RAPPORT D'E.V.

C DE GAE
EVALUATION DES VULNERABILITES ET DES CAPACITES

DAGANA
DU DIMANCHE 03 AU SAMEDI 09 NOVEMBRE 2013

GAE
 PLAN DU RAPPORT
I Introduction

II Participants

III Résumé exécutif

IV Exposition de la démarche

V Leçons apprises

VI Contraintes

VII Identification des risques, faiblesses et capacités

VIII Identification des mesures de transformation

IX Identification des ressources nécessaires a l’exécution de

l’action

X Recommandations

XI Résultats de l’utilisation des instruments E.V.C

2
 I. INTRODUCTION

L’Evaluation des vulnérabilités et des capacités(E.V.C) est une méthode d’évaluation

utilisée par la fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du sociétés
Croissant Rouge(F.I.C.R) en vue de contribuer à une plus grande compréhension de
la nature et du niveau des risques auxquels la population vulnérable pourrait faire
face et de comprendre d’où viennent ces risques ? Qui seront les plus affectés et
quelles initiatives peuvent être entreprises pour affronter leur vulnérabilité. Le
processus E.V.C consiste à collecter, analyser et systématiser de façon structurée et
significative les informations qui pourraient par la suite être utilisées pour effectuer
un diagnostic des risques auxquels la communauté pourrait faire face, les capacités
que possède la communauté et les initiatives pouvant être entreprises pour réduire
sa vulnérabilité et augmenter ses capacités.

Cette étude réalisée à Rosso Sénégal entre dans le cadre de la préparation de la mise
en œuvre du projet IRIS de la Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge
et du Croissant Rouge en partenariat avec les sociétés nationales du Sénégal, du
Mali, de la Mauritanie, de la Guinée et de la Gambie. Les activités du projet portent
sur la réduction des risques de catastrophe et les adaptations aux changements
climatiques le long de la vallée du fleuve Sénégal.

3
 II. LES PARTICIPANTS A L’EVC DE GAE

N° PRENOM ET NOM FONCTION PROVENANCE

1. NICOLAS MENDY Superviseur Dakar

2. CHEIKH OUMAR BA Superviseur Richard toll

3. MATAR DIENG Chauffeur Dakar

4. MOUSTAPHA SY Evaluateur Dakar

5. SOIBOU NDIAYE Evaluateur Diourbel

6. JUSTINE SOUAREZ Evaluateur Dakar

7. NGOR DIOP Evaluateur Fatick

8. OUMAR GAYE Evaluateur Podor

9. MAMADOU SENE Evaluateur Rufisque

10. COUMBA MBAYE Evaluateur Kaolack

11. KHADY DIAGNE Evaluateur Kaffrine

4
 III. RESUME EXCUTIF
La commune de GAE est créée par le décret N°2008-749 du 10 juillet 2008. Elle est située au Nord de
la région de saint Louis dans le département de Dagana. Elle couvre une superficie de 45km².
GAE est limitée à l’est et au Nord par le fleuve Sénégal, au Nord-Ouest par la forêt classée de Goumel,
la séparant du fleuve, au Sud-Ouest par la commune de Dagana et au Sud par la route Nationale N°2.
La situation de la commune lui confère une position géopolitique d’une grande importance dans les
relations avec la République Islamique de Mauritanie. En effet, la commune de GAE est située dans la
partie la plus réduite du cours du fleuve Sénégal. La commune est, sur le plan économique, fortement
affectée par sa proximité avec la Mauritanie. Toute mesure de politique économique ou monétaire
prise par le gouvernement Mauritanien a des répercussions sur les activités économiques de la
population de GAE.
Partagée entre le Walo et le Dieri, la commune de Gae comprend des terres inondables situées dans le
Walo et des bordières (terres jamais atteintes par les crues) sont situées dans le Dieri. On trouve
généralement 4 types majeurs de sols : hollalde, faux hollalde, fonde, sable. La commune comprend
des sols ferrugineux tropicaux lessives ou Dior qui sont propices à la culture du mil et de l’arachide ; des
sols ferrugineux tropicaux non lessives ou Deck qui sont riches avec des surfaces cultivables très
réduites et des sols Deck Dior.
Le climat est de type sahélien caractérisé par 2 saisons :
- Une saison des pluies qui dure 4 mois (Juillet-Octobre) avec des pointes de chaleur pouvant
atteindre facilement 40°C
- Une saison sèche qui dure 8 mois (Octobre-Juin) avec des variations de température très
importantes (entre 15 et 35°C de Décembre a Février et 40°C plus souvent jusqu’au mois de
Mai).
La végétation est plus ou moins dense avec un important tapis herbacé tout au long du fleuve. Dans le
Dieri elle est essentiellement ligneuse avec un boisement plus ou moins dense composé de plusieurs
strates : la strate arborée, la strate herbacée et la strate arbustive. Les principales espèces sont le
Balanites aegyptiaca (Soump) à l’Acacia radiana (Seing). L’acacia senegal (Werec), Boscia senegalensis
(ndiandam), Acacia nilotica (Gonakier) et le Calotropis procera (Poftane).
Le relief est relativement plat.
Les eaux de surface sont essentiellement constituées des eaux du fleuve Senegal qui se situe dans la
partie Nord. On note aussi plusieurs mares temporaires qui se forment en hivernage dans le Dieri et
quelques points d’eau pérennes issus du fleuve Senegal.
La population de GAE est estimée à 12000 habitants environ. Elle est constituée de 49,91% de femmes
et de 50,09% d’hommes. La population est fortement jeune avec une proportion de (46,71% ayant
moins de 15ans et de 40,89% de cette population a entre 15 et 49ans ; 12,22% a +49ans selon les
ménages enquêtés.
Les ethnies qu’on y rencontre sont principalement les Wolof 92%, les Pular 7% et 1% autres. La
commune de GAE connait une évolution démographique importante.
La vie active de la commune de GAE est marquée par une forte activité agricole, notamment la culture
du riz. La localité dispose de terres aménagées par la SAED. La répartition de la superficie est faite par
zonation :
 Zone C couvrant GAE et DAGANA qui dispose de 300 ha ;
 La zone B qui couvre de GAE – BOKHOUL – NGABOU THIELLEL – DAGANA pour une superficie de
3000 ha dont 1200 réservés au village GAE pour la culture du riz et de la tomate.
Le fleuve Senegal constitue la grande force de la commune car de lui dépendent toutes les activités
économiques.
Le secteur de l’agriculture qui est un maillon essentiel de l’économie locale est fortement touché par
déficit de matériel adéquat. Le système de pompage déjà vétuste associe au cout trop élevé des

