (figure
(III.12)). Ce qui permet aussi d'utiliser ce mode du contrôle aux basses et moyennes vitesses,
c'est le fait que la FEM ne prend pas des grandes valeurs qui détériore la forme du courant.
Pour illustrer l'inefficacité de cette commande pour une haute vitesse, la figure (III.13)
montre une situation où la commande par hystérésis est malle assurée due aux effets de la
FEM.
4 350
300
3
250
vitesse(N.m)
courant (A)
2
200
150
1
100
0
50
-1 0
0.4 0.42 0.44 0.46 0.48 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
temps (s) temps (s)
a c
Figure III.12 a) courant b) vitesse.
12 2500
10
2000
8
vitesse(N.m)
courant (A)
1500
6
4 1000
2
500
0
0
0.26 0.265 0.27 0.275 0.28 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
temps (s) temps (s)
a b
Figure III.13 a) Courant b) Vitesse.
41
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
0.5 0.6
0.5
0.4
flux(Wb)
flux(Wb)
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1 0.1
0 0
0 2 4 6 8 0 2 4 6 8
courant(A) courant(A)
a b
Figure III .14. Flux en fonction de courant.
Remarques
Dans cette commande, on peut distinguer deux méthodes qui permettent au courant de phase
de rester dans la bande de l'hystérésis: l’appliquer les tensions +V et –V selon que l'erreur de
courant (Iref – I) soit positive ou négative, ou l’application des tensions V et zéro. Dans le
premier cas, d'après l'erreur du courant, soit Q1 et Q2 conduisent ou les diodes conduisent.
Dans le deuxième cas, Q2 est toujours ouvert pendant la phase de régulation, avec Q1 est
bloqué ou passant en tenant compte de l’erreur.
trop tôt, nous serons dans une région où le changement de l'inductance par rapport à la
position du rotor est petit. Par conséquent, le couple produit sera petit A% =
1 dL 2
i .
2 dθ
D’un autre côté, le courant devient grand, et traduira l’augmentation des pertes de puissance.
Il est nécessaire de choisir convenablement une valeur de on si on veut optimiser le
rendement du moteur.
42
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
La meilleure solution qui permet d’aboutir à une bonne simulation d'une machine à
réluctance variable réside dans l’utilisation d’une méthodologie qui permet de prendre en
compte la non–linéarité de sa caractéristique magnétique en minimisant le temps de
simulation. La procédure que nous avons adoptée avec MATLAB–SIMULINK consiste
d'éviter toutes les dérivées partielles qui constituent des sources d'erreurs. La technique utilise
un tableau « look up table » qui approxime des relations flux / courant/position et courant
/couple /position, comme montré dans la figure (III.15, III.16).
Dans le chapitre II, notre machine MRV 6/4 a été modélisée par une analyse à base
d’éléments finis qui nous a fournie ses différentes données magnétiques pour la réalisation de
tableau « look up-table ». Ces données ont été fournies sous forme d'une
matrice.
5
couple électromagnétique(N.m)
-1
8
6 50
40
4 30
2 20
10
courant(A) 0 0
position(°)
43
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
6
courant(A)
0
0.8
0.6 50
40
0.4 30
0.2 20
10
flux(Wb) 0 0
position(°)
III-4.1. Simulation
44
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
R
Signal de
Control − ψa ia
Convertisseur ∫ CeA
+
θa
Remarque
La tâche la plus difficile dans la simulation du modèle non linéaire est la construction des
tableaux « look up-tables ». En effet, les résultats obtenus par FEMM concerne la
caractéristique du flux en fonction du courant et de la position du rotor, mais dans notre
modèle, les entrées du « look- up- table » du courant sont le flux et la position du rotor et la
sortie est le courant, donc il faut trouver une relation du courant en fonction du flux et de la
position du rotor. Cela est effectué par les instructions «polyfit» et « polval».
Comme pour le modèle linéaire, les résultats de simulation relatifs au modèle non linéaire
ont été obtenus à partir de la commande en tension et la commande en courant par hystérésis.
La figure (III.18) montre les résultats pour on = 0° et off = 30° avec la machine
fonctionnant à vide. La différence considérable entre les résultats du modèle linéaire et du
modèle non–linéaire, réside dans le signal du couple. Dans le modèle linéaire, quand l'effet
de la saturation n'est pas pris en compte, le couple de la machine présente de grandes valeurs,
comme montré dans la figure (III.8.d). D'autre part, l'amplitude du couple avec le modèle
non–linéaire est moins grand dû à la saturation tel que montré dans la figure (III.18.d). La
figure (III.19.a) présente le flux en fonction du courant correspondant à la co-énergie. La
figure (III.16.b) montre la variation du flux.