5
factures d’électricité pour le fonctionnement entrave fortement l’irrigation des champs. Les terres
emblavées sont insuffisantes, ne couvrant pas les besoins de la population qui s’accroit. Notons aussi
que l’accès aux financements est difficile pour les producteurs qui ne parviennent pas à rembourser
leurs dettes des campagnes précédentes.
La pêche s’y développe mais elle est actuellement confrontée à des problèmes majeurs : les plantes
aquatiques(le typha) qui rendent inaccessibles les ressources halieutiques et favorise également la
prolifération des cas de bilharziose. Tous ces phénomènes affectent profondément les moyens de
subsistance et entrainent une insécurité alimentaire de la population.
La commune de GAE ne dispose pas d’un système de collecte des ordures ménagères ; on constate des
dépotoirs sauvages aux abords du fleuve et dans les zones d’habitation. Ce qui constitue un problème
environnemental pouvant occasionner la prolifération de maladies. La commune ne dispose pas de
réseau d’assainissement.
La bilharziose, les infections respiratoires aigües, les dermatoses, les anémies, les hypertensions sont
les maladies qui touchent plus les populations de GAE. La salinité du sol occasionne l’érosion des murs
de certaines maisons. L’érosion des berges menace les habitations qui longent le fleuve. Ce phénomène
occasionne en même temps endommagement de la digue de protection qui ceinture cette partie de la
commune. La pollution du fleuve occasionnée par des mauvaises habitudes des populations riveraines
(eaux usées et ordures déversées) engendre une menace réelle pour l’Ecosystème. L’impraticabilité des
routes en période d’hivernage rend le quartier Goumel inaccessible ; ce quartier comporte des huttes
en paille ce qui le rend l’habitat très vulnérable aux incendies et aux intempéries.
Une bonne partie de la commune n’est pas lotie plus particulièrement le quartier de LAGDE dont les
maisons sont construites la plupart du temps en banco. Ce type d’habitat est très peu résilient face aux
aléas qui pourraient sévir.
Le manque d’emploi et de formations n’épargne pas GAE dont la population est essentiellement
jeune.

6
 IV. Les contraintes :

L’EVC a été bien menée dans l’ensemble seulement quelques contraintes ont été notées. On peut citer
entre autres:

 Des difficultés pour rencontrer certains chefs de ménages le matin.

 Insuffisance de matériels didactiques (vidéo projecteur et ordinateur).
 Retard d’information pour les convocations.

V. Leçons apprises:

 Gae, commune frontalière avec la Mauritanie, sa culture et les différents événements qui se
sont succédé ont retenu notre attention à travers son riche profil historique.
 Accueil très chaleureux du préfet qui n’a ménagé aucun effort pour un bon séjour dans le
centre-ville.
 Parfaite communion avec la population de GAE
 Les fiches d’enquête ménages nous ont permis d’avoir une idée beaucoup plus claire sur la vie
de la communauté.
 Les focus groups aussi ont passé en revue les différents problèmes de la communauté et des
propositions de solution ont été retenues.
 Les divers outils utilisés nous ont permis d’avoir une certaine connaissance de la communauté à
travers son vécu quotidien (activités sociales, économiques, culturelles).
 Une bonne collaboration des autorités administratives locales, et coutumières nous ont facilité
le travail surtout dans la mobilisation et le recueil des données secondaires.
 L’équipe d’EVC chargée de mener cette mission a fait montre d’une efficacité et d’un
dynamisme sans commune mesure. La répartition des taches fut déterminante dans la bonne
tenue de l’évaluation.
 Le comité de la Croix Rouge à travers ses volontaires a consenti des efforts énormes pour
nous faciliter le travail.

7
 VI. EXPOSITION DE LA DEMARCHE

N OUTILS EXPOSITION DE LA DEMARCHE SCIENTIFIQUE

Elle nous a permis de collecter des données qualitatives sur le
cadre de vie, les ressources, les risques, les zones de dangers,
01 les relations de la population par l’observation et par l’écoute
La marche des personnes rencontrées. On a pu aussi enregistrer quelques
transversale données quantitatives. Les grands axes de la commune ont été
parcourus.
Elle nous a permis de recueillir auprès des ménages des
données relatives à la population, aux activités et au niveau de
02 L’enquête ménage vie. Un échantillon de 154 ménages a été visité soit 14% de la
population totale et soumis a un questionnaire. Des
informations sur la composition du ménage par tranche d’âge,
sur les sources de revenus du ménage, sur les différents aléas
qui touchent la communauté, sur les actions déjà menées et
celles préconisées pour régler les problèmes liés aux
phénomènes, sur les mécanismes d’adaptation développés par
les populations, étaient recherchées.

Cet outil nous a permis de recueillir des données sur : la vie

quotidienne, les activités et ressources, les moyens
d’adaptation de la communauté et les interventions possibles
03 Le Focus-groupe pour identifier et préconiser des solutions pour faire face aux
problèmes prioritaires. Nous avons réalisé six focus groupes
dans deux quartiers différents (Ndiareme et Mpal 1) et nous
avons ciblé trois groupes : les vieux, les jeunes et les femmes.
Les groupes ont été pris séparément avec l’utilisation d’un
guide. Chaque quartier a choisi deux (2) personnes ressources
pour représenter leur localité. Nous avons réalisé en tout 6
focus groups pour recueillir le maximum de données
qualitatives comme quantitatives. Le guide du focus group de
la Croix-Rouge sénégalaise dans le domaine de la gestion des
catastrophes a été utilisé pour l’animation. (voir synthèse
focus en annexe).

IL nous a permis d’avoir des informations sur les événements

qui se sont produits à une période donnée de la vie de la
04 Le Profil historique communauté et ayant impacter sur son développement ou sa
vulnérabilité. Ainsi, le maire de la commune et ses adjoints, la
sage-femme, les chefs de quartiers, les autorités religieuses et
coutumier, les relais communautaires et certains notables ont
été sollicités. Ils nous ont tous accordés une interview. Les
dates, événements, les activités et les faits marquants depuis
la création de la commune étaient recherchés.
Notre marche transversale et l’observation directe en plus des
données recueillies avec les autres outils nous ont permis
05 Cartographie d’établir une carte globale de la localité. Les risques,

8
 problèmes et capacités ont étaient localisés.
Il nous a permis de voir les changements intervenus dans la
communauté grâce aux données primaires et secondaires
06 Le calendrier recueillies. Cet outil nous a aussi permis de visualiser les
saisonnier différentes activités, et les différents phénomènes ainsi que
leur durée et leur périodicité.
Elle nous a permis d’observer certains aspects ayant trait à
07 L’observation directe l’environnement, aux infrastructures, aux ressources, aux
risques, aux vulnérabilités, aux attitudes et modes de vie, aux
croyances et interactions que la population ne parvient pas à
exprimer.
08 L’exploitation des Nous avons parcouru une série de documents pouvant nous
sources de données renseigner sur la vie à GAE sur internet, à la mairie, dans des
secondaires documents communautaires, des données statistiques, le PIC,
etc. Nous avons pu recueillir des informations très utiles pour
la réalisation de cette EVC.
L’arbre à problèmes a permis de schématiser les relations entre
09 L’arbre à problèmes les principaux problèmes, leurs causes immédiates, lointaines
et les effets potentiels ; ceci après une priorisation des
problèmes avec des membres représentatifs de la communauté.
Il a été utilisé comme outil d’analyse des problèmes.

9
VII. IDENTIFICATION DES RISQUES, FAIBLESSES ET
CAPACITES

MECANISMES
PROBLEMES EFFETS FAIBLESSE CAPACITES DE GAPS
/ POTENTIEL S REDUCTION
QUESTIONS S DES EFFETS
ADOPTES

- Disponibilité Caisse de
Forte Insuffisance des ressources solidarité
Prolifération de sources humaines
de maladies Nombre d’eau potable Utilisation de Indisponibilité
Hydriques élevé de cas et cout élevé Partenariats l’eau du fleuve de produits de
de bilharziose de l’accès. avec la présence purification de
(urinaire et -Un des deux d’ONGs Organisation de l’eau
intestinale) châteaux (ASBEF, journées
d’eau non USAID, PISE, d’investissemen Insuffisance de
Fréquence fonctionnel. PAM…) t humain sensibilisation
des Infections - Faible sur l’utilisation
respiratoires connaissance Poste de santé Entre-aide de l’eau du
aigües (IRA) des fleuve
techniques Les GPF, ASC, Emprunt
de traitement Relais
Fréquence de l’eau du communautaire Vente de biens Absence de
des cas de fleuve. s, Sage-femme, système de
diarrhée - Les ordures Infirmière, Travail collecte
ménagères Matrone, Caisse journalier dans d’ordures et
dans les de solidarité, les champs d’un réseau
zones d’assainissemen
d’habitation. Le comité local Petit commerce t
-utilisation de la Croix-
de l’eau du Rouge
fleuve à Manque de
usage. -La mairie sensibilisation
domestique -Terres sur les
-Faible cultivables techniques de
pratique des -Pompage lavage des
connaissance -Fleuve mains
s des règles
d’hygiène.
-Absence de
latrine a Inexistence de
Goumel et latrine à
Lagde GOUMEL et
LAGDE

10
 Ecoles
Déperdition élémentaires,
scolaire Lycée, CEM,
élevée -Faiblesse Daara moderne
des revenus
des ménages
-cas de
malades de Un taux
bilharziose d’abandon
chez les élevé
élèves
(absentéisme Absence de
) cantines
-sous- scolaires
alimentation
des écoliers Agriculture,
Baisse des pêche, activité
revenus commerciale

-Affection
massive de la
population
active

Poste de santé, Insuffisance

Pertes en vies Personnel CAISSE DE d’Activités
humaines sanitaire, SOLIDARITE Génératrices de
Ambulance Revenus (AGR)
Incapacité de
prise en
charge des
frais
médicaux
-Inexistence de
Mutuelle de
santé
-Insuffisance
des revenus des
populations

Insuffisance -Terres -Utilisation de Faiblesse des

des moyens Mauvaises -faibles cultivables l’eau du fleuve revenus des
de alimentation productions -Moto pompes -Organisation populations
subsistance agricoles -Moissonneuses en
-Déficit de batteuses coopeé ratives Règlementation
terres -Disponibilité -Partenaires du marché
agricoles de ressources financiers
-Vétusté des humaines
stations de