45
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
12
16
12
8
courant (A)
10
6
8
6 4
4
2
2
0 0
0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
a b
3500 12
2500
8
vitesse(N.m)
2000
6
1500
4
1000
500 2
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
temps (s) temps (s)
c d
0.5
0.4
0.4
0.3
0.3
flux(Wb)
flux(Wb)
0.2
0.2
0.1
0.1
0
0 -0.1
0 5 10 15 20 0.49 0.492 0.494 0.496 0.498 0.5
courant(A) temps (s)
a c
Figure III 19 a) co-énergie b) flux
46
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Les résultats dans la figure (III.20) ont été obtenues pour on = 0° et off = 30°, Iref = 6A, et
sans couple de charge. Par rapport aux résultats précédemment montrés dans la figure (III.9)
avec le régime linéaire, les différences entre les deux modèles pour le cas d'une commande du
courant par hystérésis ne sont pas aussi impressionnantes que pour le cas de la commande de
tension. Cependant, comparant le signal du couple dans la figure (III.9.f) obtenu par le modèle
linéaire, avec celui de la figure (III.20.d) du modèle non–linéaire, le taux du couple révèle les
effets de la saturation. Néanmoins on vérifie que cette ondulation du couple est encore
importante indiquant que la valeur de l'angle off = 30° est inadéquat pour le point du
fonctionnement de la machine. La figure (III.20.c) montre aussi que ce choix de off augmente
les ondulations de la vitesse.
couple électromagnétique (Nm) 6
8
5
6 4
courant (A)
3
4
2
2 1
0
0
-1
0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5 0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5
temps (s) temps (s)
a b
2000 6
couple électromagnétique total (Nm)
5
1500
4
vitesse(N.m)
3
1000
2
1
500
0 -1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5
temps (s) temps (s)
c d
Figure III .12 a) Courant b) Couple c) Vitesse d) Couple totale.
47
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Le deuxième groupe des résultats décrit dans la figure (III.21) est obtenu avec une
augmentation de l'angle off qui correspond maintenant à 38°. La figure (III.21.d) révèle que
cette ondulation du couple a été diminuée. Cependant, on remarque dans la figure (III.21.b)
que chaque phase produit maintenant le couple le plus négatif à cause de la nouvelle valeur de
l'angle off. Par conséquent. Malgré tout, ce point du fonctionnement élucidé par la figure
(III.21.c) et la figure (III.21.d) est meilleur pour le couple et la réduction des ondulations de la
vitesse. Notons que le couple négatif produit par une phase n'avait pas d'impact sur le couple
total puisque il est compensé par les autres signaux du couple produits dans les deux phases
restantes.
6
6 4
courant (A)
3
4
2
2 1
0
0
-1
0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5 0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5
temps (s) temps (s)
a b
2500 6
couple électromagnétique total (Nm)
5
2000
4
vitesse(N.m)
1500
3
2
1000
1
500
0
0 -1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5
temps (s) temps (s)
c d
Figure III .21 a) Courant b) Couple) Vitesse d) Couple totale.
48
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
0.7
0.6 0.5
0.5 0.4
flux(Wb)
flux(Wb)
0.4 0.3
0.3 0.2
0.2 0.1
0.1 0
0 -0.1
0 2 4 6 8 10 0.475 0.48 0.485 0.49 0.495 0.5
courant(A) temps (s)
a c
Pour avoir une meilleure vu générale de l'influence des valeurs Iref et off sur le couple
moyen Cemoy et leurs influences sur les oscillations du couple par le signal d'ondulation σ et
courant efficace, la figure (III.23) montre en premier, la relation du fonctionnement du couple
moyen Ce = g(I ref , θoff ) . Dans la figure (III.24), nous traçons le signal de l'ondulation du
couple en fonction de Iref et off. On remarque que pour les différentes valeurs du courant de
référence, il y a toujours une valeur de off qui maximise le couple moyen (voir la
figue (III. 23)) est minimise l’ondulation et donc les oscillations du couple (voir la figue
(III.24)).
1
T∫
Ce = C edt (III-25)
Ce max − Ce min
σ% = 100 (III-26)
Ce
1 2
T∫
i 2eff = i dt (III-27)
D’après les courbes, nous pouvons confirmé que l’ongle optimale vaut off = 38°.
49
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Ce
2
0 10
50
40 5
θoff 30 Iref
20 0
Figure III .22 Couple moyen en fonction du courant de référence et angle θoff
600
400
σ%
200
8
0 6
50 4
40 Iref
θoff 30 2
20
6
i eff 4
0
50 8
40 6
θoff 30 4 Iref
20 2
50
Chapitre III Simulation de la machine à réluctance variable
Conclusion
51
Chapitre IV Régulation de la vitesse de la machine à réluctance variable
Introduction
Plusieurs stratégies de contrôle existent dans la littérature tels que la régulation à base de
la logique floue et la régulation PI. Dans ce chapitre, la régulation PI est choisie pour régler la
vitesse du moteur à réluctance variable.