11
 pompage

-Insuffisance -Existences de Présence de

des surfaces terres coopératives Espaces de
cultivables cultivables paysannes terres
Revenus -difficulté -Disponibilité -Disponibilité insuffisantes
Faibles d’accès a d’eau du fleuve d’eau douce -Endettement
l’eau pour -Coopérative -Accès à des chronique
l’irrigation agricole matériaux -Cout élevé de
-Faiblesse -Stations de agricoles l’eau
des pompages -Concurrence
rendements -Ressources excessive dans
agricoles humaines le marché
-Insuffisance (écoulement)
des intrants
-Utilisation
d’outils
traditionnels

-Ecoles -Migration vers

-Manque de primaires le pays
Déperdition moyens -CEM limitrophe (la
scolaire financiers -Bibliothèque Mauritanie) -Taux
-Réduction -Case des tous -Travail d’abandon
du nombre petits journalier dans élevé
de repas -Foyer scolaire les champs
-Réduction -Arène -Entre-aide
du
rendement
intellectuel
-
Absentéisme
-Fréquent
abandon de
l’école

12
 VIII. IDENTIFICATION DES MESURES DE
TRANSFORMATION

13
 MESURES LA MESURE
PROBLEMES/ FAIBLESSES DESTINEES A ENTRE T’ELLE
QUESTIONS TRANSFORMER DANS LES
LES FAIBLESSES MANDATS DU
MICR
EN CAPACITES
Prolifération des - Insuffisance de -Baisse du cout de
maladies hydriques sources d’eau l’eau et subvention -NON
(IRA, bilharziose, potable, cout élevé de l’adduction a
Diarrhée) de l’accès a l’eau. l’eau dans les
-Un des deux ménages
châteaux d’eau non -Réparation,
fonctionnel. réhabilitation des
- Faible connaissance châteaux d’eau -OUI
des techniques de
traitement de l’eau Sensibilisation sur
du fleuve. les techniques de
- Les ordures traitements de l’eau -OUI
ménagères dans les
zones d’habitation. - Mise en place d’un
-utilisation de l’eau système de collecte -OUI
du fleuve à usage.
domestique -Sensibilisation sur
les techniques de
traitement de l’eau
(pratique
décantation,
-Faible filtration, -OUI
pratique des désinfection
connaissances des
règles d’hygiène. -IEC / CCC
-Absence de latrine a -OUI
Goumel et Lagde

-Construction de
latrines
Insuffisance des -Faibles production -Réfection des NON
moyens de agricoles ouvrages d’irrigation
subsistance -Déficit de -Aménagement NON
terres agricoles d’autres surfaces
-Vétusté des stations -Introduction OUI
de pompage d’intrants certifiés et
de matériels
agricoles

-Insuffisance de NON
surfaces cultivables -Aménagement de
- difficulté d’accès a nouvelles surfaces NON
l’eau pour l’irrigation -Réfection et curage
d’ouvrages
-Faiblesse des d’irrigation OUI
rendements agricoles -diversification des
cultures
-Formation des OUI
agriculteurs sur les
techniques du
maraîchage
14 -Accompagnement OUI
et encadrement des
cultivateurs
-Développement
 IX. IDENTIFICATION DES RESSOURCES NECESSAIRES A
L’EXECUTION DE L’ACTION

15
MESURES DELAI RESSOURCES BESOIN D’UN ACTEURS
D’EXECUTION NECESSAIRE SOUTIEN
S TECHNIQUE OU
FINANCIER
EXTERNE
-Baisse du cout de
l’eau et -Matériels
subvention de Moyen terme hydrauliques OUI Etat
l’adduction d’eau -Ressources Commune
dans les ménages financières
-Réparation,
réhabilitation

Sensibilisation sur
Court terme Ressources OUI Croix-Rouge
les techniques de
traitement de l’eau humaines,
financières

- Mise en place
d’un système de Court terme Ressources OUI Commune
collecte des financières Etat
ordures Croix-Rouge

Ressources OUI Croix-Rouge

-Sensibilisation humaines, Etat
sur les techniques Court terme financières
de traitement de
l’eau (pratique de
la décantation, de
la filtration, de la
désinfection
Court terme Ressources Croix-Rouge
-IEC / CCC humaines, OUI
financières, et
matériels

Court terme Ressources Croix-Rouge

-Construction de humaines, OUI Commune
latrines matériels et Etat
financières

-Réfection des Moyen terme Ressources Etats

ouvrages humaines, OUI ONG
d’irrigation matériels et
-Aménagement de financières
nouvelles
surfaces de culture Ressources
-Introduction Court terme humaines et OUI Croix-Rouge
d’intrants certifiés
matériels
et de matériels
agricoles

16
-Aménagement de Long terme Ressources Etat
nouvelles surfaces humaines, OUI ONG
-Réfection et matérielles et Partenaires
curage d’ouvrages financières
d’irrigation
Moyen terme Dotation de OUI Croix-Rouge
-Diversification
semences
de cultures
certifiées
-Formation des
agriculteurs sur Court terme OUI Etat
les techniques de Ressources Partenaires
maraîchage humaines, ONG
Accompagnement matérielles et Commune
et encadrement financières
des cultivateurs
-Développement
d’activités
d’aviculture et de
pisciculture.
OUI Croix-Rouge
-Dotation Court terme Ressources Etat
d’intrants humaines, Partenaires
matérielles et
financières
Modernisation du OUI ONG
matériel agricole Moyen terme Ressources Partenaires
matérielles et Etat
financières
-Réduction des OUI Croix-Rouge
dettes en utilisant Court terme Ressources Etat
le CASH humaines, Partenaires
financières
-Financement Croix-Rouge
d’AGR Court terme Ressources OUI Partenaires
-Développement financières et ONG
d’activités de matérielles
transformation des
fruits et légumes
pour les GPF