Les régulateurs PI sont utilisés dans l'industrie pour les entraînements. Dans beaucoup de
processus industriels, le contrôle de la vitesse est indispensable particulièrement lors des
phénomènes transitoires. Cela permet d'assurer une bonne qualité du produit. Beaucoup de
non - linéarités interviennent dans les entraînements.
Pour simplifier les calculs, le système peut être découplé en deux modes: mode rapide
(mode électrique) et mode lente (mode mécanique). Cette hypothèse est admissible quant la
constante du temps mécanique est beaucoup plus grande que celle électrique. Dans ce cas, la
boucle du contrôle du courant peut être considérée comme unitaire [GIU 93]
52
Chapitre IV Régulation de la vitesse de la machine à réluctance variable
Kp
Cr
ref + + Ce ou I +
-
MRV
1 Js + f
- + +
- Ce
i
1/sTi
Par identification on a :
F + Kω
J = 2ωn ζ
(IV.2)
Kω = ω ²
J n
53
Chapitre IV Régulation de la vitesse de la machine à réluctance variable
Les simulations reportées sur la figure (VI.2) concernent l’application d’un échelon de
vitesse de 2229 tr/min, puis nous avons introduit une charge de 2.15 N.m à l’instant t = 0.5s
Cet essai est fait avec un off optimale vaut 38°.
D’après la figure (IV.2), nous pouvons observer que le courant, le flux et le couple
augmentent à 0.5 s. Cette augmentation est due à l’application de la charge.
2500 2260
2000 2240
vitesse(tr/min)
vitesse(tr/min)
1500 2220
1000 2200
500 2180
0 2160
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.45 0.5 0.55 0.6
temps (s) temps (s)
2234 2234
2232 2232
2230 2230
2228 2228
2226 2226
2224 2224
0.4 0.42 0.44 0.46 0.48 0.7 0.72 0.74 0.76 0.78 0.8
temps (s) temps (s)
Figure (IV.2) Régulation de vitesse de la MRV par régulateur PI
(Démarrage a vide avec application da la charge)
54
Chapitre IV Régulation de la vitesse de la machine à réluctance variable
15 14
12
10
10
courant(A)
courant(A)
8
6
5
4
0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.45 0.5 0.55 0.6
temps (s) temps (s)
12 10
couple éléctromagnétique(N.m)
couple éléctromagnétique(N.m)
10 8
8
6
6
4
4
2
2
0 0
-2 -2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.45 0.5 0.55 0.6
temps (s) temps (s)
couple éléctromagnétique totale (N.m)
12 12
10 10
8 8
6 6
4 4
2 2
0 0
-2 -2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.45 0.5 0.55 0.6
temps (s) temps (s)
55
Chapitre IV Régulation de la vitesse de la machine à réluctance variable
0.54
0.53
0.5
0.52
0.4
0.51
flux (Wb)
flux (Wb)
0.3 0.5
0.49
0.2
0.48
0.1
0.47
0 0.46
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.4 0.45 0.5 0.55 0.6
temps (s) temps (s)
Figure (IV.2) Régulation de vitesse de la MRV par régulateur PI
(Démarrage a vide avec application da la charge) (Suite)
Conclusion
56
Conclusion générale
Conclusion générale
Avant de passer aux résultats de simulations obtenus dans ce mémoire, il a été nécessaire
de parler un peu sur la machine à réluctance variable (MRV). Bien que le principe de
fonctionnement des moteurs à réluctance variable soit connu depuis longtemps, leur
développement a été freiné par les non-linéarités qui les caractérisent. Mais aujourd’hui, les
puissants outils de calcul informatiques permettent de dimensionner rapidement ces moteurs,
et par conséquent, les applications deviennent de plus en plus nombreuses.
Dans le premier chapitre, nous avons donné des généralités sur la MRV en introduisant le
principe de fonctionnement et les différents types rencontrés. Nous avons parlé aussi sur son
alimentation et ses stratégies de commande.
Le second chapitre traite la simulation de la MRV par le logiciel FEMM. Ce logiciel utilise
le langage LUA pour la résolution des problèmes électromagnétiques. Les dimensions de
notre machine sont données avec les différents types de matériaux utilisés et avec des
conditions aux limites appropriées. Nous avons fait plusieurs tests de simulation par le
changement de la position du rotor et avec différentes valeurs du courant d’alimentation. Les
résultats relatifs aux caractéristiques électromagnétiques (couple, flux et inductance) obtenus
sont acceptables. Ces résultats peuvent être à l’origine de considérables améliorations quant
au second objectif qui concerne la simulation de la MRV avec son alimentation.
57
Conclusion générale
deux modèles de simulation le premier est un modèle linéaire tendis que le deuxième est non
linéaire.