Etat
-Mise en place de Croix-Rouge
cantines scolaires Court terme Ressources OUI ONG
-Assistance humaines, Partenaires
alimentaire matérielles et

17
-sensibilisation financières
sur le maintien
des enfants à
l’école

X. LES RECOMMANDATIONS :

 Mener des activités d’intérêt commun (investissement humains, drainage des eaux de pluies,
reboisement)
 Adopter un changement de comportement pour la bonne pratique de la gestion des ordures
ménagères.
 Protéger et entretenir la digue de protection pour prévenir les inondations dues aux crues du
fleuve
 Implication de toutes les couches dans la gestion de la collectivité et des services sociaux de base
 Mener des activités de réduction des risques liés au fleuve
 Promouvoir les formations liées à l’activité agricole dans la commune

18
 XI. RESULTATS DE L’UTILISATION DES
INTRUMENTS DE L’EVC :

DOCUMENTS ANNEXES

19
 LE CALENDRIER SAISONNIER :

PERIODE

SEPTEMBRE

NOVEMBRE

DECEMBRE
OCTOBRE
JANVIER

FEVRIER

JUILLET
MARS

AOUT
AVRIL

JUIN
MAI
RUBRIQUES
AGRICULTURE
Saison Normale Riz
Aménagement
Semis à la volée
Attaque des oiseaux
Récolte
Commercialisation
Contre saison Riz
Aménagement
Semis à la volée
Attaque des oiseaux
Récolte
Commercialisation
Période de soudure
PECHE
SANTE
Bilharziose
Campagne de traitement de
masse / la bilharziose
Paludisme
Les anémies qui touchent
les femmes enceintes
Dermatoses
Infections respiratoires
aigües chez les enfants de 0
à 5 ans
Cas de diarrhée chez les
enfants de 0 à 5 ans
ACTIVITE DE PECHE
ET ELEVAGE
COMMERCE
SAISONS
Saison des pluies
Saison sèche
TEMPERATURE
Basse température
Température élevée

20

CARTE DES CAPACITES DE LA COMMUNE DE GAE

NORD
Ndiorno
Mbokheul
Lagde

Bouleydi Terrain de
foot Mpal 1
Mpal 2

GOUMEL Tivaouane

OUEST
Ndiarème Nord
EST

Digue
Ndiarème Sud
Fleuve
Echelle =
1 /100000

SUD
22
23
 CARTE DES RISQUES DE LA COMMUNE DE GAE

NORD

Ndiorno
Mbokheul

Lagde
Bouleydi

Mpal 1
Mpal 2
GOUMEL
Tivaouane

OUEST
EST
Dépotoirs d’ordures Ndiareme Nord
Fleuve
Pollution du fleuve
Maisons en banco
Typha

Ndiareme Sud

Echelle = 1 /100000

SUD
 
CARTE DES CAPACITES DE LA COMMUNE DE GAE

NORD
Ndiorno
Mbokheul
Lagde
Bouleydi Terrain de
foot Mpal 1
Mpal 2

GOUMEL Tivaouane

OUEST
Ndiareme Nord
EST

Digue
Fleuve Ndiareme Sud

Echelle =
1 /100000

SUD
25
26
RESULTATS DES ENQUETES MENAGES :

Population
masculine
49.90% 50.10%
Population
féminine

Répartition de la population totale par Sexe

Les résultats des enquêtes montrent une prédominance du sexe masculin sur le sexe féminin avec 50,10%
contre49,90

˂5ans
5-15ans
15-49ans
˃49ans

Répartition de la population par tranche d’âge :

La population de GAE est composée de :

Des enfants de moins de 5 ans qui constituent une couche vulnérable aux maladies diarrhéiques et des
infections respiratoires aigües (IRA) et représentent 19% de la population ;
de 5 à 15 ans 27,71% ;
de 15 à 49 ans 40,89% ;
et 12,22% de plus de 49 ans.

Des cas de maladies liées à une mauvaise habitude alimentaire nous ont été signalés par les autorités
sanitaires de la commune. Elle touche surtout les adultes.
 4.10%
Population souffrant
d'handicap ou maladie
chronique
Population ne souffrant
pas d'handicap ou
maladie chronique

95.90%

Les personnes souffrant d’handicap ou de maladies chroniques :

Nous avons enregistré 69 personnes sur 1616 personnes enquêtées, ce qui représente 4,1% de la population.
Elles constituent une catégorie vulnérable de la commune de GAE.

22.13%

Population scolarisée
Population non
scolarisée

77.87%

La population scolarisée :

Sur une population enquêtée de 1616 personnes, 373 savent lire et écrire. Ce qui nous donne un taux de
22,13% de la population globale. On note à GAE un taux de déperdition scolaire élevé et un manque de
formation de la jeunesse nous été révélé tout au long de notre étude. Vue la caractéristique de la zone, il est
important d’orienter les jeunes vers des formations agricoles pour remédier aussi bien aux problèmes du secteur
agricole, qu’aux manque de déboucher pour les jeunes.

90.00%
81.16%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
18.84%
20.00%
10.00%
0.00%
Hommes chef de ménage Femmes chef de ménage

29
Répartition des chefs de ménage par sexe :

A GAE, les ménages sont pour la plupart du temps dirigés par les hommes. Ainsi, 81,16% des ménages sont
dirigés par des hommes. Mais nous retiendrons ici que les 18,84% de ménages dirigés par des femmes
pourraient être considérés comme vulnérables vus que celles-ci n’ont pas droit de propriété de terres
cultivables.

24.00%
Ménages vivant avec
des revenus
Numéraires
Ménages vivant avec
des revenus
Agricoles
76.00%

Les moyens de subsistance utilisés par les ménages

La commune de GAE à une forte activité agricole et le riz reste la principale culture de la localité. Le maraichage
est aussi développé par cette population. L’agriculture est possible durant toute l’année avec les avantages que
leur confèrent les eaux du fleuve Sénégal. Cela pourrait expliquer la bonne proportion de 76% des ménages qui
vivent de l’activité agricole contre 24% qui dépendent de revenus numéraires qui concerne plus particulièrement
le commerce et la pêche. La pêche qui est une activité traditionnelle ici subit de plein fouet des mutations
profondes. En effet les plantes aquatiques qui s’y développent empêchent très fortement l’accès aux ressources
halieutiques ; ce qui engendre une baisse considérable de la production de poissons.

Le secteur agricole souffre de différents maux tels que : le manque de moyens financiers pour le financement
des campagnes agricoles, les difficultés liés aux remboursements des dettes des agriculteurs, le faible niveau de
mécanisation du secteur agricole, le péril acridien, l’invasion des oiseaux granivores, l’invasion des rats qui ont
ravagé les champs de tomate et le faible rendement agricole. La SAED est la société qui accompagne les
agriculteurs, cependant les difficultés persistent. Ceux-ci sont aggravés par la vétusté des stations de pompages
de et l’aménagement non adéquat des casiers.

29.23%
Maisons en dur
Maisons en
70.77% banco

Répartition des maisons par type d'habitat :

30
Les résultats des enquêtes montrent une prédominance des maisons en dur sur les maisons en banco 70,77%
contre 29,23%. Le risque d’effondrement des maisons en banco est bien réel quand on sait que ce type d’habitat
est très vulnérable à l’humidité et aux fortes pluies.

Stratégie
d'adaptation
44.20% reversible
55.80% Stratégie
d'adaptationiIrréver
sible

Répartition des stratégies d'adaptation :

La stratégie d’adaptation est irréversible avec 55,80% contre 44,20% réversible selon les ménages
enquêtés.

70%
62.50%
60%

50%

40% 35.50%

30%

20%

10% 2.00%

0%

Répartition des ménages par degré de vulnérabilité :

Selon les enquêtes déroulées sur 154 ménages, on note que le degré de vulnérabilité est faible avec un
taux de 62,50% ; 35,5% ont un degré de vulnérabilité moyen alors que 2% de ces ménages ont un degré
de vulnérabilité fort.

31
 OBSERVATION DIRECTE :

DOMAINES ELEMENTS OBSERVES

Infos démographiques  Le nombre d’habitants est de 1685
 Diversité éthique : wolof, Maure, Peulh, …
 Langue principale : wolof
 Population est essentiellement composée de jeunes
 Population fortement agricole
Infrastructures  2 écoles élémentaires
 1 CEM cohabitant avec 1 lycée
 Une case des tout-petits
 Une route bitumée et deux pistes
 Une digue de protection
 Maison communale
 2 magasins de stockage communautaires de SECKO
 Une Gare routière
 Antenne
 Zone agricole avec 3000 ha de terres cultivables
 2 terrains de football
 Une bibliothèque
 Mutuelle de crédit et des réseaux de transfert monétaire
 Un marché en construction
 Une fourrière
 Bornes fontaines
 Moissonneuses batteuses
 Mosquées
 Zawiya
 Cimetière
 Maison historique
 Atelier de menuiserie métallique
 Boutique
 Poteaux électriques
 Un poste de contrôle phytosanitaire
Santé, assainissement  Eau courante
et autres services  Branchement a l’ électricité et réseau de téléphonie
essentiels mobile
 Ecoles
 Relais communautaires
 Caisse de solidarité sanitaire
 La Croix-Rouge
 Poste de santé
 Inexistence de système d’évacuation des eaux usées
 Nourriture à base de riz, de pain
 Approvisionnement de la nourriture dans le marché
activité agricole : production de riz et maraichage
 Activités de transformation de produits agricoles
Activités quotidiennes
 Commercialisation de produits agricoles
 Pèche fluviale
 Petit commerce
 Production

32
  Forte présence de l’Islam : mosquées, école coranique,
école franco –arabe, Pratique religieuse de la Tijania
 Loisirs : foot Ball, lutte, basketball, soirées dansantes
 Modes de transport utilisés : calèches, motos,
automobiles, camions
 Activités ouvrières : menuiserie, soudure métallique,
électricité, mécanique, bucheron

LA MARCHE TRANSVERSALE :

RUBRIQUES ELEMENTS OBSERVES

 Sol de type limono argileux
 Climat sahélien
 Température pouvant atteindre 40° le jour et 25° la nuit
 Végétation : steppe dominée par le prosopis, le rônier, le
manguier et le neem
ENVIRONNEMENT
 Plantes aquatiques : Typha australus, juséa Reptense, le
Nymphéa micranta, le Nymphéa lotus
 Eaux du fleuve
 Erosion des berges
 2 écoles élémentaires
 1 CEM
 Une case des tout-petits
 1 Lycée
 1 poste de santé
 1 case de santé
 Une boulangerie
 Maison communale
 3 magasins de stockage communautaires
 Le fleuve Sénégal
 Un comité local de la Croix-Rouge sénégalaise
 Accès à l’eau potable
 Accès à l’électricité
 Accès au téléphone
 Zone agricole avec des terres de culture
 1 terrain de football
 1 salle de jeu pour enfant
INFRASTRUCTURES ET
 Une bibliothèque
RESSOURCES
 Services de micro finance FEPRODES
 Construction des maisons en dur
 Un marché en construction
 Des unités de transformation de riz paddy en riz blanc
 Une digue de protection longeant le fleuve
 Maisons en banco
 Foyer des jeunes
 Espace jeune à Ndiareme
 Logement des enseignants
 La bilharziose