On a constaté que le modèle linéaire ne traduit pas avec exactitude le comportement réel de
la machine, d’où le recours au modèle non linéaire. En effet, pour le même angle de
commutation, le couple du modèle non linéaire présente moins d’ondulations que le couple du
modèle linéaire. Cependant, la difficulté que présente le modèle non linéaire réside dans La
construction du bloc « look up-table » du courant, parce que le flux obtenu par FEMM est
fonction du courant et de la position du rotor, mais dans notre modèle, on a besoin de la
caractéristique du courant en fonction du flux et de la position du rotor. Donc, il faut trouver
une relation entre le courant, le flux et la position du rotor.
- Utilisation des régulateurs entrant dans le cadre de l’intelligence artificielle tel que
logique floue, réseaux de neurone et algorithmes génétiques au lieu du régulateur
classique PI pour la régulation de la vitesse.
58
Annexe A
FEMM (Finite Element Method Magnetics) est une suite de programmes pour résoudre les
problèmes magnétostatiques et de faibles fréquences en deux dimensions (2D), planaires et
axisymétriques. FEMM est divisé en trois parties:
1. Preprocessor (femme.exe)
C'est un programme de CAO pour la définition de géométrie du problème à résoudre, et
définissant les conditions aux limites. Les fichiers DXF d'Autocad peuvent être importés pour
faciliter des géométries.
2. Solver (fkern.exe)
Le solver pend en compte les fichiers de données décrivant le problème et résout les
équations de Maxwell pour obtenir les valeurs de l'induction magnétique dans domaine de
résolution.
3. Postprocesseur (femmview.exe)
C'est un programme graphique qui affiche les résultants sous forme de champ, de conteur et
densité. Le programme permet aussi à l'utilisateur d'inspecter le champ aux points arbitraires,
et d'évaluer plusieurs différentes intégrales et tracer diverses quantités d'intérêt le long des
contours définis par l'utilisateur. Deux programmes supplémentaires sont aussi appelés pour
exécuter des tâches spécialisées. Ceux-ci sont:
1. triangle.exe : Triangle découpe la région avec en grand nombre de triangles, c'est une
partie vitale du procédé d'éléments finis.
2. femmplot.exe : Ce programme est utilisé pour afficher les diverses solutions en 2D.
59
Annexe B
60
Résumé/ Abstract
FEMM
.
.
Résumé
Le but principal de ce mémoire est de simuler la machine à réluctance variable (MRV) par le logiciel
FEMM afin d’obtenir les caractéristiques électromagnétiques de la MRV. L’approche de modélisation utilisée
dans ce cas est une approche par élément finis. Le second but concerne l’amélioration de l’alimentation de la
MRV afin de minimiser les ondulations du couple. Cela est effectué par le choix convenable de l’angle de
commutation. Pour le premier objectif, nous avons fait plusieurs tests en simulation par le changement de la
position du rotor et avec différentes valeurs du courant d’alimentation. Les résultats des caractéristiques
électromagnétiques (couple, flux et inductance) obtenus sont acceptables. Ces résultats peuvent donné des
améliorations notables au second objectif. Les caractéristiques électromagnétiques obtenues sont exploitées
afin de commander la MRV (en utilisant SIMULINK/MATLAB) et pour l’obtention de l’angle de
commutation optimal minimisant les ondulations du couple. Nous avons utilisés deux stratégies de
commande : une commande en tension pour les grandes vitesses et une commande par hystérésis pour les
basses et moyennes vitesses. Nous avons adoptés aussi deux modèles de simulation, le premier est un modèle
linéaire et le deuxième est un modèle non linéaire. D’après mes résultats, le modèle non linéaire est le mieux
adapté pour décrire le fonctionnement de la machine.
Abstract
The principal goal of this thesis is to simulate the Switched reluctance machine (SRM) by FEMM software
in order to obtain the electromagnetic characteristics of the SRM. The approach of modelling used in this
case is a finite element approach. The second goal relates to the alimentation improvement of the SRM in
order to minimize the torque ripples. That is carried out by the suitable choice of the overlap angle.
For the first objective, we made several simulation tests by the change of the rotor position and with various
values of the alimentation current. The results of the electromagnetic characteristics (torque, flux and
inductance) obtained are acceptable. These results can give notable improvements to the second objective.
The electromagnetic characteristics obtained are exploited in order to control the SRM (by using
SIMULINK/MATLAB) and for obtaining the optimal overlap angle minimizing the torque ripples. We used
two control strategies: voltage control for high speeds and a hysteresis control for the low and medium speeds.
We also adopted two simulation models, the first is a linear model and the second is a nonlinear model.
According to my results, the nonlinear model is the best adapted to describe the machine operation.
61
Bibliographie
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63