33
  Des ordures déversées dans le fleuve
RISQUES ET CIRCONSTANCES  Des populations qui utilisent l’eau du fleuve sans la
AGGRAVANTES purifier
 Inexistence de système d’évacuation des eaux usées
 Eaux stagnantes dans les rues
 Dépôts d’ordures sauvages
 Développement de plantes aquatiques dans le fleuve (le
typha)
 Erosion des murs de maisons due au sol salé
 12 Mosquées
 Population de confession musulmane
CROYANCES ET VALEURS  Implantation d’une multitude de daaras (Etude
coranique)
 Population majoritairement wolof
 Vie communautaire manifeste
 2 cimetières
 1 monument Alpha Mayoro WELLE
 Gamou annuel
 Bastion solide de la Tidiania
 Site historique
 Une route bitumée
 Deux routes latéritiques
 Transport fluvial
TRANSPORT LOCAL  Des pirogues
 Transport en commun minicar
 Taxi 7 places
 Moto Jakarta
 Calèches
 Camion transport marchandises

34
 La priorisation des problèmes identifiés
Les problèmes
1- Vétusté de la station de pompage
2- Manque d’eau potable
3- Prolifération de maladies hydriques
4- Insuffisance des moyens de subsistance
5- Accès aux soins médicaux

1 2 3 4 5
1 * 2 3 4 5
2 2 * 3 4 5
3 3 3 * 4 3
4 4 4 4 * 4
5 5 5 3 4 *

La méthode de priorisation par paire à était adoptée un groupe représentatif de la population nous a

aidé à faire ce travail.

Nbre 1 =00 : vétusté de la station de pompage

Nbre 2 = 02 : Manque d’eau potable

Nbre 3 =06 : Prolifération de maladie hydrique

Nbre 4 =08 : Insuffisance des moyens de subsistances

Nbre 5 =04: Accès aux soins médicaux

Les résultats de priorisation se présentent comme suit : Manque d’eau potable, prolifération de maladies
hydriques, Manque de formation, Insécurité et en dernière position l’inexistence de réseau d’assainissement.

35
 PRESENTATION DES ARBRES A PROBLEMES
Rupture des liens
Perte de vie familiaux
humaine Déperdition
Perte de vie
scolaire
humaine
Migration

Développement de Forte fréquence des cas

Incapacité de prise en
Réduction du maladies cardio- d’anémie chez les
charge des frais médicaux
nombre de repas vasculaires femmes enceintes
et scolaires Faiblesse de
l’économie locale

REVENUS FAIBLES MAUVAISE ALIMENTATION

INSUFFISANCE DES
MOYENS DE
SUBSISTANCE

REVENU COMMERCIAL FAIBLE PRODUCTION

FAIBLE FAIBLE PRODUCTION AGRICOLE HALIEUTIQUE

Manque de
mateé riels de
peê che
Déficit des Agressions
Inexistence de Manque Déficit du
Faible revenu (insectes et
terres système
des ménages marché d’intrants
cultivables oiseaux) d’irrigation Manque de
fonctionnel agricoles
système de
conservation

Pollution des
Manque eaux du fleuve
Manque de Vétusté du
Accroissement Peu de terres d’entretien et de
moyens
aménagées suivi des outils système
financiers et de de la population
d’irrigation d’irrigation
subvention Inaccessibiliteé due
aà l’enherbement
du fleuve

Endettement Manque de
chronique des techniciens
encadreurs
36 producteurs
 Baisse ARBRES A PROBLEMES
Faiblesse Déperdit
des des ion
revenus résultats scolaire
scolaires

Absentéis
Absentéis
me à
me dans le
l’école
travail

Fréquence
des IRA
Fréquence des cas
de bilharziose

Fréquence des
maladies
diarrhéiques

FORTE
PROLIFERATION
DES MALADIES
hydriques
Utilisation des eaux du fleuve
non traiteé es aà usage Preé sence d’escargots hoê tes
domestique intermeé diaire de la bilharziose
Pollution des eaux du fleuve

Dépotoirs
Insuffisance de d’ordures sur les
Insuffisance des Développement
moyens pour le rebords du
sources d’eau Déversement des des plantes
règlement de la fleuve
potable eaux usées dans aquatiques
facture d’eau
le fleuve

Inexistence de réseau
d’assainissement et de
37 système de collecte des
ordures
FOCUS VECU ACTIFS ET PROBLEMES MECANISMES INTERVENTIONS POSSIBLES
QUOTIDIEN RESSOURCES D’ADAPTATION
 Vie difficile  Culture du riz et de la  Insuffisance de terres  Entre aide entre  Avoir des parcelles de terre
 La majeure patate cultivables communauté  Avoir des partenaires financiers
partie de la  Revenus commerciaux  Manque de marché  Solidarité familiale  Eponger les dettes
population  Poste de sante d’écoulement de leurs  Vente des biens  Avoir des marches d’écoulement des
dépend de  Ecole produits  Croyance en Dieu produits après les récoltes
l’agriculture  Marche  Cout élevé des  Avoir un personnel qualifié pour le poste
 Tâche  Mairie semences  Désherbage des plantes aquatiques
ménagère  Château d’eau  Location des lopins de
 Culture des  Lycée terre
champs  Pompage  Dette de la banque
 Décortiqueuse CNCA
FEMMES  Moulin  Difficulté d’accès aux
soins médicaux
 Batteuse
 Robinet public  Indisponibilité de la
 Puits pompe
 Badiene Gokh  Manque de
 Daara financement
 Non régularisation du
 Cimetière
marché
 Case des tous petits
 Déperdition scolaire
des jeunes filles
 Manque de pharmacie
 Manque de personnel
qualifie au niveau du
poste de sante
 Vie difficile  Ecoles  Manque de  Entre aide  Augmentation de terres cultivables
avec des  Daara centre de  Solidarité  Amener des partenaires financiers
revenus  Cimetière formation  Ventes des biens  Désherbage des plantes aquatiques
faibles  Bibliothèque  Manque de  Caisse de solidarité  Création de bassins pour la pisciculture
 Majeur partie  Maison communale financement  Eponger les dettes  Installation d’un poste de police
de la  Route bitumée  Manque de terres  Dotation de matériels sanitaires
JEUNES population  Décortiqueuses cultivables  Accès aux semences
dépend de  Association des  Déperdition  Avoir des terres arables
l’agriculture jeunes scolaire  Lotissement de la commune
 Arène  Création de centre de formation
 Réseau de
38
  Manque télécommunication  Accès difficile aux
criard de  Poste de sante soins sanitaires
terres  Foyer des jeunes
 Case des tous petits  Raréfaction des
 Ecurie ressources
 Digue de protection halieutiques
 Case de sante
 Marche  Inaccessibilité de
 Atelier de l’eau pour les
menuiserie cultivateurs qui
métallique ne font pas partie
 Mosquée des groupements
 Fouriere de l’Union des
 Machine de Producteurs de
Gae (UPG)
transformation des
 Pannes multiples
céréales
 Mutuelle des de la station de
pompage
services de
 Présence du
transfert d’argent
 Boutiques typha
 Crues
 Véhicules de
 Insécurité
transport
 Jakarta  Insuffisance de
professeurs
 Manque de
formation des
jeunes

 Etat de  Terres arables  Accès aux soins  plaidoyer auprès des  Nettoyage et brulure des canaux
pauvreté  Pompage médicaux autorités compétant enherbés
VIEUX  Vie  Ecole  insuffisance de  cotisation auprès des  Création d’une caisse de solidarité par
contraignante  Mosquée terres arable comités de gestion les groupements féminins pour couvrir
 Vie difficile  ASC  enherbement du  entre aide sociale les ordonnances en cas d’évacuation
 Borne fontaine fleuve  ventes de biens d’urgence (15000F CFA)
 Puits  conflit agriculteur  Renoncement aux 3plats
 Magasin de et éleveur quotidiens
stockage  dépotoirs  Emprunt individuel
 Filets de pêche d’ordure sauvage  Exode rural
 Case de sante  facturation élevée  Migration vers la

39
  Jeunesse valide de l’électricité République Islamique
 Boutique  invasion des Mauritanienne
 Marche oiseaux
 Charrette  endettement
 Anes, chevaux accru
 Daara
 Foyer des jeunes
 Route bitumée
 Case des tous petits
Décortiqueuse
 Ateliers
Vulgarisateur
 Restaurants
 gargote

 Vie difficile  Manque de terres  entre aide sociale  Eponger les dettes
 Population  Revenus commerciaux cultivables  ventes de biens  Augmentation des surfaces cultivables
dépendante  Poste de sante  Cout élevé des  caisse de solidarité  Amener des partenaires financiers
de  Ecole semences
l’agriculture  Marche  Dettes a la banque
 Insuffisance  Mairie CNCAS
de terres  Château d’eau  Difficulté d’accès aux
arables  Lycée soins médicaux
SYNTHESES  Décortiqueuse,  Indisponibilité de la
batteuse pompe
 Moulin  Manque de
 Robinet publique financement
 Puits  Déperdition scolaire
 Badiene Gokh des jeunes filles
 Daara  Manque de personnel
 Cimetière qualifie au niveau du
 Case des tous petits poste de sante
 Restaurants
 Atelier vulgarisateur
 Route bitumée
 Mosquée


40
 LE PROFIL HISTORIQUE

Inondations :
Construction
liées à la crue du
de la digue de
fleuve
Naissance d’El protection + la Evènements
occasionnant la
Hadji Malick SY dévastation des grande Sénégalo
et ouverture champs de riz. sécheresse Mauritaniens Invasion des
Création du de la grande 1e Gouverneure déplacement rats ravageurs
mosquée en visite Aly massif de de tomate
village de GAE
DIOUF populations vers
GAE

41
 Incendie des
maisons

1689 19 50 195 1 957 196 2 1 971 197 3 197 4 1 976 197 1989 19 1 19 3 20 4 .
Inondations /
déplacement
massif de la
population vers la
Construction école
de GAE (premier
Directeur Abdou
Rahmane THIAM) et
poste de Santé
Cholera : très
grande perte
humaine, crise
générale, exode
1e aménagement
des terres :
culture de riz et
tomate
Invasion des
rats ravageurs
de tomate
Invasion des
criquets
Invasion des
criquets

rive droite (Boury DIALLO 1e rural insécurité

ICP) alimentaire

Ce profil historique nous permet de voir que GAE est riche en histoire avec la naissance d’El Hadji Malick SY.

Différents évènements se sont succédés notamment l’épidémie de choléra qui a occasionné beaucoup de pertes en vies humaines ayant ravage
une grande partie de la ville, les évènements douloureux entre la Mauritanie et le Sénégal qui a occasionné un retour massif de la population
qui vivaient en Mauritanie et vice versa, l’invasion des criquets pèlerins et l’invasion des rats qui ont contribué à une destruction massive des
cultures.

42